Il nonno d'America
Siam tutti emigrati, siam tutti immigrati
Siam venuti da tanti paesi
Diversi, cosi strani
Roland, il mio amico
Il mio amico Roland conta
Il nonno era andato
in America, America
e n'è rivenuto
d'America, America
Molto ricco, molto ricco
Era il principio del secolo scorso
Quando era partito
Con la moglie e loro bambini
Spinti per la fame, spinti dalla scarsità
Dopo la guerra, la guerra finita
Erano tornati
lui, la moglie e i figli
Come dappertutto nel paese,
tutte le case della via
Erano distrutte, diroccate
Per la guerra, per la mancanza
Come dappertutto nel paese,
dopo la grande guerra,
erano da vendere
tutte le case della via.
Il nonno americano
ricco, molto ricco
avrebbe dovuto comprarle
Tutte, tutte le case della via
Per rifarle tutte le case
Avrebbe avuto per la famiglia
Lavoro e serenità.
Ma cosi, non l'ha fatto
Ha comprato solo una sola
E ha bevuto il resto.
Dell'America, America
Il nonno era tornato
Ricco, troppo ricco
Il nonno accendeva
Il sigaro con un biglietto
D'uno dollaro d'America
Il nonno era tornato
Ricco, troppo ricco
Per uno anno solo, uno solo anno.
Dopo non resta
più ch'ha cercare un' lavoro
Per uno centesimo l'ora.
Era all'inizio del secolo scorso
Qualche parte in Belgio.
Il nonno troppo ricco
Era d'un paese di Belgio.
Siam tutti emigrati, siam tutti immigrati
Siam venuti da tanti paesi
Diversi, cosi strani
Roland, il mio amico
Cosi me l'ha contato.
Siam tutti emigrati, siam tutti immigrati
Siam venuti da tanti paesi
Diversi, cosi strani
Roland, il mio amico
Il mio amico Roland conta
Il nonno era andato
in America, America
e n'è rivenuto
d'America, America
Molto ricco, molto ricco
Era il principio del secolo scorso
Quando era partito
Con la moglie e loro bambini
Spinti per la fame, spinti dalla scarsità
Dopo la guerra, la guerra finita
Erano tornati
lui, la moglie e i figli
Come dappertutto nel paese,
tutte le case della via
Erano distrutte, diroccate
Per la guerra, per la mancanza
Come dappertutto nel paese,
dopo la grande guerra,
erano da vendere
tutte le case della via.
Il nonno americano
ricco, molto ricco
avrebbe dovuto comprarle
Tutte, tutte le case della via
Per rifarle tutte le case
Avrebbe avuto per la famiglia
Lavoro e serenità.
Ma cosi, non l'ha fatto
Ha comprato solo una sola
E ha bevuto il resto.
Dell'America, America
Il nonno era tornato
Ricco, troppo ricco
Il nonno accendeva
Il sigaro con un biglietto
D'uno dollaro d'America
Il nonno era tornato
Ricco, troppo ricco
Per uno anno solo, uno solo anno.
Dopo non resta
più ch'ha cercare un' lavoro
Per uno centesimo l'ora.
Era all'inizio del secolo scorso
Qualche parte in Belgio.
Il nonno troppo ricco
Era d'un paese di Belgio.
Siam tutti emigrati, siam tutti immigrati
Siam venuti da tanti paesi
Diversi, cosi strani
Roland, il mio amico
Cosi me l'ha contato.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 12/9/2008 - 16:46
Langue: français
Versione francese di Marco Valdo M.I.
Le Grand-Père d'Amérique
Nous sommes tous des émigrés, nous sommes tous des immigrés
Nous sommes venus de tant de pays
Différents, si étranges
Roland, mon ami
Mon ami Roland m'a conté
Ce qui suit
Mon grand-père était parti
En Amérique, en Amérique
et il en est revenu
Très riche, très riche
C'était le début du siècle passé
Quand il était parti
avec sa femme et leurs enfants
Poussés par la faim, poussés par la pénurie
Après la guerre, la guerre finie
Ils étaient revenus
lui, sa femme et leurs enfants.
Comme partout dans le village,
toutes les maisons de la rue
étaient détruites, écroulées
par la guerre, par l'abandon.
Comme partout dans le village,
après la grande guerre,
toutes les maisons de la rue
étaient à vendre
Mon grand-père américain
riche, très riche
aurait dû les acheter
toutes, toutes les maisons de la rue
pour les refaire, toutes les maisons
Il aurait eu pour sa famille
travail et sérénité.
Mais il n'a pas fait ainsi
Il en a acheté une seule
et il a bu tout le reste.
De l'Amérique, Amérique,
Mon grand-père était revenu
Riche, trop riche
mon grand-père allumait son cigare
Avec un billet d'un dollar
Mon grand-père était revenu
Riche, trop riche
Pendant une seule année, un an seulement,
Après il ne resta plus
Qu'à chercher un travail
A un centime de l'heure.
C'était au début du siècle dernier
Quelque part en Belgique.
Le grand-père trop riche
était d'un village de Belgique.
Nous sommes tous des émigrés, nous sommes tous des immigrés
Nous sommes venus de tant de pays
Différents, si étranges.
Roland, mon ami
Me l'a conté ainsi.
Nous sommes tous des émigrés, nous sommes tous des immigrés
Nous sommes venus de tant de pays
Différents, si étranges
Roland, mon ami
Mon ami Roland m'a conté
Ce qui suit
Mon grand-père était parti
En Amérique, en Amérique
et il en est revenu
Très riche, très riche
C'était le début du siècle passé
Quand il était parti
avec sa femme et leurs enfants
Poussés par la faim, poussés par la pénurie
Après la guerre, la guerre finie
Ils étaient revenus
lui, sa femme et leurs enfants.
Comme partout dans le village,
toutes les maisons de la rue
étaient détruites, écroulées
par la guerre, par l'abandon.
Comme partout dans le village,
après la grande guerre,
toutes les maisons de la rue
étaient à vendre
Mon grand-père américain
riche, très riche
aurait dû les acheter
toutes, toutes les maisons de la rue
pour les refaire, toutes les maisons
Il aurait eu pour sa famille
travail et sérénité.
Mais il n'a pas fait ainsi
Il en a acheté une seule
et il a bu tout le reste.
De l'Amérique, Amérique,
Mon grand-père était revenu
Riche, trop riche
mon grand-père allumait son cigare
Avec un billet d'un dollar
Mon grand-père était revenu
Riche, trop riche
Pendant une seule année, un an seulement,
Après il ne resta plus
Qu'à chercher un travail
A un centime de l'heure.
C'était au début du siècle dernier
Quelque part en Belgique.
Le grand-père trop riche
était d'un village de Belgique.
Nous sommes tous des émigrés, nous sommes tous des immigrés
Nous sommes venus de tant de pays
Différents, si étranges.
Roland, mon ami
Me l'a conté ainsi.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 12/9/2008 - 16:47
×
En somme, en effet, on est tous des émigrés, tous des immigrés.
L'histoire se passait en Belgique, dans un village détruit par la guerre, quelque part pas loin de l'Yser.
Cette histoire me trotta dans la tête; elle me trotta en italien. Ô, un italien un peu simple, un peu bâtard, mais elle est venue en italien. Ensuite, ensuite seulement, je l'ai traduite en français, dit Marco Valdo M.I.
Quelle histoire !