Fresco era il mattino
C'era odore di crisantemi
Il viso tuo ricordo
fisso nel vuoto
Il pianto delle donne
Il suono delle campane
E' andato in paradiso
con gli angeli a giocare
Ma presto tornerà a giocare con te...
Ma ieri l'altro la radio ha detto
Che Yuri Gagarin
il giullare dei cieli
non ha visto gli angeli...
giocare nei cieli
Amico mio come farai
a giocare da solo...
Ti ricordii primi giorni di scuola?
I primi di giorni di ottobre alle elementari
La maestra diceva "Dovete studiare"
mentre noi scappavamo via per andare a giocare
con le foglie d'autunno
che danzavano incerte
con le foglie d'autunno
sulla soglia delle nostre porte
con le foglie d'autunno
che facevano finta di non essere morte
Amico mio come farai...
a giocare da solo
Amico mio come farai
a tornare per giocare con me
Amico mio quando tornerai...
a giocare con me?
C'era odore di crisantemi
Il viso tuo ricordo
fisso nel vuoto
Il pianto delle donne
Il suono delle campane
E' andato in paradiso
con gli angeli a giocare
Ma presto tornerà a giocare con te...
Ma ieri l'altro la radio ha detto
Che Yuri Gagarin
il giullare dei cieli
non ha visto gli angeli...
giocare nei cieli
Amico mio come farai
a giocare da solo...
Ti ricordii primi giorni di scuola?
I primi di giorni di ottobre alle elementari
La maestra diceva "Dovete studiare"
mentre noi scappavamo via per andare a giocare
con le foglie d'autunno
che danzavano incerte
con le foglie d'autunno
sulla soglia delle nostre porte
con le foglie d'autunno
che facevano finta di non essere morte
Amico mio come farai...
a giocare da solo
Amico mio come farai
a tornare per giocare con me
Amico mio quando tornerai...
a giocare con me?
envoyé par DonQuijote82 - 14/1/2009 - 14:29
Langue: français
Version française – Souvenir d'automne – Marco Valdo M.I. – 2009
Chanson italienne – Ricordo d'autunno – Gang – 2008
Giovanni et Peppino étaient deux frères qui avaient décidé de rompre avec leur père et l'ambiance mafieuse de Cinisi, province de Palerme. Ils firent de la politique, soutinrent les luttes des paysans, des travailleurs, des chômeurs; ils dénoncèrent la mafia, ses crimes et ses affaires à partir de leur radio Aut (onome). Peppino Impastato est donc ce jeune sicilien, militant socialiste qui s'en prit à la mafia. Il s'engagea si fort dans cette lutte au travers de sa radio – Radio Aut, qu'un jour, il n'y survécut pas. On le fit taire... définitivement. Le 9 mai 1978. La presse, la police et les juges tentèrent de faire croire à un suicide (par le plastic ? Sur une voie de chemin de fer ?). Sa mère Felicia et son frère Giovanni firent rouvrir l'enquête en condamner à la prison à vie le chef mafieux Gaetano Badalamenti en 2002.
Il y a déjà une chanson « Cento Passi » (Modena City Ramblers) qui raconte son assassinat.
“Tu es allé à l'école, tu sais compter ? “ “ Oui, je sais compter”.
“Et tu sais marcher ? “ “Oui, je sais marcher” “Et compter et marcher en même temps, tu sais le faire ?” “Je crois que oui”
“Alors vas-y, compte et marche... 95, 96 ... 100... Tu sais qui habite ici ?”
“ L'oncle Tanu habite ici... Cent pas de chez nous, cent pas”.
Comme on le verra par cette chanson-ci, Peppino est allé à l'école et il était heureux à ce temps de l'enfance. Enfant heureux, il fut un homme courageux.
Cette chanson-ci, belle, douce, nostalgique et tendre, une chanson aux accents verlainiens parfois, raconte une rentrée à l'école primaire et les enfants qui s'égarent à la poursuite des feuilles folles qui descendent en planant des platanes. Étaient-ce des platanes, étaient-ce d'autres arbres... Je ne sais. Chez nous, ce sont des marronniers.
La première fois que j'ai rencontré Peppino Impastato, c'était en Toscane – très exactement à Montepulciano; on y projetait un film ( - I cento passi - Les cent pas de Marco Tullio Giordana ) qui racontait sa terrible aventure... J'en ai gardé une grande tendresse pour lui et le grand regret de ne l'avoir pas rencontré de son vivant.
Mais voyez-vous, même s'il n'y a pas d'anges dans les cieux (et il n'y en a pas), il a toujours des amis ici et maintenant.
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.
Chanson italienne – Ricordo d'autunno – Gang – 2008
Giovanni et Peppino étaient deux frères qui avaient décidé de rompre avec leur père et l'ambiance mafieuse de Cinisi, province de Palerme. Ils firent de la politique, soutinrent les luttes des paysans, des travailleurs, des chômeurs; ils dénoncèrent la mafia, ses crimes et ses affaires à partir de leur radio Aut (onome). Peppino Impastato est donc ce jeune sicilien, militant socialiste qui s'en prit à la mafia. Il s'engagea si fort dans cette lutte au travers de sa radio – Radio Aut, qu'un jour, il n'y survécut pas. On le fit taire... définitivement. Le 9 mai 1978. La presse, la police et les juges tentèrent de faire croire à un suicide (par le plastic ? Sur une voie de chemin de fer ?). Sa mère Felicia et son frère Giovanni firent rouvrir l'enquête en condamner à la prison à vie le chef mafieux Gaetano Badalamenti en 2002.
Il y a déjà une chanson « Cento Passi » (Modena City Ramblers) qui raconte son assassinat.
“Tu es allé à l'école, tu sais compter ? “ “ Oui, je sais compter”.
“Et tu sais marcher ? “ “Oui, je sais marcher” “Et compter et marcher en même temps, tu sais le faire ?” “Je crois que oui”
“Alors vas-y, compte et marche... 95, 96 ... 100... Tu sais qui habite ici ?”
“ L'oncle Tanu habite ici... Cent pas de chez nous, cent pas”.
Comme on le verra par cette chanson-ci, Peppino est allé à l'école et il était heureux à ce temps de l'enfance. Enfant heureux, il fut un homme courageux.
Cette chanson-ci, belle, douce, nostalgique et tendre, une chanson aux accents verlainiens parfois, raconte une rentrée à l'école primaire et les enfants qui s'égarent à la poursuite des feuilles folles qui descendent en planant des platanes. Étaient-ce des platanes, étaient-ce d'autres arbres... Je ne sais. Chez nous, ce sont des marronniers.
La première fois que j'ai rencontré Peppino Impastato, c'était en Toscane – très exactement à Montepulciano; on y projetait un film ( - I cento passi - Les cent pas de Marco Tullio Giordana ) qui racontait sa terrible aventure... J'en ai gardé une grande tendresse pour lui et le grand regret de ne l'avoir pas rencontré de son vivant.
Mais voyez-vous, même s'il n'y a pas d'anges dans les cieux (et il n'y en a pas), il a toujours des amis ici et maintenant.
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.
SOUVENIR D'AUTOMNE
C'était un frais matin
On sentait l'odeur des chrysanthèmes
Je me rappelle ton visage
Fixe dans le vide.
La plainte des femmes
Le son des cloches
Il est allé au paradis
Pour jouer avec les anges.
Mais il reviendra rapidement jouer avec toi...
L'autre jour, la radio a dit
Que Youri Gagarine
Le jongleur des cieux
N'a pas vu d'anges...
Jouer dans les cieux.
Mon ami comment feras-tu
Pour jouer tout seul...
Te souviens-tu des premiers jours d'école ?
Les premiers jours d'octobre en primaire.
La maîtresse disait « Vous devez étudier »
Tandis que nous nous échappions pour aller jouer
Avec les feuilles d'automne
Qui dansaient incertaines
Sur le seuil de nos portes.
Avec les feuilles d'automne
Qui faisaient semblant d'être mortes
Mon ami comment feras-tu...
Pour jouer tout seul.
Mon ami comment feras-tu
Pour revenir jouer avec moi
Mon ami quand reviendras-tu...
Pour jouer avec moi ?
C'était un frais matin
On sentait l'odeur des chrysanthèmes
Je me rappelle ton visage
Fixe dans le vide.
La plainte des femmes
Le son des cloches
Il est allé au paradis
Pour jouer avec les anges.
Mais il reviendra rapidement jouer avec toi...
L'autre jour, la radio a dit
Que Youri Gagarine
Le jongleur des cieux
N'a pas vu d'anges...
Jouer dans les cieux.
Mon ami comment feras-tu
Pour jouer tout seul...
Te souviens-tu des premiers jours d'école ?
Les premiers jours d'octobre en primaire.
La maîtresse disait « Vous devez étudier »
Tandis que nous nous échappions pour aller jouer
Avec les feuilles d'automne
Qui dansaient incertaines
Sur le seuil de nos portes.
Avec les feuilles d'automne
Qui faisaient semblant d'être mortes
Mon ami comment feras-tu...
Pour jouer tout seul.
Mon ami comment feras-tu
Pour revenir jouer avec moi
Mon ami quand reviendras-tu...
Pour jouer avec moi ?
envoyé par Marco Valdo M.I. - 14/1/2009 - 20:59
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Testo di Peppino Impastato
Musica dei Gang
Lyrics by Peppino Impastato
Music by Gang
Album: "26 canzoni per Peppino"
Seconda traccia del cd "26 Canzoni per Peppino", testo di Giovanni Impastato.
Per non dimenticare chi ha lottato e per non lasciare solo chi ancora lotta.
Ci sono binari sporchi di sangue e brandelli di carne che mai resteranno asciutti e puliti. Quei binari sono quelli della linea ferrata Palermo-Trapani. Quel sangue e la carne dilaniata sono quelli di Peppino Impastato, assassinato con una carica di tritolo il 9 maggio del 1978. Questa raccolta di sue 26 poesie, musicate dal fior fiore di artisti della nostra terra, sono la voce dell’arte che ha coscienza sociale e che non dimentica. Queste poesie sonore sono la testimonianza della speranza per il nostro paese che sta vivendo uno dei momenti più reazionari della storia. Non siamo nel 2008 ma nel 1984 orwelliano. In quest’attuale atmosfera post-apocalittica dobbiamo ascoltare e commuoverci davanti ai sonetti di libertà e amore di un piccolo grande uomo. Peppino è in ognuno di noi, solo che fingiamo di non ascoltarlo, la sua radio Aut continua a emettere delle frequenze che nessuno mai potrà occultare. Si possono sentire in tutte le nuove proteste contro il potere che calpesta i diritti umani del nostro paese. Le 26 gocce di sangue rivoluzionario contro la mafia sono sussurri di pace in chiave rock-pop-folk dove le parole contengono già melodia e armonia. Il rock è nelle parole e non in riff. Quando le parole sono tutto. Le parole di Peppino hanno un peso specifico al di là del tempo e dello spazio, per questo è stato ammazzato. E’ difficile esaltare un brano su tutti. Sono omaggi curati non di occasione, ma canti di dolore sentiti e celebrazione dello spirito libero di Peppino che non è mai morto. Dai 24 Grana ai Marta sui Tubi, da Riccardo Sinigallia ai Perturbazione, da Libera Velo ai Lautari con Carmen Consoli, dai Marlene Kuntz ai Modena City Ramblers, dai One dimensional Man agli Zu, daigli Yo yo mundi ai Bisca, dagli Uzeda agli emergenti Low-Fi si alza una voce, una musica di speranza. Nella memoria di un eroe possiamo ricordare la nostra voglia di ritornare vivi e di non piegarci al sorriso beffardo di chi vende la nostra pelle ogni giorno. Amore non ne avremo se non ascolteremo queste note… queste parole. I suoi cento passi devono diventare i mille nostri di oggi, possiamo ripartire da queste parole. Grazie al Manifesto e alla produzione artistica della Octopus Records.
“Un mare di gente / a flutti disordinati / s’è riversato nelle piazze, / nelle strade e nei sobborghi. / E’ tutto un gran vociare / che gela il sangue, / come uno scricchiolo di ossa rotte. / Non si può volere e pensare / nel frastuono assordante; / nell’odore di calca / c’è aria di festa.” – P. Impastato
Label: Octopus Records – 2008
C.P.F. – A terra vola
Gang – Ricordo d'autunno
Marina Rei feat. A. Canini e D. Senigallia – Nessuno ci vendicherà
Perturbazione – E fora chiovi
I Lautari e Carmen Consoli – Ciuri di campu
Libera Velo – Mamma Felicia
Low-Fi – Compagno
24 Grana – Stancu sugnu
One Dimensional Man – E lui cantava
Le Loup Garou – A pinsari
Giaccone e Congiu – Aria di festa
Bisca – Profumo di maggio
Riccardo Sinigallia – Esenin
Collettivo Musicale Impastato – Amicu di la storia mia
Elia feat E. Diana e G. Giancursi – A pinsari
Marlene Kuntz – E lui cantava
Marta Sui Tubi – Negghia
Yo Yo Mundi – Amore non ne avremo
Modena City Ramblers live 2004 – I cento passi
Taberna Milensis – L’Amuri di lu munnu
Zu – Lunga è la notte
Uzeda – Ventu
Affinità Di Quarta – I Contadini di Punta Raisi
Radio Zapata – Da qui all’eternità (i cento passi)
Analphabet City – Profumo di Maggio
Felicia Impastato + Resina – A matri di Pippinu
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