Il se peut que je vous déplaise
En peignant la réalité
Mais si j'en prends trop à mon aise
Je n'ai pas à m'en excuser
Le monde ouvert à ma fenêtre
Que je referme ou non l'auvent
S'il continue de m'apparaître
Comment puis-je faire autrement
Je ne chante pas pour passer le temps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Comme l'eau claire le torrent
Comme au ventre l'enfant à naître
Et neige la fleur au printemps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Avec sa dulie ses horreurs
Avec ses armes et ses reîtres
Avec son bruit et sa fureur
Je ne chante pas pour passer le temps
Mon Dieu mon Dieu tout assumer
L'odeur du pain et de la rose
Le poids de ta main qui se pose
Comme un témoin du mal d'aimer
Le cri qui gonfle la poitrine
De Lorca à Maïakovski
Des poètes qu'on assassine
Ou qui se tuent pourquoi pour qui
Je ne chante pas pour passer le temps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Et que je brise ou non la glace
S'il continue à m'apparaître
Que voulez-vous donc que j'y fasse
Mon coeur mon coeur si tu t'arrêtes
Comme un piano qu'on désaccorde
Qu'il me reste une seule corde
Et qu'à la fin mon chant répète
Je ne chante pas pour passer le temps.
En peignant la réalité
Mais si j'en prends trop à mon aise
Je n'ai pas à m'en excuser
Le monde ouvert à ma fenêtre
Que je referme ou non l'auvent
S'il continue de m'apparaître
Comment puis-je faire autrement
Je ne chante pas pour passer le temps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Comme l'eau claire le torrent
Comme au ventre l'enfant à naître
Et neige la fleur au printemps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Avec sa dulie ses horreurs
Avec ses armes et ses reîtres
Avec son bruit et sa fureur
Je ne chante pas pour passer le temps
Mon Dieu mon Dieu tout assumer
L'odeur du pain et de la rose
Le poids de ta main qui se pose
Comme un témoin du mal d'aimer
Le cri qui gonfle la poitrine
De Lorca à Maïakovski
Des poètes qu'on assassine
Ou qui se tuent pourquoi pour qui
Je ne chante pas pour passer le temps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Et que je brise ou non la glace
S'il continue à m'apparaître
Que voulez-vous donc que j'y fasse
Mon coeur mon coeur si tu t'arrêtes
Comme un piano qu'on désaccorde
Qu'il me reste une seule corde
Et qu'à la fin mon chant répète
Je ne chante pas pour passer le temps.
envoyé par Alessandro - 12/3/2009 - 14:00
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(interpretata anche da Isabelle Aubret)
Mi ricorda un po' il Manifiesto di Victor Jara e, se fosse stata scritta dopo la morte del poeta cileno, forse ci sarebbe anche il suo nome insieme a quello di Lorca, assassinato da fascisti, e Mayakovsky, suicidatosi (ma c'è anche chi ritiene che fu ucciso) per la sua profonda sfiducia ed avversione nei confronti dello stalinismo...