Pod tmavočervenými jeřabinami
zahynul motýl mezi karabinami
zástupce pro týl
šlápl na běláska,
zahynul motýl jako naše láska,
zahynul motýl jako naše láska.
Na břehu řeky roste tráva ostřice,
prý přišli včas, však vtrhli jako vichřice,
nad tichou zemí
vrčí netopýři
a národ němý tlučou oficíři,
a národ němý tlučou oficíři.
Na nebi měsíc jako koláč s tvarohem,
koupím si láhev rumu v krčmě za rohem,
budeš se líbat
v noci s cizím pánem,
já budu zpívat zpitý s kapitánem,
já budu zpívat zpitý s kapitánem.
zahynul motýl mezi karabinami
zástupce pro týl
šlápl na běláska,
zahynul motýl jako naše láska,
zahynul motýl jako naše láska.
Na břehu řeky roste tráva ostřice,
prý přišli včas, však vtrhli jako vichřice,
nad tichou zemí
vrčí netopýři
a národ němý tlučou oficíři,
a národ němý tlučou oficíři.
Na nebi měsíc jako koláč s tvarohem,
koupím si láhev rumu v krčmě za rohem,
budeš se líbat
v noci s cizím pánem,
já budu zpívat zpitý s kapitánem,
já budu zpívat zpitý s kapitánem.
envoyé par CCG/AWS Staff - 10/11/2008 - 05:29
Langue: italien
LE SORBE
Sotto le sorbe di colore rosso scuro
morì una farfalla tra le carabine
Il responsabile di retroguardia
schiacciò una farfalla bianca,
la farfalla morì, come il nostro amore,
la farfalla morì, come il nostro amore.
Sulla riva del fiume cresceva l'erba carice,
Ci raccontarono che arrivarono in tempo, ma fu un tornado,
Sul paese silenzioso
borbottano i pipistrelli
e gli ufficiali picchiarono il popolo ammutolito,
e gli ufficiali picchiarono il popolo ammutolito.
Nel cielo la luna sembra una focaccia con la ricotta,
Mi comprerò una bottiglia di rum nel bar dietro l'angolo,
Tu bacerai
nella notte un signore sconosciuto,
Io canterò, sbronzo, con il capitano,
Io canterò, sbronzo, con il capitano.
Sotto le sorbe di colore rosso scuro
morì una farfalla tra le carabine
Il responsabile di retroguardia
schiacciò una farfalla bianca,
la farfalla morì, come il nostro amore,
la farfalla morì, come il nostro amore.
Sulla riva del fiume cresceva l'erba carice,
Ci raccontarono che arrivarono in tempo, ma fu un tornado,
Sul paese silenzioso
borbottano i pipistrelli
e gli ufficiali picchiarono il popolo ammutolito,
e gli ufficiali picchiarono il popolo ammutolito.
Nel cielo la luna sembra una focaccia con la ricotta,
Mi comprerò una bottiglia di rum nel bar dietro l'angolo,
Tu bacerai
nella notte un signore sconosciuto,
Io canterò, sbronzo, con il capitano,
Io canterò, sbronzo, con il capitano.
envoyé par CCG/AWS Staff - 10/11/2008 - 05:30
Langue: français
Version française – Marco Valdo M.I. – 2009
à partir de la version italienne de Martina Mezírková
d'une chanson tchèque de Karel Kryl, intitulée Jerabiny.
Il s'agit, ainsi que le précise dans les commentaires en italien Martina Mezírková, d'une chanson qui allude à l'invasion de la Tchécoslovaquie par les forces amies qui venaient la sauver d'elle-même. La question que se posaient les Tchèques et on connaît à présent la réponse était essentiellement : quand et comment ces « visiteurs d'août », ces étranges touristes aux tenues si coquettes et si décontractées, équipés de si jolies autos (un peu lourdes, certes) et de si étonnants instruments, allaient s'en retourner d'où ils étaient venus.
Cette invasion touristique fait songer aux sauterelles plus qu'aux pipistrelles, lesquelles figurent ici l'aviation amie qui tenait un meeting aérien permanent au-dessus de la capitale juste pour ébaudir le bon peuple et les touristes eux-mêmes. En somme, c'était une animation de vacances.
L'excellent Ricet Barriet chante :
« C'est les vacances, c'est la transhumance
Les vacanciers, c'est comme les sauterelles
Quand ça tombe, c'est pire que la grêle
D'un seul coup, on en voit partout
Y a vraiment que la pluie qu'arrive à en venir à bout, ouh! »
La chanson s'intitule « Les Vacanciers », elle pourrait presque s'appliquer à l'invasion de la Tchécoslovaquie par ses amis tankistes.
1968, c'était il y a si longtemps.
Quant au titre tchèque, on aurait pu (dû ?) le traduire tout simplement par : les sorbes (étant les fruits du sorbier, vous savez ces petites boules noires qui plaisent tant aux oiseaux). Mais voilà, j'ai traduit : UNTER DEN EBERESCHEN – SOUS LES SORBIERS.
J'ai traduit d'abord en allemand et puis, retraduit en français ma traduction en allemand. C'était une manière de rendre le côté allusif des « sorbes » de Karel Kryl en renvoyant l'image de Berlin et d'Unter den Linden, qui sépara la ville en deux parties, au terme d'opérations similaires à celles qui sont relatées dans cette chanson. Façon aussi de rappeler que « L'autre côté du mur » (voir la chanson éponyme) n'est pas encore abattu et qu'il convient de le faire et le plus vite sera le mieux. En clair, il est temps de mettre fin au libéralisme et aux misères immenses qu'il engendre dans le monde comme ici.
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
à partir de la version italienne de Martina Mezírková
d'une chanson tchèque de Karel Kryl, intitulée Jerabiny.
Il s'agit, ainsi que le précise dans les commentaires en italien Martina Mezírková, d'une chanson qui allude à l'invasion de la Tchécoslovaquie par les forces amies qui venaient la sauver d'elle-même. La question que se posaient les Tchèques et on connaît à présent la réponse était essentiellement : quand et comment ces « visiteurs d'août », ces étranges touristes aux tenues si coquettes et si décontractées, équipés de si jolies autos (un peu lourdes, certes) et de si étonnants instruments, allaient s'en retourner d'où ils étaient venus.
Cette invasion touristique fait songer aux sauterelles plus qu'aux pipistrelles, lesquelles figurent ici l'aviation amie qui tenait un meeting aérien permanent au-dessus de la capitale juste pour ébaudir le bon peuple et les touristes eux-mêmes. En somme, c'était une animation de vacances.
L'excellent Ricet Barriet chante :
« C'est les vacances, c'est la transhumance
Les vacanciers, c'est comme les sauterelles
Quand ça tombe, c'est pire que la grêle
D'un seul coup, on en voit partout
Y a vraiment que la pluie qu'arrive à en venir à bout, ouh! »
La chanson s'intitule « Les Vacanciers », elle pourrait presque s'appliquer à l'invasion de la Tchécoslovaquie par ses amis tankistes.
1968, c'était il y a si longtemps.
Quant au titre tchèque, on aurait pu (dû ?) le traduire tout simplement par : les sorbes (étant les fruits du sorbier, vous savez ces petites boules noires qui plaisent tant aux oiseaux). Mais voilà, j'ai traduit : UNTER DEN EBERESCHEN – SOUS LES SORBIERS.
J'ai traduit d'abord en allemand et puis, retraduit en français ma traduction en allemand. C'était une manière de rendre le côté allusif des « sorbes » de Karel Kryl en renvoyant l'image de Berlin et d'Unter den Linden, qui sépara la ville en deux parties, au terme d'opérations similaires à celles qui sont relatées dans cette chanson. Façon aussi de rappeler que « L'autre côté du mur » (voir la chanson éponyme) n'est pas encore abattu et qu'il convient de le faire et le plus vite sera le mieux. En clair, il est temps de mettre fin au libéralisme et aux misères immenses qu'il engendre dans le monde comme ici.
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
UNTER DEN EBERESCHEN – SOUS LES SORBIERS
Sous les sorbiers aux fruits rouge sombre
Mourut un papillon cerné par les carabines.
Le responsable de l'arrière-garde
Explosa le papillon blanc,
Le papillon mourut comme notre amour.
Le papillon mourut comme notre amour.
Sur la rive du fleuve croissait l'herbe
On nous racontera qu'ils arrivèrent à temps, mais ce fut une tornade.
Sur le pays silencieux,
Barbotaient leurs pipistrelles
Et leurs officiers frappèrent le peuple muselé.
Et leurs officiers frappèrent le peuple muselé.
Dans le ciel, la lune ressemble à une tarte au fromage,
Je m'achèterai une bouteille de rhum au bar du coin,
Tu embrasseras
Dans la nuit un monsieur inconnu,
Je chanterai, saoul, avec leur capitaine.
Je chanterai, saoul, avec leur capitaine.
Sous les sorbiers aux fruits rouge sombre
Mourut un papillon cerné par les carabines.
Le responsable de l'arrière-garde
Explosa le papillon blanc,
Le papillon mourut comme notre amour.
Le papillon mourut comme notre amour.
Sur la rive du fleuve croissait l'herbe
On nous racontera qu'ils arrivèrent à temps, mais ce fut une tornade.
Sur le pays silencieux,
Barbotaient leurs pipistrelles
Et leurs officiers frappèrent le peuple muselé.
Et leurs officiers frappèrent le peuple muselé.
Dans le ciel, la lune ressemble à une tarte au fromage,
Je m'achèterai une bouteille de rhum au bar du coin,
Tu embrasseras
Dans la nuit un monsieur inconnu,
Je chanterai, saoul, avec leur capitaine.
Je chanterai, saoul, avec leur capitaine.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 15/4/2009 - 22:22
Langue: polonais
Versione polacca cantata da Karel Kryl
Trascritta da YT all'orecchio https://www.youtube.com/watch?v=zZm77-U5s6I
Trascritta da YT all'orecchio https://www.youtube.com/watch?v=zZm77-U5s6I
JARZĘBINY (JEŘABINY)
Pod ciemnoczerwonymi jarzębinami
Zaginął motyl między karabinami,
Zdeptał go butem dowódca tyłów
I zginął motyl tak jak nasza miłość
I zginął motyl tak jak nasza miłość.
Na brzegu rzeki kwitnie powój, kwitnie mak,
Mówili: „Pomoc” – przyszli jak burza i grad,
Nad cichą ziemią warczą nietoperze,
A niemy naród zatłukli żołnierze,
A niemy naród zatłukli żołnierze.
Na niebie księżyc niby kołacz, niby chleb,
Kupię butelkę rumu, za rogiem jest sklep,
Ty będziesz spędzać noce z obcym panem,
Ja będę śpiewać spity z kapitanem,
Ja będę śpiewać spity z kapitanem.
Pod ciemnoczerwonymi jarzębinami
Zaginął motyl między karabinami,
Zdeptał go butem dowódca tyłów
I zginął motyl tak jak nasza miłość
I zginął motyl tak jak nasza miłość.
Na brzegu rzeki kwitnie powój, kwitnie mak,
Mówili: „Pomoc” – przyszli jak burza i grad,
Nad cichą ziemią warczą nietoperze,
A niemy naród zatłukli żołnierze,
A niemy naród zatłukli żołnierze.
Na niebie księżyc niby kołacz, niby chleb,
Kupię butelkę rumu, za rogiem jest sklep,
Ty będziesz spędzać noce z obcym panem,
Ja będę śpiewać spity z kapitanem,
Ja będę śpiewać spity z kapitanem.
envoyé par Krzysiek Wrona - 1/9/2014 - 19:45
Langue: polonais
Versione polacca leggermente modificata, cantata da Antonina Krzysztoń. È stato cambiato anche il titolo della canzone, che in questo caso è "Motyl" (Farfalla)
Il testo da http://www.tekstowo.pl/
Il testo da http://www.tekstowo.pl/
MOTYL
Pod czerwonymi jarzębinami
Zaginął motyl między karabinami,
Zdeptał go butem dowódca tyłów
I zginął motyl tak jak nasza miłość
I zginął motyl tak jak nasza miłość.
Na brzegu rzeki kwitnie powój, kwitnie mak,
Mówili "pomoc" - przyszli jak burza i grad.
Nad cichą ziemią warczą nietoperze,
A naród niemy zatłukli żołnierze,
A naród niemy zatłukli żołnierze.
Na niebie księżyc niby kołacz, niby chleb,
Kupię butelkę rumu, za rogiem jest sklep,
Ty będziesz spędzać noce z swym frajerem,
Ja będę śpiewał, spity, z oficerem,
Ja będę śpiewał, spity, z oficerem.
Pod czerwonymi jarzębinami
Zaginął motyl między karabinami.
Pod czerwonymi jarzębinami
Zaginął motyl między karabinami,
Zdeptał go butem dowódca tyłów
I zginął motyl tak jak nasza miłość
I zginął motyl tak jak nasza miłość.
Na brzegu rzeki kwitnie powój, kwitnie mak,
Mówili "pomoc" - przyszli jak burza i grad.
Nad cichą ziemią warczą nietoperze,
A naród niemy zatłukli żołnierze,
A naród niemy zatłukli żołnierze.
Na niebie księżyc niby kołacz, niby chleb,
Kupię butelkę rumu, za rogiem jest sklep,
Ty będziesz spędzać noce z swym frajerem,
Ja będę śpiewał, spity, z oficerem,
Ja będę śpiewał, spity, z oficerem.
Pod czerwonymi jarzębinami
Zaginął motyl między karabinami.
envoyé par Krzysiek Wrona - 1/9/2014 - 20:50
Mi sento in dovere di precisare che la canzone E' UN'ALLEGORIA DELLA INVASIONE SOVIETICA DEL '68.
Martina
(martina mezirkova)
Martina
(martina mezirkova)
Scusa, Martina, e cosa c'è scritto nell'introduzione..?!? "Invasione cecoslovacca", in italiano, vuol dire "della Cecoslovacchia"; non che la Cecoslovacchia ha invaso qualcuno. E' chiaro che parlando dell'invasione del '68 si parla dell'invasione della Cecoslovacchia da parte dell'URSS e di altri paesi del "Patto di Varsavia". Saluti!
Sì, intendevo che bisognerebbe togliere "con ogni probabilità"
(martina mezirkova)
(martina mezirkova)
Lo tolgo immediatamente :-) (rv)
Per chi non sapesse, le sorbe sono un frutto selvatico che matura in agosto e ciò evoca la stagione.
"ci raccontarono che arrivarono in tempo !!!!!"
Le autorità sovietiche tentarono di convincere la popolazione che l'intervento era assolutamente necessario per evitare la svolta verso il capitalismo.
Per giustificare la invazione è stata emesse "Dottrina Brežněv".
Ma anche i soldati russi sono stati ingannati, molti di loro non solo non conoscevano il vero motivo della missione ma neache dove erano stati condotti. Disorientati e spaventati sparavano all'impazzata spesso addirittura contro i propri compagni. Secondo dati dell'Istituto ceco per Studi dei regimi totalitari (Utrs) - 108 persone morirono per effetto diretto e indiretto dell'invasione.
"sul paese silenzioso borbottavano i pipistrelli"
Con questa metafora Kryl descrive gli aerei che sorvolavano continuamente Praga
"ci raccontarono che arrivarono in tempo !!!!!"
Le autorità sovietiche tentarono di convincere la popolazione che l'intervento era assolutamente necessario per evitare la svolta verso il capitalismo.
Per giustificare la invazione è stata emesse "Dottrina Brežněv".
Ma anche i soldati russi sono stati ingannati, molti di loro non solo non conoscevano il vero motivo della missione ma neache dove erano stati condotti. Disorientati e spaventati sparavano all'impazzata spesso addirittura contro i propri compagni. Secondo dati dell'Istituto ceco per Studi dei regimi totalitari (Utrs) - 108 persone morirono per effetto diretto e indiretto dell'invasione.
"sul paese silenzioso borbottavano i pipistrelli"
Con questa metafora Kryl descrive gli aerei che sorvolavano continuamente Praga
martina mezirkova - 11/4/2009 - 15:02
Cara Martina,
Mi fa paura... Che vuole dire ?
Pero, non posso ne scrivere, ne tradurre tutto quello in italiano e ancora meno, in cecco. Ma, penso aver fatto di meglio per tradurre Karel Kryl (via l'italiano...) e aver fatto un commento, diciamo, corretto...
Salve
Marco Valdo M.I.
Mi fa paura... Che vuole dire ?
Pero, non posso ne scrivere, ne tradurre tutto quello in italiano e ancora meno, in cecco. Ma, penso aver fatto di meglio per tradurre Karel Kryl (via l'italiano...) e aver fatto un commento, diciamo, corretto...
Salve
Marco Valdo M.I.
Marco Valdo M.I. - 20/4/2009 - 11:37
Solo perchè vorrei capire cosa scrive :)
Devo sempre chiedere a qualcuno la traduzione. Tutto qui.
Devo sempre chiedere a qualcuno la traduzione. Tutto qui.
Martina - 21/4/2009 - 13:32
Io invece trovo delizioso questo...dialogo a distanza tra Martina e Marco Valdo; talmente delizioso che non correggo nemmeno il "cecco" :-PPPPPP
Riccardo Venturi - 21/4/2009 - 13:46
Riccardo, dobbiamo essere intransigenti solo con le traduzioni dei testi, su "cecco" direi che possiamo chiudere un occhio :)
Però non vedo il dialogo del quale stai parlando, e purtroppo non ci sarà... finché non imparerò il francese
Però non vedo il dialogo del quale stai parlando, e purtroppo non ci sarà... finché non imparerò il francese
Martina - 21/4/2009 - 14:51
Il dialogo potete svolgerlo benissimo in italiano, lingua che Marco Valdo M.I. conosce quasi alla perfezione :-)
Ne approfitto per un salutone a tutti e due...
Ne approfitto per un salutone a tutti e due...
Riccardo Venturi - 21/4/2009 - 17:40
Ciao Riccardo!
Ricambio il saluto a ti faccio i miei complimenti per questo sito!
Ricambio il saluto a ti faccio i miei complimenti per questo sito!
Martina - 24/4/2009 - 10:02
Ecco qua il testo corretto (c'erano giusto alcuni segni diacritici che si erano "persi per la strada")
Jeřabiny
Pod tmavočervenými jeřabinami
zahynul motýl mezi karabinami
zástupce pro týl
šlápl na běláska,
zahynul motýl jako naše láska,
zahynul motýl jako naše láska.
Na břehu řeky roste tráva ostřice,
prý přišli včas, však vtrhli jako vichřice,
nad tichou zemí
vrčí netopýři
a národ němý tlučou oficíři,
a národ němý tlučou oficíři.
Na nebi měsíc jako koláč s tvarohem,
koupím si láhev rumu v krčmě za rohem,
budeš se líbat
v noci s cizím pánem,
já budu zpívat zpitý s kapitánem,
já budu zpívat zpitý s kapitánem.
Jeřabiny
Pod tmavočervenými jeřabinami
zahynul motýl mezi karabinami
zástupce pro týl
šlápl na běláska,
zahynul motýl jako naše láska,
zahynul motýl jako naše láska.
Na břehu řeky roste tráva ostřice,
prý přišli včas, však vtrhli jako vichřice,
nad tichou zemí
vrčí netopýři
a národ němý tlučou oficíři,
a národ němý tlučou oficíři.
Na nebi měsíc jako koláč s tvarohem,
koupím si láhev rumu v krčmě za rohem,
budeš se líbat
v noci s cizím pánem,
já budu zpívat zpitý s kapitánem,
já budu zpívat zpitý s kapitánem.
Stanislava - 17/9/2013 - 10:28
Grazie Stanislava; il testo ed il titolo corretti sono stati integrati, così finalmente ci abbiamo anche la famosa "ř" ceca, uno dei fonemi consonantici più rari del mondo :-)
Riccardo Venturi - 17/9/2013 - 11:01
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Lyrics and music by Karel Kryl