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Un permesso di soggiorno sulla Luna

Pier Cortese
Langue: italien


Pier Cortese

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2021
Album: Come siamo arrivati fin qui

Pier Cortese
Vola una farfalla nera
Vola sopra un fiore
Senza più nettare, senza odore
Si chiede come mai
Ma il cielo risponde con lampi e tuoni
C'è un'apocalisse
C'è un'apocalisse
Dal Mediterraneo all'Equatore
Miliardi di persone
Son pronte per partire
Tutti in cerca di provviste
Di una nuova identità
Di un permesso di soggiorno sulla Luna

Senza gravità
Le lacrime non rigano le guance
Galleggiano
Come una pioggia al contrario
Cercano destinazione
Qualcosa, qualcuno
Un respiro, un sollievo, una mano
La Terra da qui
È un castello di sabbia
Che ha chiuso i mari dentro una bottiglia
E ha dissipato tutta la bellezza
E adesso guarda un cumulo di rabbia

Siamo in cerca di aiuti
Di una nuova identità
Di un permesso di soggiorno sulla Luna
Niente è più come prima
Niente è più come prima
Non è stato facile
Lasciare tutto quello che
Abbiamo costruito negli anni
E distrutto in un secondo
Le stelle ormai non sono più
Così lontane
Le stelle ormai non sono più
Così lontane

envoyé par Alberto Scotti - 28/5/2023 - 23:37



Langue: français

Version française — UN PERMIS DE SÉJOUR SUR LA LUNE — Marco Valdo M.I. — 2023
Chanson italienne — Un permesso di soggiorno sulla Luna — Pier Cortese — 2021



Dialogue Maïeutique

Sur la lune


Curieux titre, dit Lucien l’âne. Et puis, qu’irait-on faire sur la Lune ? Et pourquoi ?

Là, Lucien l’âne mon ami, tu as tout résumé. C’est la question. Ce qu’en dit la chanson, c’est que la situation sur la Terre est de plus en plus préoccupante. Il y a déjà longtemps, le docteur et révérend Thomas Malthus avait tiré le signal d’alarme en mettant le doigt sur la croissance de continue de la population humaine et sur le danger de la surpopulation. Un autre Britannique, mais je ne sais plus trop lequel, mettons Cyril Northcote Parkinson, anticipait l’an 3000 en résumant la situation disant : « Only stand up » — grosso mode : « Tous debout ». Cependant, contrairement à l’attente de Malthus, la croissance humaine a été (jusqu’à présent au moins) suivie ou même précédée, par celle de la production et même, de la consommation ; ce qui n’en fait pas une moindre catastrophe du fait qu’elles entraînent la destruction des ressources, des espèces et de l’environnement sur cette planète.

Oh, dit Lucien l’âne, voilà qui est gênant, mais peu importe si l’on contredit le bon docteur, on voit que tout est lié dans cette affaire.

Voilà qui est dit, répond Marco Valdo M.I. Tout est dans tout, tout est lié : l’immigration, la sécheresse, la pénurie d’eau, la montée des mers, les inondations, la pollution, la disparition des forêts et des espèces animales, la désertification, la prolifération des maladies, la dénatalité chez les uns, le vieillissement, etc. En fait, la chanson sous-entend tout ça et suggère qu’il peut y avoir une solution en allant sur la Lune ou vers les étoiles. Mais là, c’est une autre histoire dont je ne parlerai pas ici ou fort peu, car ça nous entraînerait trop loin — en vérité, jusqu’au bout du bout du monde imaginable.

Oui, dit Lucien l’âne, il y faudrait tout un univers de science-fiction.

En effet, dit Marco Valdo M.I., on pourrait proposer à ceux qui voudraient en savoir plus la lecture attentive — j’insiste — d’Isaac Asimov, de Carl Sagan, d’Arthur C. Clarke, de Terry Pratchett, de Stephen Baxter, par exemple.

Il y a de quoi faire, dit Lucien l’âne, et c’est pas pour me vanter, mais j’en sais quelque chose des histoires lunaires et des mœurs des Sélénites, bien avant Cyrano de Bergerac et Hergé, qui nous donna avant la lettre un objectif Lune et une jolie promenade lunatique. Pour ce qui est d'un permis de séjour et du débarquement de milliards d'humains, et pire encore pour y accéder clandestinement comme le font les réfugiés, il faudra encore attendre. Quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde retardataire, retardé, arriéré, attardé et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
UN PERMIS DE SÉJOUR SUR LA LUNE


Un papillon noir vole,
Vole au-dessus d’une fleur
Sans nectar, sans odeur,
Il se demande, il interroge.
Le ciel répond par des éclairs
Et des coups de tonnerre.
C’est l’apocalypse,
C’est l’apocalypse.
Des Pôles à l’Équateur,
Des milliards de gens ont peur.
Tous en quête de sécurité,
D’une nouvelle identité,
Donneraient des fortunes
Pour un permis de séjour sur la Lune.

Sans la gravité,
Les larmes ne coulent pas,
Pluie venue du bas,
Elles ont l’air de flotter.
Les gens cherchent un endroit,
Quelque chose, quelqu’un,
Un souffle, le secours d’une main.
Ici, la Terre est un
Château de sable incertain.
Elle a enfermé
Dans une bouteille, les mers ;
Elle a dissipé toute la beauté,
Et accumulé une rage amère.

Les gens cherchent maintenant,
Une nouvelle identité commune,
Un permis de séjour sur la Lune.
Rien n’est plus comme avant,
Rien n’est plus comme avant.
Ce n’était pas facile tout ça,
De laisser derrière soi
Ce qu’on a construit au fil des ans,
Ce qu’on a détruit en un instant.
Les étoiles ne sont plus
Si lointaines ;
Les étoiles ne sont plus
Si lointaines.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 30/5/2023 - 16:19




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