κι άσπρο σαν περιστέρι
διψάσαμε το μεσημέρι
μα το νερό γλυφό.
Διψάσαμε το μεσημέρι
μα το νερό γλυφό.
Πάνω στην άμμο την ξανθή
γράψαμε τ' όνομά της
Ωραία που φύσηξε ο μπάτης
και σβήστηκε η γραφή.
Ωραία που φύσηξε ο μπάτης
και σβήστηκε η γραφή.
Με τι καρδιά, με τι πνοή,
τι πόθους και τι πάθος
πήραμε τη ζωή μας· λάθος!
κι αλλάξαμε ζωή.
Πήραμε τη ζωή μας· λάθος!
κι αλλάξαμε ζωή.
envoyé par Gian Piero Testa & CCG/AWS Staff - Ελληνικό Τμήμα - 4/5/2009 - 21:32
Phonetical transcription assecuted to singing, by Riccardo Venturi
Assecution is to Mikis Theodorakis' singing.
'kjaspro sa(m) beri'ste..ri
δi'psa..same to.”mesi'me..ri
ma”to.ne'ro...γli'fo
δi'psa..same to.''mesi'me..ri
ma''to.ne'ro...γli'fo
'pa.no sti'.namo ti(n)gzan...θi
'γrapsame .. 'tono.''matis
o'rea pu 'fisikse(n) . o'ba..tis
“kje 'zvisti..kji..γra.fi
o'rea pu 'fisikse(n) . o'ba..tis
“kje 'zvisti..kji..γra.fi
'''me''ti kar'δja '''me''tipno...'i
ti'poθus ''kje ti'paθos
'pirame ''tizo'imas ... 'laθos
kja..'laksame zo ...'i
'pirame ''tizo'imas ... 'laθos
kja..'laksame zo ...'i ]
Nella sua versione, Maria Faranduri canta chiaramente μικρό ("piccola") al posto di κρυφό ("nascosta").
In her version, Maria Farandouri clearly sings μικρό ("small") instead of κρυφό ("hidden, secluded").
CCG/AWS Staff - 5/5/2009 - 01:00
Versione italiana integrale di Gian Piero Testa [2007]
Complete Italian version by Gian Piero Testa [2007]
Ολόκληρη ιταλική μετάφραση του Δζαν Πιέρο Τέστα [2007]
Gian Piero Testa © 12-08-2007 stixoi.info
SULLA SPIAGGIA
Sulla spiaggia nascosta
e bianca come una colomba
avevamo sete a mezzogiorno
ma l'acqua era salmastra.
Avevamo sete a mezzogiorno
ma l'acqua era salmastra.
Sopra la sabbia bionda
scrivemmo il suo nome.
Splendido! Ché soffiò la brezza
e la scritta si cancellò.
Splendido! Ché soffiò la brezza
e la scritta si cancellò.
Con che cuore, con che respiro
- che speranze e che cori -
afferrammo la nostra vita: errore!
e cambiammo vita.
Afferrammo la nostra vita: errore!
e cambiammo vita.
envoyé par Gian Piero Testa & CCG/AWS Staff - Ελληνικό Τμήμα - 4/5/2009 - 22:23
Quando hai deciso di lasciare
tutto il passato dietro di te
per via sfilavano le bandiere,
e tu hai visto la libertà.
Per via sfogavi il tuo rancore,
ma tua non era la libertà.
Quando hai deciso di tornare
a preoccuparti anche di te,
con lei credevi di ritrovare
il tuo respiro di libertà.
Con lei svegliavi un poco il cuore,
però non era la libertà.
Ora che il tempo ti ha rubato
e le bandiere e anche lei,
non c'è che il suono ormai sbiadito
di quel tuo grido di libertà.
Non c'è che il volto, ormai sfuocato,
di lei, un sogno di libertà.
envoyé par Riccardo Venturi - 4/5/2009 - 22:34
Questa era la versione che cantava la meravigliosa Edmonda Aldini nell'LP " Edmonda Aldini canta Theodorakis: canzoni in esilio" : forse non è letterale ma, secondo me, è bellissima... [Mirella]
La sulla nostra spiaggia intima
candida come una colomba
abbiamo avuto sete, sotto il sole
ma l'acqua era amara
abbiamo avuto sete, sotto il sole
ma l'acqua era amara.
ho scritto sulla sabbia morbida
un nome, quello desiderato,
ma un dolce vento di terra, caldo e profumato,
ha cancellato tutto
ma un dolce vento di terra, caldo e profumato,
ha cancellato tutto.
Quante speranze a cuore libero
per tutto ciò in cui abbiamo creduto
è naufragato in una risacca di realtà
che ci ha tradito a vita
è naufragato in una risacca di realtà
che ci ha tradito a vita.
envoyé par mirella - 22/6/2011 - 19:29
Dove i segreti son bagnati dall’onde
bianchi i sassi, come colombe,
ci colse la sete a mezzogiorno
e non c’era acqua dolce intorno
Sulla sabbia bionda tante persone
han scritto insieme un solo nome
Ma Zèfir, nel legger, si adirò e così
soffiò, e lo scritto allor svanì
Con quale cuore, con quale respir,
quai desideri e che passion
la vita ci togliemmo; che errore !
Cambiar è il nostro avvenir.
la vita ci togliemmo; che errore !
Cambiar è il solo avvenir.
La versione italiana (cantabile) di Gian Piero Testa
Ho provato a vedere se si potesse fare una versione italiana cantabile, ma abbastanza rispettosa del senso originario, non come quella che cantava Milva.
Questo è un risultato, ovviamente migliorabile.
Spiaggia segreta era la nostra,
lucente come una bianca ala.
Avemmo sete a mezzogiorno,
ma amara era l'acqua lì d'intorno.
Sopra la sabbia che ci abbagliava
tracciammo un nome scritto in cuore,
ma venne il vento a cancellare,
ad ingannare tutto il nostro ardore.
Con quale ardire, con che respiro,
quali passioni dentro il cuore
prendemmo a vivere il nostro amore !
Era uno sbaglio ! e il sogno finì lì.
envoyé par Gian Piero Testa - 13/4/2010 - 09:53
Versione inglese di Edmund Keeley e Philip Sherrard
Αγγλικἠ μετάφραση των Έντμουντ Κίλυ και Φίλιπ Σέρερντ
La canzone interpretata in inglese da Jocelyn B. Smith a Delfi nel 2001, su un testo molto simile a quello qui proposto.
The song as performed in English by Jocelyn B. Smith in Delphi, 2001. The lyrics are very similar to the translation presented here.
On the secret seashore
white like a pigeon
we thirsted at noon;
but the water was brackish.
We thirsted at noon;
but the water was brackish.
On the golden sand
we wrote her name;
but the sea-breeze blew
and the writing vanished.
But the sea-breeze blew
and the writing vanished.
With what spirit, what heart,
what desire and passion
we lived our life: a mistake!
So we changed our life.
We lived our life: a mistake!
So we changed our life.
envoyé par Riccardo Venturi - 4/5/2009 - 23:15
à partir de la version italienne de Gian Piero Testa – RINUNCIA – SULLA SPIAGGIA – 2009
d’une chanson grecque – ’Arnisi [Sto perigiáli to kryfó] – Mikis Theodorakis / Mίκης Θεοδωράκης – 1960
Poème de Γιώργος Σεφέρης – Georges Séféris [1931]
Lucien l’âne mon ami, il me semble utile et nécessaire de profiter de notre dialogue maïeutique – dont je te rappelle qu’il signifie simplement conversation à deux pour faire naître le sens – pour éclairer notre lanterne magique à propos de cette chanson de Mikis Théodorakis, dont certaine interprétation – que je vais de présenter – est fondamentale. Elle repose sur le fait que l’auteur – Georges Séféris a précisé – dans le titre – (À la plage). Dès lors, pourquoi une telle précision et entre parenthèses, ce qui a aussi du sens.
Ah, Marco Valdo M.I., mon ami, je ne sais ce que tu vs me dire, mais je t’assure de toute mon attention, car j’ai ressenti dans ton exorde que cette réflexion te tient à cœur. D’autant, si je ne me trompe – à voir toutes ces versions – que c’est une chanson importante de Mikis Théodorakis, que j’ai connu lors de mes pérégrinations et des siennes et dont je connais dès lors la signification politique et l’engagement dans la Guerre de Cent Mille Ans La Guerre de Cent mille ans que les riches et les puissants font aux pauvres, afin d’imposer leur domination, de renforcer leur pouvoir, de faire croître leurs richesses et leurs profits. D’ailleurs, actuellement encore, les gens de Grèce en savent quelque chose. Mais également, on ne m’ôtera pas de l’idée que ce qui leur est fait attend les gens des autres pays.
Eh bien, Lucien l’âne mon ami, tu as compris où je veux en venir et pour ce qui est de Mikis Théodorakis, tu ne te trompes pas. On verra ensuite de quel point de vue il faut comprendre son interprétation. Mais il est essentiel et urgent de d’abord comprendre le texte de Georges Séféris, car il a un sens tout à fait spécifique qui tient à l’histoire vécue par l’auteur. On doit pouvoir répondre à cette question en apparence futile : de quelle plage s’agit-il ? Il s’agit de la plage où Séféris enfant passait le temps des vacances, lui et sa famille ; c’étaient des moments paisibles pour ces Grecs d’Asie qui résidaient habituellement à Smyrne. Et ainsi, on comprend de que raconte le poète en exil forcé des ruines de la Smyrne grecque et de la plage (Skala) de Vourla – anciennement, Clazomènes, actuellement Urla, qui sera toute sa vie son « paradis perdu ». Smyrne était grecque depuis l’Antiquité ; on l’appelle aujourd’hui Izmir, c’est tout dire. Smyrne fut conquise, massacrée et incendiée par les Turcs en septembre 1922. Il y eut des milliers de morts. L’exil d’un million et demi de Grecs d’Asie mineure s’ensuivit. C’est certes un raccourci historique, mais c’est le nœud du poème.
Je me souviens, dit Lucien l’âne, assez bien de ce retrait forcé des Grecs d’Asie mineure ; ce fut un drame terrible et je ne pense pas que cette blessure soit cicatrisée à présent.
Je le pense aussi, dit Marco Valdo M.I. et quand on relit la chanson à la lumière de tout cela, on commence à en comprendre le sens réel originel. On peut situer la plage, les espérances et la vie qui fut (brutalement) changée. C’est ce que dit la poésie de Séféris, une poésie pleine de l’émotion et de l’émotivité de cet écorché vif, à la sensibilité extrême. Et dans le fond, on peut l’interpréter comme une chanson d’amour, porteuse d’une émotion primordiale. Cependant, il me paraît très difficile de la ramener à une chanson d’amoureux séparés. Le nom que le poète (et ses amis) écrivait sur le sable était celui de la « Grèce ».
Soit, Marco Valdo M.I. mon ami, mais quand Mikis Théodorakis reprend ce texte quelques 30 à 40 ans plus tard, voulait-il s’en tenir à cette nostalgie ou ne pensait-il pas à autre chose, à un autre nom.
Je suis ravi de ta question, Lucien l’âne mon ami, et certainement, le point de vue de Mikis Théodorakis est différent, il a d’autres urgences (même si sans doute le drame vécu par la génération précédente ne le laisse pas indifférent), lui qui Grec mena le combat en Grèce et en exil et qui séjourna dans les prisons de la dictature. Ma réponse ne peut éluder le fait que cette chanson quand elle dit :
« Sur le sable blond
Nous avions écrit son nom. »
m’en rappelle une autre, française celle-là, écrite aussi dans de terribles circonstances de lutte contre une dictature. Il s’agit bien évidemment « Liberté » de Paul Éluard, qui dit notamment :
« Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom …
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie. »
Voilà pour le sens de la chanson. Mais avant de te laisser conclure, je souhaite rappeler ici l’appel de Mikis Théodorakis (2010) aux Européens :
« Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour. Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes. Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit. Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme. »
On le répétait ici aussi :
ILS VOUS LE FERONT AUSSI »
Que dire de plus, dit Lucien l’âne, si ce n’est que comme Séféris, comme Théodorakis et tous les autres, il nous faut reprendre notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde autoritaire, brutal, avide, arrogant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Sur la plage paisible
Et blanche comme une colombe
Nous avions soif à midi
Mais l’eau était saumâtre.
Nous avions soif à midi
Mais l’eau était saumâtre.
Sur le sable blond
Nous avions écrit son nom.
Splendide ! Mais la brise souffla
Et le nom s’effaça.
Splendide ! Mais la brise souffla
Et le nom s’effaça.
Avec quel souffle, avec quel cœur,
– quelles espérances et quelles ardeurs –
Nous tenions notre vie : erreur !
Nous avons changé de vie.
Nous tenions notre vie : erreur !
Nous avons changé de vie.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 27/11/2017 - 20:08
German version by elesofPoros (Χαλκός ηχών)
Γερμανική μετάφραση του elesofPoros(Χαλκός ηχών)
elesofPoros, (Χαλκός ηχών) © stixoi.info
This translation, though correct, shows a number of typos in the version included in stixoi.info. These have been corrected. [CCG/AWS Staff]
An dem versteckten Strand
so weiß wie eine Taube
bekammen wir Durst am Mittag,
aber das Wasser war fade.
Bekammen wir Durst am Mittag,
aber das Wasser war fade.
Auf den goldenen Sand
schrieben wir ihren Namen;
Wie schön wehte die Brise
und die Schrift erlosch.
Wie schön wehte die Brise
und die Schrift erlosch.
Mit welchem Mut, mit welcher Kraft,
welchen Wünschen und Leidenschaften
begannen wir unser Leben; Fehler!
Und wir änderten das Leben.
Begannen wir unser Leben; Fehler!
Und wir änderten das Leben.
envoyé par Gian Piero Testa & CCG/AWS Staff - Ελληνικό Τμήμα - 4/5/2009 - 23:40
Zusammenleben - Die deutsche Cover von Milva (1978)
Della canzone, Milva ha interpretato anche una cover in francese, Le livre de mes souvenirs.
Du fragst, warum ich so zufrieden
mit dir zusammenleben kann.
Ich mag dich, weil du klug und zärtlich bist
und doch, das ist es nicht allein.
Du zeigst mir immer, daß es möglich ist
ganz Frau und trotzdem frei zu sein.
Beichtvater, Lehrer oder kleines Kind -
das alles kannst du für mich sein.
Ich mag dich, weil du klug und zärtlich bist
und doch, das ist es nicht allein.
Du zeigst mir immer, daß es möglich ist
ganz Frau und trotzdem frei zu sein.
Wer wird als Frau denn schon geboren?
Man wird zur Frau doch erst gemacht.
Ich mag dich, weil du klug und zärtlich bist
und doch, das ist es nicht allein.
Du zeigst mir immer, daß es möglich ist
ganz Frau und trotzdem frei zu sein.
envoyé par Riccardo Venturi - 4/5/2009 - 23:45
Spanish translation from La pasión Griega
Ισπανική μετἀφραση από La pasión Griega
En la playa secreta
y blanca como una paloma
sentimos sed al mediodía;
pero el agua era salobre.
Sentimos sed al mediodía;
pero el agua era salobre.
Sobre la rubia arena
escribimos su nombre;
hermosamente sopló la brisa
y borró lo escrito.
Hermosamente sopló la brisa
y borró lo escrito.
Con qué corazón, con qué aliento,
con cuántos deseos y pasiones
hemos vivido: ¡error!
Y cambiamos de vida
hemos vivido: ¡error!
Y cambiamos de vida.
envoyé par Riccardo Venturi - 4/5/2009 - 23:51
The Catalan version performed by Maria Del Mar Bonet
Καταλανικἠ μετάφραση της Μαρία Ντελ Μαρ Μπονέ
Era la platja un secret de calç
un blanc bressol pel vespre;
d'un cop tots dos volguérem beure,
la sal no ens va calmar la set.
D'un cop tots dos volguérem beure,
la sal no ens va calmar la set.
Tu i jo escriguérem el seu nom de nit
sobre l'arena blanca;
d'un cop un vent s'alçà gelós a l'alba
i va esborrar d'un cop l'escrit,
D'un cop un vent s'alçà gelós a l'alba
i va esborrar d'un cop l'escrit.
Quina alegria, quina força al cor,
al començar la vida!
El temps dugué una altra mida
deixant més calm el nostre vol.
El temps dugué una altra mida
deixant més calm el nostre vol.
envoyé par Riccardo Venturi - 5/5/2009 - 00:06
Dutch version by renehaentjens
Ολλανδική μετάφραση του renehaentjens
renehaentjens © stixoi.info
Op het verborgen strand
wit als een duif
hadden we ’s middags dorst
maar het water was brak.
Hadden we 's middags dorst
maar het water was brak.
Op het gouden (blonde) strand
schreven we haar naam
Mooi dat de zeebries blies
’t geschrift werd gewist.
Mooi dat de zeebries blies
't geschrift werd gewist.
Met wat een hart, met welke adem
wat een verlangens en welke passie
namen we ons leven – fout!
we kwamen in een ander leven terecht.
Namen we ons leven - fout!
we kwamen in een ander leven terecht.
envoyé par Gian Piero Testa & CCG/AWS Staff - Ελληνικό Τμήμα - 5/5/2009 - 00:17
Vit som en duva låg havets strand
och allt var sol och kärlek allt
Törsten brann som solens fackla brann
men havet var för salt
Törsten brann som solens fackla brann
men havet var för salt
På stranden satt vi under sol och vind
I sanden skrev vi hennes namn
men floden kom och havet smög sig in
och hennes namn försvann
men floden kom och havet smög sig in
och hennes namn försvann
Så vaknade vårt liv i kärleksbrand
men vi förstod vi hade fel
O, soldröm, vinddröm, havsdröm - ni försvann!
med er förbrann vår själ!
O, soldröm, vinddröm, havsdröm - ni försvann!
med er förbrann vår själ!
envoyé par Riccardo Venturi - 9/7/2013 - 23:41
Finnish version by Markus Torssonen
Φινλανδικἠ μετἀφραση του Μάρκους Τόρσονεν
ΜάρκοςΤο, Markus Torssonen © stixoi.info
Rannalla salaisella
ja valkealla kuin kyyhky
janosimme keskipäivällä
mutta vesi on sotkuista.
Janosimme keskipäivällä
mutta vesi on sotkuista.
Hiekkaan valkeaan
kirjoitimme nimensä
hienosti puhalsi tuulonen
ja hävisi kirjoitus.
Hienosti puhalsi tuulonen
ja hävisi kirjoitus.
Millä sydämellä ja millä hengellä
millä toiveilla ja millä kärsimyksellä
veimme elämämme harhaan
ja muutimme elämämme.
Veimme elämämme harhaan
ja muutimme elämämme.
envoyé par Gian Piero Testa & CCG/AWS Staff - Ελληνικό Τμήμα - 5/5/2009 - 00:23
Íslensk þýðing eftir Atla Harðarson
Við flæðarmál á feluströndu
fagurhvítri eins og dúfu
þorstinn mjög á miðjum degi
mæddi en vatnið salti blandað.
Þar á ljósan ljóma sandsins
letrað höfðum nafnið hennar,
en frá sænum golan gladdi
og gustur eyddi skrifum þessum.
Ó hve hjartað ákaft bærðist,
öndin þreyði full af löngun,
er líf vort tókum tökum – röngum!
Og tilverunni út því skiptum.
envoyé par Riccardo Venturi - 8/11/2012 - 11:50
Niðri á sjávarströnd við undum ein.
Ljómandi dagur umvafði allt.
Og þorstinn kom,
þegar sólin hæst á himninum skein,
hafið var því miður of salt.
Ofan í sandinn fingur teygðust tveir.
Tveim fingrum nafn hennar skráð.
Sem betur fer
fór að blása af hafi svalandi þeyr
og burt með honum letrið var máð.
envoyé par Riccardo Venturi - 1/9/2022 - 12:56
Riccardo Gullotta
NTA PRAJA
Ncapu a praja ammucciata
E janca comu na palumma
Avevamu siti ô menzijornu
Ma l’acqua jera salita
Avevamu siti ô menzijornu
Ma l’acqua jera salita
Ncapu a rina viunna
Scrivemmu u so nnomu
Cassisi! Çuçò a uoria
E a scritta si scancillò
Cassisi! Çuçò a uoria
E a scritta si scancillò
Ccu quali cori, ccu quali çiatu,
cchi disiu, cchi passioni
appurpammu a nostra vita: arruri !
e cangiammu vita
appurpammu a nostra vita: arruri !
e cangiammu vita
envoyé par Riccardo Gullotta - 2/9/2021 - 14:29
IN LITORE RECONDITO
In litore recondito
sicut columba albo
medio sitiebamus die
sed salsa erat aqua.
Medio sitiebamus die
sed salsa erat aqua.
In flavam harenam
nomen eius scripsimus.
Perpulchrum! Sed aura flavit,
quod scripsimus delevit.
Perpulchrum! Sed aura flavit,
quod scripsimus delevit.
Quot animi, quot afflatus
quot spei choro canentes! -
vitam sumus amplexi: erravimus!
Et vitam mutavimus.
Vitam sumus amplexi: erravimus!
Et vitam mutavimus
envoyé par Riccardo Venturi / Ελληνικό Τμήμα των ΑΠΤ - 11/6/2012 - 16:45
Gian Piero Testa - 22/6/2011 - 21:33
Bartleby - 22/6/2011 - 23:32
Interpretata da Frangoulis non Manolis ma in realtà Mario
ALZARSI IN PIEDI E COMBATTERE
Resistente della prima ora contro l'occupazione nazista e fascista, combattente repubblicano durante la guerra civile e torturato sotto il regime dei colonnelli, Mikis Theodorakis ha scritto una lettera aperta ai popoli d'Europa, pubblicata su diversi giornali ...
Estratti:
La nostra lotta non è solo quella della Grecia, essa aspira ad una Europa libera, indipendente e democratica. Non fidatevi dei vostri governi quando affermano che il vostro denaro verrà usato per aiutare la Grecia. (...)
Il loro programma di "salvataggio della Grecia" aiuta solo le banche straniere, proprio quelle che, attraverso i politici ed i governi al loro soldo, hanno imposto il modello politico che ha portato alla crisi attuale.
Non abbiamo altra alternativa che sostituire l'attuale modello economico europeo, progettato per generare debiti, e tornare ad una politica di stimolo della domanda e dello sviluppo, ad un protezionismo che attui un controllo drastico della Finanza.
Se gli stati non si impongono sui mercati, questi ultimi li inghiottiranno, insieme alla democrazia e a tutte le conquiste della civiltà europea. La democrazia è nata ad Atene, quando Solone cancellò i debiti dei poveri verso i ricchi. Non si deve consentire oggi alle banche di distruggere la democrazia europea, e di estorcere le ingenti somme di quei debiti che esse stesse hanno generato.
Noi non vi chiediamo di sostenere la nostra lotta per solidarietà, né perché la nostra terra è stata la culla di Platone ed Aristotele, di Pericle e Protagora, dei concetti di democrazia, di libertà e di Europa. (...)
Vi chiediamo di farlo nel vostro interesse. Se oggi si consente il sacrificio della società greca, irlandese, portoghese e spagnola sull'altare del debito e delle banche, ben presto verrà il vostro turno.
Voi non prospererete sulle rovine delle società europee.
Lo abbiamo fatto in ritardo, ma ora ci siamo svegliati. Costruiamo insieme una nuova Europa, un'Europa democratica, prospera, pacifica, degna della sua storia, delle sue lotte e del suo spirito.
Resistete al totalitarismo dei mercati che rischia di smantellare l'Europa e di trasformarla in Terzo Mondo, e mette i popoli europei uno contro l'altro, che distrugge il nostro continente, favorendo il ritorno del fascismo.
Ricordatevi:
La democrazia è nata ad Atene, quando Solone ha cancellato i debiti dei poveri verso i ricchi.
CCG/AWS Staff - 2/11/2011 - 21:20
Ho l'impressione che anche oggi, come sempre gli è accaduto tutte le volte che ha regalato cuore, ragione e salute al suo paese (ma anche al mondo), ed è uscito dagli schemi dei partiti, in molti si levano a dargli del matto. Di sicuro, qualche uscita la sbaglia anche lui. Ma come l'orbo nel paese dei ciechi, Mikis vede due volte meglio degli altri, che sono quelli che gli danno del matto. Attenzione, Mikis non è Marco Pannella. Mikis lo sa dove sta la contraddizione eterna, quella che Marco Pannella invece eternamente schiva. E' la contraddizione cui accenna qui sopra: quella del povero con il ricco. Quella del paese povero con il paese ricco. Quella del debole con il prepotente. Nei conflitti culturali e politici, Mikis non è mai stato un estremista. Ha scritto "Il fratello morto", ha approvato Karamanlis, si mise pure, per un po', con Mitsotakis. E la canzone di questa pagina, "Arnisi", la compose per uno che, in quel momento, era ambasciatore di Sua Maestà il Re dei Greci. E intanto lui tossiva, perché le celle e i campi di concentramento non sono tanto igienici e lasciano il segno. Mikis non si diverte a menare e a farsi menare. Ma non ammette che il popolo (e i popoli) siano menati e imbrogliati. Mille volte ha cercato la pacificazione, nel suo paese e nel mondo. Per ciò lo hanno accusato di essere un turco, un antisemita, un destro, un comunista. Ma, a ben guardare Mikis, si è limitato a rispondere, con armi impari, agli estremisti veri: quelli in guanti gialli, quelli in divisa impeccabile, quelli in sala stampa, quelli in confessionale, quelli in televisione. Quelli che spediscono i bombardieri. Quelli che ammazzano indove coje coje per far largo...alla democrazia, perché non entra nelle teste dure degli olvidados. Pensa un po': lui che sa che la democrazia nacque ad Atene quando Solone cancellò i debiti dei poveri verso i ricchi...In fondo, Mikis chiede solo che si cancellino i debiti dei poveri, non che si cancellino i ricchi. Forse è per questo che un pochino gli do del matto anch'io...
Gian Piero Testa - 2/11/2011 - 23:30
Incollo l'intervista, nel suo testo greco, sperando di riuscire al più presto a tradurla. Per un commento sintetico sulla Grecia, Theodorakis prende in prestito un verso del vate Dionisios Solomos: " Popolo sempre corrivo al credere, e sempre tradito":
Λέτε ότι θα απευθυνθείτε σε όσους πολιτικούςδεν έχουν συμβιβαστεί. Τι θεωρείτε σήμερα συμβιβασμό;
«Την υπογραφή των βουλευτών µε την οποία δηλώνουν ότι συµφωνούν µε τον κ. Παπακωνσταντίνου, δηλαδή τον κύριο αυτουργό αυτού του εθνικού εγκλήµατος. Τον τρόπο “διαπραγµάτευσης” της συµφωνίας PSI+ µε την οποία δίνουµε το µεγάλο όπλο της Ελλάδας, το ελληνικό δίκαιο, εξασφαλίζουµε τα συµφέροντα των πιστωτών και παίρνουµε σε αντάλλαγµα µια συµφωνία µη βιώσιµου χρέους. Αφοπλίζουν την Ελλάδα νοµικά µε τη δική της υπογραφή, ακριβώς πριν πέσουν επάνω της για τον τελευταίο γύρο του οικονοµικού τώρα πολέµου οι ύαινες των αγορών.
Η Ελλάδα είναι η χώρα που γέννησε την ελευθερία, τη δηµοκρατία και τον λόγο, την Ευρώπη. Είµαστε οι µόνοι στον κόσµο που µπορούµε να µιλήσουµε εξ ονόµατος όλης της Ευρώπης και της ανθρωπότητας εναντίον του νέου χρηµατοπιστωτικού φασισµού. Γι’ αυτόν τον λόγο άρχισαν από µας την επίθεση οι αγορές, γι’ αυτό βάλανε να µας εκπροσωπούν ελεγχόµενοι πολιτικοί, για να µείνει χωρίς φωνή στον κόσµο η Ελλάδα. Φτάσαµε στο σηµείο να µας υπερασπίζονται σήµερα διεθνώς άνθρωποι όπως ο Σµιτ και ο Λαφοντέν, ο Ντελόρ και ο Σοάρες και να µη µας υπερασπίζονται οι κυβερνήτες µας!».
Είχατε πει ότι η χώρα μας κυβερνάται πραξικοπηματικά. Σήμερα πώς θα σχολιάζατετην κυβέρνηση Παπαδήμου;
«Με τη φράση αυτή εννοώ δύο βασικά στοιχεία: το πρώτο είναι ότι εφαρµόζουν στην πράξη το µνηµόνιο και τις δανειακές συµβάσεις που, όπως είδαµε, αντιβαίνουν τόσο στο ελληνικό όσο και στο ευρωπαϊκό δίκαιο· και το δεύτερο ότι δεν έχουν την ουσιαστική στήριξη του εκλογικού σώµατος, δεδοµένου ότι το ΠΑΣΟΚ απώλεσε ένα εκατοµµύριο και η Ν∆ δύο εκατοµµύρια ψηφοφόρους. Αυτό φαίνεται και από τα γκάλοπ. Το Σύνταγµα του 1975 προέβλεπε ότι σε περίπτωση δυσαρµονίας µεταξύ κυβέρνησης και εκλογικού σώµατος ο Πρόεδρος της ∆ηµοκρατίας είχε δικαίωµα να διαλύσει τη Βουλή και να προκηρύξει εκλογές. Αυτό το δικαίωµα το αφήρεσε ο Ανδρέας Παπανδρέου µε την αναθεώρηση του 1986 από τον Πρόεδρο της ∆ηµοκρατίας, ο οποίος βεβαίως δεν µπορεί πια να διαλύσει τη Βουλή, βάσει όµως και του σηµερινού Συντάγµατος είναι ακόµη υπεύθυνος για την τήρησή του και άρα υποχρεωµένος να αντιδράσει σε περίπτωση κατάφωρων παραβιάσεών του, όπως συµβαίνει σήµερα. Η κυβέρνηση λοιπόν του Γ. Παπανδρέου όσο και η σηµερινή µόνο τυπικά έχουν το δικαίωµα να κυβερνούν. Είναι όµως ποτέ δυνατόν κυβερνήσεις ουσιαστικής µειοψηφίας να παίρνουν τόσο σκληρά µέτρα και µε τα συνεχή δάνεια (που όλα πηγαίνουν κατευθείαν στους δανειστές, ενώ παράλληλα στοιβάζουν καινούργια βάρη και ουσιαστικά µας κάνουν υποτελείς σ’ αυτούς) να διαµορφώνουν το µέλλον της χώρας; Αν όλα αυτά δεν είναι στην ουσία πραξικοπηµατικά, τότε τι είναι πραξικόπηµα;».
Αν σας καλούσε ο κ. Παπαδήμος, θα πηγαίνατεσε μια συνάντηση;
«Γιατί να µε καλέσει ο κ. Παπαδήµος; Για να πιούµε καφέ; Αν όµως συνέβαινε κάτι τέτοιο, βεβαίως θα του έλεγα όσο µπορούσα πιο ευγενικά ότι δεν κάνει καλά να συµβάλλει στο απεχθές έργο κάποιων ξένων που αποβλέπουν στην εξουδετέρωση του ελληνικού λαού και στην καταλήστευση του εθνικού πλούτου. Και ότι, αν δεν µπορεί να σταθεί ως εθνικός ηγέτης, τότε είναι καλύτερα να παραιτηθεί και να µη δεχθεί να γίνει ο πρωθυπουργός της κατάλυσης του ανεξάρτητου και κυρίαρχου ελληνικού κράτους που µας παρέδωσαν οι πρόγονοί µας, έστω µε τις ανεπάρκειες και τα προβλήµατά του. ∆εν υπάρχει ούτε µία περίπτωση στο δισεκατοµµύριο να συγχωρήσουν οι Ελληνες αυτό που πάει να γίνει. Η Ιστορία αργεί καµιά φορά αλλά είναι δίκαιη και σκληρή στην τελική της κρίση. Και αυτή θα έρθει µάλλον πολύ πιο γρήγορα απ’ ό,τι φαντάζονται όσοι περιφρονούν την Ιστορία».
Γιατί επιμένετε ότι η αντίσταση θα πρέπει να έχει τα χαρακτηριστικά παλλαϊκού απελευθερωτικούαγώνα;
«Σήµερα, στις συνθήκες που ζούµε, τα έθνη-κράτη είναι ανάχωµα απέναντι στην αυτοκρατορία του χρήµατος, που γι’ αυτόν τον λόγο αγωνίζεται να τα διαλύσει, να τα ελέγξει από µέσα. Εµείς πρέπει να τα υπερασπιζόµαστε, γιατί δεν έχουµε άλλο πλαίσιο να διεκδικήσουµε τη δηµοκρατία και την κοινωνική προστασία. Ταυτόχρονα είναι απαραίτητο να είµαστε διεθνιστές. Αυτοί επιδιώκουν να βάλουν τους ευρωπαϊκούς λαούς τον έναν απέναντι στον άλλον. Εµείς, αντίθετα, πρέπει να τους ενώνουµε απέναντι στην αυτοκρατορία δίνοντας προοδευτικό περιεχόµενο στον εθνισµό τους, που δόλια κάποιοι τον συγχέουν µε εθνικισµό. Θα πρέπει να είναι κανείς εντελώς τυφλός για να µη βλέπει πόσο αναγκαίος είναι ο αγώνας για την εθνική ανεξαρτησία, για να πάρει ξανά ο ελληνικός λαός τον έλεγχο του κράτους του.
»Ο συνταγµατολόγος κ. Κασσιµάτης το είπε καθαρά: “Εχουµε ξένη κατοχή”. Και φυσικά συµφωνώ µαζί του. Τι είναι κατοχή; Οι ξένοι µε στρατιωτικές στολές; Σήµερα τα πράγµατα έχουν εξελιχθεί. Και µπορούµε να πούµε ότι οι ξένοι µε γραβάτα είναι περισσότερο αδίστακτοι. Και πιο επικίνδυνοι, γιατί δεν τους βλέπει ακόµη ο λαός. Οταν σε µια χώρα η εξωτερική, αµυντική, οικονοµική και πολιτική ζωή κατευθύνεται από έναν ή περισσότερους ξένους, τότε η χώρα αυτή δεν είναι ελεύθερη. ∆ηλαδή, τελεί υπό κατοχή. ∆εν υπάρχει εθνική ανεξαρτησία, οπότε και ο αγώνας µας θα πρέπει να είναι ανάλογος».
Χωράνε όλοι στο Μέτωπο που φτιάχνετε;Αριστεροί, κεντρώοι, δεξιοί και ακροδεξιοί;Βάζετε κάποιο... απαγορευτικό;
«Χωράνε όλοι οι Ελληνες πλην των κρυπτοχουντικών (που είναι και το µόνο “απαγορευτικό” µας), φτάνει να είναι ανεξάρτητοι και αποφασισµένοι να αγωνιστούν για τη χώρα τους. Γιατί δεν βλέπετε ότι από την άλλη πλευρά κεντρώοι, σοσιαλιστές, δεξιοί και ακροδεξιοί έχουν ξανακάνει το πάλαι ποτέ Μέτωπο της Εθνικοφροσύνης που τόσο ακριβά το πλήρωσε ο λαός µας; Γιατί εκείνοι επιτρέπεται να µην έχουν… απαγορευτικό και να έχουµε εµείς οι απλοί πατριώτες; Για µας σηµασία δεν έχει από πού ερχόµαστε αλλά πού πάµε».
Αν δεν μετέχετε στις εκλογές, θα στηρίξετεκάποιο πολιτικό σχήμα ή κόμμα;
«Η συζήτηση για τις εκλογές δεν είναι του παρόντος. Τώρα προτεραιότητα έχει να αποτρέψουµε τις καταστρεπτικές συµφωνίες που πρόκειται να υπογραφούν. Αντίσταση αλλά και αλληλεγγύη για να αντιµετωπίσουµε τα σηµερινά προβλήµατα».
Η ΙΔΕΑ ΤΗΣ ΟΥΔΕΤΕΡΟΤΗΤΑΣ
«Γιατί όχι Ελβετία του Πολιτισµού και της Ειρήνης;»
Οταν λέτε για ανατροπή του συστήματος,τι εννοείτε;
«Το τέλος της εξάρτησής µας από τους ξένους, οι οποίοι βρίσκονται πίσω από το υπάρχον σύστηµα πολιτικής και οικονοµικής εξουσίας. Οταν φύγουν οι ξένοι, τότε αυτοµάτως θα καταρρεύσει και το σύστηµα».
Η λέξη «επανάσταση» τι σημαίνει για σας;
«Ανάσταση!».
Πώς θα θέλατε να σας θυμούνται οι επόμενεςγενιές;
«Οπως ακριβώς είµαι. Στο σηµείο αυτό θα ήθελα να σας µιλήσω για κάτι που πιστεύω ότι θα έλυνε το πρόβληµα της εθνικής µας ασφάλειας µια για πάντα: την Ιδέα της Ουδετερότητας. Με άλλα λόγια, να γίνει η Ελλάδα η Ελβετία του Πολιτισµού και της Ειρήνης. Με όπλα µας την ιστορία µας, τη συνεισφορά µας στον πολιτισµό και την πρόσφατη συµµετοχή µας στη συντριβή του φασισµού, είναι δυνατόν να κάνουµε το µεγάλο αυτό όραµα πραγµατικότητα. Με την προϋπόθεση βέβαια ότι όλοι οι Ελληνες µέσα και έξω από τη χώρα θα προσπαθήσουµε να πείσουµε τον ΟΗΕ (και φυσικά τις µεγάλες δυνάµεις) ότι η ύπαρξή µας ως τόπου συνάντησης των πολιτισµών και τόπου επίλυσης διαφορών κάτω από τη σκιά των ∆ελφών, της Ολυµπίας και της Ακρόπολης θα είναι και γι’ αυτούς ωφέλιµη».
Gian Piero Testa - 31/1/2012 - 00:35
Prende in prestito un verso di Dionisios Solomos: «Popolo sempre corrivo al credere e sempre tradito», quando gli chiedono di commentare, come una canzone, la Grecia post memorandum. Grande compositore di musica. Questa volta - ancora una volta - interviene politicamente. Mikis Theodorakis prepara febbrilmente la prima manifestazione del fronte EL.LA.D.A. (Resistenza Popolare Democratica Greca) che si terrà il 1°febbraio all'Istituto Mihalis Kakoyannis . Mikis Theodorakis parla a "To Vima" del fronte di resistenza e solidarietà «nel quale hanno posto tutti i greci eccetto i cripto simpatizzanti della Giunta (che sono l'unica nostra esclusione), basta che siano indipendenti e decisi a lottare per il nostro paese».
- Ha detto che vi rivolgete a tutti i politici che non sono scesi a compromessi. Cosa intende per compromesso?
- La firma dei parlamentari con la quale dichiarano di essere d'accordo con il sig. Papakonstandinou, cioé con il principale autore del crimine nazionale. Il modo di realizzazione dell'accordo PSI+ con il quale cediamo la grande arma della Grecia, il diritto greco.
La Grecia è il paese cha ha fatto nascere la libertà, la democrazia, il pensiero, l'Europa. Siamo gli unici al mondo che possano parlare a nome dell'Europa e dell'umanità contro il nuovo fascismo del denaro. Per questa ragione i mercati hanno cominciato da noi l'attacco, per questo hanno messo a rappresentarci politici sotto il loro controllo, perché la Grecia non abbia più voce nel mondo.
Siamo arrivati al punto che oggi ci difendono sul piano internazionale uomini come Schmidt, Lafontaine, Delors e Soarez e che non ci difendono i nostri governanti!
- Lei aveva detto che il nostro paese era governato con un colpo di stato. Ora come giudicherebbe il governo Papadimos?
- Con questa espressione intendo due elementi fondamentali: il primo è che applicano nella loro azione il memorandum e gli accordi relativi al debito che, come si è visto, sono in contrasto con il diritto, sia quello greco sia quello europeo; e il secondo è che non hanno il sostanziale sostegno del corpo elettorale, dato che il PA.SO.K. ha perso un milione e Nea Dimokratia due milioni di elettori. Cosa che risulta ai sondaggi. La Costituzione del 1975 prevedeva che, in caso di divergenza tra il governo e il corpo elettorale, il Presidente della Repubblica avesse il diritto di sciogliere il Parlamento e di indire nuove elezioni. Questo diritto Andreas Papandreou lo ha abolito con la revisione del ruolo del Presidente della Repubblica del 1986, il quale certamente non può più sciogliere il Parlamento, ma in base all'attuale Costituzione è ancora responsabile del suo rispetto e dunque obbligato a contrastare in caso di manifeste violazioni, come accade oggi. Dunque, tanto il governo di Yorgos Papandreou quanto quello in carica solo sulla carta hanno il diritto di governare. Ma quando mai è ammissibile che governi sostanzialmente minoritari prendano misure tanto dure e che con i debiti conseguenti (il quali vanno direttamente nelle tasche dei creditori, mentre parallelamente accumulano nuovi pesi e di fatto ci rendono loro vassalli) modellino il futuro del paese? Se tutto ciò non è in sostanza un colpo di stato, cos'è allora un colpo di stato?
- Se la invitasse il signor Papadimos, andrebbe a un incontro?
- Perché mai dovrebbe invitarmi, il signor Papadimos? Per prenderci un caffé? Ma se accadesse qualcosa del genere, di certo gli direi nel modo più garbato che non fa bene a contribuire all'opera disgustosa di alcuni stranieri che mirano all'annientamento del popolo greco e alla razzia della ricchezza nazionale. E che, se non può porsi come guida nazionale, allora è meglio che si ritiri e non accetti di diventare il primo ministro della dissoluzione dello stato greco indipendente e sovrano che ci hanno consegnato i nostri progenitori, pur con le sue insufficienze e i suoi problemi. Non esiste neppure una probabilità su un miliardo che i Greci perdonino quanto sta per succedere.
La Storia a volte va lenta, ma è giusta e dura nel suo giudizio finale. E questo arriverà forse più in fretta di quanto immaginino tutti quelli che disprezzano la Storia.
- Perché insiste sul fatto che la resistenza debba avere le caratteristiche di una lotta di liberazione di tutto il popolo?
- Oggi, nei trattati che stiamo vivendo, gli stati nazionali sono un argine di fronte all'impero del denaro, per la qual ragione si lotta per dissolverli, perché siano controllabili dall'interno. Bisogna che noi ci proteggiamo, perché non abbiamo altro quadro per rivendicare la democrazia e la protezione sociale. Nello stesso tempo è indispensabile essere internazionalisti. Quelli tentano di mettere i popoli europei l'uno contro l'altro. Noi, al contrario, bisogna che li uniamo di fronte all'impero, dando un contenuto progressivo al loro sentimento nazionale, che fraudolentemente certuni confondono con il nazionalismo. Bisogna essere del tutto ciechi per non vedere quanto sia necessaria la lotta per l'indipendenza nazionale, affinché il popolo greco riprenda il controllo del suo stato.
Il costituzionalista signor Kassimatis l'ha detto chiaramente: "Abbiamo un'occupazione straniera". E naturalmente sono d'accordo con lui. Cos'è un'occupazione? Gli stranieri in divisa militare? Oggi le cose si sono sviluppate. E possiamo dire che gli stranieri in cravatta per lo più non hanno esitazioni. E sono più pericolosi, perché il popolo ancora non li scorge. Quando in un paese gli affari esteri, la difesa, l'economia e la vita politica sono indirizzate da uno o più stranieri, allora questo paese non è libero. Vale a dire, si trova sotto occupazione. Non esiste un'indipendenza nazionale, per questo bisognerebbe che la nostra lotta fosse conseguente.
- Possono stare tutti nel Fronte che ha costruito? Gente di sinistra, di centro, di destra e di estrema destra? Ha collocato qualche divieto d'ingresso?
- C'è posto per tutti i Greci, con l'eccezione dei cripto simpatizzanti della Giunta (è il nostro unico divieto), basta che siano indipendenti e decisi a lottare per il loro paese. Perché non vede che dall'altra parte i centristi, i socialisti, quelli di destra e di estrema destra hanno ricostituito l'ex Fronte di Sentimento Nazionale che tanto costò al nostro popolo? Perché è permesso che quelli non abbiano... esclusioni mentre ne abbiamo noi semplici patrioti? Per noi non ha significato da dove veniamo, ma dove andiamo.
- Se non partecipate alle elezioni, sosterrete qualche programma o partito politico?
- La discussione sulle elezioni non è all'ordine del giorno. Adesso la priorità è che scongiuriamo i catastrofici accordi che si tratta di sottoscrivere. Resistenza, ma anche solidarietà per far fronte ai problemi dell'oggi.
L'IDEA DELLA NEUTRALITA'
«Perché non una Svizzera della Civiltà e della Pace?»
- Quando parla di rovesciamento del sistema, che cosa intende?
- La fine della nostra dipendenza dagli stranieri, i quali si trovano dietro all'attuale sistema di potere politico ed economico. Quando gli stranieri se ne andranno, allora automaticamente anche il sistema crollerà.
- La parola «rivoluzione» cosa significa per lei?
- Resurrezione!
- Come vorrebbe essere ricordato dalle generazioni future?
- Esattamente come sono. Al punto che vorrei parlarle di qualcosa in cui credo, che risolverebbe una volta per tutte il problema della nostra sicurezza nazionale: l'Idea della Neutralità. In altre parole, che la Grecia diventi la Svizzera della Civiltà e della Pace. Con le armi della nostra storia, del nostro contributo alla civiltà, della nostra recente partecipazione all'abbattimento del fascismo, è possibile trasformare in realtà questa nostra grande visione. Con l'impegno, certamente, che tutti Greci della madrepatria e della diaspora convincano le Nazioni Unite (e naturalmente le grandi potenze) che la nostra esistenza come luogo d'incontro delle civiltà e come luogo di risoluzione delle divergenze all'ombra di Delfi, di Olimpia, dell'Acropoli sarebbe utile per tutti.
(trad. gpt)
Gian Piero Testa - 31/1/2012 - 16:32
Gian Piero Testa - 1/2/2012 - 10:25
L'arte non si misura in €uro (a dispetto di quanto asserisce Sgarbi) ma dall'intensità con la quale coinvolge gli uomini in un unica grande anima universale!!!
Raf - 4/2/2012 - 14:30
Riccardo Venturi - 8/5/2012 - 23:16
Jacopo Capurri - 20/9/2012 - 22:58
Gian Piero Testa - 21/9/2012 - 21:28
Audio link to the song performed by Arja Saijonmaa and The Mikis Theodorakis Orchestra on their 1972 album Arja Saijonmaa & Mikis Theodorakis:
Suojaisen poukamamme hiekalla
aurinko kaiken valkaisee,
vaan juoda emme me voineet, vaikka janottikin,
on aallot liian suolaiset,
vaan juoda emme me voineet, vaikka janottikin,
on aallot liian suolaiset.
Valkoiseen rantahiekkaan kirjoitimme
kaivaten hänen nimensä.
Kun tuuli lauhana kulki poikki poukaman,
se pyyhki kirjoituksen pois.
Kun tuuli lauhana kulki poikki poukaman,
se pyyhki kirjoituksen pois.
Niin täynnä tarmoa ja innostusta,
hiellä ja uhrauksilla
me työhön tartuimme mutta väärin menetelmin,
nyt täytyy toisin toimia,
me työhön tartuimme mutta väärin menetelmin,
nyt täytyy toisin toimia.
envoyé par Juha Rämö - 23/6/2020 - 11:15
E' MORTO MIKIS: IMMORTALE !
Δεν ξέρω γιατί. Όταν πεθαίνει ένας μεγάλος, δημοσιεύονται μόνο φωτογραφίες ηλικιωμένου. Εγώ θέλω να βάλω εδώ τη φωτογραφία ενός νεαρού. Ὅν οἱ θεοὶ φιλοῦσιν ἀποθνῄσκει νεός, αν και είναι ένας νεαρός ενενήντα έξι χρονώ. [PB]
Non so perché. Quando muore un grande, si pubblicano solo fotografie di un vecchio. Io, qui, voglio mettere la foto di un giovane. Muor giovane colui che agli dèi è caro, anche se è un giovane di novantasei anni. [RV]
Riccardo Venturi - 2/9/2021 - 09:33
E' pur vero che non ho mai perso l'occasione per disseminare questo sito con immagini di Galenzana, la recondita spiaggia dove ho passato l'infanzia e l'adolescenza, e dove ho persino ambientato un mio rifacimento della Supplique di Brassens. Ma, proprio oggi, non ne posso fare a meno. Sarà anche, chissà, perché le tre spiaggette, ancor più recondite e inaccessibili, che la precedono, recano il nome di Salandro, forse di origine ellenica. Forse avrei fatto meglio a scriverci anch'io, sulla sabbia, un' άρνηση, e a restarmene lì. Scorro questa pagina e vedo nomi, in primo luogo quello di Gian Piero Testa...e tutti i ricordi vanno, da quelli più belli a quelli più brutti. Nomi, persone, errori che hanno, tutti, una loro musica, delle loro parole. A Mikis Theodorakis con un bicchiere di vino dell'Elba; ma quello vero, quel bianco terrificante di quattordici gradi che taglia le gambe, torbido, che nessuno più fa. Inviterei Riccardo Gullotta a portarne uno dei suoi siciliani, di quelli pesi, una Bianca di Valguarnera...
Riccardo Venturi - 2/9/2021 - 17:03
Sono lieto del tuo pensiero e ringrazio. Da tempo pensavo ad un’occasione per bere in compagnia del vino. Prendo nota che è più gradito tostu ( non è l’equivalente del toscano peso, ma dovrebbe rendere l’idea). In autunno, dopo avere ricaricato le batterie, vedrò di fare un salto a Firenze quando avrai un paio d’ore libere, se sarai dello stesso avviso.
Saluti cari
Riccardo Gullotta - 3/9/2021 - 18:02
Στίχοι: Γιώργος Σεφέρης [1931]
Μουσική: Μίκης Θεοδωράκης
Πρώτη εκτέλεση: Γρηγόρης Μπιθικώτσης
Άλλες ερμηνείες: Μίκης Θεοδωράκης - Κώστας Σμοκοβίτης - Μαρία Φαραντούρη - Αλέξια & Μίλβα
Testo: Yorgos Seferis [1931]
Musica: Mikis Theodorakis
Prima esecuzione: Grigoris Bithikotsis – 1960 (Epifània)
Altre interpretazioni: Mikis Theodorakis - Kostas Smokovitis - Maria Farandouri - Alexia & Milva
Lyrics: Giorgos Seferis [1931]
Music: Mikis Theodorakis
First performed by Grigoris Bithikotsis
Also performed by: Mikis Theodorakis - Kostas Smokovitis - Maria Farandouri - Alexia and Milva
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Insomma, è il conto che presenta a se stessa tutta una generazione che fu convinta di vedere aprirsi – e presto vide chiudersi – un nuovo mondo davanti a sé. Seferis, scrivendola, aveva di certo altre intenzioni: ma oggi ciò non ha nessuna importanza. La lirica, da allora, è una canzone, e una canzone del popolo greco, che continua ad amarla in sommo grado. Anni fa, a Milano, la sentii cantare dallo stesso Theodorakis: i Greci presenti tra il pubblico si levarono in piedi, non appena intesero le prime note. Sulla traduzione musicale della lirica di Seferis, i critici hanno assai dibattuto. La traduzione infatti non è perfetta. C’è un punto in cui la frase musicale non coincide con quella poetica; e il senso ne viene alterato. E’ la dove si dice: “Col cuore col respiro…prendemmo la nostra vita: errore !”. Theodorakis, per quanto raccomandasse a Bithikotsis di far sentire una forte pausa tra “vita” e “errore !” , non aveva scritto una frase musicale abbastanza spezzata; e il senso diventava: “ritenemmo un errore la nostra vita”. Ed è così che la si canta ancor oggi. Sinceramente, noi ce ne possiamo infischiare…
Chi di noi conosce questa canzone solo per averla ascoltata senza conoscerne il testo, probabilmente la ritiene una canzone d’amore, tanto è intenso il pathos che la permea. E’ d’amore, certo: ma per gli ideali e per la passione riversati in una lotta rivelatasi impossibile. Per questo ho tradotto il “ti pothos ke ti pathos” (“che desiderio che passione”) con il leopardiano “che speranze, che cori”. Una soluzione troppo letteraria, forse: ma sono ancora convinto che sia una buona soluzione.
Questa canzone va ascoltata nella interpretazione dello stesso Theodorakis. Ma quella che più ci prende ce l’ha regalata la grande Maria Farandouri.
Theodorakis musicò altre liriche di Seferis, in particolare da Μυθιστόρημα, mentre si trovava prigioniero dei Colonnelli nelle Carceri “Averoff”. Ma di questo avremo occasione di riparlare. - Gian Piero Testa