Dis-moi quel est ce monde que je ne comprends plus
Si c’est ça mon pays, si la France est perdue
Si Paris sous les bombes a le sourire vermeil
Si je crois les colombes ont pris du plomb dans l’aile
Quand les news du matin ressemblent aux champs de ruines
Quand pour ton pain mon vieux, ouais putain tu tapines
Quand ils t’ont bien baisé, quand nos gouvernements
Ne sont ici que pour protéger les puissants
Tu la sens la pilule a le goût du cyanure
Quand même la caresse a le goût des blessures
Quand sont ceux qui tolèrent qui sont plus tolérés
Quand devient une insulte, ouais de parler français
Aux enfants des progrès qui vendent leur histoire
Sur réseaux en photos pour un peu d’illusoire
De tous bords si je crois c’est toujours les fascismes
Ici qui font la loi, font leur colonialisme
Quand c’est l’instruit toujours qui combat la censure
Quand la bêtise humaine a la parole c’est sûr
Quand c’est l’art qu’on bâillonne mais qu’on laisse parler
La violence du vulgaire sur des chaines d’enculés
Quand tes réseaux sociaux ne servent qu’aux insultes
Qu’à la pensée châtiée au profit de l’inculte
Quand c’est la pourriture qui devient la culture
Quand c’est dans mon pays l’état d’urgence bien sûr
Quand on attend de ceux-là qui poussent un ballon
De porter le drapeau, de porter la nation
Quand on laisse parler ceux qui savent pas lire
Quand le peuple a besoin d’un Iphone pour écrire
Quand la littérature vaut moins que Débilla
Quand le goût du cyanure, ouais c’est la fin du mois
Entre peuple lecteur et peuple follower
Si la France a choisi, putain j’ai mal au cœur
Quand sont les travailleurs devenus les parias
Quand l’humain ne sait plus ni pour qui ni pourquoi
Quand le siècle perdu n’offre que des combats
Puis quand la bête humaine parle de Dieu je crois
Dis merci à ton maître et plie toujours l’échine
Au culte du paraître, à la mort des usines
A ces préfabriqués qui brûlent les collines
De l’espoir qui s’éteint, du populaire qui chine
Suicide humanitaire, suicide humanité
Sur les trottoirs toujours les peuples d’échoués
Et nos gueules de sans-dents et nos gueules d’épilés
Du cerveau des bestiaux, c’est la loi des marchés
Camarade président des tentes pour sans-abris
Des actionnaires du monde, des cimetières à crédit
Camarade président de la finance-ordure
Des usines fermées, sûr pour des pourritures
Camarade président des tours de la misère
Dis t’as vu les loyers de la France populaire
Camarade président du pétrole à la pompe
Des comptes à l’étranger, des actions qui montent
Camarade président des gamins fusillés
Camarade président des milices à Calais
Camarade président du peuple fatigué
Camarade président de se faire enculer
Camarade président du peuple de sans-dents
A la solde du MEDEF, des kapos, des p’tits chefs
Camarade président du peuple impôt-facture
Non me dis pas que ça va pour la sécu c’est sûr
Camarade président, cinq millions de chômeurs
Camarade président, tu crois pas qu’il est l’heure
Camarade président, ouais camarade twitter
De changer quelque chose à la France qui meurt
Camarade président, putain ça va péter
Camarade président ta bourse va cramer
Camarade président du démocrate progrès
Qui veut qu’on aille voter, sûr en bouchant son nez
Pour le prof tabassé par la pornocratie
Pour l’esclave salarié par la mort à crédit
Pour le peuple échoué sous les tentes à Paris
Pour l’accent circonflexe, les chapeaux sur les i
C’est la lutte et je crois, mes amis, mes frangins
Qu’il est l’heure de brandir le drapeau de l’humain
Qu’il est l’heure, cœur serré, de sauver la récolte
Qu’il est l’heure, poing levé, de sonner la révolte.
Si c’est ça mon pays, si la France est perdue
Si Paris sous les bombes a le sourire vermeil
Si je crois les colombes ont pris du plomb dans l’aile
Quand les news du matin ressemblent aux champs de ruines
Quand pour ton pain mon vieux, ouais putain tu tapines
Quand ils t’ont bien baisé, quand nos gouvernements
Ne sont ici que pour protéger les puissants
Tu la sens la pilule a le goût du cyanure
Quand même la caresse a le goût des blessures
Quand sont ceux qui tolèrent qui sont plus tolérés
Quand devient une insulte, ouais de parler français
Aux enfants des progrès qui vendent leur histoire
Sur réseaux en photos pour un peu d’illusoire
De tous bords si je crois c’est toujours les fascismes
Ici qui font la loi, font leur colonialisme
Quand c’est l’instruit toujours qui combat la censure
Quand la bêtise humaine a la parole c’est sûr
Quand c’est l’art qu’on bâillonne mais qu’on laisse parler
La violence du vulgaire sur des chaines d’enculés
Quand tes réseaux sociaux ne servent qu’aux insultes
Qu’à la pensée châtiée au profit de l’inculte
Quand c’est la pourriture qui devient la culture
Quand c’est dans mon pays l’état d’urgence bien sûr
Quand on attend de ceux-là qui poussent un ballon
De porter le drapeau, de porter la nation
Quand on laisse parler ceux qui savent pas lire
Quand le peuple a besoin d’un Iphone pour écrire
Quand la littérature vaut moins que Débilla
Quand le goût du cyanure, ouais c’est la fin du mois
Entre peuple lecteur et peuple follower
Si la France a choisi, putain j’ai mal au cœur
Quand sont les travailleurs devenus les parias
Quand l’humain ne sait plus ni pour qui ni pourquoi
Quand le siècle perdu n’offre que des combats
Puis quand la bête humaine parle de Dieu je crois
Dis merci à ton maître et plie toujours l’échine
Au culte du paraître, à la mort des usines
A ces préfabriqués qui brûlent les collines
De l’espoir qui s’éteint, du populaire qui chine
Suicide humanitaire, suicide humanité
Sur les trottoirs toujours les peuples d’échoués
Et nos gueules de sans-dents et nos gueules d’épilés
Du cerveau des bestiaux, c’est la loi des marchés
Camarade président des tentes pour sans-abris
Des actionnaires du monde, des cimetières à crédit
Camarade président de la finance-ordure
Des usines fermées, sûr pour des pourritures
Camarade président des tours de la misère
Dis t’as vu les loyers de la France populaire
Camarade président du pétrole à la pompe
Des comptes à l’étranger, des actions qui montent
Camarade président des gamins fusillés
Camarade président des milices à Calais
Camarade président du peuple fatigué
Camarade président de se faire enculer
Camarade président du peuple de sans-dents
A la solde du MEDEF, des kapos, des p’tits chefs
Camarade président du peuple impôt-facture
Non me dis pas que ça va pour la sécu c’est sûr
Camarade président, cinq millions de chômeurs
Camarade président, tu crois pas qu’il est l’heure
Camarade président, ouais camarade twitter
De changer quelque chose à la France qui meurt
Camarade président, putain ça va péter
Camarade président ta bourse va cramer
Camarade président du démocrate progrès
Qui veut qu’on aille voter, sûr en bouchant son nez
Pour le prof tabassé par la pornocratie
Pour l’esclave salarié par la mort à crédit
Pour le peuple échoué sous les tentes à Paris
Pour l’accent circonflexe, les chapeaux sur les i
C’est la lutte et je crois, mes amis, mes frangins
Qu’il est l’heure de brandir le drapeau de l’humain
Qu’il est l’heure, cœur serré, de sauver la récolte
Qu’il est l’heure, poing levé, de sonner la révolte.
Contributed by Daniel(e) Bellucci, Nizza, 04.03.2021 - 2021/3/4 - 10:12
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