C'è una rivolta di genti diverse che porta il tuo nome
ma le rivolte sono una festa che non ha un padrone
passano, vanno, non si accasano mai – traversano terre e frontiere
chi le battezza le vuole fermare - vederle morire
Pontiac in fondo è anche il nome di un'auto
Pontiac in fondo è un'auto
A me non importa il mio nome
Un nome solo si può sedare
Ma voglio sognare un sogno in comune
Io devo sapere chi siamo
Un'alleanza di genti diverse – nel '63
Nazioni indiane, coloni e tribù - cacciare i padroni, sconfiggere il re
Non per le terre nè per i fucili, l'orgoglio o il passato
Ma per sapere che cosa adesso - noi siamo
Pontiac in fondo è anche il nome di un auto
Pontiac in fondo è un'auto
A me non importa il mio nome
Un nome solo si può sedare
Ma voglio sognare un sogno in comune
Io devo sapere chi siamo
Ti hanno ammazzato nel bosco o in un forte delle praterie,
ti hanno ammazzato invidia o vendetta, o gelosia,
Hai avuto molte morti, e non è strano, per uno che era di molte nazioni,
profeta dell'arco, guerriero col fucile, devoto a molti dei.
Hai avuto molte morti ma non una risposta
Pontiac in fondo è un auto
A me non importa il mio nome
Un nome solo si può sedare
Ma voglio sognare un sogno in comune
Io devo sapere chi siamo
ma le rivolte sono una festa che non ha un padrone
passano, vanno, non si accasano mai – traversano terre e frontiere
chi le battezza le vuole fermare - vederle morire
Pontiac in fondo è anche il nome di un'auto
Pontiac in fondo è un'auto
A me non importa il mio nome
Un nome solo si può sedare
Ma voglio sognare un sogno in comune
Io devo sapere chi siamo
Un'alleanza di genti diverse – nel '63
Nazioni indiane, coloni e tribù - cacciare i padroni, sconfiggere il re
Non per le terre nè per i fucili, l'orgoglio o il passato
Ma per sapere che cosa adesso - noi siamo
Pontiac in fondo è anche il nome di un auto
Pontiac in fondo è un'auto
A me non importa il mio nome
Un nome solo si può sedare
Ma voglio sognare un sogno in comune
Io devo sapere chi siamo
Ti hanno ammazzato nel bosco o in un forte delle praterie,
ti hanno ammazzato invidia o vendetta, o gelosia,
Hai avuto molte morti, e non è strano, per uno che era di molte nazioni,
profeta dell'arco, guerriero col fucile, devoto a molti dei.
Hai avuto molte morti ma non una risposta
Pontiac in fondo è un auto
A me non importa il mio nome
Un nome solo si può sedare
Ma voglio sognare un sogno in comune
Io devo sapere chi siamo
inviata da CCG/AWS Staff - 23/11/2008 - 17:35
Lingua: Francese
Version française – INDIANA – Terre indienne – Marco Valdo M.I. - 2011
Chanson italienne – Indiana – Marco Rovelli – 2008
Texte et musique de Marco Rovelli et Giovanni Cattabriga (Wu Ming 2)
Chanson italienne – Indiana – Marco Rovelli – 2008
Texte et musique de Marco Rovelli et Giovanni Cattabriga (Wu Ming 2)
Voilà une chanson italienne consacrée à un Indien révolté... Un Indien d'Amérique du Nord... Il s'appelait Pontiac... Cela se passait vers 1760.
Je m'en souviens assez bien, dit Lucien l'âne, de ce Pontiac, un Outaouais ; je l'ai connu aux temps où je passais par là à la recherche des roses de liberté, du temps où ces territoires étaient encore en Nouvelle-France et préservés de l'invasion britannique, laquelle amena de grands massacres et la vérole. Par parenthèse, cette vérole, introduite volontairement par les Anglais, était une de ces armes biologiques, capables de réaliser – sournoisement – un ethnocide... Ce qu'elle fit...
Ainsi, la chanson du jour raconte cette histoire et si elle évoque ces événements et les révoltes indiennes contre l'arrivée de la « civilisation » – en quoi, elle rejoint par exemple les mouvements actuels des No-Tav, qui eux aussi refusent l'Eldorado qui leur est imposé et poursuivent obstinément une révolte, chantée elle aussi par Marco Rovelli.
Tu as raison, Marco Valdo M.I., mon ami, il y a dans le monde tant de révoltes et toutes sont liées entre elles. Par exemple, ces Indiens étaient traités par les Anglais comme des « terroni »... Eux aussi auraient pu crier comme les braccianti de Lucanie: « Noi, non siamo cristiani, siamo somari », « Nous ne sommes pas des chrétiens, nous sommes des bêtes de somme... »
En fait, ces révoltes sont des épisodes de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches ou ceux qui rêvent de le devenir à n'importe quel prix et spécialement, au prix de la sueur , du malheur ou de la mort des autres, c'est-à-dire de l'immense détresse des pauvres... que les riches font aux pauvres pour accroître leurs richesses, étendre leurs propriétés, s'emparer de territoires, exploiter la terre et les hommes, multiplier leurs profits... Et Lucien l'âne,mon ami, je t'en conjure, rappelle-toi toujours cette question : « Combien faut-il de pauvres pour faire un riche ? »
Je ne l'ai pas oubliée... Donc, dans le monde de la chanson du jour, les Indiens se révoltaient contre l'immonde domination et ils avaient pleinement raison, il fallait le faire et ils avaient raison de vouloir se défaire de l'emprise anglo-saxonne, de l'emprise de la « civilisation »... À présent les voilà américanisés... et nous aussi, on le sera bientôt totalement, si l'on ne se révolte à temps... Crois-moi, il faut se défaire de cette « civilisation », mettre fin à ses entreprises insanes et pour ce faire, tisser inlassablement le linceul de ce vieux monde vérolé, avide, arrogant, absurde et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Je m'en souviens assez bien, dit Lucien l'âne, de ce Pontiac, un Outaouais ; je l'ai connu aux temps où je passais par là à la recherche des roses de liberté, du temps où ces territoires étaient encore en Nouvelle-France et préservés de l'invasion britannique, laquelle amena de grands massacres et la vérole. Par parenthèse, cette vérole, introduite volontairement par les Anglais, était une de ces armes biologiques, capables de réaliser – sournoisement – un ethnocide... Ce qu'elle fit...
Ainsi, la chanson du jour raconte cette histoire et si elle évoque ces événements et les révoltes indiennes contre l'arrivée de la « civilisation » – en quoi, elle rejoint par exemple les mouvements actuels des No-Tav, qui eux aussi refusent l'Eldorado qui leur est imposé et poursuivent obstinément une révolte, chantée elle aussi par Marco Rovelli.
Tu as raison, Marco Valdo M.I., mon ami, il y a dans le monde tant de révoltes et toutes sont liées entre elles. Par exemple, ces Indiens étaient traités par les Anglais comme des « terroni »... Eux aussi auraient pu crier comme les braccianti de Lucanie: « Noi, non siamo cristiani, siamo somari », « Nous ne sommes pas des chrétiens, nous sommes des bêtes de somme... »
En fait, ces révoltes sont des épisodes de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches ou ceux qui rêvent de le devenir à n'importe quel prix et spécialement, au prix de la sueur , du malheur ou de la mort des autres, c'est-à-dire de l'immense détresse des pauvres... que les riches font aux pauvres pour accroître leurs richesses, étendre leurs propriétés, s'emparer de territoires, exploiter la terre et les hommes, multiplier leurs profits... Et Lucien l'âne,mon ami, je t'en conjure, rappelle-toi toujours cette question : « Combien faut-il de pauvres pour faire un riche ? »
Je ne l'ai pas oubliée... Donc, dans le monde de la chanson du jour, les Indiens se révoltaient contre l'immonde domination et ils avaient pleinement raison, il fallait le faire et ils avaient raison de vouloir se défaire de l'emprise anglo-saxonne, de l'emprise de la « civilisation »... À présent les voilà américanisés... et nous aussi, on le sera bientôt totalement, si l'on ne se révolte à temps... Crois-moi, il faut se défaire de cette « civilisation », mettre fin à ses entreprises insanes et pour ce faire, tisser inlassablement le linceul de ce vieux monde vérolé, avide, arrogant, absurde et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
INDIANA – Terre indienne
Il y a une révolte de gens : elle porte ton nom.
Mais les révoltes sont des fêtes qui n'ont pas de patrons
Elles passent, vont et ne se casent jamais – elles traversent les terres et les frontières
Ceux qui les baptisent veulent les arrêter – les voir mourir
Pontiac au fond est aussi le nom d'une auto
Pontiac au fond est une auto
Mon nom ne m'importe pas
Un nom seul peut-être réprimer
Je veux rêver d'un songe commun
Je dois savoir qui nous sommes
Une alliance de gens disparates – en 63
Nations indiennes, colons et tribus – chasser les maîtres, défaire le roi
Pas pour les terres, pas pour les fusils, l'orgueil ou le passé
Mais pour savoir ce qu'à présent – nous sommes
Pontiac au fond est aussi le nom d'une auto
Pontiac au fond est une auto
Mon nom ne m'importe pas
Un nom seul peut-être réprimer
Je veux rêver d'un songe commun
Je dois savoir qui nous sommes.
Ils t'ont tué dans le bois ou dans un fort de la prairie
Ils t'ont tué par envie ou vengeance ou jalousie
Tu as eu de nombreuses morts, et ce n'est pas étrange,
Pour celui qui était nombre de nations,
Prophète de l'arc, guerrier au fusil, dévoué aux dieux.
Tu as eu de nombreuses morts, mais pas une réponse
Pontiac au fond est aussi le nom d'une auto
Pontiac au fond est une auto
Mon nom ne m'importe pas
Un nom seul peut-être réprimer
Je veux rêver d'un songe commun
Je dois savoir qui nous sommes.
Il y a une révolte de gens : elle porte ton nom.
Mais les révoltes sont des fêtes qui n'ont pas de patrons
Elles passent, vont et ne se casent jamais – elles traversent les terres et les frontières
Ceux qui les baptisent veulent les arrêter – les voir mourir
Pontiac au fond est aussi le nom d'une auto
Pontiac au fond est une auto
Mon nom ne m'importe pas
Un nom seul peut-être réprimer
Je veux rêver d'un songe commun
Je dois savoir qui nous sommes
Une alliance de gens disparates – en 63
Nations indiennes, colons et tribus – chasser les maîtres, défaire le roi
Pas pour les terres, pas pour les fusils, l'orgueil ou le passé
Mais pour savoir ce qu'à présent – nous sommes
Pontiac au fond est aussi le nom d'une auto
Pontiac au fond est une auto
Mon nom ne m'importe pas
Un nom seul peut-être réprimer
Je veux rêver d'un songe commun
Je dois savoir qui nous sommes.
Ils t'ont tué dans le bois ou dans un fort de la prairie
Ils t'ont tué par envie ou vengeance ou jalousie
Tu as eu de nombreuses morts, et ce n'est pas étrange,
Pour celui qui était nombre de nations,
Prophète de l'arc, guerrier au fusil, dévoué aux dieux.
Tu as eu de nombreuses morts, mais pas une réponse
Pontiac au fond est aussi le nom d'une auto
Pontiac au fond est une auto
Mon nom ne m'importe pas
Un nom seul peut-être réprimer
Je veux rêver d'un songe commun
Je dois savoir qui nous sommes.
inviata da Marco Valdo M.I. - 21/10/2011 - 11:05
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Testo e musica di Marco Rovelli e Giovanni Cattabriga (Wu Ming 2)
poi in
[2009]
Album: libertAria
(Marco Rovelli)