Avevamo pistole di legno e fazzoletti sul viso
barbe finte e pastelli per fare gli indiani
abbiamo visto la polvere nera vicino ai cancelli
abbiamo vinto tutte le guerre senza gli esseri umani
Guardavamo le nuvole bianche indicando le stelle
e spauriti sotto la pioggia che bagnava i calzoni
e le prime poesie per amore...quelle più belle
gridavamo ridendo e scherzando sognando due cuori
Poi la guerra arrivò per davvero e chiamati alle armi
e sul viso di entrambi il silenzio... fame sete e paura
geometrie di fasci, di luce ed insieme gli spari
la vita gelata di spalle la luna più scura
Venne il tempo più brutto e più nero tra mille domande
per noi pescatori di sale contadini di niente
capimmo e venne un bel giorno di darsela a gambe
tra boschi e sentieri ubriachi verso l'orizzonte
Ora spiagge e monti riposano come certi soldati
il ritorno è sempre felice per chi ci ritorna
certe storie e utopie fuggono come neve sui prati
e questo cielo che oggi a guardarlo impreca e smadonna
Poi la guerra terminò per davvero e tornati braccianti
e sul viso di entrambi stanchezza... fame sete e paura
geometrie lontani gli spari di fasci, di luce
la morte scampata per niente, appeso c'è il Duce
barbe finte e pastelli per fare gli indiani
abbiamo visto la polvere nera vicino ai cancelli
abbiamo vinto tutte le guerre senza gli esseri umani
Guardavamo le nuvole bianche indicando le stelle
e spauriti sotto la pioggia che bagnava i calzoni
e le prime poesie per amore...quelle più belle
gridavamo ridendo e scherzando sognando due cuori
Poi la guerra arrivò per davvero e chiamati alle armi
e sul viso di entrambi il silenzio... fame sete e paura
geometrie di fasci, di luce ed insieme gli spari
la vita gelata di spalle la luna più scura
Venne il tempo più brutto e più nero tra mille domande
per noi pescatori di sale contadini di niente
capimmo e venne un bel giorno di darsela a gambe
tra boschi e sentieri ubriachi verso l'orizzonte
Ora spiagge e monti riposano come certi soldati
il ritorno è sempre felice per chi ci ritorna
certe storie e utopie fuggono come neve sui prati
e questo cielo che oggi a guardarlo impreca e smadonna
Poi la guerra terminò per davvero e tornati braccianti
e sul viso di entrambi stanchezza... fame sete e paura
geometrie lontani gli spari di fasci, di luce
la morte scampata per niente, appeso c'è il Duce
envoyé par Dq82 - 1/11/2022 - 21:02
Langue: français
Version française — LES DÉSERTEURS — Marco Valdo M.I. — 2022
Chanson italienne — I disertori — Andrea Sigona — 2022
Chanson italienne — I disertori — Andrea Sigona — 2022
LES DÉSERTEURS
Nous avions des fusils de bois, des mouchoirs sur le visage,
De fausses barbes et des pastels pour faire les Indiens.
Nous avons vu la poudre noire près des grillages,
Nous avons gagné toutes les guerres sans les humains.
On regardait les nuages blancs entre les étoiles,
La pluie trempait nos pantalons, on avait peur.
Et les premières poésies d’amour… Les plus belles…
On criait, riait, plaisantait, on rêvait de deux cœurs.
La guerre arriva pour de vrai et appela aux armes,
Sur nos visages, faim, soif, peur et silence,
Une géométrie de rayons, de tirs et de lumière,
La vie se gelait derrière la lune obscure.
Le laid temps noir arriva entre mille questions
Pour nous, pêcheurs de sel, paysans de rien.
On a compris et vint le jour de fuir au loin
Dans les bois, sur les sentiers ivres vers l’horizon.
À présent, plages et monts reposent certains soldats ;
Le retour est toujours heureux pour qui rentre chez soi.
Comme histoires et utopies, la neige sur les prés fuit
Et ce ciel aujourd’hui, à le voir, on pleure et on maudit.
La guerre s’arrêta pour de bon et on redevint manœuvres.
Et sur chaque visage, fatigue, peur, soif et faim…
Les phares, géométries lointaines de lumière.
Le Duce est pendu, la mort décampe pour rien.
Nous avions des fusils de bois, des mouchoirs sur le visage,
De fausses barbes et des pastels pour faire les Indiens.
Nous avons vu la poudre noire près des grillages,
Nous avons gagné toutes les guerres sans les humains.
On regardait les nuages blancs entre les étoiles,
La pluie trempait nos pantalons, on avait peur.
Et les premières poésies d’amour… Les plus belles…
On criait, riait, plaisantait, on rêvait de deux cœurs.
La guerre arriva pour de vrai et appela aux armes,
Sur nos visages, faim, soif, peur et silence,
Une géométrie de rayons, de tirs et de lumière,
La vie se gelait derrière la lune obscure.
Le laid temps noir arriva entre mille questions
Pour nous, pêcheurs de sel, paysans de rien.
On a compris et vint le jour de fuir au loin
Dans les bois, sur les sentiers ivres vers l’horizon.
À présent, plages et monts reposent certains soldats ;
Le retour est toujours heureux pour qui rentre chez soi.
Comme histoires et utopies, la neige sur les prés fuit
Et ce ciel aujourd’hui, à le voir, on pleure et on maudit.
La guerre s’arrêta pour de bon et on redevint manœuvres.
Et sur chaque visage, fatigue, peur, soif et faim…
Les phares, géométries lointaines de lumière.
Le Duce est pendu, la mort décampe pour rien.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 7/11/2022 - 11:44
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