Marciavamo con l'anima in spalla
nelle tenebre lassù
ma la lotta per la nostra libertà
in cammino ci illuminerà
Non sapevo qual'era il tuo nome
neanche il mio potevo dir
il tuo nome di battaglia era Pinin
ed io ero Sandokan.
Eravam tutti pronti a morire
ma della morte noi mai parlavam
parlavamo del futuro
se il destino ci allontana
il ricordo di quei giorni
sempre uniti ci terrà
Mi ricordo che poi venne l'alba
e poi qualche cosa di colpo cambiò
il domani era venuto e la notte era passata
c'era il sole su nel cielo
sorto nella libertà.
Eravam tutti pronti a morire
ma della morte noi mai parlavam
parlavamo del futuro
se il destino ci allontana
il ricordo di quei giorni
sempre uniti ci terrà
Mi ricordo che poi venne l'alba
e poi qualche cosa di colpo cambiò
il domani era venuto e la notte era passata
c'era il sole su nel cielo
sorto nella libertà.
nelle tenebre lassù
ma la lotta per la nostra libertà
in cammino ci illuminerà
Non sapevo qual'era il tuo nome
neanche il mio potevo dir
il tuo nome di battaglia era Pinin
ed io ero Sandokan.
Eravam tutti pronti a morire
ma della morte noi mai parlavam
parlavamo del futuro
se il destino ci allontana
il ricordo di quei giorni
sempre uniti ci terrà
Mi ricordo che poi venne l'alba
e poi qualche cosa di colpo cambiò
il domani era venuto e la notte era passata
c'era il sole su nel cielo
sorto nella libertà.
Eravam tutti pronti a morire
ma della morte noi mai parlavam
parlavamo del futuro
se il destino ci allontana
il ricordo di quei giorni
sempre uniti ci terrà
Mi ricordo che poi venne l'alba
e poi qualche cosa di colpo cambiò
il domani era venuto e la notte era passata
c'era il sole su nel cielo
sorto nella libertà.
Contributed by Luca 'The River' - 2008/10/11 - 21:30
Language: French
Version française – Et moi, j'étais Sandokan – Marco Valdo M.I. – 2008
Chanson italienne – E io ero Sandokan – Armando Trovajoli
Chanson italienne – E io ero Sandokan – Armando Trovajoli
Sandokan est un de ces héros paradoxaux. Un des paradoxes culturels, qu'on s'explique mal, a priori. En effet, pour les Italiens et depuis plus d'un siècle Sandokan est un personnage -clé de l'enfance; son nom suffit pour évoquer l'aventure, les combats à l'épée, les tigres et les mers du Sud. C'est le héros par excellence, à l'égal de D'Artagnan , de Rocambole, du Bossu... pour les gens de culture française. Et précisément, pour les gens de la culture française pourtant voisine de l'italienne, Sandokan, le tigre de la Malaisie, est quasi-inconnu et que dire alors d'Emilio Salgari, l'auteur de « Les pirates de Malaisie », titre générique des romans du « Tigre », série de romans commencée en feuilleton en 1883 et finie en 1911.
Pour l'édification de la culture française, on dira succinctement qu'Emilio Salgari est né à Vérone en 1862 et mourut à Turin en 1911.
Une dernière chose à propos de Salgari, qui partagea ce destin - avec Dumas, par exemple - d'enrichir ses éditeurs en étant quant à lui dans un état de quasi-pauvreté, obligé de produire roman sur roman pour subsister et faire subsister sa famille (sa femme Ida et ses quatre enfants).
Il se suicidera le 25 avril 1911 en laissant entre autres, une lettre à ses éditeurs :
« À mes éditeurs :
À vous qui vous êtes enrichis sur mon dos en me maintenant moi et ma famille dans une demi-misère continuelle ou pire encore, je demande seulement qu'en compensation des gains que je vous ai donnés, vous pensiez à mes funérailles. Je vous salue en cassant ma plume.
Emilio Salgari. »
Il y a d'ailleurs une série de films et de chansons évoquant Sandokan.
Mais celui-ci, celui de cette chanson-ci, s'il est guerrier, s'il combat, ce n'est pas dans les mers du Sud, ce n'est pas dans une guerre imaginaire et ce n'est pas pour faire gagner de l'argent à des éditeurs. Le Sandokan de Trovajoli est le pseudo d'un résistant, d'un' partigiano, d'un de ceux qui marchaient dans les nuits sans lune et qui faisaient crier aux SS : « Achtung Banditen ! ».
Ce n'étaient pas des héros de papier et la belle qu'ils allaient délivrer s'appelait : Liberté !
«Nous marchions avec l'âme à l'épaule dans les ténèbres..."
Ils avaient pour devise : Ora e sempre : Resistenza !
Elle est toujours d'actualité plus soixante ans plus tard.
Pour l'édification de la culture française, on dira succinctement qu'Emilio Salgari est né à Vérone en 1862 et mourut à Turin en 1911.
Une dernière chose à propos de Salgari, qui partagea ce destin - avec Dumas, par exemple - d'enrichir ses éditeurs en étant quant à lui dans un état de quasi-pauvreté, obligé de produire roman sur roman pour subsister et faire subsister sa famille (sa femme Ida et ses quatre enfants).
Il se suicidera le 25 avril 1911 en laissant entre autres, une lettre à ses éditeurs :
« À mes éditeurs :
À vous qui vous êtes enrichis sur mon dos en me maintenant moi et ma famille dans une demi-misère continuelle ou pire encore, je demande seulement qu'en compensation des gains que je vous ai donnés, vous pensiez à mes funérailles. Je vous salue en cassant ma plume.
Emilio Salgari. »
Il y a d'ailleurs une série de films et de chansons évoquant Sandokan.
Mais celui-ci, celui de cette chanson-ci, s'il est guerrier, s'il combat, ce n'est pas dans les mers du Sud, ce n'est pas dans une guerre imaginaire et ce n'est pas pour faire gagner de l'argent à des éditeurs. Le Sandokan de Trovajoli est le pseudo d'un résistant, d'un' partigiano, d'un de ceux qui marchaient dans les nuits sans lune et qui faisaient crier aux SS : « Achtung Banditen ! ».
Ce n'étaient pas des héros de papier et la belle qu'ils allaient délivrer s'appelait : Liberté !
«Nous marchions avec l'âme à l'épaule dans les ténèbres..."
Ils avaient pour devise : Ora e sempre : Resistenza !
Elle est toujours d'actualité plus soixante ans plus tard.
ET MOI J'ÉTAIS SANDOKAN
Nous marchions avec l'âme à l'épaule
dans les ténèbres là-haut
mais la lutte pour notre liberté
en chemin nous éclaira.
Je ne savais pas quel était ton nom
Je ne pouvais pas dire quel était mon nom
Ton nom de bataille était Pinin
Et le mien était Sandokan.
Nous étions tous prêts pour la mort
Mais nous ne parlions jamais de la mort
Nous disions du futur
si le destin nous sépare
le souvenir de ces jours
nous réunira tordeuse.
Je me souviens qu'ensuite vint l'aube
et puis d'un coup quelque chose changea
Le lendemain était venu et la nuit était passée
là-haut dans le ciel, le soleil
se levait dans la liberté.
Nous étions tous prêts pour la mort
Mais nous ne parlions jamais de la mort
Nous disions du futur
si le destin nous sépare
le souvenir de ces jours
nous réunira toujours.
Je me souviens qu'ensuite vint l'aube
et puis d'un coup quelque chose changea
Le lendemain était venu et la nuit était passée
là-haut dans le ciel, le soleil
se levait dans la liberté.
Nous marchions avec l'âme à l'épaule
dans les ténèbres là-haut
mais la lutte pour notre liberté
en chemin nous éclaira.
Je ne savais pas quel était ton nom
Je ne pouvais pas dire quel était mon nom
Ton nom de bataille était Pinin
Et le mien était Sandokan.
Nous étions tous prêts pour la mort
Mais nous ne parlions jamais de la mort
Nous disions du futur
si le destin nous sépare
le souvenir de ces jours
nous réunira tordeuse.
Je me souviens qu'ensuite vint l'aube
et puis d'un coup quelque chose changea
Le lendemain était venu et la nuit était passée
là-haut dans le ciel, le soleil
se levait dans la liberté.
Nous étions tous prêts pour la mort
Mais nous ne parlions jamais de la mort
Nous disions du futur
si le destin nous sépare
le souvenir de ces jours
nous réunira toujours.
Je me souviens qu'ensuite vint l'aube
et puis d'un coup quelque chose changea
Le lendemain était venu et la nuit était passée
là-haut dans le ciel, le soleil
se levait dans la liberté.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2008/10/12 - 17:25
Language: French
Versione francese di Luigi
ET MOI J'ETAIS SANDOKAN
Nous marchions l'âme sur les épaules
dans les ténèbres là-haut
mais la lutte pour notre liberté
en chemin nous éclairerait.
Je ne savais pas quel était ton nom
pas même le mien je pouvais te dire.
Ton nom de bataille était Pinin
Et moi j'étais Sandokan.
Nous étions tous prêts à mourir
Mais de la mort, jamais nous ne parlions.
Nous parlions du futur
si le destin nous sépare
le souvenir de ces jours
nous tiendrait toujours unis.
Je me souviens qu'ensuite l'aube arriva
et puis quelque chose changea d'un coup
Le lendemain était arrivé et la nuit était passée
le soleil était là-haut dans le ciel,
se levant dans la liberté.
Nous étions tous prêts à mourir
Mais de la mort, jamais nous ne parlions.
Nous parlions du futur
si le destin nous sépare
le souvenir de ces jours
nous tiendrait toujours unis.
Je me souviens qu'ensuite vint l'aube
et puis quelque chose changea d'un coup
Le lendemain était arrivé et la nuit était passée
le soleil était là-haut dans le ciel,
se levant dans la liberté.
Nous marchions l'âme sur les épaules
dans les ténèbres là-haut
mais la lutte pour notre liberté
en chemin nous éclairerait.
Je ne savais pas quel était ton nom
pas même le mien je pouvais te dire.
Ton nom de bataille était Pinin
Et moi j'étais Sandokan.
Nous étions tous prêts à mourir
Mais de la mort, jamais nous ne parlions.
Nous parlions du futur
si le destin nous sépare
le souvenir de ces jours
nous tiendrait toujours unis.
Je me souviens qu'ensuite l'aube arriva
et puis quelque chose changea d'un coup
Le lendemain était arrivé et la nuit était passée
le soleil était là-haut dans le ciel,
se levant dans la liberté.
Nous étions tous prêts à mourir
Mais de la mort, jamais nous ne parlions.
Nous parlions du futur
si le destin nous sépare
le souvenir de ces jours
nous tiendrait toujours unis.
Je me souviens qu'ensuite vint l'aube
et puis quelque chose changea d'un coup
Le lendemain était arrivé et la nuit était passée
le soleil était là-haut dans le ciel,
se levant dans la liberté.
Contributed by Luigi - 2011/12/12 - 10:54
Language: English
Versione inglese da youtube
We marched with the soul in the shoulder
in darkness above
but the fight for our freedom
along the way will enlighten us
I did not know what was your name
nor could I tell mine
your nom de guerre was Pinin
and mine Sandokan
We were all ready to die
but never talking of death
we spoke of the future
if fate takes us away
the memory of those days
always keep us together
I remember then rose the dawn
and something suddenly changed
came tomorrow and spent the night
in the sky was shining sun
born in freedom
in darkness above
but the fight for our freedom
along the way will enlighten us
I did not know what was your name
nor could I tell mine
your nom de guerre was Pinin
and mine Sandokan
We were all ready to die
but never talking of death
we spoke of the future
if fate takes us away
the memory of those days
always keep us together
I remember then rose the dawn
and something suddenly changed
came tomorrow and spent the night
in the sky was shining sun
born in freedom
Contributed by DoNQuijote82 - 2013/7/18 - 21:20
Language: English
Versione inglese di ZugNachPankow
AND I WAS SANDOKAN
We marched, souls on shoulders
in the darkness above
but the fight for our freedom
shall shine on our path
I didn't know your name
nor could I tell mine
Your nickname was Pinin
and I was Sandokan
We were all ready for death,
but we never spoke of it,
we spoke of the future
If destiny will bring us apart
the memory of those days
will keep us together
And then, I remember that the dawn came
something changed all of a sudden
tomorrow had come, the night had passed
the sun was shining in the sky,
arisen in freedom
We were all ready for death,
but we never spoke of it,
we spoke of the future
If destiny will bring us apart
the memory of those days
will keep us together
We marched, souls on shoulders
in the darkness above
but the fight for our freedom
shall shine on our path
I didn't know your name
nor could I tell mine
Your nickname was Pinin
and I was Sandokan
We were all ready for death,
but we never spoke of it,
we spoke of the future
If destiny will bring us apart
the memory of those days
will keep us together
And then, I remember that the dawn came
something changed all of a sudden
tomorrow had come, the night had passed
the sun was shining in the sky,
arisen in freedom
We were all ready for death,
but we never spoke of it,
we spoke of the future
If destiny will bring us apart
the memory of those days
will keep us together
Contributed by ZugNachPankow - 2018/6/29 - 23:48
Che bella! Una volta la conoscevo, ma non sentendola per tanto tempo me l'ero dimenticata. Un gran piacere risentirla.
Ascoltate anche questa versione:http://www.youtube.com/watch?v=1tuVijht6v4
Ascoltate anche questa versione:http://www.youtube.com/watch?v=1tuVijht6v4
Silva - 2008/10/12 - 11:07
ciao, bellissima,
il "mio nome" pero' "era Pinin"
(une contenta di sentirvi)
il "mio nome" pero' "era Pinin"
(une contenta di sentirvi)
Grazie, corretto! (CCG Staff)
E' da molto che non la sentivo piu', ma ogni volta che la sento provo sempre una profonda emozione. La liberta'e' un bene irrinunciabile da conquistare anche attraverso la lotta , con la consapevolezza che si puo' anche morire per donarla agli altri.
"Eravam tutti pronti a morire
ma della morte noi mai parlavam
parlavamo del futuro... "
"Eravam tutti pronti a morire
ma della morte noi mai parlavam
parlavamo del futuro... "
stefano - 2011/12/27 - 21:04
Nei crediti della canzone c'è scritto "canta Maria Teresa", senza cognome (o è Teresa, ma dubito fortemente)...
Armando Trovajoli, a 95 anni, ha cessato di scrivere musica. L'autore di "Roma nun fa' la stupida stasera" e di moltissime colonne sonore è morto nella sua città adorata. Il pianista, compositore e direttore d'orchestra è scomparso qualche giorno fa, ma solo oggi ne ha dato notizia la moglie Maria Paola, rispettando le ultime volontà del marito che sarà cremato.
L'Unità
L'Unità
Banda Bassotti
2014
Banditi senza tempo
registrato dal vivo al Rising Love di Roma il 22 febbraio 2014
feat . Giuliobass
2014
Banditi senza tempo
registrato dal vivo al Rising Love di Roma il 22 febbraio 2014
feat . Giuliobass
dq82 - 2014/6/28 - 10:33
E' morto Ettore Scola, addio al maestro del cinema italiano
Il grande regista aveva 84 anni. Con i suoi capolavori, da "C'eravamo tanti amati" a "Una giornata particolare" a "La terrazza", ha raccontato l'Italia
Si intitola Ridendo e scherzando il film con cui Ettore Scola ha detto addio al cinema e al suo pubblico. Un documentario con cui le sue figlie, Paola e Silvia, lo hanno restituito nella sua complessità di regista, artista e padre. E ridendo e scherzando il regista, morto oggi all'età di 84 anni nel reparto di cardiochirurgia del Policlinico di Roma, ha attraversato più di cinquant'anni di cinema e storia italiana. Con lui se ne va l'ultimo grande maestro della commedia italiana. Con il suo cinema ha raccontato l'Italia che si riscattava dal fascismo e cercava di dimenticare la guerra, con un linguaggio profondo ma lieve ha saputo tratteggiare tutti i tipi di italiani, dagli intellettuali di sinistra che si davano convegno sulle "terrazze" ai commercianti in competizione sleale, ha dato voce al radiocronista licenziato e mandato al confino perché omosessuale e alla casalinga schiacciata dalla prepotenza del marito fascista, i genitori che passavano la notte davanti alle scuole e i militanti comunisti in crisi di identità e di fedeltà. Una carriera e una vita nel segno dell'impegno civile, politico e sociale che lo portò tra l'altro a far parte del governo ombra del Partito Comunista Italiano, nel 1989, con la delega ai Beni Culturali.
Il Marc'Aurelio e i suoi scarabocchi. Nato a Trevico (Avellino) il 10 maggio 1931, Ettore si trasferì a Roma con la famiglia da bambino. Già quindicenne la sua passione per il disegno iniziata a cinque anni lo portò nella redazione della rivista umoristica Marc'Aurelio dove collaborava un giovane artista, di dieci anni più grande, Federico Fellini. Con quelli che poi lui chiamerà "scarabocchi", vignette, bozzetti che lo accompagneranno sempre, riuscì a trovare il suo spazio in un ambiente di grande fermento culturale. Finito il liceo classico Pio Albertelli il giovane Scola si iscrisse a Giurisprudenza. Ma il suo destino non era nel mondo dei tribunali.
Parole, parole, parole e poi il cinema. Fin dagli anni Quaranta Scola collaborò a trasmissioni e varietà per la radio e la neonata televisione, ma già a metà degli anni Cinquanta il cinema finì per prendere il sopravvento prima come sceneggiatore collaborando con Age e Scarpelli, per film come Un americano a Roma (1954), La grande Guerra (1959) e Crimen (1960) e poi con il passaggio dietro la macchina da presa. L'esordio alla regia è del 1964 con il film Se permette parliamo di donne scritto con l'amico Ruggero Maccari e interpretato da Vittorio Gassman, che insieme a Nino Manfredi e Marcello Mastroianni sarà uno degli attori preferiti da Scola.
Il successo con Sordi... in Africa. Il primo vero successo popolare Scola lo ottenne con la commedia amara Riusciranno i nostri eroi a ritrovare l'amico misteriosamente scomparso in Africa? con Alberto Sordi, Nino Manfredi, Bernard Blier, una critica all'arroganza degli italiani benestanti nei confronti del Terzo Mondo. Il film fu il campione di incassi della stagione '68-'69 e gettò le basi per una collaborazione con Sordi che sarebbe poi durata altri tre film, La più bella serata della mia vita (1972), alcuni episodi del film collettivo I nuovi mostri (1977) e Romanzo di un giovane povero (1995).
Negli anni Settanta, "Ci eravamo tanto amati". Con Il commissario Pepe (1969) e Dramma della gelosia - Tutti i particolari in cronaca (1970) Scola entrò nel decennio più significativo della sua carriera. Nel 1974 realizzò C'eravamo tanto amati, film che ripercorre trent'anni di storia italiana dal 1945 al 1975 attraverso le vicende di tre amici interpretati da Vittorio Gassman, Nino Manfredi e Stefano Satta Flores, tutti innamorati di Luciana (Stefania Sandrelli). Il film è un capolavoro che lo consacrò definitivamente tra i grandi del cinema italiano regalandogli anche la fama internazionale con premi al festival di Mosca, il César francese e tre Nastri d'argento e confermando anche il suo successo di pubblico
Sulla "Terrazza" della sinistra italiana. Nella seconda metà del decennio Scola firmò Brutti, sporchi e cattivi (1976), con cui vinse il premio per la regia a Cannes, una sua personale rivisitazione delle periferie raccontate da Pasolini (che infatti avrebbe dovuto filmare una prefazione ma fu assassinato durante la lavorazione del film). Poi Una giornata particolare (1977) con Sophia Loren e Marcello Mastroianni: sullo sfondo della visita di Adolf Hitler a Roma si consumano poche ore della vita di un radiocronista omosessuale e della sua vicina di casa, una casalinga frustrata madre di sei figli e moglie di un fascista prepotente. Il film valse al regista una delle sue quattro candidature all'Oscar come migliore pellicola straniera e vinse il Golden Globe. Nel 1980 il registagirò La terrazza, amaro bilancio di un gruppo di intellettuali di sinistra in crisi. Un film di cui il regista recentemente ricordava che "fu recensito al di fuori del gruppo di critici cinematografici che solitamente parlavano del mio cinema, perché molti si sentirono convocati da quei temi. Così del film scrissero Scalfari, Tabucchi, Bocca perché parlava della posizione di vari intellettuali di cinema o letteratura scontenti di quello che avevano realizzato nella vita perché probabilmente avrebbero fare di più".
Gli anni Ottanta: la famiglia e la nostalgia. Emblema degli anni '80 di Scola è il film La famiglia (1987), commedia che ripercorre 80 anni di storia italiana (1906-1986) con Vittorio Gassman, Stefania Sandrelli e Fanny Ardant. Accolto con entusiasmo sia dalla critica che dal pubblico, il film ottenne sei David di Donatello, sei Nastri d'Argento e una nomination all'Oscar come miglior film straniero. Il resto degli anni Ottanta furono segnati ancora dalla collaborazione con Marcello Mastroianni e da una certa vena di nostalgia: sia Splendor, dedicato ad una sala cinematografica che sta chiudendo, sia Che ora è?, sulla difficoltà di comunicazione tra un padre (Mastroianni) e un figlio (Troisi), raccontano un mondo che non esiste più.
Gli anni della concorrenza sleale. Nel decennio successivo Scola cominciò a rallentare la produzione cinematografica e scelse di chiudere la sua filmografia con due opere: La cena ancora con Gassman, Ardant e Giancarlo Giannini, tutto ambientato in un'unica sera in una trattoria romana dove sono riuniti una quarantina di personaggi rappresentanti della borghesia italiana, e Concorrenza Sleale con Diego Abatantuono e Sergio Castellitto nei ruoli di due negozianti in lotta commerciale nell'Italia scossa dalle leggi razziali.
L'epoca berlusconiana e gli ultimi film documentari. Per tutti gli anni in cui Silvio Berlusconi è stato al governo Scola ha detto che non avrebbe più fatto film. Nel 2009, inaugurando una mostra con i suoi "scarabocchi", affermò: "All'inizio ho smesso di fare cinema per colpa di Berlusconi, ma ora lo ringrazio, ho finito con i film. Mi sono trovato altre cose da fare e non ne avrei più il tempo". Negli ultimi anni però Scola aveva invece firmato due documentari: uno dedicato alla sua città d'adozione, Gente di Roma, e un altro al suo grande amico Federico Fellini raccontato a partire proprio da quella fucina culturale del Marc'Aurelio dove lo aveva conosciuto, Che strano chiamarsi Federico.
Ridendo e scherzando. Ettore Scola era sposato con la sceneggiatrice e regista Gigliola Scola. Insieme alle sue due figlie Paola e Silvia aveva presentato a novembre alla Festa di Roma il documentario che raccontava la sua vita e la sua carriera, Ridendo e scherzando. In quell'occasione aveva detto: "Il cinema è un lavoro duro ma si può, ridendo e scherzando, mandare qualche messaggetto, qualche cartolina postale con le proprie osservazione sul mondo. Il cinema è come un faretto che illumina le cose della vita"
repubblica.it
Il grande regista aveva 84 anni. Con i suoi capolavori, da "C'eravamo tanti amati" a "Una giornata particolare" a "La terrazza", ha raccontato l'Italia
Si intitola Ridendo e scherzando il film con cui Ettore Scola ha detto addio al cinema e al suo pubblico. Un documentario con cui le sue figlie, Paola e Silvia, lo hanno restituito nella sua complessità di regista, artista e padre. E ridendo e scherzando il regista, morto oggi all'età di 84 anni nel reparto di cardiochirurgia del Policlinico di Roma, ha attraversato più di cinquant'anni di cinema e storia italiana. Con lui se ne va l'ultimo grande maestro della commedia italiana. Con il suo cinema ha raccontato l'Italia che si riscattava dal fascismo e cercava di dimenticare la guerra, con un linguaggio profondo ma lieve ha saputo tratteggiare tutti i tipi di italiani, dagli intellettuali di sinistra che si davano convegno sulle "terrazze" ai commercianti in competizione sleale, ha dato voce al radiocronista licenziato e mandato al confino perché omosessuale e alla casalinga schiacciata dalla prepotenza del marito fascista, i genitori che passavano la notte davanti alle scuole e i militanti comunisti in crisi di identità e di fedeltà. Una carriera e una vita nel segno dell'impegno civile, politico e sociale che lo portò tra l'altro a far parte del governo ombra del Partito Comunista Italiano, nel 1989, con la delega ai Beni Culturali.
Il Marc'Aurelio e i suoi scarabocchi. Nato a Trevico (Avellino) il 10 maggio 1931, Ettore si trasferì a Roma con la famiglia da bambino. Già quindicenne la sua passione per il disegno iniziata a cinque anni lo portò nella redazione della rivista umoristica Marc'Aurelio dove collaborava un giovane artista, di dieci anni più grande, Federico Fellini. Con quelli che poi lui chiamerà "scarabocchi", vignette, bozzetti che lo accompagneranno sempre, riuscì a trovare il suo spazio in un ambiente di grande fermento culturale. Finito il liceo classico Pio Albertelli il giovane Scola si iscrisse a Giurisprudenza. Ma il suo destino non era nel mondo dei tribunali.
Parole, parole, parole e poi il cinema. Fin dagli anni Quaranta Scola collaborò a trasmissioni e varietà per la radio e la neonata televisione, ma già a metà degli anni Cinquanta il cinema finì per prendere il sopravvento prima come sceneggiatore collaborando con Age e Scarpelli, per film come Un americano a Roma (1954), La grande Guerra (1959) e Crimen (1960) e poi con il passaggio dietro la macchina da presa. L'esordio alla regia è del 1964 con il film Se permette parliamo di donne scritto con l'amico Ruggero Maccari e interpretato da Vittorio Gassman, che insieme a Nino Manfredi e Marcello Mastroianni sarà uno degli attori preferiti da Scola.
Il successo con Sordi... in Africa. Il primo vero successo popolare Scola lo ottenne con la commedia amara Riusciranno i nostri eroi a ritrovare l'amico misteriosamente scomparso in Africa? con Alberto Sordi, Nino Manfredi, Bernard Blier, una critica all'arroganza degli italiani benestanti nei confronti del Terzo Mondo. Il film fu il campione di incassi della stagione '68-'69 e gettò le basi per una collaborazione con Sordi che sarebbe poi durata altri tre film, La più bella serata della mia vita (1972), alcuni episodi del film collettivo I nuovi mostri (1977) e Romanzo di un giovane povero (1995).
Negli anni Settanta, "Ci eravamo tanto amati". Con Il commissario Pepe (1969) e Dramma della gelosia - Tutti i particolari in cronaca (1970) Scola entrò nel decennio più significativo della sua carriera. Nel 1974 realizzò C'eravamo tanto amati, film che ripercorre trent'anni di storia italiana dal 1945 al 1975 attraverso le vicende di tre amici interpretati da Vittorio Gassman, Nino Manfredi e Stefano Satta Flores, tutti innamorati di Luciana (Stefania Sandrelli). Il film è un capolavoro che lo consacrò definitivamente tra i grandi del cinema italiano regalandogli anche la fama internazionale con premi al festival di Mosca, il César francese e tre Nastri d'argento e confermando anche il suo successo di pubblico
Sulla "Terrazza" della sinistra italiana. Nella seconda metà del decennio Scola firmò Brutti, sporchi e cattivi (1976), con cui vinse il premio per la regia a Cannes, una sua personale rivisitazione delle periferie raccontate da Pasolini (che infatti avrebbe dovuto filmare una prefazione ma fu assassinato durante la lavorazione del film). Poi Una giornata particolare (1977) con Sophia Loren e Marcello Mastroianni: sullo sfondo della visita di Adolf Hitler a Roma si consumano poche ore della vita di un radiocronista omosessuale e della sua vicina di casa, una casalinga frustrata madre di sei figli e moglie di un fascista prepotente. Il film valse al regista una delle sue quattro candidature all'Oscar come migliore pellicola straniera e vinse il Golden Globe. Nel 1980 il registagirò La terrazza, amaro bilancio di un gruppo di intellettuali di sinistra in crisi. Un film di cui il regista recentemente ricordava che "fu recensito al di fuori del gruppo di critici cinematografici che solitamente parlavano del mio cinema, perché molti si sentirono convocati da quei temi. Così del film scrissero Scalfari, Tabucchi, Bocca perché parlava della posizione di vari intellettuali di cinema o letteratura scontenti di quello che avevano realizzato nella vita perché probabilmente avrebbero fare di più".
Gli anni Ottanta: la famiglia e la nostalgia. Emblema degli anni '80 di Scola è il film La famiglia (1987), commedia che ripercorre 80 anni di storia italiana (1906-1986) con Vittorio Gassman, Stefania Sandrelli e Fanny Ardant. Accolto con entusiasmo sia dalla critica che dal pubblico, il film ottenne sei David di Donatello, sei Nastri d'Argento e una nomination all'Oscar come miglior film straniero. Il resto degli anni Ottanta furono segnati ancora dalla collaborazione con Marcello Mastroianni e da una certa vena di nostalgia: sia Splendor, dedicato ad una sala cinematografica che sta chiudendo, sia Che ora è?, sulla difficoltà di comunicazione tra un padre (Mastroianni) e un figlio (Troisi), raccontano un mondo che non esiste più.
Gli anni della concorrenza sleale. Nel decennio successivo Scola cominciò a rallentare la produzione cinematografica e scelse di chiudere la sua filmografia con due opere: La cena ancora con Gassman, Ardant e Giancarlo Giannini, tutto ambientato in un'unica sera in una trattoria romana dove sono riuniti una quarantina di personaggi rappresentanti della borghesia italiana, e Concorrenza Sleale con Diego Abatantuono e Sergio Castellitto nei ruoli di due negozianti in lotta commerciale nell'Italia scossa dalle leggi razziali.
L'epoca berlusconiana e gli ultimi film documentari. Per tutti gli anni in cui Silvio Berlusconi è stato al governo Scola ha detto che non avrebbe più fatto film. Nel 2009, inaugurando una mostra con i suoi "scarabocchi", affermò: "All'inizio ho smesso di fare cinema per colpa di Berlusconi, ma ora lo ringrazio, ho finito con i film. Mi sono trovato altre cose da fare e non ne avrei più il tempo". Negli ultimi anni però Scola aveva invece firmato due documentari: uno dedicato alla sua città d'adozione, Gente di Roma, e un altro al suo grande amico Federico Fellini raccontato a partire proprio da quella fucina culturale del Marc'Aurelio dove lo aveva conosciuto, Che strano chiamarsi Federico.
Ridendo e scherzando. Ettore Scola era sposato con la sceneggiatrice e regista Gigliola Scola. Insieme alle sue due figlie Paola e Silvia aveva presentato a novembre alla Festa di Roma il documentario che raccontava la sua vita e la sua carriera, Ridendo e scherzando. In quell'occasione aveva detto: "Il cinema è un lavoro duro ma si può, ridendo e scherzando, mandare qualche messaggetto, qualche cartolina postale con le proprie osservazione sul mondo. Il cinema è come un faretto che illumina le cose della vita"
repubblica.it
dq82 - 2016/1/20 - 09:29
E' però da sottolineare che musica e testo vennero scritti negli anni '70 proprio per la colonna sonora del film "C'eravamo tanto amati"; quindi seppur è una canzone ispirata ai canti della resistenza, non è un canzone scritta nel periodo della guerra.
Michele - 2017/9/17 - 09:27
Gli accordi
… E io ero SANDOKAN
… E io ero SANDOKAN
lam mi lam fa sol do
Marciavamo con l anima in spalla nelle tenebre lassù
fa sol mi lam fa sol mi (SU)
ma la lotta per la nostra liberta' il cammino ci illuminera'
lam mi lam fa sol lam
non spevo quale era il tuo nome. neanche il mio potevo dir
fa sol mi lam fa sol lam
il tuo nome di battaglia era PININ e io ero SANDOKAN
lam mi lam fa sol do
eravam tutti pronti a morire ma - della MORTE noi mai parlavam
fa sol lam mi lam
parlavamo del futuro - se il destino - ci allontana
fa sol lam fa sol lam
il ricordo di quei giorni - sempre uniti ci terra'
lam mi lam fa sol lam
non spevo quale era il tuo nome. neanche il mio potevo dir
fa sol mi lam fa sol lam
il tuo nome di battaglia era PININ e io ero SANDOKAN
lam mi lam fa sol do
mi ricordo che poi venne l alba e poi - qualche cosa di colpo cambio'
fa sol lam mi lam
il domani era venuto - e la notte - era passata
fa sol lam fa sol lam
c’era un sole su nel cielo - sorto nella liberta'
lam mi lam fa sol lam
nn spevo quale era il tuo nome neanche il mio potevo dir
fa sol mi lam fa sol lam
il tuo nome di battaglia era PININ e io ero SANDOKAN
federico la torre - 2018/4/20 - 20:24
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Vero e proprio canto della resistenza, perché non si dimentichi il dolore provocato dal fascismo.
dalla colonna sonora del film C'eravamo tanto amati di Ettore Scola, in cui compare in 2 momenti diversi, all'inizio del film, durante un'azione partigiana (scene in bianco e nero), orchestra e coro, e una durante l'attesa fuori dal ministero cantata chitarra e voce.
Reinterpretata anche dai Radici nel Cemento in "Popoli in vendita" (1996)