Pensavo di guardare un film dell'orrore
Invece è la cruda realtà
C'è gente che muore per strada
E chi passa, indifferenza e nessuna pietà
Chi grida, chi insulta, si vende anche l'anima
Per un momento di celebrità
Ti ammazzo il vicino di casa perché l'auto lì
Non la doveva lasciar
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Mi dicono che adesso la vita sia migliore
Questa favola mi tocca ascoltar
Non puoi disturbare, non fare rumore
Il capo si potrebbe arrabbiar
Di che ti lamenti? Hai lui al tuo fianco
E di gossip ti puoi sfamar
Ruffiani e puttane ed orge di stato
E il conto chi lo deve pagar?
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Pensavo di guardare un film dell'orrore
Invece è la cruda realtà
C'è gente che muore per strada
E chi passa, indifferenza e nessuna pietà
Chi grida, chi insulta, si vende anche l'anima
Per un momento di celebrità
Ti ammazzo il vicino di casa perché l'auto lì
Non la doveva lasciar
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Tutti quanti a venerarlo
Il padrone l'osso ci darà
Tutti quanti a venerarlo
Il padrone l'osso ci darà
Tutti quanti a venerarlo
Il padrone l'osso ci darà
Tutti quanti a venerarlo
Il padrone l'osso ci darà
Soldatini, sull'attenti!
In silenzio e marciar!
Soldatini, sull'attenti!
In silenzio e marciar!
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Invece è la cruda realtà
C'è gente che muore per strada
E chi passa, indifferenza e nessuna pietà
Chi grida, chi insulta, si vende anche l'anima
Per un momento di celebrità
Ti ammazzo il vicino di casa perché l'auto lì
Non la doveva lasciar
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Mi dicono che adesso la vita sia migliore
Questa favola mi tocca ascoltar
Non puoi disturbare, non fare rumore
Il capo si potrebbe arrabbiar
Di che ti lamenti? Hai lui al tuo fianco
E di gossip ti puoi sfamar
Ruffiani e puttane ed orge di stato
E il conto chi lo deve pagar?
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Pensavo di guardare un film dell'orrore
Invece è la cruda realtà
C'è gente che muore per strada
E chi passa, indifferenza e nessuna pietà
Chi grida, chi insulta, si vende anche l'anima
Per un momento di celebrità
Ti ammazzo il vicino di casa perché l'auto lì
Non la doveva lasciar
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Non posso continuare
Non riesco a respirare
Tutti quanti a venerarlo
Il padrone l'osso ci darà
Tutti quanti a venerarlo
Il padrone l'osso ci darà
Tutti quanti a venerarlo
Il padrone l'osso ci darà
Tutti quanti a venerarlo
Il padrone l'osso ci darà
Soldatini, sull'attenti!
In silenzio e marciar!
Soldatini, sull'attenti!
In silenzio e marciar!
Non posso continuare
Non riesco a respirare
envoyé par Alberto Scotti - 1/3/2021 - 01:16
Langue: français
Version française – ON NE PEUT PAS CONTINUER AINSI – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson italienne – Non posso continuare – Le Mosche da Bar – 2009
Chanson italienne – Non posso continuare – Le Mosche da Bar – 2009
Dialogue maïeutique
Toujours, Lucien l’âne mon ami, ces histoires de différences entre la chanson originelle – ici, Non posso continuare – et sa version française ; du moins, la mienne. Non, ce n’est pas une traduction, elle n’en a ni la qualité ni la rigueur ; non, ce n’est pas non plus, une adaptation, elle ne cherche pas à adapter quoi que ce soit à quoi que ce soit.
Alors, dit Lucien l’âne, cette tienne version, que veut-elle être ?
Quel italianisme, Lucien l’âne mon ami. Cela dit, elle ne veut pas grand-chose. Elle veut être une version française ; celle que je fais pour mon plaisir. Vian disait : « Si j’écris des vers, c’est que ça m’amuse », et c’est aussi ma façon de faire pour comprendre. Même si je sais l’écart qui se creuse à chaque fois de lui-même et celui que j’ajoute. L’essentiel, c’est que j’en sois satisfait.
Et accessoirement, dit Lucien l’âne, en faire cadeau aux autres ; si toutefois, ils veulent s’y intéresser. Soit, mais pour cette fois, j’aimerais savoir ce que raconte cette chanson et en quoi la version française s’écarte principalement de la version italienne originelle.
D’abord, Lucien l’âne mon ami, il faut savoir que dans sa version italienne, elle se présente à la première personne. Il y a donc un personnage – le « je », qui interpelle quelqu’un (« tu »).
En somme, dit Lucien l’âne, c’est un colloque singulier.
En quelque sorte oui, reprend Marco Valdo M.I., et le personnage fait part à ce quelqu’un de sa réflexion et de son désarroi face à la société où ils vivent. En l’occurrence, il s’agit de l’Italie du temps où la chanson a été conçue, une Italie où se trouvait au pouvoir un certain premier ministre adepte de nuits chaudes. Mais le temps passe et il est d’autres lieux où la chanson pourrait avoir sa pertinence. C’est pourquoi, à la différence, ma version française se veut plus générale.
C’est une bonne idée, Marco Valdo M.I. mon ami, car le monde est vaste.
Donc, Lucien l’âne mon ami, il y a toujours le personnage qui interpelle (c’est l’interprète), mais cette fois, il s’adresse au public, aux gens qui entendent la chanson et au lieu d’un « tu » et d’un « nous », il use du « on », à la fois, beaucoup plus général et en même temps, plus vague.
En effet, dit Lucien l’âne, on ne sait pas avec précision qui est on. Ça permet de s’adresser à tous, sans pour autant incriminer tout le monde.
C’est ça, dit Marco Valdo M.I. ; du coup, libérée des détails de son actualité évanescente, la chanson atteint une portée plus universelle. Elle peut s’appliquer à bien des lieux et des moments – hier, aujourd’hui ou demain. C’est le but recherché. Elle désigne toute société où règne la brutalité et l’incivilité à tous les étages ; toute société au garde-à-vous devant un « chef » (capo, duce, leader, führer, rais…).
Oh, dit Lucien l’âne, il n’en manque pas. D’ailleurs, pour ce que j’en sais, il n’en a jamais manqué. Cependant, même dans de telles sociétés, tout le monde n’est pas soumis aux ambitions du chef, etc., ni acquis aux manières grossières, brutales et inciviles.
En effet, répond Marco Valdo M.I., et c’est à dissidents que la chanson principalement s’adresse, mais pas seulement, elle parle aussi à ceux qui subissent sans pour autant se rallier et qui pourraient bien se convaincre de faire quelque chose pour que le monde autour d’eux change, se civilise :
Enfin, dit Lucien l’âne, j’éviterai aussi de nommer les pays où règne une telle ambiance ; il y en a trop et de toute façon, chacun pourra se faire une idée. Quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde cru, grossier, oppressé, enferré, asphyxié et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Toujours, Lucien l’âne mon ami, ces histoires de différences entre la chanson originelle – ici, Non posso continuare – et sa version française ; du moins, la mienne. Non, ce n’est pas une traduction, elle n’en a ni la qualité ni la rigueur ; non, ce n’est pas non plus, une adaptation, elle ne cherche pas à adapter quoi que ce soit à quoi que ce soit.
Alors, dit Lucien l’âne, cette tienne version, que veut-elle être ?
Quel italianisme, Lucien l’âne mon ami. Cela dit, elle ne veut pas grand-chose. Elle veut être une version française ; celle que je fais pour mon plaisir. Vian disait : « Si j’écris des vers, c’est que ça m’amuse », et c’est aussi ma façon de faire pour comprendre. Même si je sais l’écart qui se creuse à chaque fois de lui-même et celui que j’ajoute. L’essentiel, c’est que j’en sois satisfait.
Et accessoirement, dit Lucien l’âne, en faire cadeau aux autres ; si toutefois, ils veulent s’y intéresser. Soit, mais pour cette fois, j’aimerais savoir ce que raconte cette chanson et en quoi la version française s’écarte principalement de la version italienne originelle.
D’abord, Lucien l’âne mon ami, il faut savoir que dans sa version italienne, elle se présente à la première personne. Il y a donc un personnage – le « je », qui interpelle quelqu’un (« tu »).
En somme, dit Lucien l’âne, c’est un colloque singulier.
En quelque sorte oui, reprend Marco Valdo M.I., et le personnage fait part à ce quelqu’un de sa réflexion et de son désarroi face à la société où ils vivent. En l’occurrence, il s’agit de l’Italie du temps où la chanson a été conçue, une Italie où se trouvait au pouvoir un certain premier ministre adepte de nuits chaudes. Mais le temps passe et il est d’autres lieux où la chanson pourrait avoir sa pertinence. C’est pourquoi, à la différence, ma version française se veut plus générale.
C’est une bonne idée, Marco Valdo M.I. mon ami, car le monde est vaste.
Donc, Lucien l’âne mon ami, il y a toujours le personnage qui interpelle (c’est l’interprète), mais cette fois, il s’adresse au public, aux gens qui entendent la chanson et au lieu d’un « tu » et d’un « nous », il use du « on », à la fois, beaucoup plus général et en même temps, plus vague.
En effet, dit Lucien l’âne, on ne sait pas avec précision qui est on. Ça permet de s’adresser à tous, sans pour autant incriminer tout le monde.
C’est ça, dit Marco Valdo M.I. ; du coup, libérée des détails de son actualité évanescente, la chanson atteint une portée plus universelle. Elle peut s’appliquer à bien des lieux et des moments – hier, aujourd’hui ou demain. C’est le but recherché. Elle désigne toute société où règne la brutalité et l’incivilité à tous les étages ; toute société au garde-à-vous devant un « chef » (capo, duce, leader, führer, rais…).
Oh, dit Lucien l’âne, il n’en manque pas. D’ailleurs, pour ce que j’en sais, il n’en a jamais manqué. Cependant, même dans de telles sociétés, tout le monde n’est pas soumis aux ambitions du chef, etc., ni acquis aux manières grossières, brutales et inciviles.
En effet, répond Marco Valdo M.I., et c’est à dissidents que la chanson principalement s’adresse, mais pas seulement, elle parle aussi à ceux qui subissent sans pour autant se rallier et qui pourraient bien se convaincre de faire quelque chose pour que le monde autour d’eux change, se civilise :
« On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer. »
On n’arrive pas à respirer. »
Enfin, dit Lucien l’âne, j’éviterai aussi de nommer les pays où règne une telle ambiance ; il y en a trop et de toute façon, chacun pourra se faire une idée. Quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde cru, grossier, oppressé, enferré, asphyxié et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
ON NE PEUT PAS CONTINUER AINSI
On pensait voir un film d’horreur ;
Au contraire, c’est la crue réalité :
En rue, on meurt
Et on passe, indifférents, sans pitié,
On crie, on insulte, on fait n’importe quoi
Pour un moment de gloire.
On tue le voisin, car hier soir
Il n’aurait pas dû laisser son auto là.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On dit qu’à présent, la vie est meilleure
Et on doit croire cette histoire.
Ne pas faire de bruit, ne pas déranger !
Le chef pourrait s’énerver.
On se plaint de quoi ? Il est là
Avec courtisans, putes et coups d’État
Et on peut se régaler des ragots.
Devinez qui devra payer l’écot ?
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On pensait voir un film d’horreur ;
Au contraire, c’est la crue réalité :
En rue, on meurt
Et on passe, indifférents, sans pitié,
On crie, on insulte, on fait n’importe quoi
Pour un moment de gloire.
On tue le voisin, car hier soir
Il n’aurait pas dû laisser son auto là.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
Le maître donne l’os,
On l’adore.
Le maître donne l’os,
On l’adore.
Le maître donne l’os,
On l’adore.
Le maître donne l’os,
On l’adore.
Petits soldats, garde-à-vous !
En silence et marche !
Petits soldats, garde-à-vous !
En silence et marche !
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On pensait voir un film d’horreur ;
Au contraire, c’est la crue réalité :
En rue, on meurt
Et on passe, indifférents, sans pitié,
On crie, on insulte, on fait n’importe quoi
Pour un moment de gloire.
On tue le voisin, car hier soir
Il n’aurait pas dû laisser son auto là.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On dit qu’à présent, la vie est meilleure
Et on doit croire cette histoire.
Ne pas faire de bruit, ne pas déranger !
Le chef pourrait s’énerver.
On se plaint de quoi ? Il est là
Avec courtisans, putes et coups d’État
Et on peut se régaler des ragots.
Devinez qui devra payer l’écot ?
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On pensait voir un film d’horreur ;
Au contraire, c’est la crue réalité :
En rue, on meurt
Et on passe, indifférents, sans pitié,
On crie, on insulte, on fait n’importe quoi
Pour un moment de gloire.
On tue le voisin, car hier soir
Il n’aurait pas dû laisser son auto là.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
Le maître donne l’os,
On l’adore.
Le maître donne l’os,
On l’adore.
Le maître donne l’os,
On l’adore.
Le maître donne l’os,
On l’adore.
Petits soldats, garde-à-vous !
En silence et marche !
Petits soldats, garde-à-vous !
En silence et marche !
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
On ne peut pas continuer ainsi,
On n’arrive pas à respirer.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 3/3/2021 - 17:23
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Album / Albumi: Alla canna del gas
"Con un nome così (preso a prestito, forse, dal film di Steve Buscemi) ed un titolo così (preso a prestito, forse, da come siamo messi tutti quanti) non si può che ascoltare questo cd album appena pubblicato dalla Ansaldi Records di Steno. E come Steno Le Mosche Da Bar sono vecchie conoscenze del panorama underground bolognese. Cristiano Merini (già nel Balkan Air, Granchi Aviatori, DNA2), Gus Ramone e Trebbo (già nei Rude Pravo) e Mirko King Freak (già nei Los Regis) hanno deciso nel 2008 di dare vita ad un gruppo di rock alla vecchia. Un quartetto che si sente, fin dalle prime battute di Non Mi Avrai, si diverte a suonare senza steccati. Il sound può essere un pezzo punk e subito dopo planare nellhard rock, senza preclusioni di sorta, liberi come il vento di suonare quello che più piace ai quattro componenti della band. Una bella libertà dazione maturata dopo tanti anni passati sui palchi a chiedere quella attenzione che è sempre più difficile ottenere. Allora da veri dopolavoristi della musica (si suona solo il sabato sera, perché durante la settimana si lavora) hanno scritto dodici pezzi e li hanno ficcati in un album che suona, eccome se suona. Dalla parte delle liriche il degrado umano, le difficoltà quotidiane, il malessere che attanaglia chi fatica ad arrivare alla fine del mese, chi si piega ma non si spezza, chi vorrebbe ma non osa, chi urla senza voce. Alla Canna Del Gas invece grida il suo disagio sociale e lo fa attraverso una musica potente, forte, un rock arcigno che ricorda i Ramones, ma anche i mostri sacri degli anni settanta o il crossover dei Red Hot Chili Peppers. Un frullato di rock da bere tutto dun fiato. Non Mi Avrai, Non Cè Posto Per Te, Vince Sempre Il Disordine, Sogni DOro e Mai Due Volte tra i pezzi migliori. Una gran pacca. Quella di un tempo." - Musicplus