Car nous marchons ici mes frères
du même pas que les absents
Quand nous tiendrons dans notre main
le premier morceau de pain blanc
Quand je tiendrai dans mes deux mains
ton premier visage d’antan
Quand nous verrons sur les chemins
passer la pie et la moisson
Alors nous marcherons mes frères
du même pas que les vivants
Quand nous aurons l’amour, le vin
et le tabac dans nos maisons
Quand nous verrons sur la frontière
fleurir le premier liseron
Quand nous serons sur la rivière
les premiers pêcheurs du printemps
Alors nous marcherons mes frères
du même pas que les vivants
Quand toute une vie prisonnière
pourra être mise en chanson
Quand nos bergers pleins de lumière
auront des fruits dans les saisons
Quand nous mettrons dans nos prières
les maudits noms de nos prisons
Alors nous marcherons mes frères
du même pas que les vivants.
du même pas que les absents
Quand nous tiendrons dans notre main
le premier morceau de pain blanc
Quand je tiendrai dans mes deux mains
ton premier visage d’antan
Quand nous verrons sur les chemins
passer la pie et la moisson
Alors nous marcherons mes frères
du même pas que les vivants
Quand nous aurons l’amour, le vin
et le tabac dans nos maisons
Quand nous verrons sur la frontière
fleurir le premier liseron
Quand nous serons sur la rivière
les premiers pêcheurs du printemps
Alors nous marcherons mes frères
du même pas que les vivants
Quand toute une vie prisonnière
pourra être mise en chanson
Quand nos bergers pleins de lumière
auront des fruits dans les saisons
Quand nous mettrons dans nos prières
les maudits noms de nos prisons
Alors nous marcherons mes frères
du même pas que les vivants.
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