1978
Dietro la collina, amico mio
C'è un paese felice
Che non ha bisogno di pazzi
Di santi o di eroi
Dietro la collina
C'è un paese i cui fiumi trasportano al mare
I sorrisi dei pescatori
C'è un paese i cui boschi non temon l'estate
E l'inverno non fa paura
Abbatteranno gli alberi
Faran violenza alla tua mente
Ma non distruggeranno la collina
Ci sarà sempre bisogno di lei
Abbatteranno gli alberi
Faran violenza alla tua mente
Ma non distruggeranno la collina
Ci sarà sempre bisogno di lei
C'è un paese felice
Che non ha bisogno di pazzi
Di santi o di eroi
Dietro la collina
C'è un paese i cui fiumi trasportano al mare
I sorrisi dei pescatori
C'è un paese i cui boschi non temon l'estate
E l'inverno non fa paura
Abbatteranno gli alberi
Faran violenza alla tua mente
Ma non distruggeranno la collina
Ci sarà sempre bisogno di lei
Abbatteranno gli alberi
Faran violenza alla tua mente
Ma non distruggeranno la collina
Ci sarà sempre bisogno di lei
inviata da Alberto Scotti - 10/9/2020 - 00:35
Lingua: Francese
Version française – DERRIÈRE LA COLLINE – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson italienne – Dietro la collina – Zauber – 1978
Chanson italienne – Dietro la collina – Zauber – 1978
Dialogue Maïeutique
Ne me demande pas, Lucien l’âne mon ami, de quelle colline, il s’agit. Je n’en sais rien et je ne sais même pas si quelqu’un en sait quelque chose. Peut-être, comme on peut le penser, il s’agit tout simplement d’une colline et d’un monde imaginaires. Bref, il y a la colline.
Oh, dit Lucien l’âne, des collines, il y en a beaucoup et il y en a partout. Alors, savoir laquelle, c’est peine perdue.
Ainsi, Lucien l’âne mon ami, on peut donc paraphraser la chanson en disant : derrière une colline imaginaire, il y a un monde imaginaire. Ou, ce qui serait mieux encore : derrière cette colline imaginée, il y a un monde fantasmé.
Oui, dit Lucien l’âne, on peut dire ainsi. Mais encore ?
Eh bien, reprend Marco Valdo M.I., dans ce pays imaginé et heureux, les arbres – ce doit être le pays des arbres – ne craignent ni le chaud de l’été, ni le froid de l’hiver. C’est merveilleux, mais c’est de l’autre côté de la colline ; un pays proche de celui d’Alice qui, rappelle-toi, se trouvait de l’autre côté du miroir ; mais de ce côté-ci, les choses sont tout bonnement autres. Les arbres vont souffrir, les arbres vont disparaître pour satisfaire l’insatiable appétit de la race humaine, une espèce pire que les sauterelles, la digne descendante d’Attila.
Oh, dit Lucien l’âne, celui-là, je l’ai connu ; un voyou, il ne laissait rien debout derrière lui ; on pouvait le suivre à la trace. Partout où il passait, on ne trouvait que la désolation.
Cependant, dit Marco Valdo M.I., on te dira, on me dira, on dira à tout le monde que si on abat les arbres, si on défriche la colline, si on y creuse des mines, c’est pour les besoins de l’économie, cette hypostase de l’espèce qui n’ose pas s’avouer ses désastreuses initiatives. Bienvenue aux mégapoles et tous debout en 3030 – en anglais : « Only stand up ! ».
Ou probablement, bien avant – disons en 2222, dit Lucien l’âne, j’en ai bien l’impression. Tous debout, comme les ânes, mais sans arbres, sans air, sans fleurs et sans pérennité.
Et puis, Lucien l’âne mon ami, il y a toujours des gens (ce sont les pires des emberlificoteurs) qui vantent l’autre côté de la colline, qui disent que derrière la colline, on trouvera le bonheur et ils promettent monts et merveilles, paradis mystiques, paradis terrestres, paradis célestes ou plus terre à terre, un avenir radieux : « Le communisme est l’avenir radieux du socialisme » – un merveilleux slogan, mais pour le trouver, il faut toujours rêver à parvenir de l’autre côté et de ce côté-ci, comme nul n’est encore parvenu à franchir la crête, on coupe les arbres, on troue la terre, on exploite la crédulité humaine.
Oh, dit Lucien l’âne, je le sais, c’est toujours comme ça dans La Guerre de Cent mille ans, qui se joue de ce côté-ci de la colline, de ce côté où les riches et les puissants ont leurs domaines, jouissent de leurs privilèges, imposent leur domination et tirent un éternel profit – du moins, tant qu’il y aura des hommes, tant qu’il y aura des gens pour croire à l’autre versant de cette mythique colline. Quant à nous tissons le linceul de ce vieux monde crédule, croyant, exploité, ravagé, amblyope et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Ne me demande pas, Lucien l’âne mon ami, de quelle colline, il s’agit. Je n’en sais rien et je ne sais même pas si quelqu’un en sait quelque chose. Peut-être, comme on peut le penser, il s’agit tout simplement d’une colline et d’un monde imaginaires. Bref, il y a la colline.
Oh, dit Lucien l’âne, des collines, il y en a beaucoup et il y en a partout. Alors, savoir laquelle, c’est peine perdue.
Ainsi, Lucien l’âne mon ami, on peut donc paraphraser la chanson en disant : derrière une colline imaginaire, il y a un monde imaginaire. Ou, ce qui serait mieux encore : derrière cette colline imaginée, il y a un monde fantasmé.
Oui, dit Lucien l’âne, on peut dire ainsi. Mais encore ?
Eh bien, reprend Marco Valdo M.I., dans ce pays imaginé et heureux, les arbres – ce doit être le pays des arbres – ne craignent ni le chaud de l’été, ni le froid de l’hiver. C’est merveilleux, mais c’est de l’autre côté de la colline ; un pays proche de celui d’Alice qui, rappelle-toi, se trouvait de l’autre côté du miroir ; mais de ce côté-ci, les choses sont tout bonnement autres. Les arbres vont souffrir, les arbres vont disparaître pour satisfaire l’insatiable appétit de la race humaine, une espèce pire que les sauterelles, la digne descendante d’Attila.
Oh, dit Lucien l’âne, celui-là, je l’ai connu ; un voyou, il ne laissait rien debout derrière lui ; on pouvait le suivre à la trace. Partout où il passait, on ne trouvait que la désolation.
Cependant, dit Marco Valdo M.I., on te dira, on me dira, on dira à tout le monde que si on abat les arbres, si on défriche la colline, si on y creuse des mines, c’est pour les besoins de l’économie, cette hypostase de l’espèce qui n’ose pas s’avouer ses désastreuses initiatives. Bienvenue aux mégapoles et tous debout en 3030 – en anglais : « Only stand up ! ».
Ou probablement, bien avant – disons en 2222, dit Lucien l’âne, j’en ai bien l’impression. Tous debout, comme les ânes, mais sans arbres, sans air, sans fleurs et sans pérennité.
Et puis, Lucien l’âne mon ami, il y a toujours des gens (ce sont les pires des emberlificoteurs) qui vantent l’autre côté de la colline, qui disent que derrière la colline, on trouvera le bonheur et ils promettent monts et merveilles, paradis mystiques, paradis terrestres, paradis célestes ou plus terre à terre, un avenir radieux : « Le communisme est l’avenir radieux du socialisme » – un merveilleux slogan, mais pour le trouver, il faut toujours rêver à parvenir de l’autre côté et de ce côté-ci, comme nul n’est encore parvenu à franchir la crête, on coupe les arbres, on troue la terre, on exploite la crédulité humaine.
Oh, dit Lucien l’âne, je le sais, c’est toujours comme ça dans La Guerre de Cent mille ans, qui se joue de ce côté-ci de la colline, de ce côté où les riches et les puissants ont leurs domaines, jouissent de leurs privilèges, imposent leur domination et tirent un éternel profit – du moins, tant qu’il y aura des hommes, tant qu’il y aura des gens pour croire à l’autre versant de cette mythique colline. Quant à nous tissons le linceul de ce vieux monde crédule, croyant, exploité, ravagé, amblyope et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
DERRIÈRE LA COLLINE
Derrière la colline, mon ami,
Il y a un pays heureux
Qui n’a pas besoin de fous, ni
De saints ou de héros glorieux.
Derrière la colline, mon bien-aimé,
Il y a un pays où les sourires des pêcheurs
Donnent à la mer une autre couleur.
Il y a un pays où les bois ne craignent pas l’été
Et où l’hiver ne leur fait pas peur.
Ils vont abattre les arbres, creuser des mines,
Ils vont faire violence à ta cervelle,
Mais ils ne détruiront pas la colline,
Ils auront toujours besoin d’elle.
Ils vont abattre les arbres, creuser des mines,
Ils vont faire violence à ta cervelle,
Mais ils ne détruiront pas la colline,
Ils auront toujours besoin d’elle.
Derrière la colline, mon ami,
Il y a un pays heureux
Qui n’a pas besoin de fous, ni
De saints ou de héros glorieux.
Derrière la colline, mon bien-aimé,
Il y a un pays où les sourires des pêcheurs
Donnent à la mer une autre couleur.
Il y a un pays où les bois ne craignent pas l’été
Et où l’hiver ne leur fait pas peur.
Ils vont abattre les arbres, creuser des mines,
Ils vont faire violence à ta cervelle,
Mais ils ne détruiront pas la colline,
Ils auront toujours besoin d’elle.
Ils vont abattre les arbres, creuser des mines,
Ils vont faire violence à ta cervelle,
Mais ils ne détruiront pas la colline,
Ils auront toujours besoin d’elle.
inviata da Marco Valdo M.I. - 17/9/2020 - 15:55
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