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Praga

I Cachi d'Aspa
Langue: italien


I Cachi d'Aspa

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Se pensiamo
(I Cachi d'Aspa)
Przyjaciół nikt nie będzie mi wybierał
(Andrzej Garczarek)
Il fascista
(I Cachi d'Aspa)


Una mattina, il 21 agosto 1968, un popolo intero venne privato del suo bene più prezioso.

La libertà è morta stamattina
I carri armati hanno invaso la città
C'è tanto fumo ed odore di soldati
La vecchia Praga non pensa all'avvenire

C'è un grande vento di morte e ribellione
Chi tira sassi e pretende libertà
Le stesse facce, gli stessi occhi stanchi
Le stesse grida mute di dolore

Dalle colline fuori di città
Cento cannoni aspettano con ansia
Di dimostrare che, a volte, la violenza
Ricorda il bene a chi è rimasto senza

Eri un ragazzo come siamo tanti
Con la paura di vivere il domani
Senza gridare hai fatto bestemmiare
Chi l'altro ieri si era addormentato

Un gran corteo seguiva le tue ossa
Molti han capito, gli altri ti han creduto
Oggi riposi sepolto in qualche fossa
E i militari marcian sui tuoi resti

Se solo l'uomo potesse un dì capire
La libertà è fatta come il pane
Se ne fai senza due giorni è penitenza
Dopo tre giorni però si chiama fame

envoyé par Alberto Scotti - 30/3/2025 - 19:20



Langue: français

Version française – PRAGUE – Marco Valdo M.I. – 2025
Chanson italienne – Praga – I Cachi d'Aspa – 1968

Petite notice explicative

TANK JOSEPH STALINE 2 en ROSE à PRAGUE<br />
  David Černý – 2011
TANK JOSEPH STALINE 2 en ROSE à PRAGUE
David Černý – 2011


HISTOIRE DU CHAR ROSE répondant au nom de Josef Stalin.

Le sculpteur tchèque David Černý (né le 15 décembre 1967 à Prague) était étudiant à l'École des arts appliqués de Prague entre 1988 et 1996. Le 21 avril 1991, avec un condisciple, il peint en rose le char Josef Stalin (JS-2) qui, sur son piédestal, symbolise la libération de la ville de Prague par l'Armée rouge. Cela provoque, la réaction diplomatique des autorités russes qui exigent qu’il soit repeint, dans sa couleur d'origine.
Černý est emprisonné et le char d'assaut repeint en kaki. Mais le char est immédiatement repeint en rose par des députés couverts par l’immunité parlementaire.
Černý est libéré et le JS-2 repeint dans sa robe verte originale est transféré au musée de l'armée.
Le Joseph Staline sera à nouveau peint en rose le 18 juin 2011 dans le cadre de la Semaine de la liberté marquant le vingtième anniversaire du retrait des troupes soviétiques de Tchécoslovaquie.

La chanson – dont il faut se souvenir pour bien la comprendre qu’elle a été écrite et chantée en 1968 – parle elle de la seconde « libération » de Prague ( comme on sait, contre l’avis des habitants) par les chars russes en 1968 ; comme les Ukrainiens, les Tchèques n’ont pas apprécié cette invasion venue de Russie : le char rose en est le témoin.
Tout comme la chanson, le char rose rappelle cette « joyeuse entrée » des chars russes à Prague en août 1968. Les milliers de soldats des « pays amis » feront de ces civils récalcitrants, un tas de morts (dont le gamin de la chanson) ; des morts qu’à Prague, on célèbre encore. Ces cadavres étaient le prix de la « normalisation » : la liberté morte.

Ainsi Parlait Lucien Lane
PRAGUE

Le matin du 21 août 1968, un peuple entier fut privé de son bien le plus précieux.

Liberté est morte ce matin ;
Les chars ont envahi la ville,
Odeur de soldats et fumées inciviles.
Le vieux Prague ne pense à rien.

Un vent de rébellion et de mort
Jette des pierres et réclame la liberté.
Mêmes visages, mêmes yeux fatigués,
Mêmes cris muets de douleur encore.

Sur les collines, à courte distance,
Cent canons attendent avec anxiété
De prouver que parfois la violence
Rappelle son bien à qui l’a oublié.

Comme nous, tu étais encore gamin
Avec cette peur de vivre demain.
Sans même crier, tu as maudit
Qui avant-hier s'était endormi.

Tes os étaient suivis d’un grand cortège ;
Les uns ont compris, les autres attestent.
Aujourd'hui, tu reposes dans ce piège
Et les militaires marchent sur tes restes.

Si l'homme pouvait un jour comprendre…
La liberté est comme le pain :
Deux jours sans elle, c’est pénitence ;
Après trois jours, c'est la faim.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 1/4/2025 - 17:17




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