Sounalhé: Li Sounalhé
GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCGLangue: romanes, langues (Francoprovenzale)
Cand li grivouèt monoun fòra,
dë fòra a l’aria frétsa,
Toute lë dzan coroun an presa,
a sintra sounalhé.
Vintehinqu’ian soun livro,
Sesanta lhè pa acòrra,
lou boun que vat icòrra, abèira sounalhé.
Sòrta col fòra, cambradda,
Detsòo e an tsemiza,
patéisa pà la brisa, an sintra sounalhé.
Vintehinqu’ian soun livro,
Sesanta lhè pa acòrra,
lou boun que vat icòrra, abèira sounalhé.
A se te sòouta la stisa,
d’alè gavei na bouta,
de hal pi boun fedzen ciouca, quemmè tanti grivouét
Vintehinqu’ian soun livro,
Sesanta lhè pa acòrra,
lou boun que vat icòrra, abèira sounalhé.
dë fòra a l’aria frétsa,
Toute lë dzan coroun an presa,
a sintra sounalhé.
Vintehinqu’ian soun livro,
Sesanta lhè pa acòrra,
lou boun que vat icòrra, abèira sounalhé.
Sòrta col fòra, cambradda,
Detsòo e an tsemiza,
patéisa pà la brisa, an sintra sounalhé.
Vintehinqu’ian soun livro,
Sesanta lhè pa acòrra,
lou boun que vat icòrra, abèira sounalhé.
A se te sòouta la stisa,
d’alè gavei na bouta,
de hal pi boun fedzen ciouca, quemmè tanti grivouét
Vintehinqu’ian soun livro,
Sesanta lhè pa acòrra,
lou boun que vat icòrra, abèira sounalhé.
envoyé par Riccardo Gullotta - 19/11/2020 - 20:00
Langue: italien
Traduzione italiana / Traduccion an italiòn / Italian translation / Traduction italienne / Italiankielinen käännös /
Sounalhé
Sounalhé
I SUONATORI
Quando i grivouet [1] escono
all’aria fresca
tutti corrono in fretta
per sentire i Sounalhé
I venticinque anni sono passati,
ma i sessanta non sono ancora arrivati
siamo nel meglio della vita, con i Sounalhé
Esci fuori amico mio,
anche scalzo e in camicia
il freddo non si sente, ascoltando i Sounalhé
I venticinque anni sono passati,
ma i sessanta non sono ancora arrivati
siamo nel meglio della vita, con i Sounalhé
E se ti viene voglia
di andare a prendere una bottiglia
con il vino più buono, faremo festa come tanti grivouét
I venticinque anni sono passati,
ma i sessanta non sono ancora arrivati
siamo nel meglio della vita, con i Sounalhé
Quando i grivouet [1] escono
all’aria fresca
tutti corrono in fretta
per sentire i Sounalhé
I venticinque anni sono passati,
ma i sessanta non sono ancora arrivati
siamo nel meglio della vita, con i Sounalhé
Esci fuori amico mio,
anche scalzo e in camicia
il freddo non si sente, ascoltando i Sounalhé
I venticinque anni sono passati,
ma i sessanta non sono ancora arrivati
siamo nel meglio della vita, con i Sounalhé
E se ti viene voglia
di andare a prendere una bottiglia
con il vino più buono, faremo festa come tanti grivouét
I venticinque anni sono passati,
ma i sessanta non sono ancora arrivati
siamo nel meglio della vita, con i Sounalhé
[1] Grigi, per indicare uomini con i capelli grigi
envoyé par Riccardo Gullotta - 19/11/2020 - 20:02
Riccardo, scusami ma come al solito mi sfugge cosa c'entri la canzone con le CCG. Se sei d'accordo la sposterei tra gli extra.
Lorenzo - 19/11/2020 - 22:48
Lorenzo, grazie per l’attenzione. Mi sembrava che il folk di una minoranza (che come la maggior parte delle minoranze ha subito violenze e repressioni, in quella zona i valdesi) o delle culture non “egemoniche” (es. celtica etc.etc.) rientrasse nelle tematiche del sito.
Comunque sia, non ho nulla in contrario a spostarla tra gli extra.
Comunque sia, non ho nulla in contrario a spostarla tra gli extra.
Riccardo - 19/11/2020 - 23:18
Mi sembra un po' debole come motivo per inserirla, meglio spostarla negli extra. Molto bella, comunque.
Lorenzo - 19/11/2020 - 23:29
Langue: français
Version française – LES SONNAILLES – Marco Valdo M.I. – 2020
d’une chanson francoprovençale – Li Sounalhé – Anonyme – transcription : Enrica Vottero – 2003
C’est une chanson en francoprovençal (graphie à préférer à franco-provençal), la langue du sous-groupe Galloroman qui comprend la langue d’oïl et l’occitan. Bien qu’elle ait de nombreuses affinités, elle se distingue de ces dernières. En Italie, c’est la langue d’une minorité, résidant dans le Val d’Aoste et dans les vallées piémontaises du sud, protégée par la loi.
Les paroles de la chanson ont été adaptées à une mélodie antérieure, apparemment dans la tradition de l’église vaudoise. Nous devons à Mme Enrica Vottero sa redécouverte. Elle faisait en effet partie du répertoire de son père, violoniste. Il faisait partie d’un groupe d’amis qui, dans cette région des vallées, s’appelaient « li sounalhé », les musiciens.
[Riccardo Gullotta]
d’une chanson francoprovençale – Li Sounalhé – Anonyme – transcription : Enrica Vottero – 2003
C’est une chanson en francoprovençal (graphie à préférer à franco-provençal), la langue du sous-groupe Galloroman qui comprend la langue d’oïl et l’occitan. Bien qu’elle ait de nombreuses affinités, elle se distingue de ces dernières. En Italie, c’est la langue d’une minorité, résidant dans le Val d’Aoste et dans les vallées piémontaises du sud, protégée par la loi.
Les paroles de la chanson ont été adaptées à une mélodie antérieure, apparemment dans la tradition de l’église vaudoise. Nous devons à Mme Enrica Vottero sa redécouverte. Elle faisait en effet partie du répertoire de son père, violoniste. Il faisait partie d’un groupe d’amis qui, dans cette région des vallées, s’appelaient « li sounalhé », les musiciens.
[Riccardo Gullotta]
Dialogue Maïeutique
Voici, Lucien l’âne mon ami, une chanson qui me va droit au cœur et je suppose que tu devines pourquoi.
Certainement, répond Lucien l’âne, car elle exprime la joie de ces persécutés que furent les disciples de Valdo (qui avaient dû fuir les sbires de l’Église catholique jusqu’en Bohême pour certains et dans les hautes vallées alpines pour d’autres) de vivre en paix dans leurs montagnes, où ils s’étaient réfugiés, et de fêter le printemps et le rassemblement des brebis au départ vers les pâturages. J’ai été témoin et j’ai accompagné leurs grandes transhumances à travers un millénaire.
Si tu as compris tout ça, Lucien l’âne mon ami, tu as aussi compris que c’est un chant de résistance, un chant de vie. Maintenant, il faut rappeler que cette persécution tient essentiellement au fait que ces persécutés, s’appuyant sur les seuls textes de légende disponibles (en fait, la Bible), mettaient en cause l’ordre des puissants et des riches.
Bref, dit Lucien l’âne, au milieu de La Guerre de Cent mille ans que les riches font aux pauvres, ils menaient la tranquille et pacifique résistance des pauvres contre l’ordre établi si profitable aux riches et à l’exploitation.
En effet, dit Marco Valdo M.I. ; maintenant, pour ce qui est de la chanson, que cache-t-elle sous ses airs festifs, comme c’est souvent le cas avec les chansons anciennes, telles qu’elles nous parviennent sous leur gangue folklorique ? Il faut donc l’interpréter. Et d’abord, il me paraît que le mot « sounalhé » est en francoprovençal le mot pluriel pour « sounalha », qu’on peut traduire par « sonnaille ». Les « sonnailles », c’est le bruit que font les clochettes quand se rassemblent et se déplacent les brebis. Ce sont aussi les joyeux tintements qui augurent du printemps et marquent le passage des années, souvent avec une fête. Je pense aussi qu’il faut entendre les « sonnailles » comme le chant des brebis – au sens chrétien, cette fois et tout ça me paraît s’accorder avec les rythmes des villages de montagne et leurs pasteurs. C’est dans ce sens que j’ai établi cette version française.
Évidemment, conclut Lucien l’âne, vue comme ça, la chanson prend une tout autre dimension. Cependant, depuis le temps, le tourisme a fait de ces retrouvailles des événements qui drainent dans les villages d’autres foules que les brebis et fait perdre la mémoire et le sens de cette chanson. Mais assez causé, tissons le linceul de ce vieux monde bien établi sur ses bases inéquitables, persécuteur, maugréant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Voici, Lucien l’âne mon ami, une chanson qui me va droit au cœur et je suppose que tu devines pourquoi.
Certainement, répond Lucien l’âne, car elle exprime la joie de ces persécutés que furent les disciples de Valdo (qui avaient dû fuir les sbires de l’Église catholique jusqu’en Bohême pour certains et dans les hautes vallées alpines pour d’autres) de vivre en paix dans leurs montagnes, où ils s’étaient réfugiés, et de fêter le printemps et le rassemblement des brebis au départ vers les pâturages. J’ai été témoin et j’ai accompagné leurs grandes transhumances à travers un millénaire.
Si tu as compris tout ça, Lucien l’âne mon ami, tu as aussi compris que c’est un chant de résistance, un chant de vie. Maintenant, il faut rappeler que cette persécution tient essentiellement au fait que ces persécutés, s’appuyant sur les seuls textes de légende disponibles (en fait, la Bible), mettaient en cause l’ordre des puissants et des riches.
Bref, dit Lucien l’âne, au milieu de La Guerre de Cent mille ans que les riches font aux pauvres, ils menaient la tranquille et pacifique résistance des pauvres contre l’ordre établi si profitable aux riches et à l’exploitation.
En effet, dit Marco Valdo M.I. ; maintenant, pour ce qui est de la chanson, que cache-t-elle sous ses airs festifs, comme c’est souvent le cas avec les chansons anciennes, telles qu’elles nous parviennent sous leur gangue folklorique ? Il faut donc l’interpréter. Et d’abord, il me paraît que le mot « sounalhé » est en francoprovençal le mot pluriel pour « sounalha », qu’on peut traduire par « sonnaille ». Les « sonnailles », c’est le bruit que font les clochettes quand se rassemblent et se déplacent les brebis. Ce sont aussi les joyeux tintements qui augurent du printemps et marquent le passage des années, souvent avec une fête. Je pense aussi qu’il faut entendre les « sonnailles » comme le chant des brebis – au sens chrétien, cette fois et tout ça me paraît s’accorder avec les rythmes des villages de montagne et leurs pasteurs. C’est dans ce sens que j’ai établi cette version française.
Évidemment, conclut Lucien l’âne, vue comme ça, la chanson prend une tout autre dimension. Cependant, depuis le temps, le tourisme a fait de ces retrouvailles des événements qui drainent dans les villages d’autres foules que les brebis et fait perdre la mémoire et le sens de cette chanson. Mais assez causé, tissons le linceul de ce vieux monde bien établi sur ses bases inéquitables, persécuteur, maugréant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LES SONNAILLES
À l’heure où sortent à l’air frais,
Les troupeaux au grand complet,
Tous courent en pagaille
Pour écouter les sonnailles.
Vingt-cinq années sont passées,
La soixantaine n’est pas encore arrivée,
Nous sommes dans le meilleur de la vie aux sonnailles.
Sortez, les amis,
Même pieds nus et sans habits,
On ne sent pas le froid en écoutant les sonnailles.
Vingt-cinq années sont passées,
La soixantaine n’est pas encore arrivée,
Nous sommes dans le meilleur de la vieaux sonnailles.
Et s’il vous vient l’envie
D’aller quérir une bouteille d’eau de vie
Ou du meilleur vin, nous ferons la fête aux sonnailles.
Vingt-cinq années sont passées,
La soixantaine n’est pas encore arrivée,
Nous sommes dans le meilleur de la vie aux sonnailles.
À l’heure où sortent à l’air frais,
Les troupeaux au grand complet,
Tous courent en pagaille
Pour écouter les sonnailles.
Vingt-cinq années sont passées,
La soixantaine n’est pas encore arrivée,
Nous sommes dans le meilleur de la vie aux sonnailles.
Sortez, les amis,
Même pieds nus et sans habits,
On ne sent pas le froid en écoutant les sonnailles.
Vingt-cinq années sont passées,
La soixantaine n’est pas encore arrivée,
Nous sommes dans le meilleur de la vieaux sonnailles.
Et s’il vous vient l’envie
D’aller quérir une bouteille d’eau de vie
Ou du meilleur vin, nous ferons la fête aux sonnailles.
Vingt-cinq années sont passées,
La soixantaine n’est pas encore arrivée,
Nous sommes dans le meilleur de la vie aux sonnailles.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 20/11/2020 - 18:11
Langue: sicilien
Les Sonnailles de Marco Valdo M.I
Virsioni siciliana ncapu a virsioni francisi
Version sicilienne d’après la version française
Versioun an siciliòn de la versioun frënséisa
Versione siciliana sulla versione francese
Sicilian version on the French version
Riccardo Gullotta
Préambule
On a pris ici la liberté de traduire âne avec le diminutif puisque en sicilien le mot sceccu / âne a une connotation dure. Sciccareḍḍu signifie petit âne et exprime plutôt sympathie. Pour l'homogénéité du style et la même expression, Lucien est devenu Lucianeḍḍu / petit Lucien
Si ҫa n'est pas apprécié, on peut supprimer les diminutifs
Virsioni siciliana ncapu a virsioni francisi
Version sicilienne d’après la version française
Versioun an siciliòn de la versioun frënséisa
Versione siciliana sulla versione francese
Sicilian version on the French version
Riccardo Gullotta
Préambule
On a pris ici la liberté de traduire âne avec le diminutif puisque en sicilien le mot sceccu / âne a une connotation dure. Sciccareḍḍu signifie petit âne et exprime plutôt sympathie. Pour l'homogénéité du style et la même expression, Lucien est devenu Lucianeḍḍu / petit Lucien
Si ҫa n'est pas apprécié, on peut supprimer les diminutifs
Dialogu maieuticu
Eccu, Lucianeḍḍu u sciccareḍḍu amicu miu, na canzuni ca mi trasi no cori e mi figuru ca tu po ‘nzirtari picchì.
Si a capitu tuttu chissu, Lucianeḍḍu u sciccareḍḍu amicu miu, a capitu macari ca chistu je ‘n cantu i Resistenza, ‘n cantu i vita. Pirciò nn’ame scurdari ca ssa persecuzioni veni picchì ssi persequitati, abbasannusi ncapu ê suli scritta ca si putevanu ngagghiari ( veni a diri a Bibbia) distrubbavanu u versu dê putenti e dê ricchi.
Propiu, dici Marco Valdo M.I.; uora, rivardu â canzuni, chi c’è ammucciatu menzu ssa forma i festa, comu capita spissu ne canzuni antichi cuannu ni s'apparanu ne na furma paisana ? Dunca s’ade ntirpritari. E in primisi mi pari câ palora « sounalhé » je no francupruvenzali a palora plurali di « sounalha », ca si po traduciri ‘n francisi cu « sonnaille ». I « sonnailles » sunu i scrusci ca fanu i campaneḍḍi cuannu si ricogghjunu e si cataminanu i pecuri. Sunu macari i scrusci di cuntintizza d’aguriu di primavera e signanu l’anni ca passanu, spissu cu na festa. Pensu macari ca « sonnailles » si po capiri com’u cantu dê pecuri- no sensu cristianu , mi pari ca chistu je tutt’u restu s’appattanu cchî cadenzi dê villaggi di muntagna e dê picurara. Chistu je pi mia u sensu c’aju datu â traduzzioni francisi.
Entantu doppu tantu tempu u turismu a scangiatu sti raduni nt’occasioni ca ricogghjunu nê villaggi fuḍḍi diversi dê pecuri e fa perdiri a memoria e u sensu di sta canzuni. Uora basta cchî discussioni, tissemu a tila di stu munnu vecchju appujatizzu ‘ncap’a sulari di disugualità, persecuturi, murmureri je frisingu
Aguri !
Accussì parraru Marco Valdo M.I. e Lucianeḍḍu u sciccareḍḍu
Eccu, Lucianeḍḍu u sciccareḍḍu amicu miu, na canzuni ca mi trasi no cori e mi figuru ca tu po ‘nzirtari picchì.
Certu, rispunni Lucianeḍḍu u sciccareḍḍu, je picchì esprimi a cuntintizza di chiḍḍi ca ‘n si puteru cchju vidiri lustru datu ca jeranu discipul’ i Valdo ( ca scapularu i sbirri dâ chisa cattolica , corcunu versu a Boemia , autri ne vaḍḍotti arpini gauti ), di campari ‘n paci ne so muntagni unni s’avivan’arriparatu je di fistjari a primavera e ricogghiri i pecuri pi cataminarili versu i paschera. Ju aju vistu je accumpagnatu ssi muti ranni pi mill’anni.
Si a capitu tuttu chissu, Lucianeḍḍu u sciccareḍḍu amicu miu, a capitu macari ca chistu je ‘n cantu i Resistenza, ‘n cantu i vita. Pirciò nn’ame scurdari ca ssa persecuzioni veni picchì ssi persequitati, abbasannusi ncapu ê suli scritta ca si putevanu ngagghiari ( veni a diri a Bibbia) distrubbavanu u versu dê putenti e dê ricchi.
Nzumma , dici Lucianeḍḍu u sciccareḍḍu, menzu a Uerra dê centumil’anni ca i ricchi fanu ê puvirazzi, iḍḍi facivanu pacificamenti na resistenza cujeta dê puvirazzi contra u putiri rignanti, accussì comitu pî ricchi e pû sfruttamentu.
Propiu, dici Marco Valdo M.I.; uora, rivardu â canzuni, chi c’è ammucciatu menzu ssa forma i festa, comu capita spissu ne canzuni antichi cuannu ni s'apparanu ne na furma paisana ? Dunca s’ade ntirpritari. E in primisi mi pari câ palora « sounalhé » je no francupruvenzali a palora plurali di « sounalha », ca si po traduciri ‘n francisi cu « sonnaille ». I « sonnailles » sunu i scrusci ca fanu i campaneḍḍi cuannu si ricogghjunu e si cataminanu i pecuri. Sunu macari i scrusci di cuntintizza d’aguriu di primavera e signanu l’anni ca passanu, spissu cu na festa. Pensu macari ca « sonnailles » si po capiri com’u cantu dê pecuri- no sensu cristianu , mi pari ca chistu je tutt’u restu s’appattanu cchî cadenzi dê villaggi di muntagna e dê picurara. Chistu je pi mia u sensu c’aju datu â traduzzioni francisi.
Certamenti, conchjui Lucianeḍḍu u sciccareḍḍu, vist’ i ssa manera, a canzuni c’avi n’autru sbiluppu sanu.
Entantu doppu tantu tempu u turismu a scangiatu sti raduni nt’occasioni ca ricogghjunu nê villaggi fuḍḍi diversi dê pecuri e fa perdiri a memoria e u sensu di sta canzuni. Uora basta cchî discussioni, tissemu a tila di stu munnu vecchju appujatizzu ‘ncap’a sulari di disugualità, persecuturi, murmureri je frisingu
Aguri !
Accussì parraru Marco Valdo M.I. e Lucianeḍḍu u sciccareḍḍu
I CAMPANAZZA
Cuannu nesciunu all’aria
I manniri tutt’insemmula
Tutti currunu sbalanzati
Pi sentir’ i campanazza.
I vinticinc’anni anu passatu,
un je ancora tempu dê sissanta
Semu no megghju dâ vita dê campanazza
Nisciti, amici,
macari scauzi je menzi nudi,
un si nni senti friddu cuannu s’ascutan’ i campanazza
I vinticinc’anni anu passatu,
un je ancora tempu dê sissanta
Semu no megghju dâ vita dê campanazza
E su vi veni a gana
Di jri ‘ncerca i na buttigghia i spiritu
O du megghiu vinu facimu festa ê campanazza.
I vinticinc’anni anu passatu,
un je ancora tempu dê sissanta
Semu no megghju dâ vita dê campanazza
Cuannu nesciunu all’aria
I manniri tutt’insemmula
Tutti currunu sbalanzati
Pi sentir’ i campanazza.
I vinticinc’anni anu passatu,
un je ancora tempu dê sissanta
Semu no megghju dâ vita dê campanazza
Nisciti, amici,
macari scauzi je menzi nudi,
un si nni senti friddu cuannu s’ascutan’ i campanazza
I vinticinc’anni anu passatu,
un je ancora tempu dê sissanta
Semu no megghju dâ vita dê campanazza
E su vi veni a gana
Di jri ‘ncerca i na buttigghia i spiritu
O du megghiu vinu facimu festa ê campanazza.
I vinticinc’anni anu passatu,
un je ancora tempu dê sissanta
Semu no megghju dâ vita dê campanazza
envoyé par Riccardo Gullotta - 4/12/2020 - 12:46
Caro Riccardo,
Lucien l’âne et moi, Marco Valdo M.I. et moi, tous deux, nous te remercions pour tout ce petit chef-d’œuvre de translittération sicule que nous avons lue avec attention. Sans être au fait des subtilités de la langue (laquelle des langues, d’ailleurs?) de Sicile, nous avons apprécié et il nous plaît de te le dire et merci de nous avoir sicularisés.
Pour accompagner ce compliment d’une chanson qui parle de la Sicile (celle qu’avait visitée Carlo Levi), nous te proposons Néron le Sicilien ou celle qui raconte l’histoire de Salvatore Carnevale : Salvamort.
Ou celle qui parle de Danilo Dolci et de Partinico : Danine ! Danine ! ou encore (il y en a sans doute d’autres, mais il me faudrait chercher), It's a long way to the Holy Sepulchre ou La Croisade du Prince de Palerme.
Très cordialement
Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Lucien l’âne et moi, Marco Valdo M.I. et moi, tous deux, nous te remercions pour tout ce petit chef-d’œuvre de translittération sicule que nous avons lue avec attention. Sans être au fait des subtilités de la langue (laquelle des langues, d’ailleurs?) de Sicile, nous avons apprécié et il nous plaît de te le dire et merci de nous avoir sicularisés.
Pour accompagner ce compliment d’une chanson qui parle de la Sicile (celle qu’avait visitée Carlo Levi), nous te proposons Néron le Sicilien ou celle qui raconte l’histoire de Salvatore Carnevale : Salvamort.
Ou celle qui parle de Danilo Dolci et de Partinico : Danine ! Danine ! ou encore (il y en a sans doute d’autres, mais il me faudrait chercher), It's a long way to the Holy Sepulchre ou La Croisade du Prince de Palerme.
Très cordialement
Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Marco Valdo M.I. - 4/12/2020 - 17:06
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Li Sounalhé
Parole / Testo / Lyrics / Paroles / Sanat:
Vottero
Mùzica / Musica / Music / Musique / Sävel:
Anonimo
Interpretasioun / Interpreti / Performed by / Interprétée par / Laulavat:
Li Sounalhé
Album:
Li Sounalhé [2003]
{{upl/Le-fotografie-di-Roberto-Donetta-13.jpg c1 (foto: Roberto Donetta)
È una canzone in francoprovenzale (dizione da preferire a franco-provenzale), lingua del sottogruppo galloromanzo che comprende la lingua d'oïl e l’occitano. Pur avendo molte affinità è distinta da quest’ultima. In Italia è la lingua di una minoranza,residente in Val d’Aosta e nelle valli piemontesi meridionali, tutelata dalla legge apposita.
Il testo della canzone fu adattato ad una melodia antecedente, pare fosse nella tradizione della chiesa valdese. Dobbiamo alla signora Enrica Vottero la sua riscoperta. Era infatti parte del repertorio di suo padre , suonatore di violino. Faceva parte di un gruppo di amici che in quelle valli zona furono chiamati li sounalhé, i suonatori.
[Riccardo Gullotta]