Рождаясь, не выбирают страну,
И нам вовек не оборвать эту нить.
Моя страна ушла на войну,
И я не смог её остановить.
Кому власть да сласть,
Кому сума да тюрьма,
А я не в силах эту боль превозмочь:
Моя страна сошла с ума,
И я ничем не могу помочь.
И что тут делать, и как тут быть,
Если всё отныне верх дном.
Не надо нимбы и крылья растить
Надо просто не быть говном.
И я уверен только в одном
Пришла пора выбирать.
Но если решил не быть говном
И жить легко и умирать.
И жить легко и умирать.
И жить, и не умирать.
И нам вовек не оборвать эту нить.
Моя страна ушла на войну,
И я не смог её остановить.
Кому власть да сласть,
Кому сума да тюрьма,
А я не в силах эту боль превозмочь:
Моя страна сошла с ума,
И я ничем не могу помочь.
И что тут делать, и как тут быть,
Если всё отныне верх дном.
Не надо нимбы и крылья растить
Надо просто не быть говном.
И я уверен только в одном
Пришла пора выбирать.
Но если решил не быть говном
И жить легко и умирать.
И жить легко и умирать.
И жить, и не умирать.
Lingua: Inglese
English Translation / Traduzione inglese
Anatoli (Lyrics Translate)
Anatoli (Lyrics Translate)
MY COUNTRY HAS GONE MAD
While we are born, we don't choose where and when
And for eternity we couldn't tear the thread.
Yet to another war my country went,
And I couldn't stop that.
To some the power and pleasure,
To some a pauper bag and prison bed,
And I don't have the strength to overcome the pain:
My country has gone mad,
And I can't help it just the same.
And what can we do, and what should we think,
If everything is now a mess , opinions are split.
There is no need to grow halos and wings
We just need not to be a shit.
One thing though, and I'm sure of it
The time to choose is nigh.
But if you decided not to be a shit
It's easy to live and die.
It's easy to live and die.
And live, and not die.
While we are born, we don't choose where and when
And for eternity we couldn't tear the thread.
Yet to another war my country went,
And I couldn't stop that.
To some the power and pleasure,
To some a pauper bag and prison bed,
And I don't have the strength to overcome the pain:
My country has gone mad,
And I can't help it just the same.
And what can we do, and what should we think,
If everything is now a mess , opinions are split.
There is no need to grow halos and wings
We just need not to be a shit.
One thing though, and I'm sure of it
The time to choose is nigh.
But if you decided not to be a shit
It's easy to live and die.
It's easy to live and die.
And live, and not die.
Lingua: Francese
Version française – MON PAYS EST FOU – Marco Valdo M.I. – 2022
d’après la version anglaise – MY COUNTRY HAS GONE MAD – Anatoli –
d’une chanson russe
Моя страна сошла с ума – Andrej Makarevič / Андрей Макаревич – 2022
« MON PAYS EST FOU », chanson contre la guerre en Ukraine du chanteur russe Andrej Makarevič, dans les dernières années leader du groupe Mašina Vremeni.
d’après la version anglaise – MY COUNTRY HAS GONE MAD – Anatoli –
d’une chanson russe
Моя страна сошла с ума – Andrej Makarevič / Андрей Макаревич – 2022
« MON PAYS EST FOU », chanson contre la guerre en Ukraine du chanteur russe Andrej Makarevič, dans les dernières années leader du groupe Mašina Vremeni.
Dialogue maïeutique
Voici, Lucien l’âne mon ami, une chanson russe – du moins, la version française que je viens d’en faire qui comme à l’ordinaire, vaut ce que peut valoir un écho lointain. Cependant, c’est une chanson russe contemporaine ; une chanson russe de ce printemps où la Russie, dirigée par un fou furieux, s’est lancée dans une aventure impériale, un rêve de magnificence et de puissance, un délire ivanien.
Eh bien alors, Marco Valdo M.I. mon ami, laisse-moi dire que ce n’est pas la première fois qu’elle est prise de cette fièvre des grandeurs. Au fil des siècles, on dirait qu’elle est sujette régulièrement à une sorte de pulsion primitive, antérieure à toute forme de civilisation, une sorte de barbarie congénitale anhistorique.
En effet, réponde Marco Valdo M.I., ça m’en a tout l’air, c’est ce qu’il semble et pas seulement à l’observateur extérieur, car c’est ce que raconte cette chanson d’un auteur-interprète russe qui tout en étant d’aujourd’hui, n’est pas tombé de la dernière pluie et qui sait ce dont il parle. Alors qu’il écrit sa chanson au cours de ces dernières semaines – il n’aurait pu le faire avant en ces termes :
il parle de la guerre que la Russie fait à l’Ukraine, on dirait une des voix qu’on entend en Zinovie où nous voyageons en explorateurs depuis quelques mois.
Certes, dit Lucien l’âne, j’ai la même sensation.
En tout cas, Lucien l’âne mon ami, cette chanson, venue du cœur de la Russie, montre qu’il est des gens là-bas qui entendent faire savoir qu’ils sont contre cette guerre, mais pas seulement, ils veulent aussi faire savoir qu’il ne s’agit pas d’angélisme, qu’il faut :
Oui, c’est ça, dit Lucien l’âne, comme dans La Guerre de Cent mille ans que les riches, les puissants et toutes ces sortes d’insensés font aux gens, il y a :
il s’agit « juste ne pas être une merde ». C’est évident, mais apparemment, pas pour tout le monde.
Inversement, dit Marco Valdo M.I., il faut aussi mettre en évidence ceux qui de « là-bas » s’obstinent à dénoncer l’indignité et la folie :
Quand même, dit Lucien l’âne, il lui crie tant qu’il peut de se ressaisir, de se reprendre, de choisir une autre façon d’être :
pour vivre malgré tout. Quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde hanté de vieux démons, insensé, maniaque, délirant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Voici, Lucien l’âne mon ami, une chanson russe – du moins, la version française que je viens d’en faire qui comme à l’ordinaire, vaut ce que peut valoir un écho lointain. Cependant, c’est une chanson russe contemporaine ; une chanson russe de ce printemps où la Russie, dirigée par un fou furieux, s’est lancée dans une aventure impériale, un rêve de magnificence et de puissance, un délire ivanien.
Eh bien alors, Marco Valdo M.I. mon ami, laisse-moi dire que ce n’est pas la première fois qu’elle est prise de cette fièvre des grandeurs. Au fil des siècles, on dirait qu’elle est sujette régulièrement à une sorte de pulsion primitive, antérieure à toute forme de civilisation, une sorte de barbarie congénitale anhistorique.
En effet, réponde Marco Valdo M.I., ça m’en a tout l’air, c’est ce qu’il semble et pas seulement à l’observateur extérieur, car c’est ce que raconte cette chanson d’un auteur-interprète russe qui tout en étant d’aujourd’hui, n’est pas tombé de la dernière pluie et qui sait ce dont il parle. Alors qu’il écrit sa chanson au cours de ces dernières semaines – il n’aurait pu le faire avant en ces termes :
« Mon pays s’est lancé dans une autre guerre,
Et je ne peux arrêter ça. »,
Et je ne peux arrêter ça. »,
il parle de la guerre que la Russie fait à l’Ukraine, on dirait une des voix qu’on entend en Zinovie où nous voyageons en explorateurs depuis quelques mois.
Certes, dit Lucien l’âne, j’ai la même sensation.
En tout cas, Lucien l’âne mon ami, cette chanson, venue du cœur de la Russie, montre qu’il est des gens là-bas qui entendent faire savoir qu’ils sont contre cette guerre, mais pas seulement, ils veulent aussi faire savoir qu’il ne s’agit pas d’angélisme, qu’il faut :
« juste ne pas être une merde »
Oui, c’est ça, dit Lucien l’âne, comme dans La Guerre de Cent mille ans que les riches, les puissants et toutes ces sortes d’insensés font aux gens, il y a :
« Le pouvoir et le plaisir, pour les uns,
La misère et la prison, pour d’aucuns, »
La misère et la prison, pour d’aucuns, »
il s’agit « juste ne pas être une merde ». C’est évident, mais apparemment, pas pour tout le monde.
Inversement, dit Marco Valdo M.I., il faut aussi mettre en évidence ceux qui de « là-bas » s’obstinent à dénoncer l’indignité et la folie :
« Et je ne peux surmonter mon dégoût :
Mon pays est fou,
Et je ne peux pas l’aider du tout. »
Mon pays est fou,
Et je ne peux pas l’aider du tout. »
Quand même, dit Lucien l’âne, il lui crie tant qu’il peut de se ressaisir, de se reprendre, de choisir une autre façon d’être :
« Je suis sûr d’une chose,
Le temps de choisir est proche. »,
Le temps de choisir est proche. »,
pour vivre malgré tout. Quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde hanté de vieux démons, insensé, maniaque, délirant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MON PAYS EST FOU
Où et quand on naît, on ne choisit pas
Et de l’éternité, on ne peut écarter les serres.
Mon pays s’est lancé dans une autre guerre,
Et je ne peux arrêter ça.
Le pouvoir et le plaisir, pour les uns,
La misère et la prison, pour d’aucuns,
Et je ne peux surmonter mon dégoût :
Mon pays est fou,
Et je ne peux pas l’aider du tout.
Et qu’y faire, et que penser,
Tout est désordre, les opinions ont éclaté.
Pas besoin d’auras et d’ailes,
Il faut juste ne pas être une merde.
Je suis sûr d’une chose,
Le temps de choisir est proche.
Quand on n’est pas une merde,
Il est facile de vivre et de mourir.
Il est facile de vivre et de mourir.
Et de vivre, et de ne pas mourir.
Où et quand on naît, on ne choisit pas
Et de l’éternité, on ne peut écarter les serres.
Mon pays s’est lancé dans une autre guerre,
Et je ne peux arrêter ça.
Le pouvoir et le plaisir, pour les uns,
La misère et la prison, pour d’aucuns,
Et je ne peux surmonter mon dégoût :
Mon pays est fou,
Et je ne peux pas l’aider du tout.
Et qu’y faire, et que penser,
Tout est désordre, les opinions ont éclaté.
Pas besoin d’auras et d’ailes,
Il faut juste ne pas être une merde.
Je suis sûr d’une chose,
Le temps de choisir est proche.
Quand on n’est pas une merde,
Il est facile de vivre et de mourir.
Il est facile de vivre et de mourir.
Et de vivre, et de ne pas mourir.
inviata da Marco Valdo M.I. - 19/4/2022 - 17:19
Lingua: Italiano (Toscano Livornese)
Adattamento in livornese dell'Anonimo Toscano del XXI Secolo
20 aprile 2022
20 aprile 2022
IrRùssia so' doventati matti
Dé, ci so' nato ełłì mi cè toccato,
Ma 'un zi pole tirà troppo la 'òrda.
'Nzomma, ora ribòrda 'ołła guerra!
Ibò...e io 'un ci posso fà una sega.
Ci so' quelli 'or gasdotto eccółło iòtte,
E po' cè pòveri in galera o ar Bubbo Cine.
Io ci sto male! So' doventati matti!
Ma séguito a 'un potécci fà una sega.
Saòsa...penza, ripenza e un zi fa nułła,
Qui irRùssia è pròpio tutto un ber bordello.
'Un cè mìa darrigiràcci tanto 'ntorno...
Bisogna solo 'unnèsse dełłe mèrde,
Abbituàssi appiglià una decisione
E mandà in culo quer popò d'ałłezzito.
Dé, un ci vo' nułła avvìve eppòi morì,
Ora bisogna vìve, emmòia lui!
Dé, ci so' nato ełłì mi cè toccato,
Ma 'un zi pole tirà troppo la 'òrda.
'Nzomma, ora ribòrda 'ołła guerra!
Ibò...e io 'un ci posso fà una sega.
Ci so' quelli 'or gasdotto eccółło iòtte,
E po' cè pòveri in galera o ar Bubbo Cine.
Io ci sto male! So' doventati matti!
Ma séguito a 'un potécci fà una sega.
Saòsa...penza, ripenza e un zi fa nułła,
Qui irRùssia è pròpio tutto un ber bordello.
'Un cè mìa darrigiràcci tanto 'ntorno...
Bisogna solo 'unnèsse dełłe mèrde,
Abbituàssi appiglià una decisione
E mandà in culo quer popò d'ałłezzito.
Dé, un ci vo' nułła avvìve eppòi morì,
Ora bisogna vìve, emmòia lui!
Le journal français LE MONDE publie une interview du chanteur ; sous le titre
« Il raconte n’importe quoi », la star russe du rock Andreï Makarevitch attaque Vladimir Poutine dans un entretien vidéo au « Monde » .
Proche de Vladimir Poutine dans les années 2000, le rockeur star Andreï Makarevitch prend position contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et compare la propagande du Kremlin à celle de l’URSS.
Poutine raconte n’importe quoi
https://www.dailymotion.com/video/x8iv46r
C’est le moins qu’on puisse dire…
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
« Il raconte n’importe quoi », la star russe du rock Andreï Makarevitch attaque Vladimir Poutine dans un entretien vidéo au « Monde » .
Proche de Vladimir Poutine dans les années 2000, le rockeur star Andreï Makarevitch prend position contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et compare la propagande du Kremlin à celle de l’URSS.
Poutine raconte n’importe quoi
https://www.dailymotion.com/video/x8iv46r
C’est le moins qu’on puisse dire…
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Marco Valdo M.I. - 8/3/2023 - 15:45
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(2022)
"Il mio paese è impazzito", canzone contro la guerra in Ucraina del cantante russo Andrej Makarevič, negli scorsi anni leader della band Mašina Vremeni.