Moi, je donnais du pain pour les oiseaux
Je ramassais le chien qui buvait au ruisseau
J'étais riche d'amour beaucoup plus que d'argent
Mais je riais de tout et n'avais pas vingt ans
Si je refusais Dieu qui me refusait tout
C'est sûr qu'entre nous deux, je tenais le bon bout
Lui qui ne donnait rien mais voulait qu'on le prie
Moi qui donnais l'amour sans rien d'autre en retour
Un matin vint chez moi, botté, vêtu de bleu
Celui qui me tendit un papier fabuleux
Portant un nom de ville, un nom de régiment
Et me donnant le droit de tuer sans châtiment
Pour avoir refusé l'uniforme à mon dos
A vingt ans dépassés, j'ai passé le falot
Des hommes médaillés du bas-ventre au képi
Pour ce fait, ont jugé que j'avais mal agi
Moi qui rêvais de ciel et de bateaux
Me voici enfermé au fin fond d'un cachot
Ma cellule est bien triste et n'a pas de hublot
Mais au mur un artiste a gravé quelques mots
Je chanterai encore et chanterai toujours
Car même si la mort ou le manque d'amour
Font tomber le malheur ou la terre sur mon dos
J'ai donné tout mon cœur et du pain aux oiseaux
Je ramassais le chien qui buvait au ruisseau
J'étais riche d'amour beaucoup plus que d'argent
Mais je riais de tout et n'avais pas vingt ans
Si je refusais Dieu qui me refusait tout
C'est sûr qu'entre nous deux, je tenais le bon bout
Lui qui ne donnait rien mais voulait qu'on le prie
Moi qui donnais l'amour sans rien d'autre en retour
Un matin vint chez moi, botté, vêtu de bleu
Celui qui me tendit un papier fabuleux
Portant un nom de ville, un nom de régiment
Et me donnant le droit de tuer sans châtiment
Pour avoir refusé l'uniforme à mon dos
A vingt ans dépassés, j'ai passé le falot
Des hommes médaillés du bas-ventre au képi
Pour ce fait, ont jugé que j'avais mal agi
Moi qui rêvais de ciel et de bateaux
Me voici enfermé au fin fond d'un cachot
Ma cellule est bien triste et n'a pas de hublot
Mais au mur un artiste a gravé quelques mots
Je chanterai encore et chanterai toujours
Car même si la mort ou le manque d'amour
Font tomber le malheur ou la terre sur mon dos
J'ai donné tout mon cœur et du pain aux oiseaux
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2008/10/15 - 20:37
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Il est bien sûr préférable de donner du pain aux oiseaux que des balles aux gens d'en face, de verser du napalm sur les Viets, de jeter des bombes à fragmentation sur les Irakiens ou les Afgans, au choix...
C'est un choix évidemment, la désertion.
Vian l'avait bien dit.
Yanne le dit autrement.
Une chanson très civile.