Ils reprendront les chemins de la guerre
Avec des armes toujours plus effroyables
Ils rempliront encore leurs cimetières
De pauvres diables
Ils rependront l’épée de Damoclès
Dessus le cœur d’autres générations
Puis ils voudront opprimer la jeunesse
Ces pauvres cons
Ils rempliront mon cœur de peine
Mais ils n’auront pas ma haine
Ils referont des lois liberticides
Puis ils nous interdiront d’être en joie
Imposeront, paradoxe stupide,
D’avoir la foi
Ils rebâtiront d’autres édifices
À l’effigie d’encore d’autres idoles
Rebrûleront des livres, des offices
Et des écoles
Ils rempliront mon cœur de peine
Mais ils n’auront pas ma haine
Ils frapperont les faibles et la sagesse
Du sceau des sots qui ont toujours raison
Attacheront les femmes à des laisses
À la maison
Ils ré-attacheront aussi des chaînes
Autour de cous de gens d’autres couleurs
Exploiteront des esclaves à la chaîne
Dans la douleur
Ils rempliront mon coeur de peine
Mais ils n’auront pas ma haine
Ils retrouveront des traîtres et des coupables
Des mécréants, des enfants de Judas
Accuseront un peuple responsable
De leurs tracas
Ils referont mourir des pauvres gens
Dans des prisons sur des terres occupées
Puis ils ré-enfermeront leurs enfants
Colonisés
Ils rempliront mon cœur de peine
Mais ils n’auront pas ma haine
Ils repousseront toutes les limites
Allant toujours plus loin dans l’innommable
Ils referont sauter la dynamite
Dans des cartables
Ils dé-marieront des hommes et des hommes
Qu’ils lapideront dans un fratricide
Puis ils leur jetteront dessus leur pomme
Des jets d’acide
Ils se re-méfieront des étrangers
Remonteront des murs toujours plus haut
Pendront des couleurs pour les enfermer
Sur des drapeaux
Et ils s’enfonceront dans l’ignorance
Et là, fiers d’eux, ils s’entre-tueront
Nous débarrasserons de leur présence
Ces pauvres cons
Puis ils mourront le cœur en peine
Sans jamais avoir ma haine
Puis ils mourront le cœur en peine
Et moi je garderai ma haine…
Avec des armes toujours plus effroyables
Ils rempliront encore leurs cimetières
De pauvres diables
Ils rependront l’épée de Damoclès
Dessus le cœur d’autres générations
Puis ils voudront opprimer la jeunesse
Ces pauvres cons
Ils rempliront mon cœur de peine
Mais ils n’auront pas ma haine
Ils referont des lois liberticides
Puis ils nous interdiront d’être en joie
Imposeront, paradoxe stupide,
D’avoir la foi
Ils rebâtiront d’autres édifices
À l’effigie d’encore d’autres idoles
Rebrûleront des livres, des offices
Et des écoles
Ils rempliront mon cœur de peine
Mais ils n’auront pas ma haine
Ils frapperont les faibles et la sagesse
Du sceau des sots qui ont toujours raison
Attacheront les femmes à des laisses
À la maison
Ils ré-attacheront aussi des chaînes
Autour de cous de gens d’autres couleurs
Exploiteront des esclaves à la chaîne
Dans la douleur
Ils rempliront mon coeur de peine
Mais ils n’auront pas ma haine
Ils retrouveront des traîtres et des coupables
Des mécréants, des enfants de Judas
Accuseront un peuple responsable
De leurs tracas
Ils referont mourir des pauvres gens
Dans des prisons sur des terres occupées
Puis ils ré-enfermeront leurs enfants
Colonisés
Ils rempliront mon cœur de peine
Mais ils n’auront pas ma haine
Ils repousseront toutes les limites
Allant toujours plus loin dans l’innommable
Ils referont sauter la dynamite
Dans des cartables
Ils dé-marieront des hommes et des hommes
Qu’ils lapideront dans un fratricide
Puis ils leur jetteront dessus leur pomme
Des jets d’acide
Ils se re-méfieront des étrangers
Remonteront des murs toujours plus haut
Pendront des couleurs pour les enfermer
Sur des drapeaux
Et ils s’enfonceront dans l’ignorance
Et là, fiers d’eux, ils s’entre-tueront
Nous débarrasserons de leur présence
Ces pauvres cons
Puis ils mourront le cœur en peine
Sans jamais avoir ma haine
Puis ils mourront le cœur en peine
Et moi je garderai ma haine…
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Album: "Amours grises & colères rouges"
Inspirée par le livre d'Antoine Leiris, journaliste qui a perdu son épouse lors de la fusillade du Bataclan.
Ispirata al libro di Antoine Leiris, giornalista che ha perduto la moglie nell'attentato del Bataclan (lo stesso testo da cui è tratta Non mi avete fatto niente di Ermal Meta e Fabrizio Moro)