Les Volontaires
Les Volontaires
Chanson française – Les Volontaires – Jean-Baptiste Clément – 1873
Musique de Marcel Legay
Petit rappel historique à l'usage des bonnes gens.
« Dans le cours de l'année 1791, une coalition se forme contre la France alors en pleine Révolution. L’émigration se renforce de plus en plus. Le roi et sa cour se disposent à fuir. Les frontières de la France sont menacées. Conformément à l'article 14 de la loi du 15 juin 1791, un registre est ouvert, dans chaque district, pour l'inscription des Volontaires nationaux appelés à la défense du territoire.
L’entrée en guerre de la Prusse aux côtés de l’Autriche le 6 juillet 1792 oblige l’Assemblée législative à contourner le veto royal en proclamant, le 11 juillet 1792, la patrie en danger et en demandant à tous les volontaires d'affluer vers Paris. »
C'est bien à ces volontaires que renvoie la chanson de Jean-Baptiste Clément.... (continua)
Chanson française – Les Volontaires – Jean-Baptiste Clément – 1873
Musique de Marcel Legay
Petit rappel historique à l'usage des bonnes gens.
« Dans le cours de l'année 1791, une coalition se forme contre la France alors en pleine Révolution. L’émigration se renforce de plus en plus. Le roi et sa cour se disposent à fuir. Les frontières de la France sont menacées. Conformément à l'article 14 de la loi du 15 juin 1791, un registre est ouvert, dans chaque district, pour l'inscription des Volontaires nationaux appelés à la défense du territoire.
L’entrée en guerre de la Prusse aux côtés de l’Autriche le 6 juillet 1792 oblige l’Assemblée législative à contourner le veto royal en proclamant, le 11 juillet 1792, la patrie en danger et en demandant à tous les volontaires d'affluer vers Paris. »
C'est bien à ces volontaires que renvoie la chanson de Jean-Baptiste Clément.... (continua)
Comme ils étaient fort entêtés
(continua)
(continua)
inviata da Marco Valdo M.I. 8/5/2014 - 22:21
Les gueux
[1884]
Versi di Jean-Baptiste Clément
Sull’aria de “Les gueux” (1812), canzone di Pierre-Jean de Béranger.
Omaggio, ma critico, di Clément al maestro de Béranger (1780-1857), grande chansonnier e goguettier, grande nemico dell’Ancien Régime, morto famoso ma in miseria.
Al contrario di de Béranger, che celebrava la libertà insita nella povertà (“Les gueux, les gueux, Sont les gens heureux; Ils s’aiment entre eux. Vivent les gueux!”), Jean-Baptiste Clément mostra una rabbia più rivoluzionaria, post-Comune, affermando che, se è vero che si può mangiare senza tovaglia e dormire sulla paglia, è altrettanto vero che su di una bella tovaglia non si banchetta affatto male e si dorme assai meglio in un buon letto…
Versi di Jean-Baptiste Clément
Sull’aria de “Les gueux” (1812), canzone di Pierre-Jean de Béranger.
Omaggio, ma critico, di Clément al maestro de Béranger (1780-1857), grande chansonnier e goguettier, grande nemico dell’Ancien Régime, morto famoso ma in miseria.
Al contrario di de Béranger, che celebrava la libertà insita nella povertà (“Les gueux, les gueux, Sont les gens heureux; Ils s’aiment entre eux. Vivent les gueux!”), Jean-Baptiste Clément mostra una rabbia più rivoluzionaria, post-Comune, affermando che, se è vero che si può mangiare senza tovaglia e dormire sulla paglia, è altrettanto vero che su di una bella tovaglia non si banchetta affatto male e si dorme assai meglio in un buon letto…
Les gueux, les gueux
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 7/5/2014 - 16:01
L’angelus
[1884]
Versi di Jean-Baptiste Clément.
L’autore della musica non è indicato.
Dedicata al pittore Jean-François Millet (1814-1875), autore di importanti opere, come “Les glaneuses” [Le spigolatrici, 1857] e – per l’appunto – “L’angelus” [1857-1859].
Rinvio al proposito all’introduzione fatta da Riccardo Venturi a Plegaria a un labrador di Vìctor Jara.
Je ne connais rien de plus lugubre que le tintement monotone de l'angelus le matin!
Comme il dit bien aux uns: Misère, servitude, résignation.
Comme il dit bien aux autres: soyez heureux et dormez en paix! On travaille pour vous.
Comme la cloche de l'angelus est bien la digne soeur de la cloche de l'usine et de l'atelier!
Depuis quelles existent, ces bavardes tapageuses qu'on a toujours poétisées n'ont cessé d'être les complices des ennemis de la raison, du progrès, de la justice et de la liberté.
Les cloches n'ont sonné pour le peuple... (continua)
Versi di Jean-Baptiste Clément.
L’autore della musica non è indicato.
Dedicata al pittore Jean-François Millet (1814-1875), autore di importanti opere, come “Les glaneuses” [Le spigolatrici, 1857] e – per l’appunto – “L’angelus” [1857-1859].
Rinvio al proposito all’introduzione fatta da Riccardo Venturi a Plegaria a un labrador di Vìctor Jara.
Je ne connais rien de plus lugubre que le tintement monotone de l'angelus le matin!
Comme il dit bien aux uns: Misère, servitude, résignation.
Comme il dit bien aux autres: soyez heureux et dormez en paix! On travaille pour vous.
Comme la cloche de l'angelus est bien la digne soeur de la cloche de l'usine et de l'atelier!
Depuis quelles existent, ces bavardes tapageuses qu'on a toujours poétisées n'ont cessé d'être les complices des ennemis de la raison, du progrès, de la justice et de la liberté.
Les cloches n'ont sonné pour le peuple... (continua)
Forçats de la mine et mangeurs de terre,
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 7/5/2014 - 14:45
L’enfant pauvre
[1873]
Versi di Jean-Baptiste Clément, composti durante l’esilio a Londra, dove era riparata dopo la disfatta della Comune, inseguito da una condanna a morte in contumacia.
L’autore della musica non è indicato.
Au citoyen Alphonse Fournier.
Quelle horreur! Je dédie cette chanson à un réprouvé, à un... disons le mot, à un forçat! Au citoyen Fournier, condamné par la justice bourgeoise à huit ans de travaux forcés!
Je l'ai connu lors de la grève des tisseurs qui éclata à Roanne en 1882.
Fournier, cependant, ne s'était pas fait remarquer parmi ceux qu'on appelle les violents.
Lorsque la grève fut terminée, il chercha du travail et n'en trouva pas.
Se voyant repoussé de partout, ayant sa famille à soutenir, sachant qu'un M. Bréchard était le chef
de la coalition patronale et, par contre, des affameurs, l'exaspération l'envahit: il s'arma d'un pistolet, tira sur M. Bréchard et le manqua.
Mais... (continua)
Versi di Jean-Baptiste Clément, composti durante l’esilio a Londra, dove era riparata dopo la disfatta della Comune, inseguito da una condanna a morte in contumacia.
L’autore della musica non è indicato.
Au citoyen Alphonse Fournier.
Quelle horreur! Je dédie cette chanson à un réprouvé, à un... disons le mot, à un forçat! Au citoyen Fournier, condamné par la justice bourgeoise à huit ans de travaux forcés!
Je l'ai connu lors de la grève des tisseurs qui éclata à Roanne en 1882.
Fournier, cependant, ne s'était pas fait remarquer parmi ceux qu'on appelle les violents.
Lorsque la grève fut terminée, il chercha du travail et n'en trouva pas.
Se voyant repoussé de partout, ayant sa famille à soutenir, sachant qu'un M. Bréchard était le chef
de la coalition patronale et, par contre, des affameurs, l'exaspération l'envahit: il s'arma d'un pistolet, tira sur M. Bréchard et le manqua.
Mais... (continua)
Les mains dans ses poches percées
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 7/5/2014 - 14:04
Comme je suis fatigué!
[1880]
Versi di Jean-Baptiste Clément
L’autore della musica non è indicato.
Jean-Baptiste Clément in “Chansons de Jean-Baptiste Clément”, Parigi, 1885.
Versi di Jean-Baptiste Clément
L’autore della musica non è indicato.
Aux Sans-Métier, qu'on utilise à tout: à porter les fardeaux, à traîner la voiture, à casser les cailloux, à tourner la roue. C'est-à-dire aux milliers de parias qu'on désigne vulgairement sous le nom de manouvriers, d'hommes de peine, et qui sont en réalité beaucoup plus malheureux que les galériens et beaucoup plus maltraités que les bêtes de somme.
Ai Senza-Mestiere, quelli che vengono usati per tutto: per portare pesi, guidare carrozze, spaccare pietre, girare la macina. Cioè, le migliaia di paria che vengono volgarmente chiamati manovali, uomini di fatica, e che in realtà sono molto più infelici dei prigionieri e molto più maltrattati delle bestie da soma.
Ai Senza-Mestiere, quelli che vengono usati per tutto: per portare pesi, guidare carrozze, spaccare pietre, girare la macina. Cioè, le migliaia di paria che vengono volgarmente chiamati manovali, uomini di fatica, e che in realtà sono molto più infelici dei prigionieri e molto più maltrattati delle bestie da soma.
Jean-Baptiste Clément in “Chansons de Jean-Baptiste Clément”, Parigi, 1885.
Mon père, un fils de la Bourgogne,
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 7/5/2014 - 10:45
Le bonhomme Misère
[1868]
Versi di Jean-Baptiste Clément
Su “Les chansons de Jean-Baptiste Clément” (Parigi, 1885) non ci sono indicazioni relative all’autore della musica.
Dedicata a Charles Ferdinand Gambon (1820-1887), importante militante della causa repubblicana.
Rimasto orfano da piccolo, Gambon fu allevato dalla nonna in campagna, dove conobbe la miseria dei contadini. Divenuto avvocato e poi giudice e deputato, fu perseguitato dal regime per le sue posizioni fieramente antimonarchiche e spedito per 10 anni in un bagno penale su di un’isola bretone.
Tornato in libertà, si mise a fare l’agricoltore. Nel 1869 si rifiutò di pagare le imposte che sarebbero state destinate alle spese militari e così molti suoi beni gli vennero pignorati, compresa una mucca che lui difese strenuamente contro gli esattori. Quest’episodio di resistenza divenne famoso tanto che lo chansonnier e goguettier Paul Avenel gli... (continua)
Versi di Jean-Baptiste Clément
Su “Les chansons de Jean-Baptiste Clément” (Parigi, 1885) non ci sono indicazioni relative all’autore della musica.
Dedicata a Charles Ferdinand Gambon (1820-1887), importante militante della causa repubblicana.
Rimasto orfano da piccolo, Gambon fu allevato dalla nonna in campagna, dove conobbe la miseria dei contadini. Divenuto avvocato e poi giudice e deputato, fu perseguitato dal regime per le sue posizioni fieramente antimonarchiche e spedito per 10 anni in un bagno penale su di un’isola bretone.
Tornato in libertà, si mise a fare l’agricoltore. Nel 1869 si rifiutò di pagare le imposte che sarebbero state destinate alle spese militari e così molti suoi beni gli vennero pignorati, compresa una mucca che lui difese strenuamente contro gli esattori. Quest’episodio di resistenza divenne famoso tanto che lo chansonnier e goguettier Paul Avenel gli... (continua)
Haro!
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 1/5/2014 - 18:35
Liberté, Égalité, Fraternité
[1884]
Versi di Jean-Baptiste Clément.
Musica non attribuita, forse dello stesso Clément, se mai fu scritta.
Una canzone dedicata ad Auguste Blanqui (1805-1881), morto solo tre anni prima, socialista rivoluzionario che trascorse gran parte della sua esistenza in carcere.
Jean-Baptiste Clément ne “Le chansons de Jean-Baptiste Clément”, Parigi, 1885.
Versi di Jean-Baptiste Clément.
Musica non attribuita, forse dello stesso Clément, se mai fu scritta.
Una canzone dedicata ad Auguste Blanqui (1805-1881), morto solo tre anni prima, socialista rivoluzionario che trascorse gran parte della sua esistenza in carcere.
“J'ai dédié cette chanson à Blanqui, la plus grande victime peut-être de ces trois mots, pour losquels il a lutté toute sa vie avec un stoïcisme qui ne s’est jamais démenti.
Je l’estimais vivant, je le salue dans la tombe!”
Je l’estimais vivant, je le salue dans la tombe!”
Jean-Baptiste Clément ne “Le chansons de Jean-Baptiste Clément”, Parigi, 1885.
Liberté,
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 30/4/2014 - 21:54
Ah! le joli temps!
[1867]
Versi di Jean-Baptiste Clément
Musica di Joseph Darcier (1819-1883), insegnante di canto e musica, attore di teatro, cantante, cantautore, musicista, compositore e goguettier.
Una canzone scritta quando era ormai chiaro che lo scontro con la Prussia di Bismarck sarebbe stato inevitabile, mentre Napoleone III e la sua corte si baloccavano tra l’esposizione internazionale del 1867 (che avrebbe dovuto essere la vetrina della potenza francese), avventure militari extraeuropee dagli esiti disastrosi (Messico e Corea), nozze e festini e saccheggio del patrimonio pubblico (c’è un riferimento a Charles de Morny, uomo politico, finanziere, grande affarista e speculatore, che era il protetto fratellastro dell’imperatore)…
Versi di Jean-Baptiste Clément
Musica di Joseph Darcier (1819-1883), insegnante di canto e musica, attore di teatro, cantante, cantautore, musicista, compositore e goguettier.
Una canzone scritta quando era ormai chiaro che lo scontro con la Prussia di Bismarck sarebbe stato inevitabile, mentre Napoleone III e la sua corte si baloccavano tra l’esposizione internazionale del 1867 (che avrebbe dovuto essere la vetrina della potenza francese), avventure militari extraeuropee dagli esiti disastrosi (Messico e Corea), nozze e festini e saccheggio del patrimonio pubblico (c’è un riferimento a Charles de Morny, uomo politico, finanziere, grande affarista e speculatore, che era il protetto fratellastro dell’imperatore)…
Ah! le joli temps!
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 30/4/2014 - 16:37
Quatre-vingt-neuf!
[1866]
Versi di Jean-Baptiste Clément
Musica di Joseph Darcier (1819-1883), insegnante di canto e musica, attore di teatro, cantante, cantautore, musicista, compositore e goguettier.
Una canzone sul tradimento degli ideali della Rivoluzione, scritta pochi anni prima della Comune e dedicata ad un martire di questa, Théophile Ferré (1846-1871), impiegato in uno studio legale, seguace del socialista rivoluzionario Auguste Blanqui, consigliere della Comune, arrestato, condannato a morte e fucilato vicino a Versailles il 28 novembre del 1871.
“A près d'un siècle de la grande Révolution de 1789, le peuple on est encore à attendre la réalisation des promesses qui lui ont été faites par la bourgeoisie. Bien qu'on ait inscrit en tête des Droits de l'Homme que nous étions tous égaux, il n'en existe pas moins dans la société actuelle deux classes de citoyens ayant des intérêts tout à fait opposés.
C'est... (continua)
Versi di Jean-Baptiste Clément
Musica di Joseph Darcier (1819-1883), insegnante di canto e musica, attore di teatro, cantante, cantautore, musicista, compositore e goguettier.
Una canzone sul tradimento degli ideali della Rivoluzione, scritta pochi anni prima della Comune e dedicata ad un martire di questa, Théophile Ferré (1846-1871), impiegato in uno studio legale, seguace del socialista rivoluzionario Auguste Blanqui, consigliere della Comune, arrestato, condannato a morte e fucilato vicino a Versailles il 28 novembre del 1871.
“A près d'un siècle de la grande Révolution de 1789, le peuple on est encore à attendre la réalisation des promesses qui lui ont été faites par la bourgeoisie. Bien qu'on ait inscrit en tête des Droits de l'Homme que nous étions tous égaux, il n'en existe pas moins dans la société actuelle deux classes de citoyens ayant des intérêts tout à fait opposés.
C'est... (continua)
Avant Quatre-vingt-neuf
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 30/4/2014 - 15:42
Chanson d'avant-poste
[1866]
Versi di Jean-Baptiste Clément
Musica di Joseph Darcier (1819-1883), insegnante di canto e musica, attore di teatro, cantante, cantautore, musicista, compositore e goguettier.
Una canzone dedicata ai soldati di avamposto, di sentinella, a tutti i soldatini mandati a crepare nelle guerre dei Potenti. La descrizione perfetta di tutta la loro paura di morire e di lasciare le proprie famiglie private del proprio aiuto, e tutto per soddisfare il delirio o le strategie di potenza di qualche imperatore o governo…
Versi di Jean-Baptiste Clément
Musica di Joseph Darcier (1819-1883), insegnante di canto e musica, attore di teatro, cantante, cantautore, musicista, compositore e goguettier.
Una canzone dedicata ai soldati di avamposto, di sentinella, a tutti i soldatini mandati a crepare nelle guerre dei Potenti. La descrizione perfetta di tutta la loro paura di morire e di lasciare le proprie famiglie private del proprio aiuto, e tutto per soddisfare il delirio o le strategie di potenza di qualche imperatore o governo…
Au bois de la Saulette,
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 30/4/2014 - 14:16
La machine
[1874]
Versi di Jean-Baptiste Clemént, scritti durante l’esilio a Londra, dove era fuggito dopo la feroce repressione della Comune parigina.
L’autore della musica non è indicato, forse si tratta dello stesso Clément.
“Je dédie ces six couplets aux filles du peuple entassées pêle-mêle dans ces grands bagnes industriels où elles travaillent du matin au soir pour un salaire qui ne leur assure même pas le pain quotidien.
Des milliers de pauvres filles succombent tous les ans à cette vie de galères.
D'autres viennent prendre leur place sans s'inquiéter du sort qui leur est réservé.
Et cependant il n'est plus besoin d'écrire en grosses lettres sur la porte do ces bagnes:
ICI, L'ON TUE!
On le sait.
Mais qu'importe! Les hauts barons de la féodalité industrielle et financière n'ont pas le temps de s'arrêter à ces petites misères. Il faut avant tout bâcler des affaires et amasser des millions.
Quant... (continua)
Versi di Jean-Baptiste Clemént, scritti durante l’esilio a Londra, dove era fuggito dopo la feroce repressione della Comune parigina.
L’autore della musica non è indicato, forse si tratta dello stesso Clément.
“Je dédie ces six couplets aux filles du peuple entassées pêle-mêle dans ces grands bagnes industriels où elles travaillent du matin au soir pour un salaire qui ne leur assure même pas le pain quotidien.
Des milliers de pauvres filles succombent tous les ans à cette vie de galères.
D'autres viennent prendre leur place sans s'inquiéter du sort qui leur est réservé.
Et cependant il n'est plus besoin d'écrire en grosses lettres sur la porte do ces bagnes:
ICI, L'ON TUE!
On le sait.
Mais qu'importe! Les hauts barons de la féodalité industrielle et financière n'ont pas le temps de s'arrêter à ces petites misères. Il faut avant tout bâcler des affaires et amasser des millions.
Quant... (continua)
Je viens de m'éveiller
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 30/4/2014 - 12:44
La pauvre Gogo
[1866]
Versi di Jean-Baptiste Clément
L’autore della musica non è indicato, forse si tratta dello stesso Clément.
In “Chansons de Jean-Baptiste Clemént”, Parigi, 1885.
Una canzone tristissima, simile ad altre già presenti sulla CCG/AWS… Penso a Pauvre Martin di Georges Brassens, per esempio.
Versi di Jean-Baptiste Clément
L’autore della musica non è indicato, forse si tratta dello stesso Clément.
In “Chansons de Jean-Baptiste Clemént”, Parigi, 1885.
Una canzone tristissima, simile ad altre già presenti sulla CCG/AWS… Penso a Pauvre Martin di Georges Brassens, per esempio.
Avec ton enfant sur le dos,
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 30/4/2014 - 11:31
L’invasion
[1874]
Versi di Jean-Baptiste Clément, scritti durante l’esilio a Londra dovuto alla sua partecipazione alla Comune di Parigi. Proprio nel 1874 Clément, come molti altri comunardi in vista fuggiti all’estero o nascostisi, fu condannato a morte in contumacia. Poi l’amnistia generale nel 1880.
Musica di Marcel Legay (1851-1951), chansonnier.
In questa canzone Clément tuona contro i Bonaparte che portarono la Francia alla sconfitta nelle guerre del 1812-14, del 1815 e del 1870-71. Ma poi il risentimento repubblicano si ampia e diventa “internazionalista”: “Siete voi che parlate di patria, che dividete l’universo, siete voi, re e imperatori, che ci portate al massacro, che ci riducete in ceppi! Corriamo tutti alla conquista dei nostri diritti e da schiavi diventiamo uomini, unendoci contro i tiranni!”
Versi di Jean-Baptiste Clément, scritti durante l’esilio a Londra dovuto alla sua partecipazione alla Comune di Parigi. Proprio nel 1874 Clément, come molti altri comunardi in vista fuggiti all’estero o nascostisi, fu condannato a morte in contumacia. Poi l’amnistia generale nel 1880.
Musica di Marcel Legay (1851-1951), chansonnier.
In questa canzone Clément tuona contro i Bonaparte che portarono la Francia alla sconfitta nelle guerre del 1812-14, del 1815 e del 1870-71. Ma poi il risentimento repubblicano si ampia e diventa “internazionalista”: “Siete voi che parlate di patria, che dividete l’universo, siete voi, re e imperatori, che ci portate al massacro, che ci riducete in ceppi! Corriamo tutti alla conquista dei nostri diritti e da schiavi diventiamo uomini, unendoci contro i tiranni!”
En moins d'un siècle d'existence
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 29/4/2014 - 22:07
Percorsi:
La Comune di Parigi, 1871
Le Diable
[1873]
Versi di Jean-Baptiste Clément, composti durante l’esilio a Londra, dove era fuggito dopo la fine della Comune parigina, inseguito da una condanna a morte in contumacia.
Musica di Paul Henrion (1819-1901), compositore e goguettier parigino.
"Le Diable" è dedicata a Henry Jean Louis Champy (1846-1902), operaio in una coltelleria, nella guardia nazionale durante la difesa di Parigi dai tedeschi, consigliere della Comune, poi condannato al bagno penale in Nuova Caledonia, in seguito militante del partito operaio socialista rivoluzionario.
Versi di Jean-Baptiste Clément, composti durante l’esilio a Londra, dove era fuggito dopo la fine della Comune parigina, inseguito da una condanna a morte in contumacia.
Musica di Paul Henrion (1819-1901), compositore e goguettier parigino.
"Le Diable" è dedicata a Henry Jean Louis Champy (1846-1902), operaio in una coltelleria, nella guardia nazionale durante la difesa di Parigi dai tedeschi, consigliere della Comune, poi condannato al bagno penale in Nuova Caledonia, in seguito militante del partito operaio socialista rivoluzionario.
Ah! pauvre diable, mon ami,
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 29/4/2014 - 21:15
Percorsi:
Il Diavolo
Aux loups
[1884]
Parole e musica di Jean-Baptiste Clemént
Una canzone scritta a sostegno di uno sciopero degli operai “ardoisiers” (estrattori delle lastre di ardesia, in Italia “pietra di lavagna”) di Trélazé, Maine-et-Loir.
(Jean-Baptiste Clemént, in “Chansons de Jean-Baptiste Clemént”, Parigi, 1885)
Parole e musica di Jean-Baptiste Clemént
Una canzone scritta a sostegno di uno sciopero degli operai “ardoisiers” (estrattori delle lastre di ardesia, in Italia “pietra di lavagna”) di Trélazé, Maine-et-Loir.
“Au citoyen Bahonneau et à tous les bons camarades de Trélazé qui savent, par expérience, combien le pain est dur à gagner et qui sont las de voir une poignée de parasites vivre grassement aux dépens des travailleurs qui meurent à la peine…
Oui, mais...
Ça branle dans le manche.
Ces mauvais jours-là finiront.
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s'y mettront.”
Oui, mais...
Ça branle dans le manche.
Ces mauvais jours-là finiront.
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s'y mettront.”
(Jean-Baptiste Clemént, in “Chansons de Jean-Baptiste Clemént”, Parigi, 1885)
Avec sa neige froide et blanche,
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 29/4/2014 - 16:49
La chanson du semeur
[1886]
Versi di Jean-Baptiste Clemént, scritti durante l’esilio a Londra, dove era fuggito dopo la feroce repressione della Comune parigina.
Musica di Marcel Legay (1851-1915), celebre chansonnier.
“Mon semeur est un brave homme: il voudrait aussi que les peuples ne fussent plus divisés pour des questions de frontière. Mais pour que les peuples soient pour nous des frères, comme l'a clianté Pierre Dupont, il faut qu'ils cessent d'être les esclaves des rois et des empereurs et qu'ils renoncent à les suivre dans leurs guerres de conquêtes et d'extermination.
Si je suis des ceux qui réclament l'armement du peuple, c'est que je veux que nous soyons à même de défendre nos libertés, tant que nous aurons des ennemis à l'intérieur et à l'extérieur. Il faut désarmer tous ensemble ou pas du tout.”
“Il mio seminatore è un brav’uomo: vorrebbe che i popoli non fossero più divisi per questioni di... (continua)
Versi di Jean-Baptiste Clemént, scritti durante l’esilio a Londra, dove era fuggito dopo la feroce repressione della Comune parigina.
Musica di Marcel Legay (1851-1915), celebre chansonnier.
“Mon semeur est un brave homme: il voudrait aussi que les peuples ne fussent plus divisés pour des questions de frontière. Mais pour que les peuples soient pour nous des frères, comme l'a clianté Pierre Dupont, il faut qu'ils cessent d'être les esclaves des rois et des empereurs et qu'ils renoncent à les suivre dans leurs guerres de conquêtes et d'extermination.
Si je suis des ceux qui réclament l'armement du peuple, c'est que je veux que nous soyons à même de défendre nos libertés, tant que nous aurons des ennemis à l'intérieur et à l'extérieur. Il faut désarmer tous ensemble ou pas du tout.”
“Il mio seminatore è un brav’uomo: vorrebbe che i popoli non fossero più divisi per questioni di... (continua)
A Vialla
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 29/4/2014 - 15:32
Mon homme (Souvenir de mai 71)
[1874]
Versi di Jean-Baptiste Clemént, pubblicati in “Chansons de Jean-Baptiste Clemént”, Parigi, 1885.
Musica prima di Marcel Legay (1851-1915), celebre chansonnier, più tardi (1899) di Pierre Forest, compositore e militante socialista.
Una canzone dedicata alla memoria de La semaine sanglante, della feroce repressione della Comune parigina, che Jean-Baptiste Clemént scrisse nell’esilio londinese, mentre in patria era stato condannato a morte in contumacia. Clemént fece ritorno a Parigi solo nel 1880, dopo l’amnistia generale.
Versi di Jean-Baptiste Clemént, pubblicati in “Chansons de Jean-Baptiste Clemént”, Parigi, 1885.
Musica prima di Marcel Legay (1851-1915), celebre chansonnier, più tardi (1899) di Pierre Forest, compositore e militante socialista.
Una canzone dedicata alla memoria de La semaine sanglante, della feroce repressione della Comune parigina, che Jean-Baptiste Clemént scrisse nell’esilio londinese, mentre in patria era stato condannato a morte in contumacia. Clemént fece ritorno a Parigi solo nel 1880, dopo l’amnistia generale.
Au citoyen Martin
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 29/4/2014 - 14:50
Percorsi:
La Comune di Parigi, 1871
Ballade von der Krüppelgarde
[1930]
Versi di Robert David Winterfeld aka Robert Gilbert (1899-1978), firmati con l’ulteriore pseudonimo di David Weber (e non era il solo che usava). Pare che si tratti di un suo adattamento di una canzone di Jean-Baptiste Clément, ma non sono per il momento riuscito ad individuare quale.
Musica di Hanns Eisler.
Interpretata da Ernst Busch. La trovo in apertura della collezione “Ernst Busch - Aurora 3: Die Goldenen Zwanziger” edito nel 2001.
Anche nel disco “Modern Times” dei cantautori Christian Immler & Helmut Deutsch.
Testo trovato su Sterolg e Classical Iconoclast.
Versi di Robert David Winterfeld aka Robert Gilbert (1899-1978), firmati con l’ulteriore pseudonimo di David Weber (e non era il solo che usava). Pare che si tratti di un suo adattamento di una canzone di Jean-Baptiste Clément, ma non sono per il momento riuscito ad individuare quale.
Musica di Hanns Eisler.
Interpretata da Ernst Busch. La trovo in apertura della collezione “Ernst Busch - Aurora 3: Die Goldenen Zwanziger” edito nel 2001.
Anche nel disco “Modern Times” dei cantautori Christian Immler & Helmut Deutsch.
Testo trovato su Sterolg e Classical Iconoclast.
Wir sind die Krüppelgarde,
(continua)
(continua)
inviata da Bernart Bartleby 29/4/2014 - 09:12
L’auge
[1871]
Versi di Eugène Pottier, da i suoi “Chants révolutionnaires” (prima edizione, 1887; seconda edizione accresciuta, 1908)
Con dedica “À J.-B. Clément, membre de la Commune”, proprio lui, l’autore de La semaine sanglante, de Le temps des cerises e di tanti altri “chants révolutionnaires”…
Pottier e Clément sapevano bene entrambi che “l’ordine borghese è un’enorme mangiatoia dove i ricchi sgrufolano ma non è con l’acqua fresca che questi grossi porci s’ingrassano” bensì col sangue dei lavoratori e della povera gente.
“Et dans ce livre, que l’amicale initiative de son collègue de la Commune de Paris, le citoyen Goupil, est parvenue à répandre et à populariser, le barde vigoureux, le militant sans peur ni reproche que fut Pottier, dresse ses protestations hardies contre la Trinité criminelle qui constitue la plus formidable oppression dont les êtres humains aient eu à souffrir... (continua)
Versi di Eugène Pottier, da i suoi “Chants révolutionnaires” (prima edizione, 1887; seconda edizione accresciuta, 1908)
Con dedica “À J.-B. Clément, membre de la Commune”, proprio lui, l’autore de La semaine sanglante, de Le temps des cerises e di tanti altri “chants révolutionnaires”…
Pottier e Clément sapevano bene entrambi che “l’ordine borghese è un’enorme mangiatoia dove i ricchi sgrufolano ma non è con l’acqua fresca che questi grossi porci s’ingrassano” bensì col sangue dei lavoratori e della povera gente.
“Et dans ce livre, que l’amicale initiative de son collègue de la Commune de Paris, le citoyen Goupil, est parvenue à répandre et à populariser, le barde vigoureux, le militant sans peur ni reproche que fut Pottier, dresse ses protestations hardies contre la Trinité criminelle qui constitue la plus formidable oppression dont les êtres humains aient eu à souffrir... (continua)
L’ordre bourgeois, c’est l’auge immense
(continua)
(continua)
inviata da Dead End 13/3/2013 - 17:06
L'Internationale
Pierre Degeyter e la musica dell'Internazionale
Pierre Degeyter, o Pieter De Geyter in grafia fiamminga, era nato a Gand/Gent, in Belgio, l'8 ottobre 1848; quasi un segno del destino essere nato proprio in quell'anno, per il compositore della musica del più famoso canto rivoluzionario del mondo. Morì povero a Saint Denis, presso Parigi, il 26 settembre 1932.
I suoi genitori erano originari dell'estremo nord della Francia, una zona dove ancora la lingua comune è il fiammingo. Si trasferirono in seguito a Gand per lavorare nelle industrie tessili. Quando Pierre aveva sette anni, la famiglia, già con cinque figli, ritornò in Francia stabilendosi a Lilla. Pierre cominciò a lavorare in una fabbrica di fili per cucito, imparando a leggere e scrivere alle scuole serali per operai. A sedici anni si iscrisse all'Accademia delle Belle Arti di Lilla frequentando classi di disegno; ciò gli permise... (continua)
Pierre Degeyter, o Pieter De Geyter in grafia fiamminga, era nato a Gand/Gent, in Belgio, l'8 ottobre 1848; quasi un segno del destino essere nato proprio in quell'anno, per il compositore della musica del più famoso canto rivoluzionario del mondo. Morì povero a Saint Denis, presso Parigi, il 26 settembre 1932.
I suoi genitori erano originari dell'estremo nord della Francia, una zona dove ancora la lingua comune è il fiammingo. Si trasferirono in seguito a Gand per lavorare nelle industrie tessili. Quando Pierre aveva sette anni, la famiglia, già con cinque figli, ritornò in Francia stabilendosi a Lilla. Pierre cominciò a lavorare in una fabbrica di fili per cucito, imparando a leggere e scrivere alle scuole serali per operai. A sedici anni si iscrisse all'Accademia delle Belle Arti di Lilla frequentando classi di disegno; ciò gli permise... (continua)
Riccardo Venturi 12/9/2008 - 01:34
Les cerises de Monsieur Clément
Paroles de Maurice Vidalin
Musique de Michel Fugain
Testo di Maurice Vidalin
Musica di Michel Fugain
Il riferimento è ovviamente alla famosissima canzone Le temps des cerises di Jean-Baptiste Clément, che fu il vero inno della Comune di Parigi (celebre e emozionante l'interpretazione che ne diede Yves Montand).
Musique de Michel Fugain
Testo di Maurice Vidalin
Musica di Michel Fugain
Il riferimento è ovviamente alla famosissima canzone Le temps des cerises di Jean-Baptiste Clément, che fu il vero inno della Comune di Parigi (celebre e emozionante l'interpretazione che ne diede Yves Montand).
Un certain Clément Jean Baptiste
(continua)
(continua)
inviata da Riccardo Venturi 1/11/2005 - 16:09
Percorsi:
La Comune di Parigi, 1871
Elle n'est pas morte!
[1886]
Testo / Lyrics / Paroles / Sanat: Eugène Pottier
Musica / Music / Musique / Sävel: Rémy Victor Parizot (1819-1866), T'en fais pas, Nicolas!
Eugène Pottier fu frequentatore di circoli rivoluzionari repubblicani già dal 1832 per poi approdare a quelli socialisti e fourieristi nel 1848, anno in cui partecipò alle rivoluzioni di gennaio e giugno: fu in questo periodo, frequentando anche i locali dove venivano declamate poesie e canzoni, che inizia a comporre canti di propaganda a sfondo politico-sociale stampati e diffusi su fogli volanti.
Tra i tanti testi è degno di nota quel “Propaganda delle canzoni” che rappresentava, all’epoca, il suo manifesto politico: In tempo di pace, l’esercito è una morsa / Nelle mani di chi governa, / Per serrare la gogna al collo / Del popolo senza giberne. / ... Aderì all’Internazionale e nel 1870 organizzò una Camera del lavoro con 500 membri aderenti... (continua)
Testo / Lyrics / Paroles / Sanat: Eugène Pottier
Musica / Music / Musique / Sävel: Rémy Victor Parizot (1819-1866), T'en fais pas, Nicolas!
Eugène Pottier fu frequentatore di circoli rivoluzionari repubblicani già dal 1832 per poi approdare a quelli socialisti e fourieristi nel 1848, anno in cui partecipò alle rivoluzioni di gennaio e giugno: fu in questo periodo, frequentando anche i locali dove venivano declamate poesie e canzoni, che inizia a comporre canti di propaganda a sfondo politico-sociale stampati e diffusi su fogli volanti.
Tra i tanti testi è degno di nota quel “Propaganda delle canzoni” che rappresentava, all’epoca, il suo manifesto politico: In tempo di pace, l’esercito è una morsa / Nelle mani di chi governa, / Per serrare la gogna al collo / Del popolo senza giberne. / ... Aderì all’Internazionale e nel 1870 organizzò una Camera del lavoro con 500 membri aderenti... (continua)
On l'a tuée à coups de chassepot,
(continua)
(continua)
inviata da Riccardo Venturi 31/7/2005 - 20:48
Percorsi:
La Comune di Parigi, 1871
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Paroles de Jean-Baptiste Clément
Sur l'air du "Chant des paysans" de Pierre Dupont
Testo di Jean-Baptiste Clément
Sull'aria del "Chant des paysans" di Pierre Dupont
La canzone fu scritta da Clément nel giugno 1871, in piena e sanguinosa repressione della Comune di Parigi e subito dopo la "Settimana di sangue" (22-29 maggio) che aveva segnato il ristabilimento del potere dei "Versagliesi" di Adolphe Thiers.
Dopo che i Comunardi ebbero tenuto la capitale per due mesi, i centomila uomini di Thiers riconquistarono Parigi strada per strada e casa per casa, dal 22 al 29 maggio. La repressione fu spietata: si ebbero almeno trentamila morti. [RV]
“J'étais encore à Paris quand je fis cette chanson. Ce n'est que quelques semaines plus tard que je pus gagner la frontière et me réfugier en Angleterre. De l’endroit où l'on m'avait recueilli et où je restai du 29 mai au 10 août 1871, j'entendais... (continua)