Terre Lune, Terre Lune
Ce soir j'ai mis mes ailes d'or
Dans le ciel comme un météore
Je pars
Terre Lune, Terre Lune
J'ai quitté ma vieille atmosphère
J'ai laissé les morts et les guerres
Au revoir
Dans le ciel piqué de planètes
Tout seul sur une lune vide
Je rirai du monde stupide
Et des hommes qui font les bêtes
Terre Lune, Terre Lune
Adieu ma ville, adieu mon cour
Globe tout perclus de douleurs
Bonsoir.
Ce soir j'ai mis mes ailes d'or
Dans le ciel comme un météore
Je pars
Terre Lune, Terre Lune
J'ai quitté ma vieille atmosphère
J'ai laissé les morts et les guerres
Au revoir
Dans le ciel piqué de planètes
Tout seul sur une lune vide
Je rirai du monde stupide
Et des hommes qui font les bêtes
Terre Lune, Terre Lune
Adieu ma ville, adieu mon cour
Globe tout perclus de douleurs
Bonsoir.
Lingua: Spagnolo
Tierra-Luna - versione spagnola interpretata da Nacha Guevara
[1981]
Album "Aquí estoy"
Parole e musica di Mario Benedetti e Alberto Favero
Variazioni su di un tema di Boris Vian
[1981]
Album "Aquí estoy"
Parole e musica di Mario Benedetti e Alberto Favero
Variazioni su di un tema di Boris Vian
TIERRA-LUNA
Cuando me canse de escuchar
llantos de niños en la brisa.
Cuando me canse de mirar
pueblos que apenas son cenizas.
Me iré con lluvias estrelladas
que son diamantes en el barro,
glacial cometa de miradas.
Viva la noche y desamarro.
Y con estrellas, miel y flores,
que son rubíes y topacio,
tendré el silencio en los albores
del infinito eterno espacio.
Cuando me canse de la lluvia
y de la sangre y de la guerra.
Cuando me canse de esta tierra
me mudaré a la luna rubia.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
me pongo hoy las alas de oro
y cielo arriba cual meteoro
me voy.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
atrás quedó la suerte perra,
atrás los muertos y la guerra.
Adiós.
Así que ahora no te asombres
si desde esta luna hueca
me burlo de la tierra seca
y de los pobres tristes hombres.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
adiós ciudad, mi corazón,
globo tullido de aflicción.
Me voy.
Cuando me canse de esperar
a los indómitos que huyen.
Cuando me canse de soñar
sueños que siempre se concluyen.
Me iré otra vez, inoportuno,
y apostaré por el que pierde
y volveré cuando ninguno
me necesite ni recuerde.
Y con el tímido derroche
de una paciencia vengadora
tendré las dudas de la noche
sin las respuestas de la aurora.
Cuando me canse la rutina
de que me ultrajen y me roben.
Cuando me canse de esta ruina
me mudaré a la luna joven.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
me pongo hoy las alas de oro
y cielo arriba cual meteoro
me voy.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
atrás quedó la suerte perra,
atrás los muertos y la guerra.
Adiós.
Alguna vez mi vida quieta
verá estallar en el pasado
mi triste y cándido planeta
que se creyó civilizado.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
mundo caótico y podrido,
desde aquí arriba me despido.
Adiós.
Cuando me canse de escuchar
llantos de niños en la brisa.
Cuando me canse de mirar
pueblos que apenas son cenizas.
Me iré con lluvias estrelladas
que son diamantes en el barro,
glacial cometa de miradas.
Viva la noche y desamarro.
Y con estrellas, miel y flores,
que son rubíes y topacio,
tendré el silencio en los albores
del infinito eterno espacio.
Cuando me canse de la lluvia
y de la sangre y de la guerra.
Cuando me canse de esta tierra
me mudaré a la luna rubia.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
me pongo hoy las alas de oro
y cielo arriba cual meteoro
me voy.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
atrás quedó la suerte perra,
atrás los muertos y la guerra.
Adiós.
Así que ahora no te asombres
si desde esta luna hueca
me burlo de la tierra seca
y de los pobres tristes hombres.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
adiós ciudad, mi corazón,
globo tullido de aflicción.
Me voy.
Cuando me canse de esperar
a los indómitos que huyen.
Cuando me canse de soñar
sueños que siempre se concluyen.
Me iré otra vez, inoportuno,
y apostaré por el que pierde
y volveré cuando ninguno
me necesite ni recuerde.
Y con el tímido derroche
de una paciencia vengadora
tendré las dudas de la noche
sin las respuestas de la aurora.
Cuando me canse la rutina
de que me ultrajen y me roben.
Cuando me canse de esta ruina
me mudaré a la luna joven.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
me pongo hoy las alas de oro
y cielo arriba cual meteoro
me voy.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
atrás quedó la suerte perra,
atrás los muertos y la guerra.
Adiós.
Alguna vez mi vida quieta
verá estallar en el pasado
mi triste y cándido planeta
que se creyó civilizado.
Ah, Tierra-Luna, Tierra-Luna,
mundo caótico y podrido,
desde aquí arriba me despido.
Adiós.
Lingua: Francese
Se non sbaglio questo dovrebbe essere il testo completo
tratto da qui
tratto da qui
TERRE LUNE
Quand j'en aurai assez d'entendre
Les enfants pleurer dans le noir
Quand j'en aurai assez de voir
Les villes crouler sous les cendres
Quand j'en aurai assez du monde
A moi la lune blonde
Terre-lune, terre-lune
Ce soir j'ai mis mes ailes d'or
Dans le ciel comme un météore
Je pars
Terre-lune, terre-lune
J'ai quitté ma vieille atmosphère
J'ai laissé les morts et les guerres
Au revoir
Dans le ciel piqué de planètes
Tout seul sur une lune vide
Je rirai du monde stupide
Et des hommes qui font les bêtes
Terre-lune, terre-lune
Adieu ma ville adieu mon cour
Globe tout perclus de douleurs
Bonsoir !
Vive la nuit, j'ai levé l'ancre
A moi les pluies d'astéroïdes
Et les comètes à l'oeil livide
Diamants éparpillés dans l'encre
A moi les étoiles de miel
Fleurs de topaze et de rubis
A moi le silence éternel
De l'espace infini
Terre-lune, terre-lune
Voyez se lever le croissant
Lune terrestre au firmament
Bonjour
Terre-lune, terre-lune
Voilà l'Afrique et l'Amérique
Et la raie sombre des tropiques
Autour
Un jour viendra dans ma retraite
Où je verrai, le nez levé
Exploser ma triste planète
Qui se prétend civilisée
Terre-lune, terre-lune
Monde pourri, monde trop vieux
Pierrot là-haut te dit ce soir
Adieu !...
Quand j'en aurai assez d'entendre
Les enfants pleurer dans le noir
Quand j'en aurai assez de voir
Les villes crouler sous les cendres
Quand j'en aurai assez du monde
A moi la lune blonde
Terre-lune, terre-lune
Ce soir j'ai mis mes ailes d'or
Dans le ciel comme un météore
Je pars
Terre-lune, terre-lune
J'ai quitté ma vieille atmosphère
J'ai laissé les morts et les guerres
Au revoir
Dans le ciel piqué de planètes
Tout seul sur une lune vide
Je rirai du monde stupide
Et des hommes qui font les bêtes
Terre-lune, terre-lune
Adieu ma ville adieu mon cour
Globe tout perclus de douleurs
Bonsoir !
Vive la nuit, j'ai levé l'ancre
A moi les pluies d'astéroïdes
Et les comètes à l'oeil livide
Diamants éparpillés dans l'encre
A moi les étoiles de miel
Fleurs de topaze et de rubis
A moi le silence éternel
De l'espace infini
Terre-lune, terre-lune
Voyez se lever le croissant
Lune terrestre au firmament
Bonjour
Terre-lune, terre-lune
Voilà l'Afrique et l'Amérique
Et la raie sombre des tropiques
Autour
Un jour viendra dans ma retraite
Où je verrai, le nez levé
Exploser ma triste planète
Qui se prétend civilisée
Terre-lune, terre-lune
Monde pourri, monde trop vieux
Pierrot là-haut te dit ce soir
Adieu !...
inviata da Lorenzo - 18/3/2019 - 00:00
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Parole di Boris Vian, musica di Alain Goraguer
La canzone è stata interpretata da Magali Noël e compare nel suo "Regard sur Vian" del 1989. Altri interpreti: Barbara Nüsse, Boris Steinberg, Les Garçons, Gurd Joglou, Nicole Vassel.
La versione di Nacha Guevara, Mario Benedetti e Alberto Favero, che compare in "Nacha Guevara. Aquí estoy" del 1981, forse può ben dirsi un adattamento originale.