Hanno fatto lo sciopero
all'officina di Portici
quattro ore senza lavorare
per protestare per farsi pagare
Hanno fatto lo sciopero
per l' orario insopportabile
eran dieci ore ma il direttore
ne voleva ancora di più
Bisogna fare, sciopero!
per un lavoro da cane
sciopero!
per un salario da fame
non si può no non si può
ammazzarci di fatica così
Quattro ore di sciopero
all'officina di Portici
quattro ore di tempo
per parlare, per giudicare
per farsi ascoltare
Quattro ore di sciopero
ma il direttore non è in fabbrica
quattro ore di tempo
per denunciare, per far venire
i bersaglieri
Sciopero!
per un lavoro da cane
sciopero!
per un salario da fame
non si può no non si può
ammazzarci di fatica così
Quelli sono briganti
dice il direttore sono delinquenti
e per farli ragionare signor maggiore
bisogna picchiare,
bisogna sparare
Cinque ore di sciopero
e cinque morti all'officina di Portici
quattro ore di tempo per parlare
la quinta ora per farsi ammazzare
Sciopero!
per un lavoro da cane
sciopero!
per un salario da fame
e non si può no non si può
ammazzarci di fatica così
Bisogna fare, sciopero!
per un lavoro da cane
sciopero!
per un salario da fame
e non si può no non si può
ammazzarci di fatica così
all'officina di Portici
quattro ore senza lavorare
per protestare per farsi pagare
Hanno fatto lo sciopero
per l' orario insopportabile
eran dieci ore ma il direttore
ne voleva ancora di più
Bisogna fare, sciopero!
per un lavoro da cane
sciopero!
per un salario da fame
non si può no non si può
ammazzarci di fatica così
Quattro ore di sciopero
all'officina di Portici
quattro ore di tempo
per parlare, per giudicare
per farsi ascoltare
Quattro ore di sciopero
ma il direttore non è in fabbrica
quattro ore di tempo
per denunciare, per far venire
i bersaglieri
Sciopero!
per un lavoro da cane
sciopero!
per un salario da fame
non si può no non si può
ammazzarci di fatica così
Quelli sono briganti
dice il direttore sono delinquenti
e per farli ragionare signor maggiore
bisogna picchiare,
bisogna sparare
Cinque ore di sciopero
e cinque morti all'officina di Portici
quattro ore di tempo per parlare
la quinta ora per farsi ammazzare
Sciopero!
per un lavoro da cane
sciopero!
per un salario da fame
e non si può no non si può
ammazzarci di fatica così
Bisogna fare, sciopero!
per un lavoro da cane
sciopero!
per un salario da fame
e non si può no non si può
ammazzarci di fatica così
inviata da [ΔR-PLU] - 18/3/2009 - 21:18
Lingua: Francese
Version française – GRÈVE – Marco Valdo M.I. – 2009
Chanson italienne – Sciopero – Stormy Six/ Franco Fabbri – 1972
Chanson italienne – Sciopero – Stormy Six/ Franco Fabbri – 1972
Pietrarsa, 6 août 1863
Au cours de l'été 1863, le 6 août, les ouvriers de Pietrarsa, face à la restructuration voulue par l'État unitaire (c'est-à-dire l'État italien, qui avait absorbé notamment le Royaume de Naples et des deux Siciles), protestèrent dans la cour de l'usine pour défendre leur poste de travail; les bersagliers envoyés pour contrer cette protesation, tirèrent sur la foule en tuant quatre personnes (d'autres sources, en annoncent 7 ) et ils en blessèrent plus de dix (...ou vingt).
Les morts furent :
Luigi Fabbricini
Aniello Marino
Domenico Del Grosso
Aniello Olivieri.
La chanson Sciopero ! (Grève !) rend ainsi un hommage appuyé à ces martyrs de la cause ouvrière et les tire de l'oubli. C'est là un des rôles de la chanson, et son honneur, de servir de véhicule à la mémoire collective et de faire que ce qui n'est souvent traité que comme un évènement parmi d'autres et qui va se perdre enterré sous des couches de papiers dans l'indifférence et l'insignifiance faits divers, trouve sa vraie grandeur et fasse apparaître son intense singularité. Qui saurait encore que la guerre de Troie a eu lieu et qui se souviendrait de ses héroïnes, d'Hélène, de Cassandre et de ses héros, le cheval et les autres. Absolument personne, s'il n'y avait eu Homère et sa canzone, sa cantate aux scansions si fortes et aux couleurs multiples, dont pour l'exemple, celle de l'aurore aux doigts de rose. À ce propos et en passant, je suggère que l'on désigne Homère comme le saint patron des cantastori.
À partir de ce jour, nous fêterons la Saint Homère, auteur du livre (biblos) inaugural, de la grande saga du monde grec où nous entendons puiser les sources de nos histoires et de nos pensées, d'un monde antérieur à la chrétienté et à ses bobards créationnistes.
Pour en revenir à nos machinistes en grève et à l'impitoyable répression qui les frappa, outre de saluer leur courage, la chanson rappelle la collusion de l'État et du patronat et le rôle de chiens de garde des différents corps d'armée et de police. Elle montre aussi une sorte d'archétype, la mécanique glacée de la guerre de cent mille ans où les riches n'hésitent jamais à faire massacrer ceux qui leur résistent. Ils l'ont fait cette fois-là, ils l'ont fait bien d'autres fois, d'innombrables fois et ils vont à coups sûrs recommencer. Partout, on entend qu'ils licencient, qu'ils réduisent les salaires, qu'ils aggravent les conditions de travail, qu'ils allongent les prestations des travailleurs, qu'ils s'offrent des revenus colossaux sur la misère et qu'ils entendent bien continuer à le faire.
Oui en effet, Grève, il faut faire grève... Stormy Six a raison. C'est une des armes les plus efficaces de ceux qui sont exploités. Il en est une autre qu'Émile Pouget, syndicaliste français, trouvait plus efficace encore et dont il fit le titre de son ouvrage : (Le Sabotage). Pour la clarté, je m'intéresse un instant au sabotage et à sa définition syndicale : « Saboter », c’est enrayer la machine de production par une multitude de moyens ; c’est aussi un réflexe ouvrier spontané d’autodéfense, de connivence et de résistance. Ce sont des milliers, des millions de grains de sable qui enrayent la machine à exploiter...
Un de mes amis, un certain Nicolas, a fait récemment une affiche pour défendre le droit (et la nécessité) de la grève. Je la joins à titre d'illustration de cette chanson. L'affiche dit : « Grève la gueule ouverte... », jouant sur l'expression populaire : crever la gueule ouverte. Elle a quelque chose – elle aussi – du Cri d'Edvard Munch, peintre expressionniste norvégien.
On est bien avec cette chanson « Grève », en plein dans la guerre de cent mille ans que les riches font aux pauvres. Et dans cette guerre sans merci, on se place d'un côté ou de l'autre. Comme on le disait, Valdo s'est mis du côté des pauvres et comme dans toute guerre qui oppose un camp armé, disposant des forces de police et militaires, à une population qu'il exploite et colonise, la seule alternative est la lutte de résistance, souvent menée dans la clandestinité.
Ora e sempre : Resistenza !
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Au cours de l'été 1863, le 6 août, les ouvriers de Pietrarsa, face à la restructuration voulue par l'État unitaire (c'est-à-dire l'État italien, qui avait absorbé notamment le Royaume de Naples et des deux Siciles), protestèrent dans la cour de l'usine pour défendre leur poste de travail; les bersagliers envoyés pour contrer cette protesation, tirèrent sur la foule en tuant quatre personnes (d'autres sources, en annoncent 7 ) et ils en blessèrent plus de dix (...ou vingt).
Les morts furent :
Luigi Fabbricini
Aniello Marino
Domenico Del Grosso
Aniello Olivieri.
La chanson Sciopero ! (Grève !) rend ainsi un hommage appuyé à ces martyrs de la cause ouvrière et les tire de l'oubli. C'est là un des rôles de la chanson, et son honneur, de servir de véhicule à la mémoire collective et de faire que ce qui n'est souvent traité que comme un évènement parmi d'autres et qui va se perdre enterré sous des couches de papiers dans l'indifférence et l'insignifiance faits divers, trouve sa vraie grandeur et fasse apparaître son intense singularité. Qui saurait encore que la guerre de Troie a eu lieu et qui se souviendrait de ses héroïnes, d'Hélène, de Cassandre et de ses héros, le cheval et les autres. Absolument personne, s'il n'y avait eu Homère et sa canzone, sa cantate aux scansions si fortes et aux couleurs multiples, dont pour l'exemple, celle de l'aurore aux doigts de rose. À ce propos et en passant, je suggère que l'on désigne Homère comme le saint patron des cantastori.
À partir de ce jour, nous fêterons la Saint Homère, auteur du livre (biblos) inaugural, de la grande saga du monde grec où nous entendons puiser les sources de nos histoires et de nos pensées, d'un monde antérieur à la chrétienté et à ses bobards créationnistes.
Pour en revenir à nos machinistes en grève et à l'impitoyable répression qui les frappa, outre de saluer leur courage, la chanson rappelle la collusion de l'État et du patronat et le rôle de chiens de garde des différents corps d'armée et de police. Elle montre aussi une sorte d'archétype, la mécanique glacée de la guerre de cent mille ans où les riches n'hésitent jamais à faire massacrer ceux qui leur résistent. Ils l'ont fait cette fois-là, ils l'ont fait bien d'autres fois, d'innombrables fois et ils vont à coups sûrs recommencer. Partout, on entend qu'ils licencient, qu'ils réduisent les salaires, qu'ils aggravent les conditions de travail, qu'ils allongent les prestations des travailleurs, qu'ils s'offrent des revenus colossaux sur la misère et qu'ils entendent bien continuer à le faire.
Oui en effet, Grève, il faut faire grève... Stormy Six a raison. C'est une des armes les plus efficaces de ceux qui sont exploités. Il en est une autre qu'Émile Pouget, syndicaliste français, trouvait plus efficace encore et dont il fit le titre de son ouvrage : (Le Sabotage). Pour la clarté, je m'intéresse un instant au sabotage et à sa définition syndicale : « Saboter », c’est enrayer la machine de production par une multitude de moyens ; c’est aussi un réflexe ouvrier spontané d’autodéfense, de connivence et de résistance. Ce sont des milliers, des millions de grains de sable qui enrayent la machine à exploiter...
Un de mes amis, un certain Nicolas, a fait récemment une affiche pour défendre le droit (et la nécessité) de la grève. Je la joins à titre d'illustration de cette chanson. L'affiche dit : « Grève la gueule ouverte... », jouant sur l'expression populaire : crever la gueule ouverte. Elle a quelque chose – elle aussi – du Cri d'Edvard Munch, peintre expressionniste norvégien.
On est bien avec cette chanson « Grève », en plein dans la guerre de cent mille ans que les riches font aux pauvres. Et dans cette guerre sans merci, on se place d'un côté ou de l'autre. Comme on le disait, Valdo s'est mis du côté des pauvres et comme dans toute guerre qui oppose un camp armé, disposant des forces de police et militaires, à une population qu'il exploite et colonise, la seule alternative est la lutte de résistance, souvent menée dans la clandestinité.
Ora e sempre : Resistenza !
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
GRÈVE
Ils ont fait la grève
À l'atelier de Portici
Quatre heures sans travailler
À protester afin de se faire payer.
Ils ont fait la grève
Contre l'horaire insupportable
Dix heurs de travail d'affilée
le directeur en voulait plus encore
Il faut faire grève !
Contre ce travail de chien
Grève !
Contre ce salaire de faim
On ne peut pas, on ne peut pas
Se tuer de fatigue ainsi !
Quatre heures de grève
À l'atelier de Portici
Quatre heures de temps
À parler, à jauger
À se faire écouter.
Quatre heures de grève
Mais le directeur n'est pas là
Quatre heures de temps
Pour porter plainte, pour faire venir
Les bersagliers.
Grève !
Contre un travail de chien
Grève !
Pour un salaire de faim
On ne peut pas, on ne peut pas
Se tuer de fatigue ainsi.
Le directeur dit : ce sont des brigands
Le directeur dit : ce sont des délinquants
Et pour les raisonner, monsieur le Major
Il faut frapper,
Il faut tirer !
Cinq heures de grève
Et cinq morts à l'atelier de Portici
Quatre heures à débattre
La cinquième à se faire tuer.
Grève !
Contre un travail de chien
Grève !
Pour un salaire de faim
On ne peut pas, on ne peut pas
Se tuer de fatigue ainsi.
Il faut faire la grève !
Contre un travail de chien
Grève !
Pour un salaire de faim
On ne peut pas, on ne peut pas
Se tuer de fatigue ainsi.
Ils ont fait la grève
À l'atelier de Portici
Quatre heures sans travailler
À protester afin de se faire payer.
Ils ont fait la grève
Contre l'horaire insupportable
Dix heurs de travail d'affilée
le directeur en voulait plus encore
Il faut faire grève !
Contre ce travail de chien
Grève !
Contre ce salaire de faim
On ne peut pas, on ne peut pas
Se tuer de fatigue ainsi !
Quatre heures de grève
À l'atelier de Portici
Quatre heures de temps
À parler, à jauger
À se faire écouter.
Quatre heures de grève
Mais le directeur n'est pas là
Quatre heures de temps
Pour porter plainte, pour faire venir
Les bersagliers.
Grève !
Contre un travail de chien
Grève !
Pour un salaire de faim
On ne peut pas, on ne peut pas
Se tuer de fatigue ainsi.
Le directeur dit : ce sont des brigands
Le directeur dit : ce sont des délinquants
Et pour les raisonner, monsieur le Major
Il faut frapper,
Il faut tirer !
Cinq heures de grève
Et cinq morts à l'atelier de Portici
Quatre heures à débattre
La cinquième à se faire tuer.
Grève !
Contre un travail de chien
Grève !
Pour un salaire de faim
On ne peut pas, on ne peut pas
Se tuer de fatigue ainsi.
Il faut faire la grève !
Contre un travail de chien
Grève !
Pour un salaire de faim
On ne peut pas, on ne peut pas
Se tuer de fatigue ainsi.
inviata da Marco Valdo M.I. - 27/3/2009 - 21:41
Stralcio di ciò che accade da un po' di tempo a questa parte a Pomigliano (primo link di Google), di cui i mezzi di comunicazione hanno parlato così intensamente da farci arrivare al rigetto, per poi farci scordare di ciò che avviene... un po' come è venuto per le morti sul lavoro, il sistema è lo stesso:
1)si parla fino alla noia di un particolare argomento;
2)lo si inabissa come se non fosse mai accaduto niente di tutto ciò, e si parla di altro.
Così si risolvono le questioni, nel millennio terzo. Tecnica della banalizzazione o assuefazione: l'evento o diventa normale e noioso o non lo recepiamo più.
Domani (26/02/2009) sciopero generale a Pomigliano d'Arco
Qui l'articolo.
"NAPOLI - La grave crisi economica che sta investendo il Paese ha immediatamente rivelato la sua portata in alcuni settori industriali, in particolare in quelli che producono beni di consumo di massa, come il settore auto. Lo stabilimento Fiat Auto di Pomigliano si presenta come il più colpito dalla crisi tra tutti quelli del Gruppo: dal mese di settembre ad oggi sono già 19 le settimane di cassa integrazione effettuate, ed altre ancora ne verranno nel corso dei prossimi mesi.
Si tratta di 5.000 lavoratori, a cui vanno aggiunti i circa 10.000 dell’indotto, che stanno subendo la situazione in modo insostenibile e a cui, ad oggi, viene negato anche di conoscere quale prospettiva industriale si determinerà per Pomigliano. A fronte di ciò occorre continuare nella mobilitazione dei lavoratori ed allargarla, sulla base delle rivendicazioni che unitariamente abbiamo avanzato, dal sostegno al reddito fino a quello necessario per il rilancio delle produzioni industriali, dell’insieme del sistema produttivo di Pomigliano.
Su questi obiettivi si terrà, venerdì 27 febbraio, una grande manifestazione a Pomigliano promossa dal Comune di Pomigliano d’Arco, da FIM, FIOM, UILM, FISMIC e dalle RSU di Fiat Auto e delle aziende collegate che partirà alle ore 9,30 dal piazzale antistante la Circumvesuviana per raggiungere, in corteo, Piazza Primavera. Alla manifestazione hanno già aderito, tra gli altri, CGIL, CISL e UIL, il Vescovo di Nola e vi parteciperanno delegazioni di RSU da tutta la provincia di Napoli. Per favorire la più ampia partecipazione dei lavoratori metalmeccanici alla manifestazione, le Segreterie Provinciali di FIM, FIOM, UILM e FISMIC proclamano per venerdì 27 febbraio lo sciopero generale di 4 ore, dalle 9,00 alle 13,00, per tutte le aziende metalmeccaniche del territorio di Pomigliano d’Arco."
1)si parla fino alla noia di un particolare argomento;
2)lo si inabissa come se non fosse mai accaduto niente di tutto ciò, e si parla di altro.
Così si risolvono le questioni, nel millennio terzo. Tecnica della banalizzazione o assuefazione: l'evento o diventa normale e noioso o non lo recepiamo più.
Domani (26/02/2009) sciopero generale a Pomigliano d'Arco
Qui l'articolo.
"NAPOLI - La grave crisi economica che sta investendo il Paese ha immediatamente rivelato la sua portata in alcuni settori industriali, in particolare in quelli che producono beni di consumo di massa, come il settore auto. Lo stabilimento Fiat Auto di Pomigliano si presenta come il più colpito dalla crisi tra tutti quelli del Gruppo: dal mese di settembre ad oggi sono già 19 le settimane di cassa integrazione effettuate, ed altre ancora ne verranno nel corso dei prossimi mesi.
Si tratta di 5.000 lavoratori, a cui vanno aggiunti i circa 10.000 dell’indotto, che stanno subendo la situazione in modo insostenibile e a cui, ad oggi, viene negato anche di conoscere quale prospettiva industriale si determinerà per Pomigliano. A fronte di ciò occorre continuare nella mobilitazione dei lavoratori ed allargarla, sulla base delle rivendicazioni che unitariamente abbiamo avanzato, dal sostegno al reddito fino a quello necessario per il rilancio delle produzioni industriali, dell’insieme del sistema produttivo di Pomigliano.
Su questi obiettivi si terrà, venerdì 27 febbraio, una grande manifestazione a Pomigliano promossa dal Comune di Pomigliano d’Arco, da FIM, FIOM, UILM, FISMIC e dalle RSU di Fiat Auto e delle aziende collegate che partirà alle ore 9,30 dal piazzale antistante la Circumvesuviana per raggiungere, in corteo, Piazza Primavera. Alla manifestazione hanno già aderito, tra gli altri, CGIL, CISL e UIL, il Vescovo di Nola e vi parteciperanno delegazioni di RSU da tutta la provincia di Napoli. Per favorire la più ampia partecipazione dei lavoratori metalmeccanici alla manifestazione, le Segreterie Provinciali di FIM, FIOM, UILM e FISMIC proclamano per venerdì 27 febbraio lo sciopero generale di 4 ore, dalle 9,00 alle 13,00, per tutte le aziende metalmeccaniche del territorio di Pomigliano d’Arco."
[ΔR-PLU] - 18/3/2009 - 21:26
PS: Stai attento, è la seconda volta in due giorni che metti il testo di una canzone nel campo del commento, e il commento nel campo del testo della canzone. Segui sempre le indicazioni della pagina!
Riccardo Venturi - 18/3/2009 - 22:09
È l'approccio mio che è diverso dal layout di inserimento... prima scrivo la canzone, poi il commento. E con i riquadri, mi ci devo abituare.
[ΔR-PLU] - 18/3/2009 - 23:59
Vi ringrazio per ver inserito questa canzone con le relative informazioni in base alle quali sono venuto a conoscenza di alcuni fatti che legano il mio paese (San Giorgio a Cremano) allo storico stabilimento di Pietrarsa. Fatti che, pur conoscendone la storia mi erano piuttosto ignoti. Aggiungo che la chusura di Pietrarsa (primato borbonico) fu uno dei regali del risorgimento del nord fatto al sud con l' aggiunta di immigrazione, legge Pica, leva militare obbligatoria, guerra civile etc...
Saluti e complimentoni per questo sito !!!
Saluti e complimentoni per questo sito !!!
Guglielmo - 29/3/2009 - 01:24
×
Testo e musica: Stormy Six/Franco Fabbri
Lyrics and music: Stormy Six/Franco Fabbri
Album: L'Unità
La trascrizione del testo è presa da questo simpatico sito.*
*Il "simpatico sito" è ovviamente "Il Deposito-Canti di Lotta", "sito gemello" delle CCG dell'amico Sergej Durzu, che salutiamo! [RV]
Da questa pagina
Nell'estate del 1863, il 6 agosto, gli operai di Pietrarsa, di fronte al ridimensionamento voluto dallo stato unitario, protestarono nel cortile della fabbrica per divendere il loro posto di lavoro: i bersaglieri inviati per bloccare la protesta, spararono sulla folla ammazzando quattro persone (altre fonti, per esempio la successiva, ne affermano 7) e ferendone più di dieci (20 per la successiva):
I primi (dimenticati) martiri della storia operaia.
(Dall'Archivio di Stato di Napoli, fondo Questura, fascio 16, tramite La Voce di Megaride)
I principali avvenimenti dal XVI secolo
di un area simbolo dell'antica industria napoletana
Lunedì 22 Novembre 1535 Carlo IV Re di Napoli (Carlo V per il Sacro Romano Impero e Carlo I come Re di Spagna) reduce dall’impresa di Tunisi arrivò nella zona di Pietrarsa, allora chiamata Pietrabianca, ed ebbe ospitalità nella villa di Bernandino Martirano, segretario del Regno di Napoli. Questi, cinque anni prima, aveva fatto edificare la sua villa, in riva al mare, tra i casali di Portici e San Giovanni a Teduccio, nello stesso luogo dove nel XVIII secolo fu costruita Villa Nava. Carlo IV era ospite lì in attesa che fossero ultimati i preparativi per accoglierlo nella sua visita alla capitale.
Il suo soggiorno durò tre giorni, durante i quali ricevette molti nobili Napoletani giunti a rendergli omaggio e ai quali egli concesse alcune grazie e privilegi, tra cui ci fu quello riconosciuto ai sangiorgesi, ai quali fu permesso di portare la frutta secca a Napoli senza pagare dazi. Oggi, una lapide bianca è posta sul lato destro del portone di Villa Nava per ricordare tale evento. Essa originariamente fu posta sotto la finestra dove il Re si affacciò quando concesse il privilegio ai casali di San Giorgio e Portici. Sulla lapide furono scritte le seguenti parole:
non essere scortese quando passi:
venera questo edificio.
Qui infatti Carlo V
Imperatore Romano
reduce dall’Africa sconfitta
trascorse tre giorni
nel grembo generoso di Leucopetra”.
Il 16 dicembre del 1631 il Vesuvio riprese la sua attività eruttiva con una violenta esplosione. Questo parossismo fu uno dei più violenti della storia del vulcano, le colate di lave piroclastiche fecero avanzare la linea di costa nella zona di Pietrarsa.
Subito dopo l’eruzione, le autorità del Regno predisposero la costruzione nella zona di Pietrabianca di un alveo per far defluire verso il mare le acque piovane che scendevano dal Vesuvio. Ma le successive controversie con i proprietari dei fondi interessati rimandò la costruzione al 1646 e nello stesso anno l’alveo entrò in funzione. In quell’epoca fu posto un crocifisso in legno sulla strada reggia nel punto in cui la stessa sovrastava il lagno; tale luogo fu chiamato “Croce del Lagno”. L’alveo nei periodi non piovosi era secco e molte persone lo usavano per recarsi in San Giorgio partendo dalla strada reggia; ma successivamente fu emesso un bando notificato a suon di tromba che vietava a chiunque di entrarvi.
L’eruzione del 1694 deviò i corsi delle acque piovane provenienti dal Vesuvio ed il lagno diventò inutile; così la parte a monte di Sant’Aniello venne interrata, mentre la parte a valle diventò un ampia e comoda strada; così il decreto fu ritirato. Parecchi anni dopo, nel 1815, un gruppo di villeggianti di San Giorgio a Cremano decise di far lastricare la strada perché il terreno non era adatto per il passaggio di carri e calessi. I turisti non erano in grado di coprire l’intero ammontare dei capitali necessari all’opera, e poiché questa era considerata di grande utilità pubblica, intervennero anche i comuni di San Giorgio , Portici e Barra, che si unirono a finanziarla. Ad uno dei lati della strada vi fu anche costruito un canale per il deflusso delle acque bianche.
Il 3 Ottobre 1839, fu inaugurato il primo tratto di ferrovia della penisola italiana “Napoli-Portici”, che pochi anni dopo arrivò a Nocera.
Il 6 Novembre 1840 Ferdinando II Re delle Due Sicilie emanò un decreto per l’acquisto del suolo posto al confine tra Napoli e Portici (attuale Pietrarsa), sul quale impiantò uno stabilimento destinato alla costruzione di locomotive che entrò in funzione due anni dopo.
Con l’apertura di questo opificio il Regno delle Due Sicilie non ebbe più bisogno di acquistare locomotive dall’estero. Nella stessa zona fu istituita anche una scuola per formare Ufficiali Macchinisti per le navi a vapore, sia per l’Armata di Mare che per la marina mercantile del Regno. Infatti il Regno delle Due Sicilie fu l’unico stato a non aver bisogno di macchinisti inglesi sulle navi a vapore, ciò perché gli ingegneri napoletani, smontando alcune macchine a vapore avevano scoperto ogni segreto del loro funzionamento. L’opificio di Pietrarsa ebbe un enorme sviluppo infatti prima dell’annessione del Regno delle Due Sicilie al Regno di Sardegna, dava lavoro a mille persone e con l’indotto di altre fabbriche site a San Giovanni a Teduccio che pure lavoravano materiale per la ferrovia, ne dava ad altre settemila persone.
Più tardi, con la perdita dell'indipendenza delle Due Sicilie, Pietrarsa fu privatizzata. Nel 1863 vi lavoravano solo 400 operai a metà stipendio, e ciò causò la prima sommossa del 6 agosto 1863 dove i bersaglieri caricarono all'arma bianca uccidendo sette operai e ferendone 20.
In seguito l’opificio continuò a decadere, anche se una sua locomotiva lì prodotta vinse nel 1873 la medaglia d’oro all’esposizione Universale di Vienna.
Nel 1875 lavoravano a Pietrarsa solo cento operai. La fabbrica fu adibita solo alla riparazione delle locomotive ma col passaggio ai locomotori elettrici , lo stabilimento cadde in una profonda crisi economica e l’ultima locomotiva fu riparata nel 1975 che coincise con la sua chiusura. Nel 1989 fu aperto nell’ex opificio borbonico l’unico museo ferroviario d’Italia.
(a cura di Giuseppe Savoia)