Abbiamo vissuto secoli oscuri
Illuminati dai chiarori lontani dell'alba,
Mentre l'inverno sognava, lentamente,
La sua primavera che dalle ceneri arriva
Intonando la canzone di Orfeo,
Imparando gli incantesimi di Orfeo.
In piedi, dannati della terra!
In piedi, in piedi, forzati della fame! [1]
Il sonno dell'immaginazione
Ha generato questi mostri della ragione.
In piedi, popolo di schiavi!
In piedi! Siamo niente, saremo tutto. [2]
In piedi, popolo di schiavi!
In piedi! Siamo niente, saremo tutto.
Ripenso spesso a Guido Picelli, mentre cammino:
I suoi borghi in questi giorni del '22.
La primavera intanto tarda ad arrivare, [3]
Ma “Libertà o morte!” dice quella canzone.
Illuminati dai chiarori lontani dell'alba,
Mentre l'inverno sognava, lentamente,
La sua primavera che dalle ceneri arriva
Intonando la canzone di Orfeo,
Imparando gli incantesimi di Orfeo.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine, senza fine.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine.
Che desideriamo senza fine, senza fine, senza fine.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine.
In piedi, dannati della terra!
In piedi, in piedi, forzati della fame! [1]
Il sonno dell'immaginazione
Ha generato questi mostri della ragione.
In piedi, popolo di schiavi!
In piedi! Siamo niente, saremo tutto. [2]
In piedi, popolo di schiavi!
In piedi! Siamo niente, saremo tutto.
Ripenso spesso a Guido Picelli, mentre cammino:
I suoi borghi in questi giorni del '22.
La primavera intanto tarda ad arrivare, [3]
Ma “Libertà o morte!” dice quella canzone.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine, senza fine.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine, senza fine.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine.
Che desideriamo senza fine, senza fine, senza fine.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine, senza fine.
Una canzone per noi
Che desideriamo senza fine, senza fine.
[1] I due versi iniziali dell'Internazionale nell'originale francese di Eugène Pottier, tradotti in italiano.
[2] Anche questi versi sono ripresi dalla prima strofa dell'Internazionale in francese.
[3] Verso ripreso da Povera patria di Franco Battiato (è il verso finale)
[2] Anche questi versi sono ripresi dalla prima strofa dell'Internazionale in francese.
[3] Verso ripreso da Povera patria di Franco Battiato (è il verso finale)
inviata da Riccardo Venturi - 8/12/2022 - 19:50
Lingua: Inglese
English version / Versione inglese / Version anglaise / Englanninkielin versio:
Riccardo Venturi, 8-12-2022 21:07
Riccardo Venturi, 8-12-2022 21:07
We Who Desire Endlessly
We have lived through dark centuries
Lit up by distant, faint glimmers of dawn
While the winter was slowly dreaming
Of its spring to come up from ashes
Singing the song of Orpheus,
Learning the spells of Orpheus.
Arise ye pris'ners of starvation!
Arise ye wretched of the earth! [1]
The sleep of imagination
Produced these monsters of reason.
Arise ye slaves, no more in thrall!
We have been naught, we shall be all. [2]
Arise ye slaves, no more in thrall!
We have been naught, we shall be all.
I often recall Guido Picelli while walking
Through his bourgades in these days of '22.
Meanwhile, spring is long to come, [3]
But this song says: Freedom or Death!
We have lived through dark centuries
Lit up by distant, faint glimmers of dawn
While the winter was slowly dreaming
Of its spring to come up from ashes
Singing the song of Orpheus,
Learning the spells of Orpheus.
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly, endlessly.
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly.
Who desire endlessly, endlessly, endlessly.
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly.
Arise ye pris'ners of starvation!
Arise ye wretched of the earth! [1]
The sleep of imagination
Produced these monsters of reason.
Arise ye slaves, no more in thrall!
We have been naught, we shall be all. [2]
Arise ye slaves, no more in thrall!
We have been naught, we shall be all.
I often recall Guido Picelli while walking
Through his bourgades in these days of '22.
Meanwhile, spring is long to come, [3]
But this song says: Freedom or Death!
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly, endlessly.
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly.
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly, endlessly.
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly.
Who desire endlessly, endlessly, endlessly.
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly.
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly, endlessly.
This is a song for us
Who desire endlessly, endlessly.
[1] The first two verses of the Internationale, here taken from Charles Hope Kerr's English version (1923), close to the French original.
[2] Also these verses are taken from the 1st stanza of Charles Hope Kerr's English Internationale.
[3] This verse is taken from Franco Battiato's Povera patria (Poor Fatherland, 1993; the final verse).
[2] Also these verses are taken from the 1st stanza of Charles Hope Kerr's English Internationale.
[3] This verse is taken from Franco Battiato's Povera patria (Poor Fatherland, 1993; the final verse).
Lingua: Francese
Version française — NOUS QUI DÉSIRONS SANS FIN — Marco Valdo M.I. — 2022
Chanson italienne — Noi che desideriamo senza fine — Francesco Pelosi — 2022
[2022]
Musique : Francesco Pelosi
Paroles : Francesco Pelosi
Inspirée de Raoul Vaneigem
Album : Cantata per Guido Picelli (2022)
Le morceau d’ouverture original qui donne le coup d’envoi de la Cantata per Guido Picelli de Francesco Pelosi, le plus bel album en langue italienne publié en cette malheureuse année 2022, aussi malheureuse que ses nombreuses célébrations centenaires (de la naissance du fascisme en Italie), s’inspire de Raoul Vaneigem ; et ce n’est pas un hasard. Il y a plusieurs années, en 2010, un très jeune Francesco Pelosi est venu sur ce même site pour me demander des informations sur une pièce qu’il était en train de traduire pour la chanter : la pièce était La vie s’écoule, la vie s’enfuit. C’est à partir de ce retour à Vaneigem que l’histoire de Guido Picelli commence à se dérouler, remontant aux simples vers de l’Internationale, s’entremêlant avec une Patrie de plus en plus pauvre et remémorée parmi les vieux quartiers de Parme lors de promenades solitaires. Un chant qui, comme tous ceux contenus dans la Cantate, est un pont, un système de ponts traversant un Oltretorrente qui est l’Océan du présent. C’est à nous autres de faire en sorte que les Balbo d’aujourd’hui ne la franchissent jamais. [RV].
À propos de Guido Picelli et de Parme, voir le documentaire SI ERANO VESTITI DELLA FESTA:
Pour les Barricades, voir Enrico Fereoli, “Barricate di Parma”.
Chanson italienne — Noi che desideriamo senza fine — Francesco Pelosi — 2022
[2022]
Musique : Francesco Pelosi
Paroles : Francesco Pelosi
Inspirée de Raoul Vaneigem
Album : Cantata per Guido Picelli (2022)
Nous qui désirons sans fin fait l’examen critique d’une société marchande en déclin et d’une société vivante appelée à la dépasser. Le capitalisme mondial n’est plus qu’un système parasitaire déterminant l’existence d’une bureaucratie ou le politique est aux ordres d’une pratique usuraire. Toute l’organisation sociale est ainsi menacée jusque dans sa contestation qui, ne cherchant d’autre solution en dehors de l’économie d’exploitation, se dégrade avec elle.
Le morceau d’ouverture original qui donne le coup d’envoi de la Cantata per Guido Picelli de Francesco Pelosi, le plus bel album en langue italienne publié en cette malheureuse année 2022, aussi malheureuse que ses nombreuses célébrations centenaires (de la naissance du fascisme en Italie), s’inspire de Raoul Vaneigem ; et ce n’est pas un hasard. Il y a plusieurs années, en 2010, un très jeune Francesco Pelosi est venu sur ce même site pour me demander des informations sur une pièce qu’il était en train de traduire pour la chanter : la pièce était La vie s’écoule, la vie s’enfuit. C’est à partir de ce retour à Vaneigem que l’histoire de Guido Picelli commence à se dérouler, remontant aux simples vers de l’Internationale, s’entremêlant avec une Patrie de plus en plus pauvre et remémorée parmi les vieux quartiers de Parme lors de promenades solitaires. Un chant qui, comme tous ceux contenus dans la Cantate, est un pont, un système de ponts traversant un Oltretorrente qui est l’Océan du présent. C’est à nous autres de faire en sorte que les Balbo d’aujourd’hui ne la franchissent jamais. [RV].
À propos de Guido Picelli et de Parme, voir le documentaire SI ERANO VESTITI DELLA FESTA:
Pour les Barricades, voir Enrico Fereoli, “Barricate di Parma”.
NOUS QUI DÉSIRONS SANS FIN
Nous avons vécu des siècles inquiétants
Les clartés de l’aube nous illuminaient.
L’hiver rêvait, lentement,
De ses cendres, le printemps renaissait
Chantant la chanson d’Orphée,
Apprenant les enchantements d’Orphée.
Debout, les damnés de la terre !
Debout, les forçats de la faim !
Le sommeil de l’imaginaire
A généré ces monstres de la fin.
Peuple esclave, debout, debout !
Nous ne sommes rien, soyons tout.
Peuple esclave, debout, debout !
Nous ne sommes rien, soyons tout.
De Guido Picelli, j’aime me souvenir
De ces jours de Vingt-deux, encore.
Le printemps, quant à lui, tarde à venir ;
La chanson dit : « La liberté ou la mort ! »
Nous avons vécu des siècles inquiétants
Les clartés de l’aube nous illuminaient.
L’hiver rêvait, lentement,
De ses cendres, le printemps renaissait
Chantant la chanson d’Orphée,
Apprenant les enchantements d’Orphée.
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin, sans fin.
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin.
Qui désirons sans fin, sans fin, sans fin.
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin.
Debout, les damnés de la terre !
Debout, les forçats de la faim !
Le sommeil de l’imaginaire
A généré ces monstres de la fin.
Peuple esclave, debout, debout !
Nous ne sommes rien, soyons tout.
Peuple esclave, debout, debout !
Nous ne sommes rien, soyons tout.
De Guido Picelli, j’aime me souvenir
De ces jours de Vingt-deux, encore.
Le printemps, quant à lui, tarde à venir ;
La chanson dit : « La liberté ou la mort ! »
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin, sans fin.
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin.
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin, sans fin.
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin.
Qui désirons sans fin, sans fin, sans fin.
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin.
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin, sans fin.
Une chanson pour nous
Qui désirons sans fin, sans fin.
inviata da Marco Valdo M.I. - 9/12/2022 - 17:10
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Musica / Musique / Music / Sävel: Francesco Pelosi
Testo / Lyrics / Paroles / Sanat: Francesco Pelosi
e, idealmente, di Raoul Vaneigem
and, ideally, by Raoul Vaneigem
et, idéalement, de Raoul Vaneigem
Album / Albumi: Cantata per Guido Picelli
℗ 2022 Francesco Pelosi
Released on: 2022-07-10
Producer: Rocco Marchi
Composer: Francesco Pelosi
Arranger: Nicolas Furlan
Arranger: Rocco Marchi
Arranger: Luigi Martinelli
Arranger: Francesco Pelosi
- Noi che desideriamo senza fine
- Oltretorrente (Canzone d'amore)
- Figli dell'officina (Giuseppe Raffaelli - Giuseppe del Freo, 1921)
- ¡A las barricadas! (Valeriano Orobón Fernández - Hildegart Taege, 1932)
- El Ejército del Ebro (Anonimo / Anonymous, 1936)
- Si la bala me da (Wenn das Eisen mich mäht, Josef Luitpold, 1915)
- Barricate in ogni paese
- In morte di Picelli
Il brano iniziale originale che dà l'avvio alla Cantata per Guido Picelli di Francesco Pelosi, l'album più bello in lingua italiana uscito in questo oltremodo disgraziato 2022, disgraziato come i suoi numerosi centenari, prende le mosse da Raoul Vaneigem; e non è un caso. Molti anni fa, nel 2010, un giovanissimo Francesco Pelosi venne proprio a chiedermi su questo sito qualcosa su un brano che stava traducendo per cantarlo: il brano era La vie s'écoule, la vie s'enfuit. Da questo ritorno a Vaneigem si comincia a snodare la vicenda di Guido Picelli, ricondotta ai semplici versi dell'Internazionale, intrecciata con una Patria sempre più povera e ripensata tra i vecchi borghi di Parma durante camminate solitarie. Una canzone che, come tutte quelle contenute nella Cantata, è un ponte, un sistema di ponti che attraversano un Oltretorrente che è l'Oceano del presente. Sta a noialtri far sì che i Balbo dell'oggi non lo passino mai. [RV]