Quando esisteva ancora un dio
il nonno di un bisnonno mio
di professione contadino
tirava avanti con fatica
un campicello da formica
tre zolle al fuoco del mattino
ed era un uomo calmo e pio
che divideva l’esistenza
tra la famiglia ed il suo dio
e non aveva che un tesoro
una stella d’oro.
Un giorno che era li a zappare
vide degli uomini arrivare
in una nuvola di guerra
-Volete acqua?- domandò
quelli risposero -Ma no
quello che vogliamo è la tua terra-
Ma questa poca terra è mia
quelli risposero -Va via-
lui prese il libro del signore
la moglie i figli e il suo tesoro
la sua stella d’oro.
E camminando attraversò
la notte dell’eternità
chiedendo terra da zappare
-Datemi anche una palude
ed io con queste mani nude
ve la saprò bonificare-
-Va via straniero o passi un guaio
se vuoi restare l’usuraio
è tutto quello che puoi fare
tanto sei ricco d’un tesoro
la tua stella d’oro.-
Rimasto senza campicello
si disse -Ho solo il mio cervello
e quello devo coltivare-
divenne scriba e poi dottore
poi violinista e professore
ed Archimede nucleare
-Ma quanti sono santo iddio
come ti volti c’è un giudio
come bollare questa peste
gli cuciremo su la sua veste
la sua stella d’oro.-
E cominciò una grande caccia
e mille cani su ogni traccia
e fu la fiera del terrore
braccati in casa e per le strade
erano facili le prede
con quella stella sopra il cuore
e il nostro vecchio contadino
perdette tutto in un mattino
moglie figli cuore e testa
e disse -Adesso non mi resta
che la mia stella d’oro.-
Allora corse verso il mare
lo attraversò per ritrovare
la terra che era stata sua
-Signore la vorrei compare-
-Le dune qui costano care-
-Ma gliela pago-
-Allora è tua-
Piccola vanga nel deserto
quando un sparo all’orizzonte
attraversò lo spazio aperto
lui cadde in terra e sulla fronte
una stella d’oro
una stella d’oro.
il nonno di un bisnonno mio
di professione contadino
tirava avanti con fatica
un campicello da formica
tre zolle al fuoco del mattino
ed era un uomo calmo e pio
che divideva l’esistenza
tra la famiglia ed il suo dio
e non aveva che un tesoro
una stella d’oro.
Un giorno che era li a zappare
vide degli uomini arrivare
in una nuvola di guerra
-Volete acqua?- domandò
quelli risposero -Ma no
quello che vogliamo è la tua terra-
Ma questa poca terra è mia
quelli risposero -Va via-
lui prese il libro del signore
la moglie i figli e il suo tesoro
la sua stella d’oro.
E camminando attraversò
la notte dell’eternità
chiedendo terra da zappare
-Datemi anche una palude
ed io con queste mani nude
ve la saprò bonificare-
-Va via straniero o passi un guaio
se vuoi restare l’usuraio
è tutto quello che puoi fare
tanto sei ricco d’un tesoro
la tua stella d’oro.-
Rimasto senza campicello
si disse -Ho solo il mio cervello
e quello devo coltivare-
divenne scriba e poi dottore
poi violinista e professore
ed Archimede nucleare
-Ma quanti sono santo iddio
come ti volti c’è un giudio
come bollare questa peste
gli cuciremo su la sua veste
la sua stella d’oro.-
E cominciò una grande caccia
e mille cani su ogni traccia
e fu la fiera del terrore
braccati in casa e per le strade
erano facili le prede
con quella stella sopra il cuore
e il nostro vecchio contadino
perdette tutto in un mattino
moglie figli cuore e testa
e disse -Adesso non mi resta
che la mia stella d’oro.-
Allora corse verso il mare
lo attraversò per ritrovare
la terra che era stata sua
-Signore la vorrei compare-
-Le dune qui costano care-
-Ma gliela pago-
-Allora è tua-
Piccola vanga nel deserto
quando un sparo all’orizzonte
attraversò lo spazio aperto
lui cadde in terra e sulla fronte
una stella d’oro
una stella d’oro.
Contributed by Riccardo Venturi - 2007/10/23 - 15:58
Language: French
Versione francese dello stesso Herbert Pagani.
L’ÉTOILE D’OR
C'était un pauvre paysan
Qui cultivait depuis longtemps
Son tout petit lopin de terre,
Petit lopin de rien du tout,
Rien que du sable et des cailloux,
Quatre sarments sous la lumière.
Cet homme partageait son temps
Entre son Dieu et ses enfants,
Entre son champ et ses prières
Et n'avait qu'un petit trésor :
Une étoile d'or...
Un jour qu'il soignait ses raisins,
Il vit venir tous ses voisins
En cavalcade à ses frontières.
Il vit briller leurs grands couteaux.
Il leur dit : "Voulez-vous de l'eau ?"
Ils répondirent : "On veut ta terre."
"En quoi vous gêne-t-il, mon champ ?"
Ils répondirent : "Allez, va-t-en !"
Il prit son livre de prières,
Il prit sa femme et ses enfants
Et son étoile d'or...
Ainsi partit le paysan,
En traversant la nuit des temps
A la recherche d'une terre.
"Mes bras sont forts, j'ai du courage.
J'accepte même un marécage... "
Il ne trouva que des barrières.
"T'es pas d'ici, t'as un accent.
Fais-toi prêteur, fais-toi marchand
Mais tu n'auras jamais de terre.
On se méfie de ton trésor,
Ton étoile d'or... "
Faute d'avoir un champ de blé,
L'homme se mit à cultiver
Son petit champ dedans sa tête.
On le vit scribe et puis docteur
Puis violoniste et professeur,
Peintre, savant ou bien poète.
"Tu fais du bruit, tu vends du vent.
T'as trop d'idées ou trop d'argent.
T'es un danger pour qui t'approche.
On va te coudre sur la poche
Ton étoile d'or... "
Et vint le temps des grands chasseurs,
Des chiens d'arrêt, des rabatteurs.
Ce fut vraiment la grande fête.
Demandez-le aux bons tireurs :
Avec l'étoile sur le coeur,
On traque beaucoup mieux la bête
Et notre pauvre paysan
Perdit sa femme et ses enfants
Et puis le coeur et puis la tête.
Il n'avait plus que son trésor,
Son étoile d'or...
Alors il traversa la mer
A la rencontre de sa terre.
C'était ça ou bien se pendre.
"Revendez-moi mon vieux désert.
- Tu sais, ça va te coûter cher.
- Tant pis : je prends !
- Tu peux le prendre."
Le temps de tracer un sillon,
Un coup de feu à l'horizon.
Il bascula dans la poussière.
Du sang par terre et, sur son front,
Une étoile d'or,
Une étoile d'or...
C'était un pauvre paysan
Qui cultivait depuis longtemps
Son tout petit lopin de terre,
Petit lopin de rien du tout,
Rien que du sable et des cailloux,
Quatre sarments sous la lumière.
Cet homme partageait son temps
Entre son Dieu et ses enfants,
Entre son champ et ses prières
Et n'avait qu'un petit trésor :
Une étoile d'or...
Un jour qu'il soignait ses raisins,
Il vit venir tous ses voisins
En cavalcade à ses frontières.
Il vit briller leurs grands couteaux.
Il leur dit : "Voulez-vous de l'eau ?"
Ils répondirent : "On veut ta terre."
"En quoi vous gêne-t-il, mon champ ?"
Ils répondirent : "Allez, va-t-en !"
Il prit son livre de prières,
Il prit sa femme et ses enfants
Et son étoile d'or...
Ainsi partit le paysan,
En traversant la nuit des temps
A la recherche d'une terre.
"Mes bras sont forts, j'ai du courage.
J'accepte même un marécage... "
Il ne trouva que des barrières.
"T'es pas d'ici, t'as un accent.
Fais-toi prêteur, fais-toi marchand
Mais tu n'auras jamais de terre.
On se méfie de ton trésor,
Ton étoile d'or... "
Faute d'avoir un champ de blé,
L'homme se mit à cultiver
Son petit champ dedans sa tête.
On le vit scribe et puis docteur
Puis violoniste et professeur,
Peintre, savant ou bien poète.
"Tu fais du bruit, tu vends du vent.
T'as trop d'idées ou trop d'argent.
T'es un danger pour qui t'approche.
On va te coudre sur la poche
Ton étoile d'or... "
Et vint le temps des grands chasseurs,
Des chiens d'arrêt, des rabatteurs.
Ce fut vraiment la grande fête.
Demandez-le aux bons tireurs :
Avec l'étoile sur le coeur,
On traque beaucoup mieux la bête
Et notre pauvre paysan
Perdit sa femme et ses enfants
Et puis le coeur et puis la tête.
Il n'avait plus que son trésor,
Son étoile d'or...
Alors il traversa la mer
A la rencontre de sa terre.
C'était ça ou bien se pendre.
"Revendez-moi mon vieux désert.
- Tu sais, ça va te coûter cher.
- Tant pis : je prends !
- Tu peux le prendre."
Le temps de tracer un sillon,
Un coup de feu à l'horizon.
Il bascula dans la poussière.
Du sang par terre et, sur son front,
Une étoile d'or,
Une étoile d'or...
Contributed by Dead End - 2012/11/22 - 10:15
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Testo e musica di Herbert Pagani
Testo ripreso da Mr Heartbeat