À celui de 14 à celui de 39
Et puis de l'an 40
À celui du Chili à ceux de l'Algérie
Aux Juifs déracinés qui fuient la Palestine
À ces Palestiniens comme un arbre coupé
Vingt ans déjà petit la mer toujours revient
De plus loin que là-bas les oiseaux blancs dévorent
Ce qu'il reste de suc à l'azur quotidien
Tu pars demain levant tes bras de sémaphore
Tu pars soumis défait boutonné de métal
Ta maman au poignet battant le pouls du diable
Tu as dit au revoir aux grèves syndicales
Aux copains au ciné aux filles charitables
Tu sais que l'homme pousse et qu'il faut le couper
Quand il est encore vert dans le lit des délices
Comme on coupe les plombs de l'électricité
De peur que dans la nuit vos Soleils n'y complicent
La loi donnera des morts et du café.
Et puis de l'an 40
À celui du Chili à ceux de l'Algérie
Aux Juifs déracinés qui fuient la Palestine
À ces Palestiniens comme un arbre coupé
Vingt ans déjà petit la mer toujours revient
De plus loin que là-bas les oiseaux blancs dévorent
Ce qu'il reste de suc à l'azur quotidien
Tu pars demain levant tes bras de sémaphore
Tu pars soumis défait boutonné de métal
Ta maman au poignet battant le pouls du diable
Tu as dit au revoir aux grèves syndicales
Aux copains au ciné aux filles charitables
Tu sais que l'homme pousse et qu'il faut le couper
Quand il est encore vert dans le lit des délices
Comme on coupe les plombs de l'électricité
De peur que dans la nuit vos Soleils n'y complicent
La loi donnera des morts et du café.
Contributed by Riccardo Venturi - 2008/7/29 - 15:09
Language: Italian
Versione italiana di Riccardo Venturi
1° febbraio 2010
1° febbraio 2010
A QUELLO DEL '14, A QUELLO DEL '39
A quello del '14, a quello del '39
E poi a quello del '40
A quello del Cile, a quello dell'Algeria
Agli Ebrei sradicati che scappano dalla Palestina
Ai Palestinesi come un albero spezzato
Hai già vent'anni, piccolo. Il mare torna sempre
Da ben oltre laggiù; bianchi uccelli divorano
Quel che resta del succo d'azzurro quotidiano.
Domani partirai, alzando le tue braccia semàfore,
Sottomesso, sconfitto, con patacche in metallo
Tua madre a battere col polso il polso al diavolo.
Hai detto arrivederci agli scioperi sindacali
Agli amici al cinema alle ragazze caritatevoli.
Sai che l'uomo cresce e bisogna tagliarlo
Quand'è ancora verde, in giaciglio di delizie
Come si tagliano i fili dell'elettricità
Per paura che, la notte, i vostri Soli non ne siano complici
E la legge darà morti e caffè.
A quello del '14, a quello del '39
E poi a quello del '40
A quello del Cile, a quello dell'Algeria
Agli Ebrei sradicati che scappano dalla Palestina
Ai Palestinesi come un albero spezzato
Hai già vent'anni, piccolo. Il mare torna sempre
Da ben oltre laggiù; bianchi uccelli divorano
Quel che resta del succo d'azzurro quotidiano.
Domani partirai, alzando le tue braccia semàfore,
Sottomesso, sconfitto, con patacche in metallo
Tua madre a battere col polso il polso al diavolo.
Hai detto arrivederci agli scioperi sindacali
Agli amici al cinema alle ragazze caritatevoli.
Sai che l'uomo cresce e bisogna tagliarlo
Quand'è ancora verde, in giaciglio di delizie
Come si tagliano i fili dell'elettricità
Per paura che, la notte, i vostri Soli non ne siano complici
E la legge darà morti e caffè.
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[1973]
Paroles et Musique: Léo Ferré
Testo e musica: Léo Ferré