Cette chanson, c’est une histoire, dit Marco Valdo M.I., l’histoire d’une ville, d’une de ces petites villes récentes qui font les banlieues et qui, au bout d’un moment, s’en vont à vau-l’eau, suivant le courant chaotique de l’économie et du profit. Ce sont des choses qui arrivent dans La Guerre de Cent mille ans que les riches font aux pauvres pour maintenir leurs profits, consolider leurs richesses, se débarrasser de tout ce qui entrave leur progrès.
Oui, dit Lucien l’âne, je vois ça ; j’en ai traversé de ces champignons nés au temps où l’Europe s’industrialisait et où elle modernisait son paysage industriel, passant de la grande concentration à une dissémination de plus petites unités de production disséminées au bord des routes. Et quelques temps plus tard – on n’arrête pas le progrès, la dite-production par secteurs... (continuer)
Lyrics by Felice Cascione
Music by Matvej Isaakovič Blanter (Katyusha)
Alcuni interpreti / Some performers of the song:
1965 - Milva in Canti della libertà
1967 - I Gufi in Non So, Non Ho Visto, Se C'Ero Dormivo
1974 - Duo di Piadena in Il vento fischia ancora
1976 - Maria Carta in Vi canto una storia assai vera
1977 - Yu Kung in In piazza
1993 - Modena City Ramblers in Combat Folk
1994 - Atrox in Domani Rosso Sangue
1995 - Skiantos in Materiale resistente (Dischi del mulo)
2003 - Banda Bassotti in Así es mi vida
2003 - Sine frontera in Sine Frontera
2011 - Gang in La rossa primavera
2013 - Giulia Tripoti in Arrovesciata (feat. FryDa)
2015 - Modena City Ramblers in Tracce Clandestine
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Chanson italienne – Valigie di cartone – Yu Kung – 1975
Ah, cette valise en carton, qu'est-ce que j'en ai entendu parler... On dirait qu'elle voulait être le symbole, la synthèse-même de l'émigration. Valise en carton... J'en ai connu aussi moi des valises en carton ; elles servaient même quand on ne partait pas en émigration. En fait, c'étaient les valises des pauvres gens ; c'étaient les valises les moins chères ; juste au dessus du baluchon, dont elles avaient pris la succession. Mais enfin, elles montraient encore une sorte de confiance dans un futur souvent nanti d'un contrat, dans un exil assuré d'un emploi... Mais l’émigration a changé de nature... Maintenant, il n'y a plus de valise, plus que des sacs et encore, quand on arrive à emmener quelque chose... Souvent, dans l'émigration dure, celle qui passe les frontières en clandestine, il n'y a même plus de bagage du tout et le peu... (continuer)
[1971]
Parole e musica di Claudio Bernieri
Lyrics and music by Claudio Bernieri
Incisa poi dagli Yu Kung nell'album "Pietre della mia gente" (1976).
Interpretata anche anche dalla Banda Bassotti nell'album "Avanzo de cantiere" (1995) con una variante sul finale ("la classe operaia continua la sua lotta") e con il titolo "Luna Rossa".
In Piazza