Per lavoro vendo armi
e vi mando cartoline
di villaggi bombardati
di bambini sulle mine
Per lavoro vendo armi
e non temo recessioni
finché è pieno di bastardi
che mi fanno ordinazioni
Per una crisi di frontiera,
o se c'è in ballo una miniera.
Bevo sangue sono losco,
la vergogna non conosco.
Giro giro giro immondo,
porto morte in tutto il mondo
chiamami al numero verde
col prefisso delle merde.
Giro giro giro immondo,
dietro un dito mi nascondo,
è un lavoro come un altro
conta solo chi è più scaltro!
Ero il genio del liceo
e ho impiegato tanti anni
per trovarmi un buon impiego
e produrre tanti danni
Con la chimica ci gioco,
penso tanto e vedo poco:
porto un giorno i figli a scuola
l'altro invento una pistola.
Come potete giudicarmi,
solo perchè produco armi?
Perchè mi concimo l'orto
con le ossa di chi è morto?
Giro giro giro immondo,
più massacro c'è nel mondo
più mi aumenta il conto in banca,
spero in una guerra santa!
Giro giro giro immondo,
cento morti in un secondo
mentre io ballo la samba
tu marcisci nella tomba
Giro giro giro immondo,
mille morti in un secondo,
per salvare la mia azienda
vendo anche mitra ai panda!
Giro giro giro immondo,
la coscienza io non tengo,
potrei vendere aeroplani
a invasori venusiani!
Ma un'analisi più attenta
vi potrebbe far scoprire
che col vostro conto in banca
continuate a farmi agire
Dietro strane finanziarie
si nascondono vigliacchi
che con stragi di famiglie
hanno fatto i soldi a pacchi
Come potete giudicarmi,
solo perché produco armi?
Perché mi pago la villa
con il sangue che zampilla?
Giro, giro, giro immondo!
Giro, giro, giro immondo!
Giro, giro, giro immondo!
Giro, giro, giro immondo!
(seguono descrizioni tecniche di armi)
VIVA LA MUERTE!!!
e vi mando cartoline
di villaggi bombardati
di bambini sulle mine
Per lavoro vendo armi
e non temo recessioni
finché è pieno di bastardi
che mi fanno ordinazioni
Per una crisi di frontiera,
o se c'è in ballo una miniera.
Bevo sangue sono losco,
la vergogna non conosco.
Giro giro giro immondo,
porto morte in tutto il mondo
chiamami al numero verde
col prefisso delle merde.
Giro giro giro immondo,
dietro un dito mi nascondo,
è un lavoro come un altro
conta solo chi è più scaltro!
Ero il genio del liceo
e ho impiegato tanti anni
per trovarmi un buon impiego
e produrre tanti danni
Con la chimica ci gioco,
penso tanto e vedo poco:
porto un giorno i figli a scuola
l'altro invento una pistola.
Come potete giudicarmi,
solo perchè produco armi?
Perchè mi concimo l'orto
con le ossa di chi è morto?
Giro giro giro immondo,
più massacro c'è nel mondo
più mi aumenta il conto in banca,
spero in una guerra santa!
Giro giro giro immondo,
cento morti in un secondo
mentre io ballo la samba
tu marcisci nella tomba
Giro giro giro immondo,
mille morti in un secondo,
per salvare la mia azienda
vendo anche mitra ai panda!
Giro giro giro immondo,
la coscienza io non tengo,
potrei vendere aeroplani
a invasori venusiani!
Ma un'analisi più attenta
vi potrebbe far scoprire
che col vostro conto in banca
continuate a farmi agire
Dietro strane finanziarie
si nascondono vigliacchi
che con stragi di famiglie
hanno fatto i soldi a pacchi
Come potete giudicarmi,
solo perché produco armi?
Perché mi pago la villa
con il sangue che zampilla?
Giro, giro, giro immondo!
Giro, giro, giro immondo!
Giro, giro, giro immondo!
Giro, giro, giro immondo!
(seguono descrizioni tecniche di armi)
VIVA LA MUERTE!!!
inviata da Bernart Bartleby - 19/11/2019 - 18:53
L'ultima strofa (forse):
Come potete giudicarmi
solo perchè produco armi
perchè mi faccio la villa
con il sangue che zampilla
Come potete giudicarmi
solo perchè produco armi
perchè mi faccio la villa
con il sangue che zampilla
B.B. - 19/11/2019 - 18:57
L'ultima strofa riporta
Come potete giudicarmi
solo perchè produco armi
perchè mi pago la villa
con il sangue che zampilla
Come potete giudicarmi
solo perchè produco armi
perchè mi pago la villa
con il sangue che zampilla
Hal Foxharken - 1/11/2021 - 11:19
la registrazione non è delle migliori, per cui avendo il cd originale ho potuto trovare il testo completo
(Mauro)
(Mauro)
Grazie Mauro - abbiamo inserito il testo corretto che ci hai inviato
Lingua: Francese
Version française – LE TOUR IMMONDE – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson italienne – Giro immondo – Fucktotum – 2004
Chanson italienne – Giro immondo – Fucktotum – 2004
Dialogue maïeutique
Cette fois, Lucien l’âne mon ami, pour sûr, c’est une chanson contre la guerre et une qui s’inscrit résolument dans la forme la plus classique du genre, celle qui consiste à (d)énoncer les méfaits des armements sur la santé publique des espèces, et au premier rang, l’espèce humaine elle-même, mais pas seulement.
Oh oui, pour sûr !, s’exclament Lucien l’âne. Déjà qu’il est extrêmement nocif et malheureux que les humains se massacrent entre eux, que certains humains ont en tête de massacrer les autres humains, et même, de faire massacrer des humains par leurs contemporains sans y mettre directement la main. Mais, il y a plus désolant encore, c’est qu’il y a des dégâts collatéraux à leurs prospères entreprises et parmi ces dégâts collatéraux, il y a des tas d’animaux qui n’ont comme seul tort de vivre sur la même planète que cette espèce humaine atteinte de démence profonde.
En effet, reprend Marco Valdo M.I., bienvenue aux rangs des dégâts collatéraux potentiels ; en tant que tels, nous formons une grande famille. Donc, cette chanson parle de ça. Pour ce faire, elle se mue en monologue ; c’est la lamentation d’un fabricant et marchand d’armes, celle d’un homme qui s’inquiète de sa bonne réputation, celle qui résulte du halo maléfique que diffuse le petit commerce auquel il s’adonne.
Je vois l’allusion, confie Lucien l’âne, en clignant de son grand œil noir humide. Je veux dire que je pense qu’il y a une certaine référence à la chanson de Boris Vian, intitulée justement « Le petit commerce ».
En effet, reprend Marco Valdo M.I., il y a une allusion, je ne le nie pas. Je l’ai fait d’autant plus que si l’aspect économique est essentiel et prédomine dans une entreprise, le fait de fournir, de distribuer et d’équiper les clients en armes fort destructrices – tant plus elles le sont, tant plus c’est meilleur, aurait dit ma grand-mère –, a comme inéluctable conséquence leur disparition – d’abord, celle des clients, puis de l’entreprise, puis, de tout le reste jusqu’à ce que mort définitive de l’humaine nation s’ensuive. Bien, il y a quand même des chances qu’à court terme, on n’aille pas jusqu’à une réussite aussi grandiose. Heureusement, car comme disait l’ami Zanthrope, alias Boby Lapointe :
Aveuglante vérité, dit Lucien l’âne. Cette fois-ci, c’était « Aragon et Castille », une chanson inoubliable.
Deux mots quand même à propos de ce « Giro immondo », que j’ai remis en français sous l’étiquette « Le Tour Immonde » en pensant, certes à Jules Verne, mais aussi à Jacques Prévert et son « En sortant de l’école », qui raconte un tour du monde enfantin nettement moins immonde.
Soit, rétorque Lucien l’âne, le comportement de l’espèce humaine est proprement infantile, mais qu’y faire ? Alors, écoutons ce que dit la chanson et tissons le linceul de ce monde immonde, plein de sons et de furies, ne signifiant rien, assassin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Cette fois, Lucien l’âne mon ami, pour sûr, c’est une chanson contre la guerre et une qui s’inscrit résolument dans la forme la plus classique du genre, celle qui consiste à (d)énoncer les méfaits des armements sur la santé publique des espèces, et au premier rang, l’espèce humaine elle-même, mais pas seulement.
Oh oui, pour sûr !, s’exclament Lucien l’âne. Déjà qu’il est extrêmement nocif et malheureux que les humains se massacrent entre eux, que certains humains ont en tête de massacrer les autres humains, et même, de faire massacrer des humains par leurs contemporains sans y mettre directement la main. Mais, il y a plus désolant encore, c’est qu’il y a des dégâts collatéraux à leurs prospères entreprises et parmi ces dégâts collatéraux, il y a des tas d’animaux qui n’ont comme seul tort de vivre sur la même planète que cette espèce humaine atteinte de démence profonde.
En effet, reprend Marco Valdo M.I., bienvenue aux rangs des dégâts collatéraux potentiels ; en tant que tels, nous formons une grande famille. Donc, cette chanson parle de ça. Pour ce faire, elle se mue en monologue ; c’est la lamentation d’un fabricant et marchand d’armes, celle d’un homme qui s’inquiète de sa bonne réputation, celle qui résulte du halo maléfique que diffuse le petit commerce auquel il s’adonne.
Je vois l’allusion, confie Lucien l’âne, en clignant de son grand œil noir humide. Je veux dire que je pense qu’il y a une certaine référence à la chanson de Boris Vian, intitulée justement « Le petit commerce ».
En effet, reprend Marco Valdo M.I., il y a une allusion, je ne le nie pas. Je l’ai fait d’autant plus que si l’aspect économique est essentiel et prédomine dans une entreprise, le fait de fournir, de distribuer et d’équiper les clients en armes fort destructrices – tant plus elles le sont, tant plus c’est meilleur, aurait dit ma grand-mère –, a comme inéluctable conséquence leur disparition – d’abord, celle des clients, puis de l’entreprise, puis, de tout le reste jusqu’à ce que mort définitive de l’humaine nation s’ensuive. Bien, il y a quand même des chances qu’à court terme, on n’aille pas jusqu’à une réussite aussi grandiose. Heureusement, car comme disait l’ami Zanthrope, alias Boby Lapointe :
« Dans un commerce,
C’est moche quand le fond fond. »
C’est moche quand le fond fond. »
Aveuglante vérité, dit Lucien l’âne. Cette fois-ci, c’était « Aragon et Castille », une chanson inoubliable.
Deux mots quand même à propos de ce « Giro immondo », que j’ai remis en français sous l’étiquette « Le Tour Immonde » en pensant, certes à Jules Verne, mais aussi à Jacques Prévert et son « En sortant de l’école », qui raconte un tour du monde enfantin nettement moins immonde.
Soit, rétorque Lucien l’âne, le comportement de l’espèce humaine est proprement infantile, mais qu’y faire ? Alors, écoutons ce que dit la chanson et tissons le linceul de ce monde immonde, plein de sons et de furies, ne signifiant rien, assassin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE TOUR IMMONDE
Comme métier, je vends des armes
Et je vous envoie des cartes postales
De villages bombardés,
D’enfants par les mines mutilés.
Comme métier, je vends des armes
Et je ne crains pas de récession
Tant il y a de bâtards en action
Qui me passent des commandes.
Pour une crise frontalière,
Pour une dispute frontalière,
Je bois du sang, je suis louche.
Je ne fais pas la fine bouche.
Tour, tour, tour immonde !
J’apporte la mort à tout le monde.
Appelez-moi à n’importe quelle heure,
Mon code est « malheur ».
Tour, tour, tour immonde !
Je me cache derrière un doigt ;
C’est un travail comme un autre :
L’emporte le plus adroit.
J’étais le génie de mon lycée,
Mais il m’a fallu des années
Pour trouver un bon emploi
Et produire tant de dégâts.
Dans mon boulot, je suis à fond,
À chercher des clients toujours.
J’emmène mes enfants à l’école un jour ;
Le lendemain, je vends des canons.
Comment pouvez-vous me juger,
Car je fabrique des engins de mort ?
Car je fertilise mon potager
Avec les os des morts ?
Tour, tour, tour immonde !
Plus il y a de carnage dans le monde,
Plus mon compte monte.
Chaque soir, je prie pour une guerre sainte.
Tour, tour, tour immonde !
Une centaine de morts par seconde.
Pendant que je fais la bombe,
Vous pourrissez dans votre tombe.
Tour, tour, tour immonde !
Un millier de morts par seconde.
Pour sauver ma société,
Je vends des armes aux chimpanzés !
Tour, tour, tour immonde !
Je suis aussi un espion sans conscience ;
Je pourrais vendre toute la science
Aux envahisseurs d’autres mondes !
Si vous réfléchissez, le pire
Est de découvrir
Qu’avec votre compte bancaire,
Vous contribuez à mes affaires.
Derrière des finances inavouables,
Se terrent des gens méprisables
Qui de massacres titanesques
Tirent des sommes gigantesques
Comment pouvez-vous me juger
Juste, car je fabrique des armes ?
Car je paie ma villa de charme
Avec le sang de lointains étrangers ?
Tour, tour, tour immonde !
Tour, tour, tour immonde !
Tour, tour, tour immonde !
Tour, tour, tour immonde !
P.S. : descriptions techniques des armes suivent.
VIVA LA MUERTE !!!
Comme métier, je vends des armes
Et je vous envoie des cartes postales
De villages bombardés,
D’enfants par les mines mutilés.
Comme métier, je vends des armes
Et je ne crains pas de récession
Tant il y a de bâtards en action
Qui me passent des commandes.
Pour une crise frontalière,
Pour une dispute frontalière,
Je bois du sang, je suis louche.
Je ne fais pas la fine bouche.
Tour, tour, tour immonde !
J’apporte la mort à tout le monde.
Appelez-moi à n’importe quelle heure,
Mon code est « malheur ».
Tour, tour, tour immonde !
Je me cache derrière un doigt ;
C’est un travail comme un autre :
L’emporte le plus adroit.
J’étais le génie de mon lycée,
Mais il m’a fallu des années
Pour trouver un bon emploi
Et produire tant de dégâts.
Dans mon boulot, je suis à fond,
À chercher des clients toujours.
J’emmène mes enfants à l’école un jour ;
Le lendemain, je vends des canons.
Comment pouvez-vous me juger,
Car je fabrique des engins de mort ?
Car je fertilise mon potager
Avec les os des morts ?
Tour, tour, tour immonde !
Plus il y a de carnage dans le monde,
Plus mon compte monte.
Chaque soir, je prie pour une guerre sainte.
Tour, tour, tour immonde !
Une centaine de morts par seconde.
Pendant que je fais la bombe,
Vous pourrissez dans votre tombe.
Tour, tour, tour immonde !
Un millier de morts par seconde.
Pour sauver ma société,
Je vends des armes aux chimpanzés !
Tour, tour, tour immonde !
Je suis aussi un espion sans conscience ;
Je pourrais vendre toute la science
Aux envahisseurs d’autres mondes !
Si vous réfléchissez, le pire
Est de découvrir
Qu’avec votre compte bancaire,
Vous contribuez à mes affaires.
Derrière des finances inavouables,
Se terrent des gens méprisables
Qui de massacres titanesques
Tirent des sommes gigantesques
Comment pouvez-vous me juger
Juste, car je fabrique des armes ?
Car je paie ma villa de charme
Avec le sang de lointains étrangers ?
Tour, tour, tour immonde !
Tour, tour, tour immonde !
Tour, tour, tour immonde !
Tour, tour, tour immonde !
P.S. : descriptions techniques des armes suivent.
VIVA LA MUERTE !!!
inviata da Marco Valdo M.I. - 12/11/2021 - 19:37
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Il brano che apre l'album "La vecchia ha visto gli UFO"