Jueves antes de almorzar,
Carrero tenía que ir a rezar,
pero no pudo ir a rezar,
porque tenía que volar.
Así voló, Carrero voló,
así voló, muy alto llegó,
así voló, Carrero voló,
así voló, muy alto llegó.
Siendo Carrero ministro naval,
su único sueño fue siempre volar...
Hasta que un día ETA militar,
hizo su sueño por fin realidad.
Un petardito
hizo estallar, PUM
y hasta un tejado PUM,
le hizo saltar.
Carrero voló, voló, voló
y desde lo alto del tejado cayó
Carrero voló, voló, voló
y desde lo alto del tejado cayó
Y voló, voló, Carrero voló
Y voló, voló , Carrero cabrón.
Contributed by Riccardo Venturi - 2008/7/30 - 09:59
Comunque ascoltando la canzone il testo, almeno come cantato dai SOAK, è un po' diverso e ha solo due strofe. Questo deporrebbe a favore della origine popolare della canzone.
Dove è stato trovato il testo originale?
Carrero Blanco ministro naval,
tenia un sueño: volar y volar
Hasta que un día ETA militar,
hizo su sueño una gran realidad
Voló, voló, Carrero voló
y hasta las nubes llegó
Voló, voló, Carrero voló
y hasta las nubes llegó
Contributed by Lorenzo - 2021/10/9 - 13:29
30 luglio 2008
Aglio, aglio, chi ha fatto volare l'ammiraglio??
Giovedì prima di colazione
Carrero doveva andare a pregare,
ma non poté andarci, a pregare
perché ci aveva da volare.
E così è volato, Carrero è volato,
e così è volato, e è arrivato bello in alto,
e così è volato, Carrero è volato,
e così è volato, e è arrivato bello in alto.
Anche se Carrero era un ministro di marina
il suo unico sogno era sempre stato volare...
Finché un giorno l'ETA militare
non trasformò infine il suo sogno in realtà.
Un petardino
fece scoppiare, BUM
e fino a un tetto, BUM
lo ha fatto saltare.
E Carrero è volato, è volato, è volato,
e poi dalla cima del tetto è cascato
e Carrero è volato, è volato, è volato
e poi dalla cima del tetto è cascato
E è volato, è volato, Carrero è volato
è volato, è volato, Carrero lo stronzo.
J'ai comme le vague pressentiment que l'insertion dans une collection de «Chansons contre la guerre » d'une chansonnette devenue par la suite presque populaire, qui se réjouit, et pas un peu, d'un attentat à la dynamite qui coûta la vie à la victime désignée – laquelle était un grandissime tas de merde – mais aussi à un pauvre chauffeur qui avait commis l'unique faute de conduire la voiture de ce tas de merde en question, pourrait provoquer quelque discrète « perturbation » dans nombre d'âmes non-violentes, pacifistes à outrance, etc. Je le comprends. Comme je comprends que le fait que l'attentat fut organisé et mené à bien par l'ETA pourrait créer encore plus de perturbation. Celui qui a un peu de mémoire aura déjà compris que le tas de merde en question s'appelait Luis Carrero Blanco; il était le successeur désigné de Francisco Franco, son collaborateur le plus proche depuis le « pronunciamento » de 1936 qui déclencha la guerre civile espagnole (un million de morts), le très catholique exécuteur de tous les massacrés et de tous les fusillés et de tous les garrotés du Caudillo, etc. D'accord, d'accord, l'ETA qui l'écarta le 20 décembre 1973 par l'opération « Ogre » (ce qu'en effet, Carrero était!) serait un groupe « terroriste », mais il faut toujours se demander qui étaient et qui sont les vrais terroristes ? Quarante ans et des poussières de terreur en Espagne, qui l'a fait ? Telle est la vraie question. Chacun aura sa réponse. Cependant, j'en donne une, qui ouvrira peut-être aussi des controverses ultérieures dans ce site heureusement multilatéral; et c'est une réponse très simple. Parfois pour être vraiment «contre la guerre», la guerre, il faut la faire. La firent en Espagne, ceux qui pendant trois ans combattirent le franquisme et furent écrasés dans le sang. La firent aussi ceux qui organisèrent l'attentat contre Carrero Blanco, ce qui interrompit le processus de continuité du régime et sans doute, accéléra la mort de Franco (deux ans plus tard) et la fin de son régime sanguinaire qui était un État en guerre continue contre l'humanité et contre la vie. Luis Carrero Blanco était un des hommes les plus détestés d'Espagne. Après tant d'années, de pareilles chansons, connaissant de plus un processus de « popularisation » rapide ne peuvent être écrites, s'il n'y a pas une vraie et profonde haine. Une chanson d'une terrible ironie, une moquerie méchante ... comment a-t-il gagné cette haine, Carrero ? Au nom de la paix, toujours et partout, acritique et supérieurement couarde, c'est la guerre qui triomphe. Depuis le temps de la Pax Romana d'Octave Auguste, la paix a toujours bien plu au pouvoir : la paix pour faire ce qu'il veut. Même Mussolini fut longtemps glorifié pour avoir «pacifié» l'Italie, et ensuite, ruiner le pays pour faire la guerre. Et, Francisco Franco ne fut-il pas, au fond, aussi un pacifiste quand il refusa d'entrer dans cette guerre mondiale ?
La paix d'hommes comme Carrero Blanco est parfaitement synthétisée dans une affirmation qu'il fit peu avant d'être propulsé dans l'éternité : « Si en Espagne, on finit par comprendre que tous ceux qui descendent dans la rue pour créer de la confusion, doivent être reçus à coups de fusil par la police, ce sera la fin du désordre. » [RV, traduction de Marco Valdo M.I.]
En 1936, Franco après la victoire électorale du Front Populaire, déclencha un soulèvement contre le gouvernement républicain, donnant le départ à ce qui passa à l'histoire sous le nom de Guerre Civile Espagnole. Carrero Blanco appuya immédiatement le soulèvement militaire et contribua à sa victoire en 1939, initiant ainsi une collaboration étroite avec le dictateur, collaboration qui sera interrompue seulement en 1973 par son mémorable vol plané en automobile.
Au cours des années, Carrero Blanco eut des charges toujours plus importantes : ministre de la Président en 1951, vice-Président du Gouvernement en 1967. En 1969, il fut des soutiens les plus acharnés du choix de nommer le prince Juan Carlos de Bourbon, successeur de Franco avec le titre de roi.
En juin, 1973, Francisco Franco (81 ans) nomma l'amiral Carrero Blanco, président du gouvernement, charge détenue jusque là par le Caudillo lui-même, lequel resta néanmoins chef de l'État et généralissime des armées.
Surnommé "l'Ogre" en raison de sa détermination et de sa férocité dans la répression, Luis Carrero Blanco fut la victime d'un attentat dynamitard des plus spectaculaires organisé par les séparatistes basques de l'ETA militaire – à Madrid, le 20 décembre 1973.
Huit mois auparavant, un commando opérationnel ( dénommé «TXIKIA», en l'honneur de Eustakio Mendizábal « Txikia », membre de l'ETA assassiné par la police en avril 1973 à Algorta – en Biscaye – près de Bilbao) de quatre membres de l'ETA, plus des membres logistiques (José Ignacio Abaitua Gomeza "Marquín", José Miguel Beñarán Ordeñara "Argala", Pedro Ignacio Pérez Beotegui "Wilson", Javier María Larreategui Cuadra "Atxulo", José Antonio Urruticoechea Bengoechea "Josu" et Juan Bautista Eizaguirre Santiesteban "Zigor" ) avait loué un sous-sol au 104 de la Calle Claudio Coello, à Madrid; d'où, en se faisant passer pour des électriciens effectuant un raccordement, ils avaient creusé un long tunnel jusqu'au centre de la chaussée, pour y installer une charge explosive très puissante.
Par cette rue passait chaque jour, le routinier Luis Carrero Blanco; ses horaires et son parcours étaient invariables. Il se sentait tellement en sécurité qu'il avait plusieurs fois refusé une escorte et des mesures de sécurité spéciales, malgré que l'hypothèse d'un attentat l'effraya plusieurs fois.
Très catholique, comme il convenait à une personnalité en vue du régime clérico-fasciste espagnol, Carrero Blanco était sorti comme chaque matin à huit heures de sa maison de la Calle de Los Hermanos Bécquer. Il monta dans sa Dodge Dart noire blindée, immatriculée PMM–16416 et se rendit à la messe pour prier à l'église de S. Francisco de Borja, annexe du couvent des Jésuites de Serrano. A 9 h 36, le 20 décembre 1973, il sortit de l'église et tandis que la Dodge Dart avec à son bord Carrero Blanco, le chauffeur José Luis Pérez Mogena et le policier José Antonio Bueno Fernández, passe par la Calle Claudio Coello, à l'endroit prévu explosa environ 500 kg de Goma-2.
Quinze minutes après l'attentat devait commencer le procès de dix membres du syndicat clandestin des «Commissions ouvrières»; la date et l'heure de l'attentat furent peut-être choisies pour ce motif.
Un des membres du commando de l'ETA fut assassiné quelques mois plus tard.
Un membre du même commando TXIKIA déclara par la suite :
« En soi et pour soi, l'exécution visait plusieurs buts très claires. Depuis 1951, Carrero Blanco assurait quasiment la charge de chef du gouvernement du Régime. Carrero symbolisait mieux que tous la figure du « franquisme pur », sans pour cela être lié à aucune des tendances franquistes. Son but était d'amener l'Opus Dei au pouvoir absolu. Homme sans scrupules, il avait progressivement construit son propre État dans l'État; il avait créé un réseau d'informateurs dans les ministères, dans l'armée, dans la Phalange et jusque dans l'Opus Dei. Sa police réussit à s'infiltrer dans tout l'appareil franquiste. Il était devenu ainsi l'élément-clé du système et une pièce fondamentale des jeux politiques de l'oligarchie. D'un autre côté, il avait réussi à devenir irremplaçable par son expérience et sa capacité de manœuvre et car personne autant que lui ne savait maintenir l'équilibre à l'intérieur du franquisme ».
C'est probablement dès le lendemain de l'attentat, qui fut accueilli avec une authentique jubilation dans toute l'Espagne antifranquiste, que commencèrent à circuler de terribles blagues comme celle-ci : A la mort de Francisco Franco, le Caudillo, bien connu comme un vaniteux envieux, s'adressa à Saint Pierre et lui dit : "Mais comment se fait-il que Carrero a déjà l'auréole...?" Et Saint Pierre lui répondit : « Ce n'est pas son auréole, c'est le volant de la voiture »... ou des plaisanteries sur le « record du monde de saut en hauteur à l'automobile » qui donnait enfin à l'Espagne un recordman mondial à une époque où l'athlétique Espagnole faisait de la peine. Cela aussi rend compte du climat qu'avait suscité l'élimination du hiérarque. Ce fut peut-être l'unique moment dans l'histoire où toute la population espagnole antifranquiste fut favorable à l'ETA.
A l'annonce de la mort de son « dauphin », Francisco Franco déclara que « son ultime lien avec la vie avait été coupé ». (Il attendit pourtant encore deux ans avant de rejoindre son «dauphin» auréolé). Le pauvre malheureux ne se préoccupait évidemment pas des centaines de milliers de vie que lui, Carrero et tous les autres avaient coupées depuis 1925 dans le Riff, les Asturies et durant la guerre civile.
En 1980, le cinéaste italien Gillo Pontecorvo tourna ce film «Ogre», qui reconstruit fidèlement toutes les phases de la préparation et de l'exécution de l'attentat. Basé sur le livre «Operación Ogro» de l'écrivaine anarchiste catalane Eva Forest Tarrat (1928-2007), il fut interprété entre autres par Gian Maria Volonté, Eusebio Poncela, José Sacristán e Angela Molina. La musique était d'Ennio Morricone.
On aurait pu, ajoute Marco Valdo M.I., parodier la chanson de Charles Trenet, intitulée BOUM. dans le genre :
Toute l'Espagne fait Boum
Il vole jusque dans les nuages...
Quand Carrero fait BOUM, BOUM
Hai, hai, qui a fait voler l'amiral ?
Jeudi avant le déjeuner
Carrero devait aller prier
Mais il ne put aller prier
Car il devait voler.
Et il s'est envolé, ainsi Carrero a volé
Et il s'est envolé et il arriva ainsi bien haut
Et il s'est envolé, ainsi Carrero a volé
Et il s'est envolé et il arriva ainsi bien haut
Même si Carrero fut ministre de la marine
Son unique rêve avait toujours été de voler
Jusqu'au jour où l'ETA militaire
transforma enfin son rêve en réalité.
Elle fit sauter
un pétard, BOUM !
Et jusque par dessus le toit, BOUM
Elle l'a fait sauter.
Et Carrero a volé, a volé, a volé
Et puis du haut du toit est tombé
Et Carrero a volé, a volé, a volé
Et puis du haut du toit est tombé
Il s'est envolé, envolé, envolé, Carrero
Il s'est envolé, envolé, envolé, le salaud.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2008/8/1 - 21:27
claudio - 2009/11/22 - 23:46
Due fra i tanti. Due che il quel "paradiso" a base di "mite Carrero Blanco" e di Opus Dei c'erano nati e vissuti, e che forse ne capivano un po' di più di un demente fascista italiano del 2009 che vorrebbe venire a dare "lezioncine"; e lo capivano talmente bene da aver deciso di sacrificare la loro vita per combattere contro il franchismo e la sua pace terrificante. Due fra coloro che non accettavano la "tranquillità" di facciata di quel regime sanguinario e costruito sull'aviazione hitleriana, sui morti di Guernica, sulle fucilazioni di massa. Una tranquillità che, come chi la sostiene ancora oggi, puzza soltanto di morte.
Lasciamo volentieri la "nostalgia" e i soliti, banali "che ne capite voi" a persone, come questo "claudio", di cui si capisce benissimo la vera essenza. Ne pubblichiamo l'intervento, assieme a questa risposta, proprio per far capire a tutti con chi si ha a che fare attualmente in questo paese. In Spagna, fortunatamente per lei, tipi come questi sono oramai consegnati soltanto al folklore, a qualche raduno insignificante e all'oblio. In Italia, invece, stanno rialzando un po' troppo la cresta. Bene sarebbe che si ricominciasse non soltanto a capirli, ma a metterli a nudo. Nudi, del resto, lo sono già: come vermi.
CCG/AWS Staff - 2009/11/25 - 15:17
"I filosofi razionalisti, ispirati senza dubbio dal Diavolo e incorrendo nello stesso peccato di Lucifero, la ribellione contro Dio, furono accecati dalla propria superbia e così elaborarono la dottrina contenuta nell'Enciclopedia [Carrero Blanco si riferisce all'Encyclopédie del XVIII di Diderot e D'Alembert, ndr], un'opera con cui si vorrebbe fare tabula rasa di tutta la cultura anteriore attraverso una critica negativa, superficiale e pedante."
"E' proprio questo il problema spagnolo: la Spagna vuole diffondere il bene e le forze del male, dovunque nel mondo, cercano di impedirglielo."
"Oggi tutte le nazioni sono a rischio di invasione comunista; tutte hanno al loro interno un cavallo di Troia; in tutte, disgraziatamente, c'è ingiustizia sociale. Mai il pericolo (comunista) è stato così forte per tutte le nazioni... La formula di salvezza? Beh, uguale per tutte: ordine interno, anticomunismo, lavoro sociale e solidarietà davanti al nemico comune."
Questi sono alcuni degli "alti" e "illuminanti" concetti che orientarono l'azione politica di quel "grande" uomo e "statista" che secondo Claudio fu Carrero Blanco...
Averne oggi qui di uomini così! Altro che Berlusconi e Tremonti!
[Ho tradotto le citazioni dal libro del 1956 di Carrero Blanco "Las modernas torres de Babel" come riportate in un articolo di Emilio Benítez apparso sulla rivista Ruedo ibérico nº 26/27 del 1970.]
Alessandro - 2009/11/26 - 09:00
Lo scrive non un pericoloso terrorista ma Victoria Prego, giornalista de El Mundo, un quotidiano vicino al Partido Popular e non già ai socialisti o, tanto meno, agli etarras.
Appurato quindi che far volare per aria il luogotenente del caudillo fu un atto di resistenza, un atto di democrazia che pure un quotidiano liberal-conservatore riconosce come atto fondante della democrazia spagnola (e riconoscendo pure, implicitamente, che all’epoca l’ETA era un’organizzazione di resistenza antifascista e non la banda di tagliagole che è oggi), consiglio però la lettura dell’intero articolo perché racconta di un episodio strettamente legato all’attentato a Carrero Blanco: l’assassinio di José Miguel Beñarán Ordeñana, un dirigente dell’ETA noto con il nome di battaglia di “Argala”.
Sappiamo che la fase della “transizione democratica” inaugurata di fatto dal volo di Carrero, fu assai sanguinosa, quasi una seconda guerra civile… mentre ETA, GRAPO e FRAP uccidevano militari e poliziotti, gli squadroni dell’ultra-destra assassinavano i militanti di queste stesse organizzazioni, ma anche studenti, sindacalisti, operai… Ma il 21 dicembre del 1978 l’obiettivo dello squadrone della morte non era un “terrorista” o un “comunista” qualunque: si trattava di “Argala”, l’uomo che esattamente 5 anni prima aveva mandato al creatore Carrero Blanco e il franchismo con lui.
“Leonidas”, allora ufficiale dell’esercito, racconta ad Antonio Rubio che erano in molti fra i “marinos” a volere una vendetta esemplare per l’assassinio del loro ammiraglio… e fin qui qualcuno potrebbe parlare anche solo di “spirito di corpo” e di “cameratismo”… peccato che del commando che fece saltare per aria “Argala” ad Anglet, nei Paesi Baschi francesi, facessero parte figuri del calibro di Jean Pierre Cherid, ex membro della famigerata Organisation Armée Secrète (OAS) francese, l’argentino José María Boccardo, ex membro della “AAA”, l’Alianza Anticomunista Argentina che aveva la sua succursale naturale in Spagna nella quasi omonima Alianza Apostólica Anticomunista, e persino Mario Ricci, uno dei molti neofascisti italiani (come Stefano Delle Chiaie, Giuseppe Calzona e Augusto Cauchi) che all’epoca erano al soldo dei servizi segreti delle dittature in Spagna e in America Latina per far fuori etarras, comunisti e semplici oppositori…
Bene, detto questo non vi resta – se vi interessa – che leggervi l’articolo…
Ricordo soltanto – e chiudo – che, mentre a Santoña, in Cantabria, città natale di Carrero Blanco, fa ancora oggi bella mostra di sé un orribile monumento al gerarca fascista che l’ETA fece volare più in alto di tutti, invece ad Arrigorriaga, nei Paesi Baschi, città natale di José Miguel Beñarán Ordeñana detto “Argala”, combattente per la libertà, la targa della via a lui intitolata è stata fatta rimuovere pochi mesi fa per ordine del giudice Santiago Pedraz con la motivazione che costituiva “un attentato alla dignità delle vittime del terrorismo” (sempre da El Mundo)
Así va el mundo…
Alessandro - 2009/11/26 - 12:26
(La condanna a morte, per Claudiello, è "sacrosanta". Come dubitarne.)
"Negli anni '70 il terrorismo rosso, con l'appoggio economico e logistico dei paesi comunisti dell'est, ha portato lutti e devastazioni in Spagna, Italia e Germania Ovest,con la complicità morale dei partiti di sinistra di quei paesi..."
(Naturalmente Claudiello il fascistello non ha mai sentito parlare di bombe sui treni, nelle banche, nelle stazioni, nelle piazze ai comizi sindacali...)
"Ma poichè la stupidità umana non ha limiti, ecco che anche in questo sito si palesano i soliti dementi semianalfabeti nostalgici del terrore rosso."
(A parte il fatto che in questo sito, le manifestazioni di terrore dei regimi stalinisti sono rappresentate un po' ovunque, vorremmo soltanto dire a Claudiello il fascistello, prima di spedirlo nella fossa biologica, che demente e semianalfabeta sarà la maialaccia di su' ma' troia)
"Voi parlate di Guernica, ma quell'evento (sia pure terribile) non è nulla in confronto alle atrocità commesse dai rossi (comunisti ed anarchici) durante la guerra civile..."
(No, certo, Guernica non è nulla. Non sono nulla le fucilazioni di massa di Badajoz e tutte quelle dopo la fine della guerra civile, non sono nulla le centinaia di migliaia di esiliati, la fine di un'intera generazione di intellettuali spagnoli, García Lorca fucilato senza aver fatto niente, la "prova generale" della 2a guerra mondiale eseguita da Hitler e Mussolini. Ma sicuramente, per uno stupido fascista di merda, tutto questo non può essere niente. E allora via dai coglioni. Che scriva tutto quel che vuole, coi suoi vomitevoli "valori" di morte". E visto che ci crede tanto, da "buon cristiano" quale sicuramente è, che bruci pure tra le fiamme dell'inferno).
CCG/AWS Staff - 2009/11/26 - 18:46
Beh, d'altra parte quando nel 1982 i socialisti andarono al potere, per la prima volta dopo la fine della dittatura, andò molto peggio... I camerati/mercenari del Batallón Vasco Español e della Triple A continuarono ad assassinare militanti indipendentisti (e non solo etarras) sotto la sigla dei GAL, i Grupos Antiterroristas de Liberación finanziati occultamente dal Governo... Quando il leader dei GAL Jean-Pierre Cherid, il boia dell'OAS implicato pure nel mortale attentato ad "Argala", morì a Biarritz nel 1984, dilaniato dallo scoppio di una bomba che stava confezionando, tra i suoi resti fu trovata la corrispondenza con capi della polizia, dirigenti dei servizi segreti e col ministero dell'interno, retto dal socialista José Barrionuevo...
Así va el mundo…
Alessandro - 2009/11/26 - 22:52
Ma che credi di farci paura con le minacce di denunce? Vabbè che è prassi consueta dei patetici quaqquaraqquà come te andare a frignare e pietire considerazione dai questurini, però devi sapere che a queste cose siamo ben vaccinati. Ed in un modo che nemmeno immagini.
Crediamo che tu abbia dei serissimi problemi mentali, fra le altre cose. Una reazione come la tua, anche a voler tenere conto della normale vigliaccheria della marmaglia della tua risma, e anche della cosiddetta "provocazione" da quattro soldi, raggiunge dei livelli che ci fanno pensare seriamente che tu sia solo un povero malato mentale. Se vuoi ti inseriamo nell'apposito percorso.
Ad ogni modo, se proprio vuoi divertirti, comincia con l'andare a denunciare l'autore degli interventi, vale a dire il sottoscritto:
nato a Firenze il 25/09/1963
residente in Firenze, via dell'Argingrosso 65/C
telefono 055/9060723 - 339/4723095
codice fiscale: VNT RCR 63925D612G
E vediamo un po' come va a finire. Naturalmente sono stati salvati anche tutti i tuoi interventi, in modo che di fronte ad un'eventuale "denuncia" sia possibile effettuare una controdenuncia per diffamazione e apologia di fascismo. Tanto più che nessuno in questo sito è implicato in reati connessi con il "terrorismo", ed un'accusa come quelle da te lanciata, se non provata e documentata, comporta per te delle conseguenze molto gravi.
A proposito di conseguente molto gravi: Un'affermazione come questa che hai fatto:
Si configura dal punto di vista giuridico come una vera e propria istigazione all'omicidio, reato penale che può comportare il procedimento d'ufficio senza nessun bisogno nemmeno di denuncia. Ovviamente tutto questo andrebbe a rimpinzare il già nutrito bagaglietto di reati che hai commesso coi tuoi interventi. Quindi, se ti è rimasto qualche barlume di intelligenza e di neuroni, sgomma di qui alla svelta perché non siamo gente disposta a lasciarci intimidire dal primo venuto.
La canzone sulla quale hai effettuato tutti i tuoi interventi è regolarmente registrata presso la SIAE spagnola, non ha su di sé gravata alcuna censura o denuncia e, quindi, sarebbe come se tu volessi denunciare "Volare" di Modugno o "Papaveri e papere".
Stai quindi bene attento a come ti muovi e, se accetti un consiglio forzatamente amichevole, scompari senza lasciare alcuna traccia di te prima che ci incazziamo sul serio.
Tutto questo, ovviamente, sempre tenendo conto del tuo stato mentale che non ci sembra assolutamente equilibrato. Un altro consiglio sarebbe quello di andarti a fare curare alla svelta, ma da uno bravo.
CCG/AWS Staff (Riccardo Venturi) - 2009/11/26 - 23:49
HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !!!!!!!!!
Con affetto (e scusate la passione)da Ictus 2006
Giulio Ezio De Pietri - 2012/2/4 - 00:17
FILIPPI MIRKO - 2014/10/7 - 01:26
(Il video contiene peraltro interessantissime immagini originali del volo di Carrero Blanco)
Sicuro della versione della Banda Bassotti? Se sì, ci piacerebbe avere qualche notizia più dettagliata. Saluti!
CCG/AWS Staff - 2014/10/7 - 08:42
CCG/AWS Staff - 2014/10/7 - 11:20
Riccardo Venturi - 2014/10/7 - 22:11
GS
A proposito, ora che ci penso: oggi è pure l'anniversario del volo di Carrero Blanco: quarantasette anni fa.
Il problema, almeno per me, è che me ne ricordo non per sentito dire...
Un abbraccio con un po' di pane e un po' di guerra!
Riccardo Venturi - 2020/12/20 - 17:10
"ma c'è sempre da chiedersi: chi erano e sono i veri terroristi?" (cit.)
lo stesso interrogativo se lo pone anche Edward Bond nel suo bellissimo testo teatrale "The worlds"
giuseppina - 2021/10/9 - 12:51
Lorenzo - 2021/10/9 - 23:04
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Testo e musica: SOAK
Letra y música: SOAK
Ho come il vago sospetto che l'inserimento in una raccolta di “canzoni contro la guerra” di una canzoncina, poi divenuta quasi popolare, che si rallegra, e non poco, di un attentato dinamitardo costato la vita sì alla vittima designata -la quale era un grandissimo pezzo di merda- ma anche ad un povero autista che aveva come unica colpa quella di guidare la macchina del pezzo di merda in questione, possa provocare qualche discreto “sturbo” in molte anime non-violente, pacifiste a oltranza eccetera. Beh, lo capisco. Come capisco che l'attentato fu organizzato e portato a termine dall'ETA, il che potrà provocare anche maggiori sturbi. Chi ha ancora un barlume di memoria avrà già capito che il pezzo di merda in questione si chiamava Luis Carrero Blanco; era il successore designato di Francisco Franco, suo strettissimo collaboratore fin dal “pronunciamiento” del 1936 che provocò la guerra civile spagnola (un milione di morti), cattolicissimo avallatore di tutti i massacri e di tutte le fucilazioni e garrote del Caudillo eccetera, eccetera. D'accordo, d'accordo, l'ETA che lo tolse di mezzo il 20 dicembre 1973 con la “Operación Ogro” (“ogro” significa “orco” in spagnolo; tale Carrero Blanco era!) sarebbe un gruppo “terrorista”, ma c'è sempre da chiedersi: chi erano e sono i veri terroristi? Quaranta e rotti anni di terrore in Spagna, chi li ha messi in atto? Sono domande. Ognuno avrà ovviamente le sue risposte. Intanto ne do una io, che magari potrà accendere ulteriori controversie in questo sito felicemente multilaterale; ed è una risposta molto semplice. Talvolta, per essere davvero “contro la guerra”, la guerra bisogna farla. La fecero, in Spagna, coloro che combatterono per tre anni contro il franchismo e furono sconfitti nel sangue. La fece anche chi organizzò l'attentato a Carrero Blanco, che interruppe il processo di continuità del regime e senz'altro affrettò sia la morte di Franco (neanche due anni dopo) e la fine del suo regime sanguinario, che era una guerra continua contro l'umanità e la vita. Luis Carrero Blanco era uno degli uomini più odiati di Spagna; a distanza di anni non vengono scritte canzoni come questa, perdipiù subendo rapidamente un processo di "popolarizzazione", se non c'è un vero e profondo odio. Una canzone di una terribile, carognesca presa in giro, oltretutto; come se lo sarà guadagnato quel'odio, Carrero? In nome della “pace” sempre e comunque, acritica e non di rado codarda, è la guerra che trionfa. Al potere, sin dai tempi della “Pax Romana” di Ottaviano Augusto, la pace è sempre piaciuta tanto: la pace di far quello che vuole. Anche Mussolini fu glorificato a lungo per aver “pacificato” l'Italia, tranne poi mandare il paese alla rovina per fare la guerra. E anche lo stesso Francisco Franco non fu, in fondo, un “pacifista” quando si rifiutò di entrarvi, in quella guerra mondiale?
La "pace" di uomini come Carrero Blanco è sintetizzata perfettamente in un'affermazione che fece poco prima di essere scagliato nell'eternità: "Se in Spagna si capirà finalmente che tutti quelli che scendono in strada a fare confusione devono essere ricevuti a colpi di fucile dalla polizia, finirà il disordine." [RV]
Ogro
Nel 1936 Franco, dopo la vittoria elettorale del Fronte Popolare, promosse un alzamento contro il governo repubblicano, dando inizio a quella che passò alla storia come la Guerra Civile Spagnola. Carrero Blanco appoggiò da subito l'alzamento militare e contribuì alla vittoria nel 1939, iniziando così una stretta collaborazione col dittatore che si interromperà solo nel 1973.
Negli anni successivi Carrero Blanco ebbe incarichi sempre più importanti: ministro della presidenza nel 1951 e vicepresidente del governo nel 1967. Nel 1969 fu uno dei più accaniti sostenitori della scelta di nominare il principe Juan Carlos di Borbone successore di Franco con il titolo di Re.
Nel giugno del 1973, l'ormai 81enne Francisco Franco nominò l'ammiraglio Carrero Blanco presidente del governo, carica detenuta sino a quel momento dallo stesso Caudillo, che rimase comunque Capo dello Stato e Generalissimo degli Eserciti.
Soprannominato “Ogro” per la sua risolutezza e ferocia nella repressione, Luis Carrero Blanco rimase vittima di uno spettacolare attentato dinamitardo organizzato dai separatisti baschi dell'ETA militare a Madrid, il 20 dicembre 1973. Otto mesi prima, un commando operativo (denominatosi "Txikia" in onore di Eustakio Mendizábal "Txikia", un etarra assassinato dalla polizia nell'aprile del 1973 a Algorta) di quattro membri dell'ETA più dei membri logistici (José Ignacio Abaitua Gomeza "Marquín", José Miguel Beñarán Ordeñara "Argala", Pedro Ignacio Pérez Beotegui "Wilson", Javier María Larreategui Cuadra "Atxulo", José Antonio Urruticoechea Bengoechea "Josu" e Juan Bautista Eizaguirre Santiesteban "Zigor") aveva affittato un seminterrato al n° 104 della calle Claudio Coello, a Madrid; da lì avevano inziato a scavare un lungo tunnel fino al centro della carreggiata, per sistemarvi una potentissima carica esplosiva, travestiti da elettricisti che stavano eseguendo un'allacciamento.
Per quella strada passava ogni giorno l'abitudinario Luis Carrero Blanco; i suoi orari e il suo percorso erano invariabili. Si sentiva comunque talmente al sicuro da avere più volte rifiutato una scorta e speciali misure di protezione, nonostante l'ipotesi di un attentato gli fosse stata paventata più volte.
Cattolicissimo, come conveniva ad una personalità in vista del regime clerico-fascista spagnolo, Carrero Blanco era uscito come ogni mattina alle 8 in punto dalla sua casa nella calle de los Hermanos Bécquer. Sale sulla sua Dodge Dart nera blindata targata PMM-16416 e si reca a prender messa e a pregare alla chiesa di San Francisco de Borja, annessa al convento dei Jesuitas de Serrano. Alle 9,36 del 20 dicembre 1973, uscito dalla chiesa, mentre la Dodge Dart con a bordo Carrero Blanco, l'autista José Luis Pérez Mogena e l'ispettore di polizia José Antonio Bueno Fernández, transita per la calle Claudio Coello, nel punto prestabilito esplode circa un quintale di Goma-2.
Quindici minuti dopo l'attentato sarebbe dovuto iniziare il processo a dieci membri del sindacato clandestino “Comisiones Obreras”; la data e l'ora dell'attentato furono senz'altro scelti anche per questo motivo. Uno dei membri del commando dell'ETA fu assassinato pochi mesi dopo.
Un membro del commando Txikia ebbe a dichiarare in seguito quanto segue:
“In sé e per sé, l'esecuzione mirava ad alcuni scopi chiarissimi. Sin dal 1951 Carrero ricopriva praticamente la carica di capo del governo del Regime. Carrero simboleggiava meglio di tutti la figura del 'franchismo puro', senza per questo essere legato a nessuna delle tendenze franchiste. Il suo fine era quello di spingere l'Opus Dei al potere assoluto. Uomo senza scrupoli, aveva man mano costruito il proprio Stato nello Stato: aveva creato una rete di informatori nei ministeri, nell'esercito, nella Falange e persino nello stesso Opus Dei. La sua polizia riuscì a infiltrarsi in tutto l'apparato franchista. Era così divenuto l'elemento-chiave del sistema e una pedina fondamentale nei giochi politici dell'oligarchia. D'altro lato era riuscito a diventare insostituibile per la sua esperienza e capacità di manovra e perché nessuno come lui sapeva mantenere l'equilibrio interno del franchismo.”
Probabilmente già il giorno dopo l'attentato, che fu accolto con autentico giubilo dalla Spagna antifranchista, cominciarono a nascere terribili barzellette come la seguente: Alla morte di Francisco Franco, il caudillo, noto vanesio invidioso, si rivolge a San Pietro e gli dice: “Ma com'è che Carrero ha già l'aureola...?” E San Pietro gli risponde: “Non è l'aureola, è il volante della macchina...” Oppure ancora nacquero le battute sul "record mondiale di salto in alto con l'automobile" che finalmente davano alla Spagna un primatista mondiale in un'epoca in cui l'atletica spagnola faceva pena. Anche questo rende un'idea del clima che aveva suscitato l'eliminazione del gerarca. Fu probabilmente l'unico momento nella storia in cui tutta la popolazione spagnola antifranchista fu favorevole all'ETA.
Alla notizia della morte del suo "delfino", Francisco Franco dichiarò che "l'ultimo suo legame con la vita era rescisso". Poverino, non si preoccupava evidentemente delle centinaia di migliaia di vite che lui, Carrero e tutti gli altri avevano rescisso fin dal 1925 nel Riff, nelle Asturie, nella guerra civile.
Nel 1980 il regista italiano Gillo Pontecorvo girò un film, “Ogro”, che ricostruisce fedelmente tutte le fasi della preparazione e dell'esecuzione dell'attentato. Basato sul libro “Operación Ogro” della scrittrice anarchica catalana Eva Forest Tarrat (1928-2007), fu interpretato fra gli altri da Gian Maria Volonté, Eusebio Poncela, José Sacristán e Angela Molina. La musica era di Ennio Morricone. Il film fu dichiarato “di qualità speciale” dalla mostra del cinema di Venezia e ottenne il premio David di Donatello. Particolarmente impressionante e del tutto scrupolosa e realista la scena dell'attentato. Nel film, i membri del commando hanno nomi diversi (Izarra, Iker, Txabi, Amaiur). [RV]