Je ne loge au seiziéme
Je crèche dans un taudis
Quartier cité des maudits
Le ciel y est toujouts blème
Mon oasis de verdure
Un baobab peint sur le mur
Tout couvert de moisissure
De sang de vomissure
Mes poumons oxygénés
Aux relents de décharges
Nos gosses viennent à la charge
Pour s’alimenter des déchets
Je pioche je creuse des heures
Dans la terre se perd ma sueur
Par la pelle mes mains sanglantes
Pour quelques pièces sonnantes
Usé je courbe l’échine
Au printemps de ma jeunesse
J’ai cru aux belles promesses
En toi France. Ils m’assassinent
Rassemblés bêlant en troupeau
Nous étrangers des temps nouveaux
Dans les petits matins sales gris
A la tâche esclaves fourmis
Sur notre dos tous ces messieurs
De leurs fausses dents promettent
Un monde parfait merveilleux
Au soleil étendent leurs gambettes
Liberté Egalité
Seuls les riches l’ont conjuguée
Fraternité erronée
Ils nous restent nos yeux pour pleurer
Je crèche dans un taudis
Quartier cité des maudits
Le ciel y est toujouts blème
Mon oasis de verdure
Un baobab peint sur le mur
Tout couvert de moisissure
De sang de vomissure
Mes poumons oxygénés
Aux relents de décharges
Nos gosses viennent à la charge
Pour s’alimenter des déchets
Je pioche je creuse des heures
Dans la terre se perd ma sueur
Par la pelle mes mains sanglantes
Pour quelques pièces sonnantes
Usé je courbe l’échine
Au printemps de ma jeunesse
J’ai cru aux belles promesses
En toi France. Ils m’assassinent
Rassemblés bêlant en troupeau
Nous étrangers des temps nouveaux
Dans les petits matins sales gris
A la tâche esclaves fourmis
Sur notre dos tous ces messieurs
De leurs fausses dents promettent
Un monde parfait merveilleux
Au soleil étendent leurs gambettes
Liberté Egalité
Seuls les riches l’ont conjuguée
Fraternité erronée
Ils nous restent nos yeux pour pleurer
envoyé par Alessandro - 21/5/2009 - 14:24
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