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Pour une femme de mon nom

Gaetano Donizetti
Langue: français


Gaetano Donizetti

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Juliette Borghèse nel ruole di Marie e François-Louis Henry nel ruolo di Sulpice nella prima rappresentazione
Juliette Borghèse nel ruole di Marie e François-Louis Henry nel ruolo di Sulpice nella prima rappresentazione


Cari amici, ritorno su “La figlia del reggimento”, un’opera che sto scoprendo in questi giorni. Leggendone il libretto, noto alcune interessanti differenze tra la versione francese e quella italiana; ebbene, nella versione francese c’è questo couplet della Marchesa, che non mi risulta esserci nella versione italiana. Siamo all’inizio dell’opera, ambientata in un villaggio del Tirolo nella versione francese; la Marchesa di Berckenfield vi arriva mentre si trova in viaggio, nel momento in cui si avvicinano i nemici francesi. Dopo qualche momento di sgomento, un contadino annuncia che i Francesi se ne stanno andando e tutti sono contenti, a cominciare dalla Marchesa che canta quanto segue:
LA MARCHESA
Pour une femme de mon nom,
Quel temps, hélas! Le temps de guerre!
Aux grandeurs on ne pense guère...
Rien n'est sacré pour le canon!
Aussi, vraiment, je vis à peine...
Je dépéris, je le sens bien...
Jusqu'aux vapeurs, et la migraine,
Les ennemis, hélas!
Les ennemis ne respectent rien!

GLI ABITANTI DEL VILLAGGIO
Ne respectent rien!

LA MARCHESA
Les Français, chacun me l'assure,
Sont une troupe de brigands...
Pour peu qu'on ait de la figure
Ils deviennent entreprenants, les brigands.
Aussi, je frémis quand j'y pense!
Mon sort je le connais trop bien...
La beauté, les moeurs, l'innocence...
Ces gens-là ne respectent rien!
Les brigands de Français ne respectent rien!

TUTTI
Les brigands de Français ne respectent rien!
Non, rien!

GLI ABITANTI DEL VILLAGGIO
Les voilà loin; que votre frayeur cesse!

ORTENSIO, GLI ABITANTI DEL VILLAGGIO
Ils sont partis!

GLI ABITANTI DEL VILLAGGIO
Quelle allégresse!

LA MARCHESA
Puisent-ils ne plus revenir!

TUTTI
Allons, plus d'alarmes!
Vive le plaisir!
Le sort de leurs armes
Bientôt va pâlir.
De la paix chérie
Goûtons les douceurs;
Enfin la patrie
Va naître au bonheur!

LA MARCHESA
Merci, mes aïeux!
L'honneur est sauf!
Oh! merci, mes aïeux!
Enfin la patrie
Va naître au bonheur!
Allons, plus d'alarmes!
Puisent-ils ne plus revenir!
Jamais, jamais, jamais!

TUTTI
La, la, la, la.
Allons, plus d'alarmes!
Vive le plaisir!
Enfin la patrie va naître au bonheur!
Pour nous, plus d'alarmes!

envoyé par Renato Stecca - 10/2/2008 - 16:05




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