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Anne, ma sœur Anne

Louis Chedid
Lingua: Francese


Louis Chedid

Lista delle versioni e commenti


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[1985]
Paroles et musique: Louis Chedid
Testo e musica: Louis Chedid
Album: Anne, ma sœur Anne

chedanne

On passe souvent à côté des choses extraordinaires, on oublie parfois de les signaler. Je me jette des cendres sur la tête, dit Marco Valdo M.I.
Mais enfin, quand même, l'Heider s'en envolé...
Oui, sans doute, mais il y a tous les autres...
Ma soeur Anne est évidemment une réminiscence de la vieille chanson française... Soeur Anne, ne vois-tu rien venir...
Louis Chédid a eu raison de la chanter au fantôme d'Anne Frank, de lui raconter le retour des autres fantômes avec leurs uniformes noirs et leurs runes... Les voilà qui reviennent déguisés en civils, mais pour combien de temps « en civilisés », si on les laisse faire.... Ils rôdent encore dans toute l'Europe. Ils recommencent leurs simagrées. Comment extirper la bête immonde du cœur des hommes ? Telle est la question sousjacente qui taraude ceux qui - Ora e sempre : Resistenza ! - sont restés vigilants. C'est l'Hydre en personne cette bête-là, ses têtes repoussent à une vitesse hallucinante.
Alors, la voici cette superbe chanson de Louis Chédid.
Peut-être la traduira-t-on... Elle en vaut la peine.
Marco Valdo M.I.
Anne, ma sœur Anne,
Si je te disais ce que je vois venir,
Anne, ma sœur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...
Sale cafard!

Anne, ma sœur Anne,
En écrivant ton journal du fond de ton placard,
Anne, ma sœur Anne,
Tu pensais qu'on n'oublierait jamais, mais...
Mauvaise mémoire!

Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie:
Croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie.
Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti...
La voilà revenue, l'historique hystérie!

Anne, ma sœur Anne,
Si je te disais ce que j'entends,
Anne, ma sœur Anne,
Les mêmes discours, les mêmes slogans,
Les mêmes aboiements!

Anne, ma sœur Anne,
J'aurais tant voulu te dire, petite fille martyre:
"Anne, ma sœur Anne,
Tu peux dormir tranquille, elle ne reviendra plus,
La vermine!"

Mais beaucoup d'indifférence, de patience malvenue
Pour ces anciens damnés, beaucoup de déjà-vu,
Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières
Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière... comme hier!

Anne, ma sœur Anne,
Si je te disais c' que j' vois venir,
Anne, ma sœur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...

Sale cafard!

inviata da Marco Valdo M.I. - 27/10/2008 - 21:20



Lingua: Italiano

Versione italiana di Riccardo Venturi
28 giugno 2009

Contrariamente al solito, aggiungo qualcosa alla traduzione.
Perché, ovviamente, questa canzone andava tradotta; e Marco Valdo M.I. può starne tranquillo. Prima o poi, in questo sito, le canzoni vengono tradotte. E' la sua stessa funzione: farle conoscere quanto più possibile.

Ma c'è un'altra cosa da aggiungere.
Louis Chedid ha scritto questa canzone nel 1985. Quando "vedeva arrivare" la marea nera. La considerava un incubo. Non so esattamente cosa possa dire ora, che la marea nera si è installata persino nei governi di certi paesi. Che i partiti dichiaratamente neofascisti e neonazisti vanno nei parlamenti.

Fossi Anna Frank, da qualche parte dove si trova ora, mi riprenderei il mio diario, per me. Me lo terrei. Addirittura c'è chi lo "mette in dubbio"; ci sono i negazionisti delle camere a gas, e pure quelli del Diario di Anna Frank. Non è, quindi, servito a niente. (RV)
ANNA, ANNA, SORELLA MIA

Anna, Anna, sorella mia,
se ti dicessi quel che vedo arrivare,
Anna, Anna, sorella mia,
non posso crederci, è come un incubo...
Un brutto scarafaggio!

Anna, Anna, sorella mia,
quando scrivevi il tuo diario dentro il nascondiglio
Anna, Anna, sorella mia,
pensavi che non si sarebbe mai scordato, ma...
Che pessima memoria!

Sta uscendo dalla sua tana la nazinostalgia:
Svastica, stivaloni chiodati e tutta la panoplia.
Ha beni al sole, adepti, un partito...
E rieccola, la storica isteria!

Anna, Anna, sorella mia,
se ti dicessi quel che sento,
Anna, Anna, sorella mia,
gli stessi discorsi, gli stessi slogan,
gli stessi latrati!

Anna, Anna, sorella mia,
avrei tanto voluto dirti, bambina martirizzata:
« Anna, Anna, sorella mia,
puoi dormire tranquilla, non torneranno più
quegli insetti! »

Ma troppa indifferenza e pazienza fuori luogo
per questi vecchi dannati, troppe cose già viste,
troppa indulgenza, troppe buone maniere
per questa nazinostalgia che riesce dalla tana...come ieri!

Anna, Anna, sorella mia,
se ti dicessi quel che vedo arrivare,
Anna, Anna, sorella mia,
non posso crederci, è come un incubo...

Un brutto scarafaggio!

28/6/2009 - 04:42


Un peu partout, l’odeur remonte des égouts… Dégoût !

Que dire ? Rien, si peu, dire qu’on fait ce qu’on peut – c’est le mérite des Chansons contre la Guerre de le faire.
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Sur quoi, elle a raison la théologienne – théologienne, je pensais que c’était un artisanat disparu, mais non, il y en a encore au moins une et ma foi, elle dit des choses sensées.

1989-2019 : la génération qui a oublié

Tissons le linceul de ce vieux monde oublieux, amnésique, lobotomisé et cacochyme.

Heureusement !

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Marco Valdo M.I. - 22/2/2019 - 09:30




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