Scava un po' d'amore nel ghetto
Tiralo fuori, dagli un'idea
Trova le parole giuste
Cercale dentro di te
Portale sulla strada
Puntale alla gola
C'è chi non muoverà un dito
E chi si prenderà gioco di te
C'è chi non muoverà un dito
E chi si prenderà gioco di te
Hanno acceso i fuochi lungo le frontiere
Nella notte buia torna l'urlo delle sirene
Scava un po' d'amore nel ghetto
Trovalo e portalo fuori dal buio
Scava un po' d'amore nel ghetto
Portalo fuori dagli un'idea
Regalati un po' di sudore
Lascia qualcosa dietro i tuoi passi
L'indifferenza uccide
Ma l'esempio è un'opportunità
Lascia perdere il cinico
Il fighetto deluso e il buono a parole
Chi non vuole capire
Lo sai non capirà mai
Chi non vuole capire
Lo sai che non capirà mai
Hanno acceso i fuochi lungo le frontiere
Nella notte buia torna l'urlo delle sirene
Scava un po' d'amore nel ghetto
Trovalo e portalo fuori dal buio
Scava un po' d'amore nel ghetto
Portalo fuori dagli un'idea
Chiedilo a Nelson Mandela
Chiedi a Rigoberta Menchu
Chiedilo a Gino Strada
Chiedilo a Paco e Miloud
Non è sempre vero
Che il gioco è dei furbi
Non è scontato che sia così
Non è sempre vero
Che il gioco è dei furbi
Non è scontato che sia così
Hanno acceso i fuochi lungo le frontiere
Nella notte buia torna l'urlo delle sirene
Scava un po' d'amore nel ghetto
Trovalo e portalo fuori dal buio
Scava un po' d'amore nel ghetto
Portalo fuori dagli un'idea
Per quelli di Sabra e Chatila
Per quelli di Trenchtown
C'è chi brucia a Soweto
Scava un po' d'amore
Per quelli della Gara de nord
Per quelli di Smara e El Aayoun
Per quelli di Falls Road
Robben Island adesso è un museo
Robben Island...
Tiralo fuori, dagli un'idea
Trova le parole giuste
Cercale dentro di te
Portale sulla strada
Puntale alla gola
C'è chi non muoverà un dito
E chi si prenderà gioco di te
C'è chi non muoverà un dito
E chi si prenderà gioco di te
Hanno acceso i fuochi lungo le frontiere
Nella notte buia torna l'urlo delle sirene
Scava un po' d'amore nel ghetto
Trovalo e portalo fuori dal buio
Scava un po' d'amore nel ghetto
Portalo fuori dagli un'idea
Regalati un po' di sudore
Lascia qualcosa dietro i tuoi passi
L'indifferenza uccide
Ma l'esempio è un'opportunità
Lascia perdere il cinico
Il fighetto deluso e il buono a parole
Chi non vuole capire
Lo sai non capirà mai
Chi non vuole capire
Lo sai che non capirà mai
Hanno acceso i fuochi lungo le frontiere
Nella notte buia torna l'urlo delle sirene
Scava un po' d'amore nel ghetto
Trovalo e portalo fuori dal buio
Scava un po' d'amore nel ghetto
Portalo fuori dagli un'idea
Chiedilo a Nelson Mandela
Chiedi a Rigoberta Menchu
Chiedilo a Gino Strada
Chiedilo a Paco e Miloud
Non è sempre vero
Che il gioco è dei furbi
Non è scontato che sia così
Non è sempre vero
Che il gioco è dei furbi
Non è scontato che sia così
Hanno acceso i fuochi lungo le frontiere
Nella notte buia torna l'urlo delle sirene
Scava un po' d'amore nel ghetto
Trovalo e portalo fuori dal buio
Scava un po' d'amore nel ghetto
Portalo fuori dagli un'idea
Per quelli di Sabra e Chatila
Per quelli di Trenchtown
C'è chi brucia a Soweto
Scava un po' d'amore
Per quelli della Gara de nord
Per quelli di Smara e El Aayoun
Per quelli di Falls Road
Robben Island adesso è un museo
Robben Island...
inviata da Marcia Rosati - 29/10/2007 - 19:35
Lingua: Francese
Version française – GHETTO – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – Ghetto - Modena City Ramblers – 2002
Chanson italienne – Ghetto - Modena City Ramblers – 2002
Je trouve que le message de cette chanson est très beau… une invitation pour les personnes les moins chanceuses à ne pas se résigner et à lutter pour devenir meilleures même dans les pires des circonstances, en outre une invitation à nous tous à ne pas tourner le dos et à tendre une main pour aider ces personnes.
Un message d'espoir pour les opprimés du monde, pour les Indiens de Rigoberta Menchù morts dans le génocide à Guatemala ; pour les victimes de guerre assistées de Gino Strada et d'Emergency ; pour les mexicains de Paco Taibo II ; pour les enfants de la Gare du Nord sauvés de la rue par Miloud ; pour les réfugiés de Sabra et de Chatila ; pour les désespérés du ghetto noir de Trenchtown ; pour le peuple des saharawi de Smara et El Ayoun, villes du Sahara Occidentale occupées par le Maroc ; pour les victimes des « troubles » à Falls Road, à Irlande ; pour les victimes des émeutes à Soweto et pour les prisonniers politiques (compris Nelson Mandela) pendant la période de l'apartheid à Robben Island.
Miloud Un ange vêtu en clown
Miloud Oukili, clown français sorti de l'école de cirque d'Annie Fratellini, a découvert les gamins des rues en Roumanie en 1992 lorsqu'il travaillait avec Handicap International dans les orphelinats, dans les hôpitaux et dans les centres pour adultes handicapés. Il profitait des instants de liberté pour découvrir les Roumains et faire des spectacles de rue. À une de ces représentations, il découvrit d'amusants spectateurs :
« Les enfants de rue ont été mon meilleur public, ils venaient regarder dans mon sac pour découvrir ce qui s'y cachait, ensuite ils disparaissaient mais ponctuellement ils réapparaissaient à chaque spectacle. »
Son nez rouge,ses balles et son sac lui servirent comme passeport pour s'approcher des enfants auxquels il enseignait les premiers rudiments de l'art du cirque. Le soir, il les accompagnait dans leurs refuges et passait la nuit avec eux, à l'entrée de la Gare du Nord, dans les souterrains de la ville. Ils jouaient aux vagabonds et à sourire à la police qui les poursuivait. Miloud partageait leur amertume, leur profonde solitude, leurs angoisses d'enfants abandonnés.
Ce fut ainsi que des enfants de Bucarest, sans passé et sans futur, ceux en rupture d'orphelinat, qui se droguent avec de la colle, qui se prostituent pour un sandwich au jambon, que les pédophiles brutalisent, peut-être tuent d'autant que personne ne réclamera même pas leur corps, trouvèrent un frère majeur.
Les enfants le surnommèrent « Miloud respect ! ».Il ne les a plus laissés. Fort de cette expérience et réellement convaincu de l'importance et de l'urgence d'approcher les gamins des rues selon les modalités par lui expérimentées, Miloud décida de structurer une véritable intervention.
D'abord il travailla six mois comme volontaire avec Terre des Hommes.
Lorsque le projet se conclut, il commença tout seul. Il repartit pour la France à la recherche d'un nouveau soutien. L'association Rue, Enfants, Ville lui permit de réaliser un premier programme. En partageant la vie de rue avec les garçons, Miloud réussit à leur faire comprendre que si la vie jusqu'à cet instant n'avait pas été généreuse à es faire sourire, eux, malgré tout, ils étaient capables de faire sourire les autres.
Un an plus tard est monté le premier spectacle.
Dans l'août de 1994 les garçons participèrent au festival d'art du moyen âge de Sighisoara.
La représentation rencontra un grand succès, en particulier parmi les opérateurs des services sociaux et culturels. Tous convergèrent dans la volonté développer l'expérience. La reconnaissance, les applaudissements, l’orgueil pour les résultats obtenus après un dur travail transmirent aux garçons le désir de changer de vie et de laisser la rue. Restait la grosse difficulté de garantir une continuité à ce choix. Miloud, qui avait réussi à allumer l'enthousiasme autour de lui, voulut donner à cette amusante école de cirque de rue les moyens pour poursuivre et réunit à cette fin certaines connaissances roumaines et des amis français motivés. L'urgence de l'intervention, mais même le sérieux et le caractère professionnel n'étaient plus à démontrer. Le jeune clown français créa une structure locale, indépendante où développer des activités artistiques autour de la notion de réintégration. En janvier 1996 se constitua « Fundatia PARADA »
Le résultat de six ans d'activité de Parada :
- 300 enfants et garçons ont fréquenté le premier centre diurne recevant une assistance socio-éducative ;
- 600 enfants et garçons ont reçu les soins médicaux de premier secours à travers l'équipe de Caravana ;
- 150 enfants et garçons ont été intégrés dans les écoles et dans leurs familles ;
- 50 garçons ont été réintégrés professionnellement ;
- 85 entre des enfants font partie de la Compagnie du Cirque de Parada et ont participé en Roumanie, en France et en Italie à la campagne de sensibilisation de l'opinion publique ;
- 85 jeunes habitent dans les appartements sociaux, Ils ont ainsi atteint la dernière étape du procès de réintégration sociale vers une réelle indépendance ;
- 27 collaborateurs roumains et 5 volontaires étrangers ont été formés en tant qu'assistants sociaux et éducateurs.
(tiré de parada.ifrance.com)
Un message d'espoir pour les opprimés du monde, pour les Indiens de Rigoberta Menchù morts dans le génocide à Guatemala ; pour les victimes de guerre assistées de Gino Strada et d'Emergency ; pour les mexicains de Paco Taibo II ; pour les enfants de la Gare du Nord sauvés de la rue par Miloud ; pour les réfugiés de Sabra et de Chatila ; pour les désespérés du ghetto noir de Trenchtown ; pour le peuple des saharawi de Smara et El Ayoun, villes du Sahara Occidentale occupées par le Maroc ; pour les victimes des « troubles » à Falls Road, à Irlande ; pour les victimes des émeutes à Soweto et pour les prisonniers politiques (compris Nelson Mandela) pendant la période de l'apartheid à Robben Island.
Miloud Un ange vêtu en clown
Miloud Oukili, clown français sorti de l'école de cirque d'Annie Fratellini, a découvert les gamins des rues en Roumanie en 1992 lorsqu'il travaillait avec Handicap International dans les orphelinats, dans les hôpitaux et dans les centres pour adultes handicapés. Il profitait des instants de liberté pour découvrir les Roumains et faire des spectacles de rue. À une de ces représentations, il découvrit d'amusants spectateurs :
« Les enfants de rue ont été mon meilleur public, ils venaient regarder dans mon sac pour découvrir ce qui s'y cachait, ensuite ils disparaissaient mais ponctuellement ils réapparaissaient à chaque spectacle. »
Son nez rouge,ses balles et son sac lui servirent comme passeport pour s'approcher des enfants auxquels il enseignait les premiers rudiments de l'art du cirque. Le soir, il les accompagnait dans leurs refuges et passait la nuit avec eux, à l'entrée de la Gare du Nord, dans les souterrains de la ville. Ils jouaient aux vagabonds et à sourire à la police qui les poursuivait. Miloud partageait leur amertume, leur profonde solitude, leurs angoisses d'enfants abandonnés.
Ce fut ainsi que des enfants de Bucarest, sans passé et sans futur, ceux en rupture d'orphelinat, qui se droguent avec de la colle, qui se prostituent pour un sandwich au jambon, que les pédophiles brutalisent, peut-être tuent d'autant que personne ne réclamera même pas leur corps, trouvèrent un frère majeur.
Les enfants le surnommèrent « Miloud respect ! ».Il ne les a plus laissés. Fort de cette expérience et réellement convaincu de l'importance et de l'urgence d'approcher les gamins des rues selon les modalités par lui expérimentées, Miloud décida de structurer une véritable intervention.
D'abord il travailla six mois comme volontaire avec Terre des Hommes.
Lorsque le projet se conclut, il commença tout seul. Il repartit pour la France à la recherche d'un nouveau soutien. L'association Rue, Enfants, Ville lui permit de réaliser un premier programme. En partageant la vie de rue avec les garçons, Miloud réussit à leur faire comprendre que si la vie jusqu'à cet instant n'avait pas été généreuse à es faire sourire, eux, malgré tout, ils étaient capables de faire sourire les autres.
Un an plus tard est monté le premier spectacle.
Dans l'août de 1994 les garçons participèrent au festival d'art du moyen âge de Sighisoara.
La représentation rencontra un grand succès, en particulier parmi les opérateurs des services sociaux et culturels. Tous convergèrent dans la volonté développer l'expérience. La reconnaissance, les applaudissements, l’orgueil pour les résultats obtenus après un dur travail transmirent aux garçons le désir de changer de vie et de laisser la rue. Restait la grosse difficulté de garantir une continuité à ce choix. Miloud, qui avait réussi à allumer l'enthousiasme autour de lui, voulut donner à cette amusante école de cirque de rue les moyens pour poursuivre et réunit à cette fin certaines connaissances roumaines et des amis français motivés. L'urgence de l'intervention, mais même le sérieux et le caractère professionnel n'étaient plus à démontrer. Le jeune clown français créa une structure locale, indépendante où développer des activités artistiques autour de la notion de réintégration. En janvier 1996 se constitua « Fundatia PARADA »
Le résultat de six ans d'activité de Parada :
- 300 enfants et garçons ont fréquenté le premier centre diurne recevant une assistance socio-éducative ;
- 600 enfants et garçons ont reçu les soins médicaux de premier secours à travers l'équipe de Caravana ;
- 150 enfants et garçons ont été intégrés dans les écoles et dans leurs familles ;
- 50 garçons ont été réintégrés professionnellement ;
- 85 entre des enfants font partie de la Compagnie du Cirque de Parada et ont participé en Roumanie, en France et en Italie à la campagne de sensibilisation de l'opinion publique ;
- 85 jeunes habitent dans les appartements sociaux, Ils ont ainsi atteint la dernière étape du procès de réintégration sociale vers une réelle indépendance ;
- 27 collaborateurs roumains et 5 volontaires étrangers ont été formés en tant qu'assistants sociaux et éducateurs.
(tiré de parada.ifrance.com)
GHETTO
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors l'en, donne-leur une idée
Trouve les mots justes
Cherche-les au dedans de toi
Porte-les sur la rue
Parie sur la voix
Il y a celui qui ne remuera pas un doigt
Et qui se moquera de toi
Il y a celui qui ne remuera pas un doigt
Et qui se moquera de toi
Ils ont allumé les feux long des frontières
Dans la nuit sombre revient l'ululement des sirènes
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Trouve-le et sors-le du noir
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors-le et donne-lui une idée
Offre un peu de sueur
Laisse quelque chose derrière tes pas
L'indifférence tue
Mais l'exemple est une opportunité
Il laisse tomber le cynique
Le bêcheur déçu et le beau parleur
Qui ne veut pas comprendre
Tu sais qu'il ne comprendra jamais
Celui qui ne veut pas comprendre
Tu sais qu'il ne comprendra jamais
Ils ont allumé les feux long des frontières
Dans la nuit sombre revient l'ululement des sirènes
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Trouve-le et sors-le du noir
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors-le et donne-lui une idée
Demande-la à Nelson Mandela
Demande à Rigoberta Menchu
Demande-la à Gino Strada
Demande-la à Paco et à Miloud
Il n'est pas toujours vrai
Que les fourbes gagnent la partie
Il n'est pas prévu qu'il en soit ainsi
Il n'est pas toujours vrai
Que les fourbes gagnent la partie
Il n'est pas prévu qu'il en soit ainsi
Ils ont allumé les feux long des frontières
Dans la nuit sombre revient l'ululement des sirènes
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Trouve-le et sors-le du noir
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors-le et donne-lui une idée
Pour ceux de Sabra et de Chatila
Pour ceux de Trenchtown
Celui qui brûle à Soweto
Cherche un peu d'amour
Pour ceux de la Gare du Nord
Pour ceux de Smara et d'El Aayoun
Pour ceux de Falls Road
Robben Island maintenant est un musée
Robben Island…
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors l'en, donne-leur une idée
Trouve les mots justes
Cherche-les au dedans de toi
Porte-les sur la rue
Parie sur la voix
Il y a celui qui ne remuera pas un doigt
Et qui se moquera de toi
Il y a celui qui ne remuera pas un doigt
Et qui se moquera de toi
Ils ont allumé les feux long des frontières
Dans la nuit sombre revient l'ululement des sirènes
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Trouve-le et sors-le du noir
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors-le et donne-lui une idée
Offre un peu de sueur
Laisse quelque chose derrière tes pas
L'indifférence tue
Mais l'exemple est une opportunité
Il laisse tomber le cynique
Le bêcheur déçu et le beau parleur
Qui ne veut pas comprendre
Tu sais qu'il ne comprendra jamais
Celui qui ne veut pas comprendre
Tu sais qu'il ne comprendra jamais
Ils ont allumé les feux long des frontières
Dans la nuit sombre revient l'ululement des sirènes
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Trouve-le et sors-le du noir
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors-le et donne-lui une idée
Demande-la à Nelson Mandela
Demande à Rigoberta Menchu
Demande-la à Gino Strada
Demande-la à Paco et à Miloud
Il n'est pas toujours vrai
Que les fourbes gagnent la partie
Il n'est pas prévu qu'il en soit ainsi
Il n'est pas toujours vrai
Que les fourbes gagnent la partie
Il n'est pas prévu qu'il en soit ainsi
Ils ont allumé les feux long des frontières
Dans la nuit sombre revient l'ululement des sirènes
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Trouve-le et sors-le du noir
Cherche un peu d'amour dans le ghetto
Sors-le et donne-lui une idée
Pour ceux de Sabra et de Chatila
Pour ceux de Trenchtown
Celui qui brûle à Soweto
Cherche un peu d'amour
Pour ceux de la Gare du Nord
Pour ceux de Smara et d'El Aayoun
Pour ceux de Falls Road
Robben Island maintenant est un musée
Robben Island…
inviata da Marco Valdo M.I. - 25/2/2013 - 17:00
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Testo e musica dei Modena City Ramblers
Lyrics and music by Modena City Ramblers
Album: "Radio Rebelde"
Trovo che il messaggio di questa canzone sia bellissimo...un invito per le persone meno fortunate a non rassegnarsi e a lottare per diventare migliori anche nelle peggiori delle circostanze, inoltre un invito a tutti noi a non voltare le spalle e a tendere una mano per aiutare queste persone.
Un messaggio di speranza per gli oppressi di tutto il mondo, per gli indiani di Rigoberta Menchù morti nel genocidio a Guatemala; per le vittime di guerra assistite da Gino Strada ed Emergency; per i messicani di Paco Taibo II; per i bambini della Gare du Nord salvati dalla strada da Miloud; per i profughi di Sabra e Chatila; per i disperati del ghetto nero di Trenchtown; per il popolo saharawi di Smara ed El Ayoun, città del Sahara Occidentale occupate dal Marocco; per le vittime dei "troubles" a Falls Road, Irlanda; per le vittime degli scontri a Soweto e per i prigionieri politici (compreso Nelson MAndela) durante il periodo dell'apartheid a Robben Island.
Miloud Oukili, clown francese uscito dalla scuola di circo di Annie Fratellini, ha scoperto i ragazzi di strada in Romania nel 1992 quando lavorava con Handicap International negli orfanatrofi, negli ospedali e nei centri per adulti handicappati. Egli approfittava dei momenti di libertà per scoprire i rumeni e fare degli spettacoli per strada. A una di queste rappresentazioni, scopriva dei buffi spettatori :
"I bambini di strada sono stati il mio migliore pubblico, venivano a curiosare nella mia borsa per scoprire cosa si nascondeva, poi sparivano ma puntualmente ricomparivano ad ogni spettacolo."
Il suo naso rosso, i suoi balli e la sua borsa gli servirono come passaporto per avvicinarsi ai bambini ai quali insegnava i primi rudimenti dell'arte del circo. La sera li accompagnava nei loro rifugi e passava la notte con loro, all'entrata della Gare du Nord, nei sotterranei della città. Essi giocavano ai randagi e a sorridere alla polizia che li inseguiva. Miloud condivideva il loro smarrimento, la loro profonda solitudine, le loro angosce di bambini abbandonati.
Fu così che i bambini di Bucarest, quelli senza passato e senza futuro, quelli fuggiti dagli orfanatrofi, quelli che si drogano con la colla, quelli che si prostituiscono per un panino al prosciutto, quelli che i pedofili brutalizzano, magari ammazzano tanto nessuno reclamerà nemmeno il corpo, trovarono un fratello maggiore.
I bambini lo soprannominarono "Miloud rispetto!". Non li ha più lasciati.
Forte di questa esperienza e realmente convinto dell'importanza e dell'urgenza di avvicinare i ragazzi di strada secondo le modalità da lui sperimentate, Miloud decise di strutturare un vero e proprio intervento.
Dapprima lavorò sei mesi come volontario con Terre des Hommes.
Quando il progetto si concluse, cominciò faticosamente da solo. Ripartì per la Francia alla ricerca di un nuovo sostegno. L'associazione Rue, Enfants, Ville gli permise di realizzare un primo programma.
Condividendo la vita di strada con i ragazzi, Miloud riuscì a far capire loro che se la vita fin a quel momento non era stata generosa nel farli sorridere, loro, malgrado tutto, erano capaci di far sorridere gli altri.
Una anno più tardi è montato il primo spettacolo.
Nell'agosto del 1994 i ragazzi partecipano al festival d'arte medioevale di Sighisoara.
Nell'agosto del 1994 i ragazzi parteciparono al festival d'arte medioevale di Sighisoara.
L'esibizione riscosse un grande successo, in particolare tra gli operatori dei servizi sociali e culturali. Tutti concordarono nel volere sviluppare l'esperienza. Il riconoscimento, gli applausi, l'orgoglio per i risultati ottenuti dopo un duro lavoro trasmisero ai ragazzi il desiderio di cambiare vita e di lasciare la strada. Restava la grossa difficoltà di garantire una continuità a questa scelta. Miloud, che era riuscito ad accendere l'entusiasmo attorno a lui, volle dare a questa buffa scuola di circo di strada gli strumenti per proseguire e riunì a tal fine alcuni conoscenti rumeni e amici francesi motivati. L'urgenza dell'intervento, ma anche la serietà e professionalità non erano più da dimostrare. Il giovane clown francese creò una struttura locale, indipendente dove sviluppare delle attività artistiche intorno alla nozione di reintegrazione.
Nel gennaio 1996 si costituì "Fundatia PARADA"
Il risultato di sei anni di attività di Parada:
- 300 bambini e ragazzi hanno frequentato il primo centro diurno ricevendo assistenza socio-educativa ;
- 600 bambini e ragazzi hanno ricevuto l'assistenza medica di primo soccorso attraverso l'équipe di Caravana ;
- 150 bambini e ragazzi sono stati integrati nelle scuole e nelle loro famiglie ;
- 50 ragazzi sono stati reintegrati professionalmente ;
- 85 fra bambini e ragazzi fanno parte della Compagnia del Circo di Parada ed hanno partecipato in Romania, in Francia e in Italia alla campagna di sensibilizzazione dell'opinione pubblica ;
- 85 giovani abitano negli appartamenti sociali, hanno quindi raggiunto l'ultima tappa del processo di reintegrazione sociale verso una reale indipendenza ;
- 27 collaboratori rumeni e 5 volontari stranieri sono stati formati quali assistenti sociali ed educatori.
(tratto da parada.ifrance.com)