Brucio il tuo campo,
zingara,
dimmi solo che benzina vuoi,
poi brucio la monnezza,
pacchetto sicurezza
perché
lo so
che ormai
nulla mi tiene
Guardo la roulotte,
zingara
brucian bene gli occupanti suoi.
Gli altri son sgombrati,
sono sparpagliati
devo dirlo
questo
fa per me.
L'hanno scritto che
non vònno li rom,
e alla luce del sole
incomincerà
il pogròm
Brucio il tuo campo,
zingara
(strumentale)
E se pure il piddì
non vuole i rom
alla luce del sole
incomincerà
il pogròm
Il campo è bruciato,
zingara,
e se occorre, lo ribrucerò
ché sono italiano,
cattolico romano,
contro l'aborto
vo a votar
Giuliano.
zingara,
dimmi solo che benzina vuoi,
poi brucio la monnezza,
pacchetto sicurezza
perché
lo so
che ormai
nulla mi tiene
Guardo la roulotte,
zingara
brucian bene gli occupanti suoi.
Gli altri son sgombrati,
sono sparpagliati
devo dirlo
questo
fa per me.
L'hanno scritto che
non vònno li rom,
e alla luce del sole
incomincerà
il pogròm
Brucio il tuo campo,
zingara
(strumentale)
E se pure il piddì
non vuole i rom
alla luce del sole
incomincerà
il pogròm
Il campo è bruciato,
zingara,
e se occorre, lo ribrucerò
ché sono italiano,
cattolico romano,
contro l'aborto
vo a votar
Giuliano.
Lingua: Francese
Version française – GITANES 2008 – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – Zingara 2008 – Riccardo Scocciante – 2008
Chanson italienne – Zingara 2008 – Riccardo Scocciante – 2008
Cette fois, notre incomparable Riccardo Scocciante nous a fait une introduction « sérieuse ».
L'année 1969 courait son train quand Iva Zanicchi et Bobby Solo présentèrent au Festival de Sanremo une chanson qui fit date par la suite, devenant proprement un semper virens ou sempervirent, une joubarbe, une intemporelle, un tube [Boris Vian, dit Lucien l'âne en tremblant de rire, dans un bouquin intitulé En Avant la Zizique et par ici les gros sous ]..., lui qui avait inventé cette expression "tube" pour désigner une increvable scie, disait : Savez-vous pourquoi un « tube »... parce qu'un tube, c'est creux. Cela dit, je trouve quand même que joubarbe irait mieux à présent, oui, une joubarbe, c'est beau ça, ça fait plus bio, c'est plus à la mode]. Je parle naturellement de Zingara, écrite – pour la petite histoire – par Albertelli e Riccardi. Qui, à st'eur, ne la connaît pas ?
Depuis 1969, trente-neuf ans sont passés. Il y a trente-neuf ans, on pouvait encore parler de Gitans en termes romantiques, dans une chanson ; la Gitane qui lit dans la main et qui prédit le destin, les spasmes de l'amour confiés à sa prédiction. De plus : on pouvait imaginer une femme sensuelle habillée des vêtements typiques de ce peuple, qui plus que typiques étaient souvent fruit d'imaginaire collectif. Entendons-nous : ce n'est pas,qu'en 1969, on aimât les Gitans ; pour tous, ils étaient des voleurs, des laids, sales et méchants, et ainsi de suite. Mais, au moins, restait quelque peu d'une iconographie tardoromantique à base de vie libre (« vivre comme un Gitan », « Vie de Bohème »), d'absence de règles, de conneries similaires qui contrebalançaient un peu les nombreuses (et séculaires) stupidités relatives aux Roms. Qu'on n'appelait pas encore des Roms ; ils étaient des « Gitans » et c'est tout ; à Florence des « zingani » – terme étymologiquement plus proche de l'original grec, Athinganoi – intouchables, parias – qui renvoie à leur ancienne origine indienne comme leur langue, le « romani » est apparentée au bengali avec le gujarati et le hindi.
En somme, ces messieurs Albertelli et Riccardi pouvaient impunément écrire, en 1969, une chanson intitulée « Zingara » et la faire chanter au Festival de Sanremo par deux pointures comme Iva Zanicchi e Bobby Solo. Chanson tellement appréciée, qu'elle emporta le prix, à l'aise. Balayant toutes les autres.
Aujourd'hui, en l'an de grâce, d'antirelativisme, de famille et sécurité 2008 (sqq, dit Lucien l'âne, prouvant ainsi une étrange érudition), la chose serait simplement inimaginable. S'il venait à quelqu'un la lubie d'écrire une chanson romantique sur une Gitane, ce qui revient à dire une voleuse d'enfants, une créatrice de désordre, une mangeuse de petites vieilles chrétiennes [Cela me semble assez farfelu, dit Lucien l'âne... car des petites vieilles chrétiennes, il ne doit pas y avoir grand chose à manger sur de tels ectoplasmes...], etc, il courrait le risque d'être lynché. Mais comment renoncer au revival d'une belle chanson post-Jalisse ? [voir ci-dessus Joubarbe et tube – quant aux Jalisse, disons seulement, dit mon ami Lucien l'âne, qu'il s'agit d'un couple qui se réalise dans la chanson internationale, type Eurovision ou des choses qui s'apparentent à Céline Dion (Qui ça ?)... si tu vois ce que je veux dire... de la mélasse, en quelque sorte].
Je suggère donc le présent petit reloucage adaptatif de la chanson aux temps nouveaux, qui rencontrera majoritairement les faveurs de l'opinion publique italienne désormais évoluée et mûre pour le IVième Reich. [R.S.]
Juste une petite notule pour expliquer les deux derniers vers de ma version. Car, vois-tu Lucien l'âne mon ami, la chanson date un peu et les élections se succèdent, se ressemblent, mais ceux qui s'y présentent sont tellement interchangeables, qu'au bout d'un très court temps, on se sait plus qui était celui ou celle de cette fois-là. Ainsi, le texte de Riccardo Scocciante parlait d'un certain Giuliano que tout le monde a oublié depuis. Les élus sont des personnages insignifiants. Sauf pour leur propre entourage et bien entendu, pour eux-mêmes en premier. Parfois, ils sont les seuls à se donner de l'importance...
Oui, oui, je sais. Je serais bien incapable de me souvenir des candidats de l'époque... Et puis, où ça ? Un âne comme moi, tout en n'étant rien, mais grâce au poète, traverse les siècles et finit toujours bien par ressortir son museau à gauche ou à droite. Grâce au poète, précisément. Prenons le cas d'Arthur Rimbaud, par exemple. Qui se souvient des élus de sa ville et de son temps ? Je ne sais pas moi : d'un député, d'un ministre... Mais une chose est certaine, on se souvient d'Arthur Rimbaud.
Donc, ce Giuliano, peut-être en saura-t-on plus par Riccardo Scocciante... mais quelle importance ? J'ai donc pris sur moi de modifier un peu sa fin à cette chanson. Et comme je le fais souvent, je renvoie à une autre chanson... Qui ici me paraît s'imposer ; c'est une chanson de Léo Ferré, intitulée « Ils ont voté » .
Pour en revenir aux Gitans et au sort qui leur est réservé par nos aimables contemporains, je dis que moi, qui ai parcouru le monde dans tous les sens, moi l'âne d'or, l'âne que son pas conduisit jusqu'au bout du bout de l'Inde, moi qui ai croisé des Roms, des Bohémiens, des Manouches, des Gitans, des Tziganes, des Zigeuners, des Romanichels, des Sintis et des de quels autres noms encore... Moi qui les ai toujours vus rejetés, rabaissés, esclavagisés (par exemple, quand ils étaient des Robs)... J'ai toujours eu de leur part un accueil chaleureux... Ce qui n'est pas le cas de bien des gens des villes, de bien des sédentaires, de bien des civilisés, de bien des chrétiens... È vero : « Noi, non siamo cristiani, siamo somari »...
J'insiste volontiers, moi aussi, dit Marco Valdo M.I., sur cette sentence des paysans pauvres d'au-delà d'Eboli, rapportée par Carlo Levi : « Nous, nous ne sommes pas des chrétiens. Nous sommes des bêtes de somme ». Oui, moi aussi, je suis de ceux-là, je suis de la Fraternité des Pauvres... Ce monde, ce monde tout pétri de haine, d'imbécillité, de richesses, de méchanceté, de peur..., tu le sais, Lucien l'âne mon ami, me répugne au plus haut point. C'est le monde où se poursuit cette Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les asservir, afin de les exploiter plus encore, afin de tirer jusqu'à la dernière goutte de leur sueur...
Ce monde-là, nous devons, Marco Valdo M.I. mon ami, lui tisser avec une infinie patience, une éternelle volonté, son linceul afin de l'y envelopper et de le perdre dans les profondeurs de l'Etna...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I et Lucien Lane.
L'année 1969 courait son train quand Iva Zanicchi et Bobby Solo présentèrent au Festival de Sanremo une chanson qui fit date par la suite, devenant proprement un semper virens ou sempervirent, une joubarbe, une intemporelle, un tube [Boris Vian, dit Lucien l'âne en tremblant de rire, dans un bouquin intitulé En Avant la Zizique et par ici les gros sous ]..., lui qui avait inventé cette expression "tube" pour désigner une increvable scie, disait : Savez-vous pourquoi un « tube »... parce qu'un tube, c'est creux. Cela dit, je trouve quand même que joubarbe irait mieux à présent, oui, une joubarbe, c'est beau ça, ça fait plus bio, c'est plus à la mode]. Je parle naturellement de Zingara, écrite – pour la petite histoire – par Albertelli e Riccardi. Qui, à st'eur, ne la connaît pas ?
Depuis 1969, trente-neuf ans sont passés. Il y a trente-neuf ans, on pouvait encore parler de Gitans en termes romantiques, dans une chanson ; la Gitane qui lit dans la main et qui prédit le destin, les spasmes de l'amour confiés à sa prédiction. De plus : on pouvait imaginer une femme sensuelle habillée des vêtements typiques de ce peuple, qui plus que typiques étaient souvent fruit d'imaginaire collectif. Entendons-nous : ce n'est pas,qu'en 1969, on aimât les Gitans ; pour tous, ils étaient des voleurs, des laids, sales et méchants, et ainsi de suite. Mais, au moins, restait quelque peu d'une iconographie tardoromantique à base de vie libre (« vivre comme un Gitan », « Vie de Bohème »), d'absence de règles, de conneries similaires qui contrebalançaient un peu les nombreuses (et séculaires) stupidités relatives aux Roms. Qu'on n'appelait pas encore des Roms ; ils étaient des « Gitans » et c'est tout ; à Florence des « zingani » – terme étymologiquement plus proche de l'original grec, Athinganoi – intouchables, parias – qui renvoie à leur ancienne origine indienne comme leur langue, le « romani » est apparentée au bengali avec le gujarati et le hindi.
En somme, ces messieurs Albertelli et Riccardi pouvaient impunément écrire, en 1969, une chanson intitulée « Zingara » et la faire chanter au Festival de Sanremo par deux pointures comme Iva Zanicchi e Bobby Solo. Chanson tellement appréciée, qu'elle emporta le prix, à l'aise. Balayant toutes les autres.
Aujourd'hui, en l'an de grâce, d'antirelativisme, de famille et sécurité 2008 (sqq, dit Lucien l'âne, prouvant ainsi une étrange érudition), la chose serait simplement inimaginable. S'il venait à quelqu'un la lubie d'écrire une chanson romantique sur une Gitane, ce qui revient à dire une voleuse d'enfants, une créatrice de désordre, une mangeuse de petites vieilles chrétiennes [Cela me semble assez farfelu, dit Lucien l'âne... car des petites vieilles chrétiennes, il ne doit pas y avoir grand chose à manger sur de tels ectoplasmes...], etc, il courrait le risque d'être lynché. Mais comment renoncer au revival d'une belle chanson post-Jalisse ? [voir ci-dessus Joubarbe et tube – quant aux Jalisse, disons seulement, dit mon ami Lucien l'âne, qu'il s'agit d'un couple qui se réalise dans la chanson internationale, type Eurovision ou des choses qui s'apparentent à Céline Dion (Qui ça ?)... si tu vois ce que je veux dire... de la mélasse, en quelque sorte].
Je suggère donc le présent petit reloucage adaptatif de la chanson aux temps nouveaux, qui rencontrera majoritairement les faveurs de l'opinion publique italienne désormais évoluée et mûre pour le IVième Reich. [R.S.]
Juste une petite notule pour expliquer les deux derniers vers de ma version. Car, vois-tu Lucien l'âne mon ami, la chanson date un peu et les élections se succèdent, se ressemblent, mais ceux qui s'y présentent sont tellement interchangeables, qu'au bout d'un très court temps, on se sait plus qui était celui ou celle de cette fois-là. Ainsi, le texte de Riccardo Scocciante parlait d'un certain Giuliano que tout le monde a oublié depuis. Les élus sont des personnages insignifiants. Sauf pour leur propre entourage et bien entendu, pour eux-mêmes en premier. Parfois, ils sont les seuls à se donner de l'importance...
Oui, oui, je sais. Je serais bien incapable de me souvenir des candidats de l'époque... Et puis, où ça ? Un âne comme moi, tout en n'étant rien, mais grâce au poète, traverse les siècles et finit toujours bien par ressortir son museau à gauche ou à droite. Grâce au poète, précisément. Prenons le cas d'Arthur Rimbaud, par exemple. Qui se souvient des élus de sa ville et de son temps ? Je ne sais pas moi : d'un député, d'un ministre... Mais une chose est certaine, on se souvient d'Arthur Rimbaud.
Donc, ce Giuliano, peut-être en saura-t-on plus par Riccardo Scocciante... mais quelle importance ? J'ai donc pris sur moi de modifier un peu sa fin à cette chanson. Et comme je le fais souvent, je renvoie à une autre chanson... Qui ici me paraît s'imposer ; c'est une chanson de Léo Ferré, intitulée « Ils ont voté » .
Pour en revenir aux Gitans et au sort qui leur est réservé par nos aimables contemporains, je dis que moi, qui ai parcouru le monde dans tous les sens, moi l'âne d'or, l'âne que son pas conduisit jusqu'au bout du bout de l'Inde, moi qui ai croisé des Roms, des Bohémiens, des Manouches, des Gitans, des Tziganes, des Zigeuners, des Romanichels, des Sintis et des de quels autres noms encore... Moi qui les ai toujours vus rejetés, rabaissés, esclavagisés (par exemple, quand ils étaient des Robs)... J'ai toujours eu de leur part un accueil chaleureux... Ce qui n'est pas le cas de bien des gens des villes, de bien des sédentaires, de bien des civilisés, de bien des chrétiens... È vero : « Noi, non siamo cristiani, siamo somari »...
J'insiste volontiers, moi aussi, dit Marco Valdo M.I., sur cette sentence des paysans pauvres d'au-delà d'Eboli, rapportée par Carlo Levi : « Nous, nous ne sommes pas des chrétiens. Nous sommes des bêtes de somme ». Oui, moi aussi, je suis de ceux-là, je suis de la Fraternité des Pauvres... Ce monde, ce monde tout pétri de haine, d'imbécillité, de richesses, de méchanceté, de peur..., tu le sais, Lucien l'âne mon ami, me répugne au plus haut point. C'est le monde où se poursuit cette Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les asservir, afin de les exploiter plus encore, afin de tirer jusqu'à la dernière goutte de leur sueur...
Ce monde-là, nous devons, Marco Valdo M.I. mon ami, lui tisser avec une infinie patience, une éternelle volonté, son linceul afin de l'y envelopper et de le perdre dans les profondeurs de l'Etna...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I et Lucien Lane.
GITANES 2008
Je brûle ton camp,
Gitane,
Dis-moi seulement quelle essence tu veux,
Puis je brûle la crasse,
Question sécurité
Parce que
Je le sais
Désormais
Plus rien ne me retient.
Je regarde ta roulotte
Gitane
Ils brûlent bien ses occupants.
Les autres ont dégagé
Ils se sont éparpillés.
Je dois le dire
Cela
Est fait par moi.
On l'a écrit qu'on
Ne veut plus des Roms,
Et à la luimière du soleil
Commencera
Le progrom.
Je brûle ton camp
Gitane.
(Instrumental)
Et si même le P.D.
Ne veut plus des Roms
À la lumière du soleil
Commencera
Le pogrom.
Le camp est brûlé
Gitane,
S'il le faut, je le rebrûlerai
Car je suis Italien,
Catholique romain,
Contre l'avortement,
Je vote
Et puis après...
Comme disait Léo.
Je brûle ton camp,
Gitane,
Dis-moi seulement quelle essence tu veux,
Puis je brûle la crasse,
Question sécurité
Parce que
Je le sais
Désormais
Plus rien ne me retient.
Je regarde ta roulotte
Gitane
Ils brûlent bien ses occupants.
Les autres ont dégagé
Ils se sont éparpillés.
Je dois le dire
Cela
Est fait par moi.
On l'a écrit qu'on
Ne veut plus des Roms,
Et à la luimière du soleil
Commencera
Le progrom.
Je brûle ton camp
Gitane.
(Instrumental)
Et si même le P.D.
Ne veut plus des Roms
À la lumière du soleil
Commencera
Le pogrom.
Le camp est brûlé
Gitane,
S'il le faut, je le rebrûlerai
Car je suis Italien,
Catholique romain,
Contre l'avortement,
Je vote
Et puis après...
Comme disait Léo.
inviata da Marco Valdo M.I. - 31/5/2011 - 23:18
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Dal 1969 sono passati trentanove anni. Trentanove anni fa si poteva ancora parlare degli zingari in termini romantici, in una canzone: la zingara che legge la mano e che predice il destino, gli spasimi di un amore affidati alla sua previsione. Di più: si poteva immaginare una donna sensuale abbigliata dei tipici costumi di quel popolo; che, poi, più che tipici erano spesso frutto di un immaginario collettivo. Intendiamoci: non che, nel 1969, agli zingari si volesse bene; per tutti quanti rubavano, erano brutti sporchi e cattivi, e così via. Ma, almeno, resisteva quel po' di iconografia tardoromantica a base di vita libera ("vivere come uno zingaro"), di assenza di regole, di bischerate consimilari che un po' controbilanciavano le altrettante (e secolari) stronzate relative ai Romà. Che ancora non si chiamavano rom; erano "zingari" e basta, a Firenze zìngani (termine etimologicamente più vicino all'originale greco, Athinganoi -"intoccabili", "paria"- che rimanda alla loro antica origine indiana così come la loro lingua, il romanes, è imparentata da vicino col bengalese, con il gujarati e con lo hindi).
Insomma, il signor Albertelli e il signor Riccardi potevano impunemente scrivere, nel 1969, una canzone intitolata "Zingara" e farla cantare al festival di Sanremo da due big come Iva Zanicchi e Bobby Solo. Canzone talmente gradita, che quel Sanremo addirittura lo vinse, alla grande. Sbaragliando tutte le altre!
Oggi, anno di grazia, di antirelativismo, di famiglia & sicurezza 2008, la cosa sarebbe semplicemente improponibile. Se a qualcuno saltasse l'ùzzolo di scrivere una canzone romantica su una zingara, vale a dire su una rapitrice di bambini, una facitrice di degrado, una mangiatrice di vecchiette cristiane eccetera, correrebbe il rischio di essere linciato. Ma come rinunciare al revàivol di una bella canzone nell'epoca post-Jalisse?
Suggerisco quindi il presente piccolo rifacimento & adattamento della canzone ai nuovi tempi, che incontrerà maggiormente il favore dell'italica opinione pubblica oramai evoluta e maturata verso il IV Reich: ecco a voi Zingara 2008!