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Cinquième soleil

Keny Arkana
Langue: français


Keny Arkana

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[2008]
Album : Désobeissance
disobbedienza

Tonatiuh


Secondo la mitologia azteca i mondi, chiamati "soli", si creano e si distruggono in successione. Il quinto sole corrisponde all'epoca attuale. Nella canzone Keny presenta i motivi che lasciano pensare che la nostra epoca sia vicina alla fine di un mondo, ma secondo questa mitologia, la fine è sinonimo di rinascita. (da genius)
Mon espèce s'égare, l'esprit qui sucrhauffe
les gens se détestent, la guerre des égos
XXIe siècle, cynisme et mépris
non respect de la Terre, folie plein les tripes
frontières, barricades, émeutes et matraques
cris et bains de sang, bombes qui éclatent
politique de la peur, science immorale
insurrection d'un peuple, marché des armes
Nouvelle Ordre Mondial, fusion de terreur
l'homme, l'animal le plus prédateur
le système pue la mort, assassin de la vie
a tué la mémoire pour mieux tuer l'avenir

des disquettes plein la tête, les sens nous trompent
troisième œil ouvert car le cerveau nous ment
l'être humain s'est perdu, a oublié sa force
a oublié la lune, le soleil et l'atome
inversion des pôles vers la haine se dirige
a perdu la raison pour une excuse qui divise
l’égoïsme en devise, époque misérable
haine collective contre rage viscérale
une lueur dans le cœur, une larme dans l’œil
une prière dans la tête, une vieille douleur
une vive rancœur, là ou meurt le pardon
où même la voix prend peur, allez viens nous partons
des lois faites pour le peuple et les rois tyrannisent
confréries et business en haut de la pyramide
ça sponsorise le sang, entre chars et uzis
innocent dans un ciel aux couleurs des usines
un silence de deuil, une balle perdue
toute une famille en pleure, un enfant abattu
des milices de l'état, des paramilitaires
des folies cérébrales, des peuples entiers à terre
bidonvilles de misère à l'entrée des palaces
liberté volée, synonyme de paperasse
humanité troquée contre une vie illusoire
entre stress du matin et angoisses du soir
des névroses plein la tête les nerfs rompus
caractérisent l'homme moderne, bien souvent corrompu
et quand la ville s'endort, arrive tant de fois
une mort silencieuse, un SDF dans le froid

prison de ciment, derrière les œillères
le combat est si long, pour un peu de lumière
les familles se déchirent et les pères se font rare
les enfant ne rient plus, se battissent des remparts
les mères prennent sur elles, un jeune sur trois en taule
toute cette merde est réelle, donc on se battera encore
c'est la "malatripa" qui nous bouffe les tripes
une bouteille de vodka, quelques grammes de weed
certains ne reviennent pas, le sevrage est violent
subutex injecté dans une flaque de sang
des enfants qui se battent, un coup de couteau en trop
ce n'est plus à la baraque que les mômes rentrent tôt
ils apprennent la ruse dans un verre de colère
formatage de la rue, formatage scolaire
c'est chacun sa disquette, quand les mondes se rencontrent
c'est le choc des cultures, voir la haine de la honte

les barrières sont là, dans nos têtes bien au chaud
les plus durs craquent vite, c'est la loi du roseau
non rien n'est rose ici, la grisaille demeure
dans les cœurs meurtris qui a petit feu meurent
ne pleure pas ma sœur car tu portes le monde
noble est ton cœur, crois en toi et remonte
n'écoute pas les bâtards qui voudraient te voir triste
même Terre-mère est malade, mais Terre-mère résiste
l'homme s'est construit son monde, apprenti créateur
qui a tout déréglé, sanguinaire prédateur
Babylone est bien grande mais n'est rien dans le fond
qu'une vulgaire mascarade au parfum d'illusion
maîtresse de nos esprits, crédules et naïfs
conditionnement massif, là ou les nerfs sont à vifs
dans la marche et la rage, bastion des galériens
ensemble nous sommes le monde et le système n'est rien

Prend conscience mon frère, reste près de ton cœur
méfie toi du système, assassin et menteur
éloigne toi de la haine qui nous saute tous au bras,
humanité humaine, seul l'Amour nous sauvera
écoute le silence quand ton âme est en paix
la lumière s'y trouve, la lumière est rentrée
vérité en nous même, fruit de la création
n'oublie pas ton histoire, n'oublie pas ta mission
dernière génération à pouvoir tout changer
la vie est avec nous n'ai pas peur du danger
alors levons nos voix, pour ne plus oublier
bout de poussière d'étoile, qu'attends-tu pour briller ?
tous frères et sœurs, reformons la chaîne
car nous ne sommes qu'un divisé dans la chaire
retrouvons la joie, l'entraide qu'on s'élève
une lueur suffit à faire fondre les ténèbres
s’essouffle ce temps, une odeur de souffre
la fin se ressent, la bête envoûte la foule
les symboles s'inversent se confondent les obsèques
l'étoile qui fait tourner la roue se rapproche de notre ciel

Terre a l'agonie, mal-être à l'honneur
folie, calomnie peu de cœur à la bonne heure
ignorance du bonheur, de la magie de la vie
choqué par l'horreur, formé a la survie
l'époque, le pire, une part des conséquences
le bien, le mal, aujourd'hui choisi ton camp
l'être humain s'est perdu trop centré sur l'avoir
les étoiles se concertent pour nous ramener sur la voie,
quadrillage ficelé, mais passe la lumière
ai confiance en la vie, en la force de tes rêves
tous un anges à l'épaule, présent si tu le cherches
quand le cœur ne fait qu'un, avec l'esprit est le geste
le grand jour se prépare, ne vois-tu pas les signes ?
la mort n'existe pas, c'est juste la fin des cycles
cette fin se dessine, l'humain se décime
espoir indigo, les pléiades nous désignent
Lève ta tête et comprends, ressens la force en ton être
dépasse Babylone, élucide la mystère
rien ne se tire au sort, que le ciel te bénisse
enfant du quinto sol, comprend entre les lignes.

Comprend entre les lignes
enfant du quinto sol
Le soleil est en toi
Fait briller ta lumière intérieure
Pour éclairer le chaos de leur monde
On est pas là par hasard
Les pléiades nous désignent
Lève ta tête, comprends entre les lignes (la vie est grande)
écoute ton cœur
Désobéissance
Car la vérité est en nous
Car la solution est en nous
Parce que la vie est en nous
parce que la vie est en nous

envoyé par adriana - 4/5/2009 - 16:33



Langue: italien

Traduzione italiana di Lorenzo Masetti

Keny
QUINTO SOLE [1]

La mia specie, si smarrisce, si scaldano gli animi
la gente si detesta, la guerra degli ego
XXI secolo, cinismo e disprezzo
non si rispetta la terra, la follia nelle budella
frontiere, barricate, rivolte e manganelli
grida e bagni di sangue, bombe che esplodono
politica della paura, scienza immorale
insurrezione di un popolo, mercato degli armamenti
Nuovo Ordine mondiale, fusione di terrore
l’uomo, l’animale più predatore
il sistema puzza di morte, assassino della vita
ha ucciso la memoria per meglio uccidere l’avvenire

la testa piena di menzogne [2], i sensi ci ingannano
terzo occhio aperto [3], perché il cervello ci mente
l’essere umano si è perduto, ha dimenticato la sua forza
ha dimenticato la luna, il sole e l’atomo
inversione dei poli, verso l’odio si dirige
ha perduto la ragione per una scusa che divide
l’egoismo come motto, epoca miserabile
odio collettivo contro rabbia viscerale
un bagliore nel cuore, una lacrima negli occhi
una preghiera in testa, un antico dolore
un vivo rancore, là dove muore la pietà
dove anche la voce ha paura, forza vieni, andiamo
delle leggi fatte per il popolo e i re tiranneggiano
confraternite e affari alla cima della piramide
sponsorizza il sangue, tra carri armati e mitragliette
innocenti sotto un cielo del colore delle fabbriche
un silenzio di lutto, un proiettile vagante
tutta una famiglia in lacrime, un bambino ucciso
milizie di stato, paramilitari,
follie cerebrali, popoli interi in ginocchio
baraccopoli di miseria all’ingresso dei palazzi
libertà rubata, sinonimo di burocrazia
umanità barattata per una vita illusoria
tra lo stress del mattino e le angosce della sera
la testa piana di nevrosi, i nervi a pezzi
caratterizzano l’uomo moderno, molto spesso corrotto
e quando la città s’addormenta, spesso arriva
una morte silenziosa, al freddo, per un senza fissa dimora

prigione di cemento, dietro i paraocchi
la lotta è tanto lunga per un poco di luce
le famiglie si spezzano e i padri si fanno rari
i figli non ridono più, si battono dalle loro roccaforti
le madri se ne fanno carico, un giovane su tre in galera
tutta questa merda è reale, quindi ci batteremo ancora
è l’odio che ci divora vivi
una bottiglia di vodka, qualche grammo di erba
alcuni non ritornano, lo svezzamento è violento
Subutex [4] iniettato in una pozza di sangue
ragazzini che si picchiano, una coltellata di troppo
non è più a casa che i ragazzi tornano presto
imparano l’astuzia in un sorso di rabbia
formattazione della strada, formattazione scolastica
ad ognuno il suo dischetto [5], quando i mondi si incontrano
è lo shock culturale, o l’odio della vergogna

le barriere sono qui nelle nostre teste belle al calduccio
i più duri cedono presto, è la legge del giunco [6]
non c’è niente di rosa qui, permane il grigiore
nei cuori dolenti che muoiono lentamente
non piangere sorella perché tu porti il mondo
nobile è il tuo cuore, credi in te e risali
non ascoltare i bastardi che ti vorrebbero vedere triste
anche la Madre Terra è malata, ma la Madre Terra resiste
l’uomo si è costruito il suo mondo, apprendista creatore
e ha guastato tutto, sanguinario predatore
Babilonia è molto grande, ma in fondo non è niente
una farsa volgare al profumo di illusione
padrona delle nostre menti, credulone ed ingenue
condizionamento di massa che tocca i nervi scoperti
nella marcia e nella rabbia, bastione dei galeotti
insieme noi siamo il mondo e il sistema non è nulla

Prendi coscienza fratello, resta fedele al tuo cuore
diffida del sistema, assassino e bugiardo
stai lontano dall’odio che ci salta in braccio,
umanità umana, solo l’Amore ci salverà
ascolta il silenzio quando l’anima è in pace
vi si trova la luce, la luce è rientrata
verità in noi stessi, frutto della creazione
non dimenticare la tua storia, non dimenticare la tua missione
ultima generazione che può cambiare tutto
la vita è dalla nostra parte, non aver paura del pericolo
allora alziamo le nostre voci per non dimenticare
Granello di polvere di stelle, cosa aspetti per brillare?
Tutti fratelli e sorelle, riformiamo la catena
perché siamo una cosa sola, divisi nella carne,
ritroviamo la gioia, l’aiuto reciproco che ci fa rialzare
una scintilla basta a far dileguare le tenebre
vacilla questo tempo, un odore di zolfo
la fine si avvicina, la bestia incanta la folla
i simboli si invertono, si confondono le esequie
la stella che fa girare la ruota si avvicina al nostro cielo

Terra in agonia, malessere a credito
follia, calunnia, poco cuore al momento giusto
senza sapere la felicità, la magia della vita
scioccata dall’orrore, allenata alla sopravvivenza
l’epoca peggiore, una parte delle conseguenze
il bene, il male, scegli oggi da che parte stare
l’essere umano si è perduto, troppo incentrato sull’avere
le stelle si consultano per riportarci sulla buona via
quadrettatura reticolata, ma passa la luce
abbi fiducia nella vita, nella forza dei tuoi sogni
tutti hanno un angelo alle spalle, presente se lo cerchi
quando il cuore è tutt’uno con l’anima e i gesti
il gran giorno si prepara, non vedi i segni?
la morte non esiste, è solo la fine dei cicli
questa fine si disegna, l’umano decimato
speranza indaco, le pleiadi ci mostrano la strada
alza la testa e capirai, senti la forza nel tuo essere
Supera Babilonia , chiarisci il mistero
niente si tira a sorte, che il cielo ti benedica
figlio del quinto sol, devi capire tra le righe

Devi capire tra le righe
figlio del quinto sol
il sole è in te
fa brillare la tua luce interiore
per rischiarare il caos del loro mondo
non siamo qui per caso
le pleiadi ci mostrano la via
alza la testa, comprendi tra le righe (la vita è grande)
ascolta il tuo cuore
disobbedienza
perché la verità siamo noi
perché la soluzione è dentro di noi
perché la vita è in noi
perché la vita è in noi
[1] Come spiegato nell'introduzione, il quinto sole secondo la mitologia azteca indica l'epoca attuale

[2] plein de disquettes in slang indica mentire a qualcuno, imbrogliare

[3] Il terzo occhio (anche noto come l'occhio interiore) nell'ambito di certe tradizioni religiose ed esoteriche è ritenuto un organo capace di percepire realtà invisibili situate oltre la visione ordinaria.

[4] La buprenorfina (commercializzata con il nome Temgesic, Subutex, Suboxone e nelle formulazioni transdermiche con il nome Transtec) è una molecola di sintesi derivata dalla tebaina, molecola estratta dall'oppio. Viene utilizzata per il trattamento delle dipendenze da oppiacei.

[5] il suo dischetto ossia la sua dose di menzogne (vedi nota 2)

[6] Riferimento alla favola di La Canna e la Quercia di La Fontaine

27/7/2017 - 22:57




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