Deux enfants, identiques
Deux enfants, pathétiques
Face à face : du même âge
Sous le soleil brûlant d’orient
De la guerre et ses ravages
Deux adolescents se combattant
Deux enfants. Pour crime. Exister
Par un mur de haine. Divisés
Pierre par pierre bâti par les aînés
Appelés, enrôlés pour lutter
Se dévisagent sans comprendre
S’entretuer sans plus attendre
Deux gosses sortis de l’enfance
Confrontés aux grands et leur violence
Devant la mort qui les frôle, les touche
Pour ne crier, les poings dans la bouche
Tremblants au milieu du carnage
Deux âmes échouées, à cette rage
Deux enfants pris dans la spirale
Des guerres de religion sans pardon
De toutes parts fusent les râles
S’entassent les corps des moribonds
Deux enfants se jaugent se toisent
Hier, ils dessinaient sur l’ardoise
Deux enfants, en demains de promesses
Sous les yeux attendris de leurs mères
Chacun chez soi, jouant à la guerre
Dans un même élan de détresse
Les mains en avant, fragile rempart
Deux mômes dans une guerre sans égard
Comme dans les dessins animés
L’espace d’un instant tout s’est figé
Face à face deux enfants du même âge
Qui rêvaient d’épopées de voyages
Ont sorti leurs armes. Sans rage
Deux enfants sur le sol. Sans âge
Deux enfants, pathétiques
Face à face : du même âge
Sous le soleil brûlant d’orient
De la guerre et ses ravages
Deux adolescents se combattant
Deux enfants. Pour crime. Exister
Par un mur de haine. Divisés
Pierre par pierre bâti par les aînés
Appelés, enrôlés pour lutter
Se dévisagent sans comprendre
S’entretuer sans plus attendre
Deux gosses sortis de l’enfance
Confrontés aux grands et leur violence
Devant la mort qui les frôle, les touche
Pour ne crier, les poings dans la bouche
Tremblants au milieu du carnage
Deux âmes échouées, à cette rage
Deux enfants pris dans la spirale
Des guerres de religion sans pardon
De toutes parts fusent les râles
S’entassent les corps des moribonds
Deux enfants se jaugent se toisent
Hier, ils dessinaient sur l’ardoise
Deux enfants, en demains de promesses
Sous les yeux attendris de leurs mères
Chacun chez soi, jouant à la guerre
Dans un même élan de détresse
Les mains en avant, fragile rempart
Deux mômes dans une guerre sans égard
Comme dans les dessins animés
L’espace d’un instant tout s’est figé
Face à face deux enfants du même âge
Qui rêvaient d’épopées de voyages
Ont sorti leurs armes. Sans rage
Deux enfants sur le sol. Sans âge
inviata da Alessandro - 21/5/2009 - 11:26
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