Sur les collines vertes
Maïs et bananiers
Des cabanes couvertes
’vec ce qu’on a trouvé
Morceaux bleus de plastique
Vieilles tôles rouillées
C’est au fond de l’Afrique
Et c’est presque tout près
Tu peux pleurer petite
Serrée dans tes haillons
L’endroit où tu habites
N’a même pas de nom
Une trace violette
Raconte sur ta peau
Un sale coup de machette
Les hommes sont des salauds
C’est un camp où s’entassent
Les chassés de partout
A cause de leur race
Par la faute des fous
A peine assez de place
Pour se tenir debout
Dedans la case basse
Où tu dors dans la boue
Tu peux pleurer petite
Ce qui berce tes nuits
C’est l’horreur de la fuite
Et des coups de fusils
Pour ton père et ta mère
Y a pas eu de tombeau
Mais l’eau de la rivière
Les hommes sont des salauds
Il n’y a pas de pétrole
Dans ton pauvre pays
Ceux qui aident et consolent
Sont là bien démunis
Le blanc livre ses mines
Le nègre les enfouit
C’est une bonne combine
Pour qui vit loin d’ici
Ton histoire est écrite
’vec des larmes et du sang
Tu peux pleurer petite
Si chez nous l’on t’entend
Pris par quelque autre guerre
Nous t’oublierons bientôt
C’est assez ordinaire
Les hommes sont des salauds
Maïs et bananiers
Des cabanes couvertes
’vec ce qu’on a trouvé
Morceaux bleus de plastique
Vieilles tôles rouillées
C’est au fond de l’Afrique
Et c’est presque tout près
Tu peux pleurer petite
Serrée dans tes haillons
L’endroit où tu habites
N’a même pas de nom
Une trace violette
Raconte sur ta peau
Un sale coup de machette
Les hommes sont des salauds
C’est un camp où s’entassent
Les chassés de partout
A cause de leur race
Par la faute des fous
A peine assez de place
Pour se tenir debout
Dedans la case basse
Où tu dors dans la boue
Tu peux pleurer petite
Ce qui berce tes nuits
C’est l’horreur de la fuite
Et des coups de fusils
Pour ton père et ta mère
Y a pas eu de tombeau
Mais l’eau de la rivière
Les hommes sont des salauds
Il n’y a pas de pétrole
Dans ton pauvre pays
Ceux qui aident et consolent
Sont là bien démunis
Le blanc livre ses mines
Le nègre les enfouit
C’est une bonne combine
Pour qui vit loin d’ici
Ton histoire est écrite
’vec des larmes et du sang
Tu peux pleurer petite
Si chez nous l’on t’entend
Pris par quelque autre guerre
Nous t’oublierons bientôt
C’est assez ordinaire
Les hommes sont des salauds
inviata da Alessandro - 21/5/2009 - 13:03
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Album "Jusqu'à quand?"