Qui non c’è più... qui non c’è più...qui non c’è più l’umanità!
Qui non c’è più... qui non c’è più...qui non c’è più la civiltà,
né fratellanza e dignità, né amore e solidarietà...
Qui adesso c’è infamità, guerra, odio e atrocità.
Qui adesso c’è bestialità, violenza, abusi e falsità,
solo egoismo e cupidità, bieca ignoranza e ottusità.
Qui non c’è più pietà, ma solo tanta crudeltà,
solo perversità soprusi e rapacità ...
tossicità...
Qui non c’è più sincerità... Qui non c’è più onestà!
Qui non c’è più cordialità...qui non c’è più lealtà,
non c’è cultura né verità, educazione, esemplarità.
Povero mondo che se ne va al diavolo da sé
anche se sa il perché si è ridotto a quel che è
e muore già...
Qui adesso c’è perversità, solo impostura e vanità,
banalità, volgarità, rivalità e venalità,
malvagità e meschinità, voracità e obesità.
Povero mondo che se ne va al diavolo da sé
Anche se sa il perché si è ridotto a quel che è...
e muore già...
Qui non c’è più sincerità, nessuna buona volontà,
qui non c’è più pluralità, giustizia e moralità,
né tolleranza, né equità, né compassione per chi non ha.
Povero mondo che se ne va al diavolo da sé
Anche se sa il perché si è ridotto a quel che è
e muore già...
Qui più non c’è quell’uomo che sopravvissuto racconterà,
qui più non c’è la donna che
un uomo nuovo partorirà, nessuno più si salverà
in questo mondo che muore già.
Povero mondo che se ne va al diavolo da sé
Anche se sa il perché si è ridotto a quel che è
e muore già!
Qui non c’è più... qui non c’è più...qui non c’è più la civiltà,
né fratellanza e dignità, né amore e solidarietà...
Qui adesso c’è infamità, guerra, odio e atrocità.
Qui adesso c’è bestialità, violenza, abusi e falsità,
solo egoismo e cupidità, bieca ignoranza e ottusità.
Qui non c’è più pietà, ma solo tanta crudeltà,
solo perversità soprusi e rapacità ...
tossicità...
Qui non c’è più sincerità... Qui non c’è più onestà!
Qui non c’è più cordialità...qui non c’è più lealtà,
non c’è cultura né verità, educazione, esemplarità.
Povero mondo che se ne va al diavolo da sé
anche se sa il perché si è ridotto a quel che è
e muore già...
Qui adesso c’è perversità, solo impostura e vanità,
banalità, volgarità, rivalità e venalità,
malvagità e meschinità, voracità e obesità.
Povero mondo che se ne va al diavolo da sé
Anche se sa il perché si è ridotto a quel che è...
e muore già...
Qui non c’è più sincerità, nessuna buona volontà,
qui non c’è più pluralità, giustizia e moralità,
né tolleranza, né equità, né compassione per chi non ha.
Povero mondo che se ne va al diavolo da sé
Anche se sa il perché si è ridotto a quel che è
e muore già...
Qui più non c’è quell’uomo che sopravvissuto racconterà,
qui più non c’è la donna che
un uomo nuovo partorirà, nessuno più si salverà
in questo mondo che muore già.
Povero mondo che se ne va al diavolo da sé
Anche se sa il perché si è ridotto a quel che è
e muore già!
inviata da Dq82 - 5/10/2023 - 17:01
Lingua: Francese
Version française – PAUVRE MONDE – Marco Valdo M.I. – 2023
Chanson italienne – Povero mondo – Beppe Chierici – 2022
Texte : Beppe Chierici
Musique : Giuseppe Mereu (Doc Pippus)
Beppe Chierici nous a habitués avec ses chansons rebelles, pleines d'intelligence, d'ironie et de regard sur le présent, à réfléchir sur ce que nous sommes, comment nous avons changé et dans quelle direction l'humanité navigue. Ce n'est pas un voyage pacifique, celui que nous racontent ces chansons. L'auteur nous restitue la réalité d’un monde dévasté par l’ignorance et la haine envers l’autre. Un monde vide de valeurs, gouverné par un consumérisme impitoyable, des guerres de conquête, la surpuissance sous toutes ses formes : physique, culturelle, idéologique. Un monde privé de fraternité et de dignité. Devenu toxique, sans solidarité, ni amour.
Un monde où la mer est une tombe. Elle a noyé rêves, hommes, cultures, désirs. Un jour, cette mer s'est vengée de l'horreur dont elle a été témoin. D'une vague, elle a englouti coupables et innocents, villes et palais. Mais c'est seulement une légende, pense le pêcheur de l'an 2100, qui jette ses filets et ne se soucie de rien. Cependant, il y a les décombres. Et sur leur poussière reste la marque de l'histoire, des grands et des petits événements. La poussière, seule survivante de la destruction des écosystèmes par les mauvais choix de ceux qui les habitent sans respect. Une humanité monstrueuse. Celle, fanatique, de Trump, dont la chanson se fait témoignage historique des actes innommables ; celle, trompeuse, de ceux qui ont imprégné de mensonges les esprits fragiles, obligeant les pauvres gens à construire des temples immenses au lieu de prêcher le respect et la coexistence. Celle, insultante, des opportunistes, de ceux qui font semblant de ne pas savoir, de ceux qui ne veulent pas voir et légitiment des actions horribles et misérables.
Une humanité irresponsable et vile dans laquelle nous sommes tous le con de quelqu'un, parce qu'il vaut mieux accuser le voisin de toutes les vilenies, plutôt que d'en assumer la responsabilité. Une humanité piégée par des messages dégénérés. Ceux de la publicité, qui déforment, manipulent, construisent des mensonges dans le seul but de transformer les gens en consommateurs. Sourds aux sentiments, aveugles à la vérité, impuissants aux choix. Des fantasmes. Mais c'est aussi un voyage où la musique bienveillante de l'ami et complice Giuseppe Mereu élève et apaise.
Un voyage dans lequel l'auteur, conteur contemporain, parle d'aujourd'hui en s'accompagnant des mélodies et des instruments du folklore le plus authentique. Il raconte des histoires qui enchantent, se moquent, raillent, incitent à la réflexion. Un voyage qui cherche un port sûr où accoster. Et mettre à l'abri ce qu'il reste de bon. La voix de l'essayiste français Jacques Lacarriére. Celle de Louise Michel, combattante anarchiste déjà chantée par Paul Verlaine, Victor Hugo. Condamnée, déportée en exil, toujours en lutte contre toutes les tyrannies. D'abord féministe, en faveur de l'émancipation, du divorce, du droit à l'éducation. Et puis la voix de l'Espagnol Blas Otero, évoquant le parler ancien, les dictons paysans, les expressions sincères et authentiques. Un monde de valeurs perdues. Enfin, la voix de l'auteur qui, dans "Mon temps", écrit son autobiographie. Une réflexion sur le temps d'une vie, le temps qui reste, un temps qui avance furieusement. Qu'en courant vite et loin, à chaque pas, il s'allège de quelque chose : les lourds vêtements du passé, les souvenirs d'hier et d'il y a mille ans, les histoires et l'Histoire. Elle se dépouille de tout pour aller à l'essentiel. Et ainsi affronter l'avenir.
Tiré et traduit de l’italien il cenacolo di Ares
Chanson italienne – Povero mondo – Beppe Chierici – 2022
Texte : Beppe Chierici
Musique : Giuseppe Mereu (Doc Pippus)
Nuovo Cantacronache n°7
La ballata di Louise Michel - Parole vive - Mister simà - Siamo tutti lo stronzo di qualcuno - Il pescatore del 2100 - La ballata di Trumpolino - I rumori del mondo - La polvere del mondo - Povero mondo - Il mio tempo
La ballata di Louise Michel - Parole vive - Mister simà - Siamo tutti lo stronzo di qualcuno - Il pescatore del 2100 - La ballata di Trumpolino - I rumori del mondo - La polvere del mondo - Povero mondo - Il mio tempo
Beppe Chierici nous a habitués avec ses chansons rebelles, pleines d'intelligence, d'ironie et de regard sur le présent, à réfléchir sur ce que nous sommes, comment nous avons changé et dans quelle direction l'humanité navigue. Ce n'est pas un voyage pacifique, celui que nous racontent ces chansons. L'auteur nous restitue la réalité d’un monde dévasté par l’ignorance et la haine envers l’autre. Un monde vide de valeurs, gouverné par un consumérisme impitoyable, des guerres de conquête, la surpuissance sous toutes ses formes : physique, culturelle, idéologique. Un monde privé de fraternité et de dignité. Devenu toxique, sans solidarité, ni amour.
Un monde où la mer est une tombe. Elle a noyé rêves, hommes, cultures, désirs. Un jour, cette mer s'est vengée de l'horreur dont elle a été témoin. D'une vague, elle a englouti coupables et innocents, villes et palais. Mais c'est seulement une légende, pense le pêcheur de l'an 2100, qui jette ses filets et ne se soucie de rien. Cependant, il y a les décombres. Et sur leur poussière reste la marque de l'histoire, des grands et des petits événements. La poussière, seule survivante de la destruction des écosystèmes par les mauvais choix de ceux qui les habitent sans respect. Une humanité monstrueuse. Celle, fanatique, de Trump, dont la chanson se fait témoignage historique des actes innommables ; celle, trompeuse, de ceux qui ont imprégné de mensonges les esprits fragiles, obligeant les pauvres gens à construire des temples immenses au lieu de prêcher le respect et la coexistence. Celle, insultante, des opportunistes, de ceux qui font semblant de ne pas savoir, de ceux qui ne veulent pas voir et légitiment des actions horribles et misérables.
Une humanité irresponsable et vile dans laquelle nous sommes tous le con de quelqu'un, parce qu'il vaut mieux accuser le voisin de toutes les vilenies, plutôt que d'en assumer la responsabilité. Une humanité piégée par des messages dégénérés. Ceux de la publicité, qui déforment, manipulent, construisent des mensonges dans le seul but de transformer les gens en consommateurs. Sourds aux sentiments, aveugles à la vérité, impuissants aux choix. Des fantasmes. Mais c'est aussi un voyage où la musique bienveillante de l'ami et complice Giuseppe Mereu élève et apaise.
Un voyage dans lequel l'auteur, conteur contemporain, parle d'aujourd'hui en s'accompagnant des mélodies et des instruments du folklore le plus authentique. Il raconte des histoires qui enchantent, se moquent, raillent, incitent à la réflexion. Un voyage qui cherche un port sûr où accoster. Et mettre à l'abri ce qu'il reste de bon. La voix de l'essayiste français Jacques Lacarriére. Celle de Louise Michel, combattante anarchiste déjà chantée par Paul Verlaine, Victor Hugo. Condamnée, déportée en exil, toujours en lutte contre toutes les tyrannies. D'abord féministe, en faveur de l'émancipation, du divorce, du droit à l'éducation. Et puis la voix de l'Espagnol Blas Otero, évoquant le parler ancien, les dictons paysans, les expressions sincères et authentiques. Un monde de valeurs perdues. Enfin, la voix de l'auteur qui, dans "Mon temps", écrit son autobiographie. Une réflexion sur le temps d'une vie, le temps qui reste, un temps qui avance furieusement. Qu'en courant vite et loin, à chaque pas, il s'allège de quelque chose : les lourds vêtements du passé, les souvenirs d'hier et d'il y a mille ans, les histoires et l'Histoire. Elle se dépouille de tout pour aller à l'essentiel. Et ainsi affronter l'avenir.
Tiré et traduit de l’italien il cenacolo di Ares
Dialogue Maïeutique
« PAUVRE MONDE » : il y a du Brel là-dedans. Je veux dire qu’on ne peut pas ne pas se remémorer que Brel dans « L'Homme de la Mancha » chantait déjà :
Oui, dit Lucien l’âne, du Brel et du Don Quichotte. Ce même Don Quichotte que vient de rappeler à la rescousse, notre dernière chanson : « Don Quichotte défend l'Europe ». Lequel dit aussi – je te cite de mémoire le début et la fin :
Cela dit, retournons à nos moutons et tissons le linceul de ce vieux monde insupportable monde, abominable monde, invraisemblable monde, inacceptable monde et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
« PAUVRE MONDE » : il y a du Brel là-dedans. Je veux dire qu’on ne peut pas ne pas se remémorer que Brel dans « L'Homme de la Mancha » chantait déjà :
« Écoute-moi
Pauvre monde, insupportable monde
C'en est trop, tu es tombé trop bas
Tu es trop gris, tu es trop laid
Abominable monde
Écoute-moi
Un Chevalier te défie
Oui c'est moi, Don Quichotte
Seigneur de la Mancha
Pour toujours au service de l'honneur
Car j'ai l'honneur d'être moi
Don Quichotte sans peur
Et le vent de l'histoire chante en moi »
Pauvre monde, insupportable monde
C'en est trop, tu es tombé trop bas
Tu es trop gris, tu es trop laid
Abominable monde
Écoute-moi
Un Chevalier te défie
Oui c'est moi, Don Quichotte
Seigneur de la Mancha
Pour toujours au service de l'honneur
Car j'ai l'honneur d'être moi
Don Quichotte sans peur
Et le vent de l'histoire chante en moi »
Oui, dit Lucien l’âne, du Brel et du Don Quichotte. Ce même Don Quichotte que vient de rappeler à la rescousse, notre dernière chanson : « Don Quichotte défend l'Europe ». Lequel dit aussi – je te cite de mémoire le début et la fin :
« Voyez ce qu'ils font aux Ukrainiens,
Ils le feront à tous demain.
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami,
On ne peut laisser faire ces bandits.
...
Et chaque jour, avec Rossinante, mon plat à barbe et moi,
Sancho, son âne, les gens d'Europe, on viendra
Jeter aux Enfers le rêve d’Empire et de Grande Nation
Et nous tisserons le linceul de votre Grande Illusion. »
Ils le feront à tous demain.
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami,
On ne peut laisser faire ces bandits.
...
Et chaque jour, avec Rossinante, mon plat à barbe et moi,
Sancho, son âne, les gens d'Europe, on viendra
Jeter aux Enfers le rêve d’Empire et de Grande Nation
Et nous tisserons le linceul de votre Grande Illusion. »
Cela dit, retournons à nos moutons et tissons le linceul de ce vieux monde insupportable monde, abominable monde, invraisemblable monde, inacceptable monde et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
PAUVRE MONDE
Ici, il n'y a plus... ici, il n'y a plus... ici, il n'y a plus d'humanité !
Ici, il n'y a plus... ici, il n'y a plus... ici, il n'y a plus de civilisation,
Ni de fraternité, de dignité, d’amour, de solidarité...
Ni d’humanité, de complémentarité, de compréhension !
Voici maintenant l'infamie, la guerre, la haine et l'atrocité.
Ici, il y a l'abus et le mensonge, la violence et la bestialité,
L'ignorance méchante et la bêtise, l'égoïsme et l'avidité.
Ici, il n'y a plus de pitié, seulement de la cruauté,
Rien que perversité, exaction et rapacité,
Imbécilité, démence et toxicité ...
Ici, il n'y a plus de sincérité, il n'y a plus d'honnêteté !
Ici il n'y a plus d'amabilité, il n'y a plus de loyauté !
Il n'y a plus de culture, ni de vérité, ni de raison...
Ni d’exemplarité, ni de civilité, ni d’éducation !
Pauvre monde qui de lui-même en enfer s’en va,
Réduit à ce qu'il est, même s'il sait pourquoi
Et voici qu’il meurt déjà...
Ici, il n'y a plus que dépravation, imposture et vanité,
Banalité, vulgarité, rivalité et vénalité,
Méchanceté et mesquinerie, voracité et obésité.
Pauvre monde qui de lui-même en enfer s’en va,
Réduit à ce qu'il est, même s'il sait pourquoi
Et voici qu’il meurt déjà...
Ici, il n'y a plus de sincérité, plus de bonne volonté,
Ici il n'y a plus de pluralité, ni de justice, ni de moralité,
Pas de compassion, pas de tolérance, pas d'équité.
Pauvre monde qui de lui-même en enfer s’en va,
Réduit à ce qu'il est, même s'il sait pourquoi
Et voici qu’il meurt déjà...
Ici, il n'y a plus un homme qui survivra et qui racontera,
Ici, il n'y a plus une femme qui enfantera
Un homme nouveau ; personne ne survivra
Dans ce monde qui meurt déjà.
Pauvre monde qui de lui-même en enfer s’en va,
Réduit à ce qu'il est, même s'il sait pourquoi
Et voici qu’il meurt déjà...
Ici, il n'y a plus... ici, il n'y a plus... ici, il n'y a plus d'humanité !
Ici, il n'y a plus... ici, il n'y a plus... ici, il n'y a plus de civilisation,
Ni de fraternité, de dignité, d’amour, de solidarité...
Ni d’humanité, de complémentarité, de compréhension !
Voici maintenant l'infamie, la guerre, la haine et l'atrocité.
Ici, il y a l'abus et le mensonge, la violence et la bestialité,
L'ignorance méchante et la bêtise, l'égoïsme et l'avidité.
Ici, il n'y a plus de pitié, seulement de la cruauté,
Rien que perversité, exaction et rapacité,
Imbécilité, démence et toxicité ...
Ici, il n'y a plus de sincérité, il n'y a plus d'honnêteté !
Ici il n'y a plus d'amabilité, il n'y a plus de loyauté !
Il n'y a plus de culture, ni de vérité, ni de raison...
Ni d’exemplarité, ni de civilité, ni d’éducation !
Pauvre monde qui de lui-même en enfer s’en va,
Réduit à ce qu'il est, même s'il sait pourquoi
Et voici qu’il meurt déjà...
Ici, il n'y a plus que dépravation, imposture et vanité,
Banalité, vulgarité, rivalité et vénalité,
Méchanceté et mesquinerie, voracité et obésité.
Pauvre monde qui de lui-même en enfer s’en va,
Réduit à ce qu'il est, même s'il sait pourquoi
Et voici qu’il meurt déjà...
Ici, il n'y a plus de sincérité, plus de bonne volonté,
Ici il n'y a plus de pluralité, ni de justice, ni de moralité,
Pas de compassion, pas de tolérance, pas d'équité.
Pauvre monde qui de lui-même en enfer s’en va,
Réduit à ce qu'il est, même s'il sait pourquoi
Et voici qu’il meurt déjà...
Ici, il n'y a plus un homme qui survivra et qui racontera,
Ici, il n'y a plus une femme qui enfantera
Un homme nouveau ; personne ne survivra
Dans ce monde qui meurt déjà.
Pauvre monde qui de lui-même en enfer s’en va,
Réduit à ce qu'il est, même s'il sait pourquoi
Et voici qu’il meurt déjà...
inviata da Marco Valdo M.I. - 6/10/2023 - 16:48
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2022
Nuovo Cantacronache n°7
Testi/ lyrics: Beppe Chierici
Musica / Music / Musique / Sävel: Giuseppe Mereu (Doc Pippus)
Beppe Chierici ci ha abituati con le sue canzoni ribelli, colme di intelligenza, di ironia e di occhi sul presente, a riflettere su chi siamo, come siamo cambiati e verso quale direzione l’umanità stia navigando. Non è un viaggio pacifico, quello che raccontano queste canzoni. L’autore ci restituisce la realtà di un mondo devastato da ignoranza e odio verso l’altro. Un mondo svuotato di valori, governato da spietato consumismo, guerre di conquista, sopraffazione in tutte le sue forme: fisica, culturale, ideologica. Un mondo privo di fratellanza e dignità. Diventato tossico, senza solidarietà, né amore. Un mondo in cui il mare è una tomba. Ha affogato sogni, persone, culture, desideri. Quel mare un giorno si è vendicato dell’orrore di cui è stato testimone. Con un’onda ha ingoiato colpevoli e innocenti, città e palazzi. Ma questa è solo una leggenda, pensa il pescatore dell’anno 2100, che cala le sue reti e di nulla si preoccupa. Invece, ci sono le macerie. E sulla loro polvere resta il segno della Storia, dei grandi e dei piccoli eventi. La polvere, unica sopravvissuta alla distruzione di ecosistemi, per le scelte scellerate di chi li abita irrispettosamente. Un’umanità mostrificata. Quella fanatica di Trump, delle cui gesta inqualificabili la canzone si fa testimonianza storica; quella ingannevole di chi ha imbevuto le menti fragili di menzogne, costringendo la povera gente a costruire templi smisurati invece di predicare rispetto e convivenza. Quella insulsa degli opportunisti, di chi finge di non sapere, di chi non vuole vedere e legittima azioni orripilanti e sciagurate. Un’umanità irresponsabile e vile in cui tutti siamo lo stronzo di qualcuno, perché è meglio incolpare il prossimo di ogni nefandezza, invece di prendersi una responsabilità. Un’umanità irretita da messaggi degenerati. Quelli delle pubblicità, che deformano, manipolano, costruiscono falsità con l’unico scopo di trasformare le persone in consumatori. Sordi ai sentimenti, ciechi alle verità, impotenti alle scelte. Fantasmi. Ma è anche un viaggio in cui la musica benevola dell’amico e complice Giuseppe Mereu, solleva e dà sollievo.
Viaggio in cui l’autore, cantastorie contemporaneo, parla dell’oggi accompagnato dalle melodie e dagli strumenti del folk più autentico. Racconta storie incantando, deride, dileggia, induce a pensare. Un viaggio che cerca un porto sicuro in cui attraccare. E portare in salvo ciò che di buono è rimasto. La voce del saggista francese Jacques Lacarriére. Quella di Louise Michel, combattente anarchica già cantata da Paul Verlaine, Victor Hugo. Condannata, deportata in esilio, da sempre in lotta contro ogni tirannide. Prima femminista, a favore dell’emancipazione, del divorzio, del diritto all’istruzione. E poi la voce dello spagnolo Blas Otero, che evoca il parlare antico, i detti contadini, le espressioni sincere e autentiche. Un mondo di valori perduti. Infine la voce dell’autore che in “Il mio tempo” scrive la sua autobiografia. Una riflessione sul tempo di una vita, quello che rimane, un tempo che spinge furiosamente in avanti. Che nel correre veloce e lontano, a ogni passo si alleggerisce di qualcosa: i pesanti vestiti del passato, i ricordi di ieri e di mille anni fa, le storie e la Storia. Si spoglia di tutto per arrivare all’essenza. E così affrontare il futuro.
il cenacolo di Ares