Language   

Armia Putina

Szymon Podwin
Language: Polish


Szymon Podwin

List of versions


Related Songs

Io non credevo che in questa primavera
(Claudio Bernieri)
Błogosławię zło...
(Jacek Kaczmarski)
Oleksandr, 23 anni!
(Giorgio Prada)


[2024]
Tekst / Testo / Lyrics / Paroles / Sanat: Jarosław Mikołajewski
Muzyka / Musica / Music / Musique / Sävel: Szymon Podwin

Szymon Podwin.
Szymon Podwin.


"Ciao sono iscritto al sito YouTube di Podwin, mi sono arrivati brani da un nuovo album ma non capisco nulla e non ci sono i testi. Ho invece trovato questo brano di maggio 2024 che parla dell'esercito di Putin. Credo sia una canzone per Antiwarsongs. Vi copio il testo in polacco che ho trovato e una possibile traduzione in italiano fatta dal traduttore automatico. Correggo qualcosa a naso ma so che voi saprete svelare il testo. Buona estate" (Paolo Rizzi)
Walą, bo mają czym walić…
Palą, bo mają czym palić…
Mają zryw do walenia,
Mają szał od niechcenia,
Mają instynkt palenia…
A więc walą, bo mają w co walić,
I palą, bo mają co palić…
Mają rozkaz walenia,
Mają rozkaz palenia,
Mają rozkaz palenia
Od niechcenia i chcenia,
Mają zmysł nieistnienia
Tak własnego, cudzego,
Jak wszystkiego dobrego…

Mają odruch walenia,
Mają radość gwałcenia.
Mają przymus zabicia
Nieżywości i życia,
I mordują bo muszą zabijać,
Zabijają bo mogą zabijać,
I gwałcą bo mają co gwałcić,
I wsadzają, bo „po coś bóg dał ci”,
I chcą więcej, bo mają już dużo,
I panami są wtedy gdy służą…
Ich religia to jest wina Putina,
Ich wyznanie to jest mina Putina…
A ich imię: drużyna Putina..
I tak idą i niszczą, nie kłaniają się zgliszczom…
Uśmiech mają na twarzach kiedy Putin spotwarza,
Kiedy Putin powtarza do własnego ołtarza:
Moja mina, moja lina, moja bardzo wielka mina…
Moja bardzo długa lina… moja mina, moja lina,
Moja bardzo wielka mina… moja bardzo gruba lina…
I wtóruje kanarkom tą niewinną przymiarką:
Ciągle jest Ukraina…
Moja jest tylko mina i lina.

Contributed by Paolo Rizzi - 2024/8/16 - 16:22




Language: Italian

Versione italiana / Italian version / Version italienne / Italiankielinen versio:
Riccardo Venturi, 27-8-2024 10:51

Certo che ‘un vi si pòle lascià soli per un mesetto, che sùbito fioccano traduzioni automatiche e intelligenze artificiali… :-) Scherzo eh! Lo sappiamo tutti quanti, e io per primo, che oramai l’attività -professionale o meno- del “traduttore” è destinata inesorabilmente a scomparire; saremo tutti sostituiti da macchinette, marchingegni, “app” e quant’altro, e c’è ben poco da fare. Nell’attesa (reputo abbastanza breve) di essere spediti senza tante cerimonie nel cassonetto della spazzatura (che sarà, naturalmente, un cassonetto “smart”) e di essere equiparati ai calzolai, ai negozietti di alimentari, ai telefoni a disco e al Commodore 64 -entrando così a pieno titolo nel “vintage” e nell’antiquariato-, mi sono permesso di eseguire la qui presente ed obsoleta versione a mano di questa canzone antiputiniana di Szymon Podwin. Naturalmente imperfetta come imperfette sono tutte le care, vecchie cose del tempo che fu. Un giorno o l’altro, il glorioso sito delle “CCG” si farà da solo, in automatico. [RV]
L’armata di Putin

Combattono perché han qualcosa da combattere...
Bruciano perché han qualcosa da bruciare…
Hanno un impeto a combattere,
Hanno una furia insensata,
Hanno l’istinto di bruciare…
Perciò combattono perché han qualcosa da combattere
E bruciano perché han di che combattere
E bruciano perché han di che bruciare…
Hanno l’ordine di combattere,
Hanno l’ordine di bruciare,
Hanno l’ordine insensato
O sensato di bruciare,
Hanno il senso dell’inesistenza
Di se stessi o degli altri
E di tutto ciò che è bene…

Combattono per riflesso, [1]
Provan gioia nello stupro.
Ammazzano per compulsione
Ciò che è vivo o inanimato,
E ammazzano perché devono uccidere,
Uccidono perché possono uccidere,
E stuprano perché han di che stuprare,
E incarcerano perché “è volere di dio”
E voglion di più perché han già tanto,
E poi son maestri quando gli fa comodo…
La loro religione è colpa di Putin,
Il loro credo è la faccia di Putin…
E il loro nome: la truppa di Putin…
E così vanno e devastano, non si piegano davanti alle ceneri…
Hanno il sorriso sulle labbra quando Putin infama,
Quando Putin ripete dal suo altare:
La mia faccia, il mio capestro, il mio gran faccione…
Il mio lungo capestrone...la mia faccia, il mio capestro,
Il mio gran faccione, il mio massiccio capestrone…
E tentandoci candidamente canta assieme ai canarini:
Ma c’è sempre l’Ucraina…
La mia è solo una faccia,
Il mio è solo un capestro.
[1] "Riflesso" nel senso di "gesto involontario" ecc.

2024/8/27 - 10:52




Language: French

Version française – L’ARMÉE DE POUTINE – Marco Valdo M.I. – 2024
d’après la version italienne de Riccardo Venturi - L’armata di Putin – 2024
D’une chanson polonaise – Armia Putina – Szymon Podwin – 2024
Paroles et musique : Szymon Podwin

Bien sûr, vous ne pouvez pas rester seul pendant un mois ou deux, que soudain les traductions automatiques et les intelligences artificielles se mettent immédiatement en marche... :-) Je plaisante ! Nous savons tous, et moi le premier, que l'activité - professionnelle ou non - de « traducteur » est inexorablement destinée à disparaître ; nous serons tous remplacés par des machines, des bidules, des ” apps » et que sais-je encore, et nous n'y pouvons pas grand-chose. En attendant (assez brièvement, je pense) d'être expédié sans cérémonie à la poubelle (qui sera, bien sûr, une poubelle « intelligente ») et d'être assimilé aux cordonniers, aux épiceries, aux téléphones à disque et au Commodore 64 - entrant ainsi pleinement dans le « vintage » et l'antiquariat -, j'ai pris la liberté d'exécuter la version actuelle et obsolète, à la main, de cette chanson anti-Poutine de Szymon Podwin. Naturellement imparfaite, comme sont imparfaites toutes les chères vieilles choses d'antan. Un jour ou l’autre, le glorieux site des CCG se fera tout seul, automatiquement. [RV]

Petit Dialogue maïeutique

ARMÉE DE POUTINE - 2024
ARMÉE DE POUTINE - 2024


Oh, dit Lucien l’âne, voilà que notre ami Ventu se désespère de l’arrivée des « traducteurs automatiques » et de la disparition ainsi programmée de ces honnêtes artisans que sont, que furent les traducteurs.

Oui, dit Marco Valdo M.I., et en grande partie, il a raison. Une grande partie du métier de traducteur, des métiers de traduction va disparaître tout comme a disparu la profession de copiste ; l’industrialisation, l’automatisation est en route. Mais, dis-moi, est-ce que la disparition de la copie manuelle a empêché, même diminué le nombre de livres, articles, poèmes… qui s’écrivent chaque jour. Leur nombre a littéralement explosé et on ne connaît que ceux qui sont publiés. Il en va de même pour les diverses versions qui peuvent se donner d’un même texte original. Autre chose, ça fait des années qu’ici même, je propose des versions françaises de chansons et de textes écrits dans des langues que je ne connais pas. Pour ce faire, j’ai recours à des traductions et des versions faites « à la main » par des humains en chair et en os – dans une langue que je comprends plus ou moins, mais aussi à des traducteurs automatiques, dans la mienne – enfin, à peu près ; tous me sont d’une grande aide, même si souvent leurs propositions sont nébuleuses ou carrément, surtout pour les traducteurs automatiques, absurdes. Ça ne m’empêche pas de faire mes versions à ma manière, comme je les sens.

Oui, absurdes, dit Lucien l’âne. Mais c’est là que, au moins pour la poésie ou disons pour les textes littéraires, il y aura matière à « interprétation », ce qui est précisément le rôle de la version. Pour un manuel de physique ou une notice d’emploi d’un fer à repasser ou d’une machine, où les termes sont précis (quoique…) un traducteur automatique devrait y arriver sans trop dévier. À propos de poésie et de traduction automatique, je me souviens de cette anecdote qui courait il y a déjà un certain temps concernant les premiers essais de traducteurs automatiques. Il était question de « traduire » en japonais un vers de Stéphane Mallarmé : « La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres. » ; puis, de le retraduire du japonais en français. Le résultat est étonnant et de fait, absurde : « La viande est froide et la bibliothèque est fermée. » Sans doute a-t-on progressé depuis lors…

Par ailleurs, reprend Marco Valdo M.I., il suffit de regarder les Chansons contre la Guerre pour y découvrir parfois plusieurs versions en italien d’une même chanson française ou même de chansons italiennes en diverses langues régionales d’Italie. De fait, il n’y a qu’à comparer la version de Ventu et la mienne de cette « Armée de Poutine » ; elles disent à peu près les mêmes choses, mais différemment ; c’est d’ailleurs pour ça, comme en musique, je tiens au mot « version » ; sans parler des catastrophiques « traductions » de Dante ou de Shakespeare qui sont publiées par de grandes maisons d’édition ; sans compter les « traductions » contemporaines de Shakespeare en anglais ; ou de Rabelais en français. Par ailleurs, pour ce qui me concerne, je ne fais pas ces versions pour en tirer profit, mais tout simplement parce que ça m’intéresse, parce que ça me plaît ; j’ajoute que en plus, ça me maintient en forme mentale et physiologique. On évite l’engourdissement mental, prélude à un effondrement de toute la personne et ceci est vrai pour tous les âges.

Arrêtons-là, dit Lucien l’âne. Je te connais et sais que sur le sujet, tu pourrais et moi aussi, et à deux encore plus, et si Ventu s’en mêle, on n’en sortira plus ; donc, revenons à nos versions et quand même, tissons le linceul de ce vieux monde amphibologique, ambigu, absurde et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
L’ARMÉE DE POUTINE

Ils frappent pour frapper....
Ils brûlent pour brûler....
Ils ont envie de se battre,
Ils aiment se battre,
Ils ont l'instinct de tuer....
Ils frappent pour frapper....
Ils brûlent pour brûler....
Ils ont l'ordre de frapper,
Ils ont l'ordre de brûler,
Ils ont l'ordre de tuer.
Par insensibilité et mépris,
Ils ont perdu le sens de la vie
De la leur et de celle d'autrui,
Et de tout ce qui en fait le prix.

Ils ont l’instinct de frapper,
Ils prennent plaisir à violer.
Ils ont la pulsion de tuer,
De détruire la vie et l’inanimé.
Ils tuent car ils doivent tuer,
Ils tuent car ils peuvent tuer,
Ils violent pour violer,
Ils envahissent, car Dieu a donné,
Ils veulent plus car ils n’ont pas assez,
Ces maîtres servent par routine :
Leur religion est le choix de Poutine,
Leur credo est le visage de Poutine...
Et leur nom : la troupe de Poutine...
Ainsi ils vont, et disséminent les ruines....
Ils sourient quand Poutine les interpelle,
Quand Poutine psalmodie sur son autel :
Ma face, mon cou, ma grande face....
Mon très long cou... ma face, mon cou,
Ma très grosse face... mon énorme cou....
Et avec les canaris répète cette rengaine :
Et toujours encore, il y a l’Ukraine....
Je n’ai que ma face et mon cou.

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2024/9/1 - 19:20


Vi mando il link all'ultimo brano che mi è arrivato datato 15 agosto e fa parte di un album so che sarete curiosi lui è un Wisotsky polacco.

2024/8/16 - 16:24


Bravo Riccardo bel lavoro chissà se Putin ti manda un "telegram"

Paolo Rizzi - 2024/8/27 - 11:07


Sarà difficile: a parte Whatsapp, che oramai ce l'hanno anche i cani ("Dogsapp") e i gatti ("Catsapp"), non appartengo al mondo dei "social" e né tantomeno dei vari "gram", ché la vita è già parecchio gramma di suo. Casomai spero che Putin, o Zelensky, o "Bibi", o chissà chi, non mi mandino qualche bomba atomica addosso...

Comunque ti sto per fare una sorpresa, derivata da questa pagina. Un abbraccio e saluti cari!

Riccardo Venturi - 2024/8/27 - 11:25


Il testo e' di Jarosław Mikołajewski.

2024/8/30 - 23:03




Main Page

Please report any error in lyrics or commentaries to antiwarsongs@gmail.com

Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.




hosted by inventati.org