Quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me
e io sono come quelli.. dentro
Dentro l’aria non c’è, il tempo è fermo,
non si muove niente, non succede nulla.
E lo stesso odore nella stessa cella
e lo stesso cielo senza mai una stella...
Dentro l’uomo non c’è: l’hanno spento.
Senza piu’ ragione, senza pentimento..
Giorni sempre uguali senza luce intorno...
viaggio sola andata, senza mai ritorno...
Quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me
e io sono come quelli... dentro
E aspetto quel giorno che...canterò!
...sulle macerie io ...danzerò!
Sogno il momento che... crollerà
ogni prigione di ogni città!
Nella nebbia si è persa la memoria,
nel silenzio è affogata la storia.
Troppe strade spazzate dal vento,
lastricate di sangue e di piombo
La giustizia dov’è? L’hanno estinta?
Recintata da un muro di rabbia.
Non potete rubare il futuro,
voi non siete ancora al sicuro
perché...
Quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me
e io sono come quelli.. dentro!
quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me
e io sono come quelli.. dentro
Dentro l’aria non c’è, il tempo è fermo,
non si muove niente, non succede nulla.
E lo stesso odore nella stessa cella
e lo stesso cielo senza mai una stella...
Dentro l’uomo non c’è: l’hanno spento.
Senza piu’ ragione, senza pentimento..
Giorni sempre uguali senza luce intorno...
viaggio sola andata, senza mai ritorno...
Quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me
e io sono come quelli... dentro
E aspetto quel giorno che...canterò!
...sulle macerie io ...danzerò!
Sogno il momento che... crollerà
ogni prigione di ogni città!
Nella nebbia si è persa la memoria,
nel silenzio è affogata la storia.
Troppe strade spazzate dal vento,
lastricate di sangue e di piombo
La giustizia dov’è? L’hanno estinta?
Recintata da un muro di rabbia.
Non potete rubare il futuro,
voi non siete ancora al sicuro
perché...
Quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me,
quelli dentro sono come me
e io sono come quelli.. dentro!
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2008/10/22 - 22:23
Language: French
Version française – Ceux dedans – Marco Valdo M.I. – 2008
CEUX DEDANS est une chanson qui a ses racines dans le ciment (radici nel cemento), dans le béton dira-t-on mieux encore en français, dans le béton des prisons particulièrement.
Una canzone del carcer tetro...
Une chanson de solidarité, une chanson pour tous ceux qui dans le monde sont « dedans » et qui y sont pour longtemps et pour d'aucuns, pour toujours.
Certains enferment les autres, ils pensent ainsi terroriser ceux qu'ils craignent et les empêcher de changer le monde, mais toute l'histoire montre que les prisons finissent toutes par céder, par craquer... même si elles ont pu accomplir leur œuvre d'enfermement et d'extinction de l'homme et d'étouffement de la liberté.
Aux Etats-Unis, dit-on, la prison sert d'emplâtre social, elle sert de solution à la pauvreté. Mais est-ce aux Etats-Unis seulement ?
Chanson de solidarité que j'ai traduite en pensant à Ceux dedans : ceux dedans d'hier, ceux dedans d'aujourd'hui. Ils sont des milliers, ils sont des millions. Tous déconsidérés, tous mal soignés ou pas soignés du tout, ainsi que le dit ouvertement l'Académie de Médecine de France. Elle dit aussi qu'on se suicide beaucoup en prison.
Dans la guerre de cent mille ans, on est soit d'un côté, soit de l'autre. Moi, je suis du côté de Camenisch, de Jann Marc Rouillan qu'ils tiennent en dedans depuis si longtemps et de tous ceux qui ressentent combien un tel système est à l'évidence invivable. Si l'on est du côté de ceux qu'ils écrasent, on ne peut jamais se soumettre.
Ora e sempre: Resistenza !
(Marco Valdo M.I.)
CEUX DEDANS est une chanson qui a ses racines dans le ciment (radici nel cemento), dans le béton dira-t-on mieux encore en français, dans le béton des prisons particulièrement.
Una canzone del carcer tetro...
Une chanson de solidarité, une chanson pour tous ceux qui dans le monde sont « dedans » et qui y sont pour longtemps et pour d'aucuns, pour toujours.
Certains enferment les autres, ils pensent ainsi terroriser ceux qu'ils craignent et les empêcher de changer le monde, mais toute l'histoire montre que les prisons finissent toutes par céder, par craquer... même si elles ont pu accomplir leur œuvre d'enfermement et d'extinction de l'homme et d'étouffement de la liberté.
Aux Etats-Unis, dit-on, la prison sert d'emplâtre social, elle sert de solution à la pauvreté. Mais est-ce aux Etats-Unis seulement ?
Chanson de solidarité que j'ai traduite en pensant à Ceux dedans : ceux dedans d'hier, ceux dedans d'aujourd'hui. Ils sont des milliers, ils sont des millions. Tous déconsidérés, tous mal soignés ou pas soignés du tout, ainsi que le dit ouvertement l'Académie de Médecine de France. Elle dit aussi qu'on se suicide beaucoup en prison.
Dans la guerre de cent mille ans, on est soit d'un côté, soit de l'autre. Moi, je suis du côté de Camenisch, de Jann Marc Rouillan qu'ils tiennent en dedans depuis si longtemps et de tous ceux qui ressentent combien un tel système est à l'évidence invivable. Si l'on est du côté de ceux qu'ils écrasent, on ne peut jamais se soumettre.
Ora e sempre: Resistenza !
(Marco Valdo M.I.)
CEUX DEDANS
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
et moi, je suis comme ceux... dedans.
Dedans il n'y a pas d'air , le temps est à l'arrêt,
rien ne bouge, il ne se passe rien.
Et la même odeur dans la même cellule
et le même ciel sans jamais une étoile...
Dedans, l'homme n'est plus, ils l'ont éteint.
Sans plus de raison, sans plus de remords...
Des jours toujours égaux, sans lumière à l'entour.
Voyage aller simple, sans jamais de retour.
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
et moi, je suis comme ceux... dedans.
Et j'attends ce jour où... je chanterai !
... sur vos ruines, moi ... je danserai !
Je rêve au moment où ... s'écroulera
la prison de chaque ville.
La mémoire s'est perdue dans le brouillard,
Le silence a étouffé l'histoire.
Trop de rues balayées par le vent,
zébrées de sang et de plomb.
Où est la justice ? L'ont-ils éteinte ?
Enserrée d'un mur de rage.
Vous ne pouvez pas voler le futur,
Vous n'êtes pas encore en sécurité
car...
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
et moi, je suis comme ceux... dedans.
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
et moi, je suis comme ceux... dedans.
Dedans il n'y a pas d'air , le temps est à l'arrêt,
rien ne bouge, il ne se passe rien.
Et la même odeur dans la même cellule
et le même ciel sans jamais une étoile...
Dedans, l'homme n'est plus, ils l'ont éteint.
Sans plus de raison, sans plus de remords...
Des jours toujours égaux, sans lumière à l'entour.
Voyage aller simple, sans jamais de retour.
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
et moi, je suis comme ceux... dedans.
Et j'attends ce jour où... je chanterai !
... sur vos ruines, moi ... je danserai !
Je rêve au moment où ... s'écroulera
la prison de chaque ville.
La mémoire s'est perdue dans le brouillard,
Le silence a étouffé l'histoire.
Trop de rues balayées par le vent,
zébrées de sang et de plomb.
Où est la justice ? L'ont-ils éteinte ?
Enserrée d'un mur de rage.
Vous ne pouvez pas voler le futur,
Vous n'êtes pas encore en sécurité
car...
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
Ceux dedans sont comme moi,
et moi, je suis comme ceux... dedans.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2008/10/22 - 22:26
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Ancora non è finita