Un village,
C’est la grande famille
Où les garçons et les filles
Se marient à vingt ans.
Un village,
C’est chacun, sa chacune
Car, à la pleine lune,
Le lit est bien trop grand.
Un village,
C’est la pauvresse en cloque,
Les sourires équivoques
De tout’es les « braves » gens.
Un village,
C’est une fausse légende
Racontée par les grandes
Aux tout petits enfants...
Un village,
C’est le curé en chaire,
Le docteur et le maire
« Qui ne sont pas fiers pourtant ».
Un village,
C’est la guerre et la haine
Entre Albert et Eugène,
Pour un lopin de champ.
Un village,
C’est ce bloc unanime
À tirer grise mine
À l’étranger au clan.
Un village,
C’est l’idiot, que lapident
Les notaires placides
Qui passent en ricanant...
Un village,
N’en déplaise à Pagnol
Qui s’est payé notr’e fiole
Avec son grand talent,
Un village
C’est Marius en vitrine,
C’est Fanny aux cuisines
Avec tous les enfants.
Un village,
C’est ces fêtes espagnoles
De violence et d’alcool
Pour les adolescents.
Un village,
C’est les futures milices
Des chasseurs qui râtissent
Les lièvres et les gitans...
Un village,
Pas plus qu’une ville
N’est cet îlot tranquille
Que je croyais pourtant.
Un village,
C’est, grossi à la loupe,
Une harde ou un groupe
De petits commerçants.
Un village
A refermé ses portes
Sur sa vie de cloporte
Et sur mes quatorze ans.
Un village,
A bouclé ses frontières
Sur un morceau d’hiver,
Sur un coin de Liban,
Sur un coin de Liban.
C’est la grande famille
Où les garçons et les filles
Se marient à vingt ans.
Un village,
C’est chacun, sa chacune
Car, à la pleine lune,
Le lit est bien trop grand.
Un village,
C’est la pauvresse en cloque,
Les sourires équivoques
De tout’es les « braves » gens.
Un village,
C’est une fausse légende
Racontée par les grandes
Aux tout petits enfants...
Un village,
C’est le curé en chaire,
Le docteur et le maire
« Qui ne sont pas fiers pourtant ».
Un village,
C’est la guerre et la haine
Entre Albert et Eugène,
Pour un lopin de champ.
Un village,
C’est ce bloc unanime
À tirer grise mine
À l’étranger au clan.
Un village,
C’est l’idiot, que lapident
Les notaires placides
Qui passent en ricanant...
Un village,
N’en déplaise à Pagnol
Qui s’est payé notr’e fiole
Avec son grand talent,
Un village
C’est Marius en vitrine,
C’est Fanny aux cuisines
Avec tous les enfants.
Un village,
C’est ces fêtes espagnoles
De violence et d’alcool
Pour les adolescents.
Un village,
C’est les futures milices
Des chasseurs qui râtissent
Les lièvres et les gitans...
Un village,
Pas plus qu’une ville
N’est cet îlot tranquille
Que je croyais pourtant.
Un village,
C’est, grossi à la loupe,
Une harde ou un groupe
De petits commerçants.
Un village
A refermé ses portes
Sur sa vie de cloporte
Et sur mes quatorze ans.
Un village,
A bouclé ses frontières
Sur un morceau d’hiver,
Sur un coin de Liban,
Sur un coin de Liban.
inviata da Alessandro - 23/4/2009 - 13:20
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Il piccolo, bucolico, ridente villaggio è spesso "[...] una falsa leggenda che i grandi raccontano ai piccini [...] è nel villaggio che crescono le future milizie dei cacciatori che ammazzano le lepri e gli zingari [...]"
... non ho solo capito il riferimento, nell'ultima strofa, al Libano...