2 Maggio del '60
la cella della morte
si apriva a San Quintino
ordine della corte.
Per Caryl Chessman
senza pietà
da 12 anni
chiuso colà.
Era stato arrestato
per quell'accusa mossa
di essere il bandito
che con la luce rossa
fermava le auto
per rapinar
e le ragazze
poi violentar.
Per circa 12 anni
Chessman si è difeso
la Legge americana
però lo ha conteso.
Per otto volte
Per varie ragion
fu rimandata
l'esecuzion.
Ha scritto in tre libri
di essere innocente
un giovane sbandato
ma non un delinquente.
Tutti al mondo
si può sbagliar.
Io alla morte
non voglio andar.
Da tutte le Nazioni
la grazia fu implorata
la sua avvocatessa
di lui innamorata
si era rivolta
al Governator
e di salvarlo
sperava ancor.
Passavano le ore
ed il momento atroce
ormai si avvicinava
orribile e veloce
Non c'è clemenza
non c'è pietà
camera a gas
morire dovrà.
Colpevole o innocente
tremenda fu la sorte
il boia alle 10
a Chessman dà la morte.
Forse ha voluto
la figlia salvar
e "quel segreto"
con sé portar.
la cella della morte
si apriva a San Quintino
ordine della corte.
Per Caryl Chessman
senza pietà
da 12 anni
chiuso colà.
Era stato arrestato
per quell'accusa mossa
di essere il bandito
che con la luce rossa
fermava le auto
per rapinar
e le ragazze
poi violentar.
Per circa 12 anni
Chessman si è difeso
la Legge americana
però lo ha conteso.
Per otto volte
Per varie ragion
fu rimandata
l'esecuzion.
Ha scritto in tre libri
di essere innocente
un giovane sbandato
ma non un delinquente.
Tutti al mondo
si può sbagliar.
Io alla morte
non voglio andar.
Da tutte le Nazioni
la grazia fu implorata
la sua avvocatessa
di lui innamorata
si era rivolta
al Governator
e di salvarlo
sperava ancor.
Passavano le ore
ed il momento atroce
ormai si avvicinava
orribile e veloce
Non c'è clemenza
non c'è pietà
camera a gas
morire dovrà.
Colpevole o innocente
tremenda fu la sorte
il boia alle 10
a Chessman dà la morte.
Forse ha voluto
la figlia salvar
e "quel segreto"
con sé portar.
envoyé par Riccardo Venturi - 24/5/2007 - 15:18
Langue: français
Version française – CARYL CHESSMAN – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – Caryl Chessman – Lorenzo De Antiquis – 1960
À chanter sur l'air de Le ultime ore e la decapitazione di Sante Caserio.
Chanson italienne – Caryl Chessman – Lorenzo De Antiquis – 1960
À chanter sur l'air de Le ultime ore e la decapitazione di Sante Caserio.
CARYL CHESSMAN, LE BANDIT À LA LUMIÈRE ROUGE
Le cas de Caryl Chessman, dans les années 1950, réussit plus que tout autre à ameuter l'opinion publique contre la peine de mort, tant aux États-Unis qu'à l'étranger (témoin cette chanson d'un des plus populaires aèdes italiens, qui ne choisit pas par hasard l'air de Caserio.
Né en 1921, Caryl Chessman était un cambrioleur de profession qui avait passé une grande partie de sa vie en prison. Libéré par une mesure de grâce de la prison de Folsom, en janvier de 1948, il fut à nouveau arrêté à Los Angeles comme le « Bandit à la lumière rouge». Il s'agissait d'un criminel qui attaquait surtout des petits couples à l'écart dans les parkings et dans d'autres endroits isolés, en utilisant un clignotant rouge comme celui de la police. Ensuite, il volait les victimes, parfois en violant la fille.
Les portraits-robots fournis par les victimes parlaient d'un homme avec les dents tordues, au volant d'une Ford nouvelle, décapotable et de couleur claire. Caryl Chessman fut arrêté avec deux autres malfaiteurs ; il avait avec un clignotant rouge et était au volant d'une Ford nouvelle. Qui, cependant, n'était pas décapotable et de couleur sombre.
La police réveilla une des victimes en pleine nuit, demanda à cette femme de se pencher à la fenêtre de l'appartement dans laquelle elle vivait, et la femme identifia Chessman comme son assaillant à un étage de distance et dans le noir. Chessman ne correspondait pas à la description physique qui avait été donnée du cambrioleur.
Malgré cela, Chessman signa un aveu, qu'ensuite, il retira en affirmant qu'il avait extorqué par la force par la la police. Lorsque deux journalistes investigateurs commencèrent à s'occuper du cas, ils découvrirent une photo de Chessman peu après l'arrestation, le visage manifestement tuméfié. Chessman fut incriminé avec dix-sept chefs d'accusation qui allaient du hold-up à la séquestration de personne.
Sur base de la « Loi Lindbergh », votée en Californie en 1933, après l'enlèvement et le meurtre du petit Charles Lindbergh jr. (le fils du célèbre aviateur qui avait le premier traversé l'océan), peine pour l'enlèvement avec des coups et blessures, pouvait être soit la prison à vie sans possibilité de grâce ou la mort. Le jury ne demanda pas de circonstances atténuantes ; dès lors, Chessman fut condamné à la chambre à gaz.
Une fois dans le couloir de la mort de la tristement célèbre prison de Saint Quentin, Caryl Chessman commença la lutte, en écrivant depuis sa cellule 2455 quatre livres pour sa défense, qui connurent une popularité immense dans le monde entier. En étudiant toutes les possibilités juridiques présentées à son cas, il réussit à faire renvoyer pendant douze ans son exécution (par huit fois) en rassemblant une documentation fouillée. Ce fut inutile : le 2 mai 1960, le gouverneur Brown rejeta la neuvième demande de suspension et Chessman fut gazé.
Durant les douze ans de sa captivité à Saint Quentin, eut lieu aux États-Unis le premier grand mouvement d'opinion contre la peine de mort. De tout le monde parvinrent des appels pour la révision du procès Chessman ; parmi les signataires, Eleanor Roosevelt, Pablo Casals, Aldous Huxley, Ray Bradbury, William Inge, Norman Mailer, Dwight McDonald, Christopher Isherwood et Robert Frost. Ironie du sort, le gouverneur Edmund J. Brown, qui repoussa la question de suspension en affirmant « avoir les mains liées », était un opposant reconnu à la peine de mort.
Le cas de Caryl Chessman, dans les années 1950, réussit plus que tout autre à ameuter l'opinion publique contre la peine de mort, tant aux États-Unis qu'à l'étranger (témoin cette chanson d'un des plus populaires aèdes italiens, qui ne choisit pas par hasard l'air de Caserio.
Né en 1921, Caryl Chessman était un cambrioleur de profession qui avait passé une grande partie de sa vie en prison. Libéré par une mesure de grâce de la prison de Folsom, en janvier de 1948, il fut à nouveau arrêté à Los Angeles comme le « Bandit à la lumière rouge». Il s'agissait d'un criminel qui attaquait surtout des petits couples à l'écart dans les parkings et dans d'autres endroits isolés, en utilisant un clignotant rouge comme celui de la police. Ensuite, il volait les victimes, parfois en violant la fille.
Les portraits-robots fournis par les victimes parlaient d'un homme avec les dents tordues, au volant d'une Ford nouvelle, décapotable et de couleur claire. Caryl Chessman fut arrêté avec deux autres malfaiteurs ; il avait avec un clignotant rouge et était au volant d'une Ford nouvelle. Qui, cependant, n'était pas décapotable et de couleur sombre.
La police réveilla une des victimes en pleine nuit, demanda à cette femme de se pencher à la fenêtre de l'appartement dans laquelle elle vivait, et la femme identifia Chessman comme son assaillant à un étage de distance et dans le noir. Chessman ne correspondait pas à la description physique qui avait été donnée du cambrioleur.
Malgré cela, Chessman signa un aveu, qu'ensuite, il retira en affirmant qu'il avait extorqué par la force par la la police. Lorsque deux journalistes investigateurs commencèrent à s'occuper du cas, ils découvrirent une photo de Chessman peu après l'arrestation, le visage manifestement tuméfié. Chessman fut incriminé avec dix-sept chefs d'accusation qui allaient du hold-up à la séquestration de personne.
Sur base de la « Loi Lindbergh », votée en Californie en 1933, après l'enlèvement et le meurtre du petit Charles Lindbergh jr. (le fils du célèbre aviateur qui avait le premier traversé l'océan), peine pour l'enlèvement avec des coups et blessures, pouvait être soit la prison à vie sans possibilité de grâce ou la mort. Le jury ne demanda pas de circonstances atténuantes ; dès lors, Chessman fut condamné à la chambre à gaz.
Une fois dans le couloir de la mort de la tristement célèbre prison de Saint Quentin, Caryl Chessman commença la lutte, en écrivant depuis sa cellule 2455 quatre livres pour sa défense, qui connurent une popularité immense dans le monde entier. En étudiant toutes les possibilités juridiques présentées à son cas, il réussit à faire renvoyer pendant douze ans son exécution (par huit fois) en rassemblant une documentation fouillée. Ce fut inutile : le 2 mai 1960, le gouverneur Brown rejeta la neuvième demande de suspension et Chessman fut gazé.
Durant les douze ans de sa captivité à Saint Quentin, eut lieu aux États-Unis le premier grand mouvement d'opinion contre la peine de mort. De tout le monde parvinrent des appels pour la révision du procès Chessman ; parmi les signataires, Eleanor Roosevelt, Pablo Casals, Aldous Huxley, Ray Bradbury, William Inge, Norman Mailer, Dwight McDonald, Christopher Isherwood et Robert Frost. Ironie du sort, le gouverneur Edmund J. Brown, qui repoussa la question de suspension en affirmant « avoir les mains liées », était un opposant reconnu à la peine de mort.
CARYL CHESSMAN
2 Mai 1960
La cellule de la mort
S'ouvrait à Saint Quentin
Ordre de la Cour.
Pour Caryl Chessman
Sans pitié
Depuis 12 ans
Enfermé là.
Il avait été arrêté
Sous l'accusation
D'être le bandit
À la lumière rouge
Qui arrêtait les autos
Pour voler
et ensuite violer
Les filles.
Pendant environ 12 ans,
Chessman s'est défendu;
La Loi américaine
Cependant l'a réfuté.
Par huit fois
Pour diverses raisons
Fut renvoyée
Son exécution.
Il a écrit dans trois livres
Qu'il était innocent ;
Un jeune marginal
Mais pas un délinquant.
Tout le monde
Peut se tromper.
Moi, à la mort
Je ne veux pas aller.
De toutes les nations,
Sa grâce fut implorée.
Son avocate
Tombée amoureuse
S'était adressée
Au Gouverneur
Et espérait encore
Le sauver.
Les heures passaient
Et l'instant atroce
Maintenant approchait,
Horrible et rapide.
Il n'y aura pas de clémence
Il n'y aura pas de pitié.
En chambre à gaz,
Mourir il devra.
Coupable ou innocent,
Son sort fut terrible.
Le bourreau à 10 heures
Donna la mort à Chessman.
Peut-être a-t-il voulu
Préserver la fille
Et « ce secret »
Avec lui emporter.
2 Mai 1960
La cellule de la mort
S'ouvrait à Saint Quentin
Ordre de la Cour.
Pour Caryl Chessman
Sans pitié
Depuis 12 ans
Enfermé là.
Il avait été arrêté
Sous l'accusation
D'être le bandit
À la lumière rouge
Qui arrêtait les autos
Pour voler
et ensuite violer
Les filles.
Pendant environ 12 ans,
Chessman s'est défendu;
La Loi américaine
Cependant l'a réfuté.
Par huit fois
Pour diverses raisons
Fut renvoyée
Son exécution.
Il a écrit dans trois livres
Qu'il était innocent ;
Un jeune marginal
Mais pas un délinquant.
Tout le monde
Peut se tromper.
Moi, à la mort
Je ne veux pas aller.
De toutes les nations,
Sa grâce fut implorée.
Son avocate
Tombée amoureuse
S'était adressée
Au Gouverneur
Et espérait encore
Le sauver.
Les heures passaient
Et l'instant atroce
Maintenant approchait,
Horrible et rapide.
Il n'y aura pas de clémence
Il n'y aura pas de pitié.
En chambre à gaz,
Mourir il devra.
Coupable ou innocent,
Son sort fut terrible.
Le bourreau à 10 heures
Donna la mort à Chessman.
Peut-être a-t-il voulu
Préserver la fille
Et « ce secret »
Avec lui emporter.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 18/6/2015 - 22:10
Sono un giornalista, ho scritto un libro sulla la pena di morte il cui titolo è "Quinto Comandamento", il lavoro è finito e impaginato, pronto per la stampa, ma non riesco a trovare un editore. Comunque per quanto riguarda Caryl Chessman vi segnalo due canzoni che non avete ancora listato:
"The Ballad Of Caryl Chessman" di Ronnie Hawkins
"Ballata di Chessman" di Ornella Vanoni.
Entrambe sono la stessa canzone, ovviamente quella della Vanoni è in italiano. Se non riuscite a trovarle contattatemi.
"The Ballad Of Caryl Chessman" di Ronnie Hawkins
"Ballata di Chessman" di Ornella Vanoni.
Entrambe sono la stessa canzone, ovviamente quella della Vanoni è in italiano. Se non riuscite a trovarle contattatemi.
Con qualche anno di ritardo e non del tutto complete, ecco:
L'originale e la cover di Ornella Vanoni
CCG/AWS staff
06/10/2017 13:00
L'originale e la cover di Ornella Vanoni
CCG/AWS staff
06/10/2017 13:00
Sergio Di Tonno - 26/4/2009 - 12:15
c'è un'altra canzone da cantastorie nel disco Albatros VPA 8341 I cantastorie di Pavia
si intitola Cheryl Chessman, il bandito scrittore
fra alcuni giorni ne farò un upload e, appena troverò un po' di tempo ne trascriverò il testo
l'aria è quella del feroce monarchico bava, se non sbaglio
si intitola Cheryl Chessman, il bandito scrittore
fra alcuni giorni ne farò un upload e, appena troverò un po' di tempo ne trascriverò il testo
l'aria è quella del feroce monarchico bava, se non sbaglio
Danilo A. Parodi - 28/12/2009 - 15:49
×
Testo di Lorenzo De Antiquis
Da cantarsi sull'aria di Le ultime ore e la decapitazione di Sante Caserio.
Mai incisa su disco.
Il caso di Caryl Chessman, negli anni ’50, riuscì più di ogni altro a smuovere l’opinione pubblica contro la pena di morte, sia negli Stati Uniti che all’estero (ne è testimone questa canzone ad opera di uno dei più popolari cantastorie italiani, che scelse non a caso l’aria del Caserio.
Nato nel 1921, Caryl Chessman era un rapinatore di professione che aveva passato molte parte della sua vita in carcere. Rilasciato su provvedimento di grazia dal carcere di Folsom, nel gennaio del 1948 fu nuovamente arrestato a Los Angeles come il “Bandito della Luce Rossa”. Si trattava di un criminale che colpiva soprattutto coppiette appartate nei parcheggi e in altri posti isolati, agitando un lampeggiante rosso come quello della polizia. In seguito rapinava le vittime, talvolta violentando la ragazza.
Gli identikit forniti dalle vittime parlavano di un uomo coi denti storti, alla guida di una Ford nuova, decappottabile e di colore chiaro. Caryl Chessman fu arrestato assieme a altri due malviventi; aveva con sé un lampeggiante rosso ed era alla guida di una Ford nuova. La quale, però, non era decappottabile e era di colore scuro.
La polizia svegliò una delle vittime in piena notte, chiese alla donna di affacciarsi alla finestra dell'appartamento in cui viveva, e la donna identificò Chessman come suo assalitore a qualche piano di distanza ed al buio. Chessman non corrispondeva alla descrizione fisica che era stata data del rapinatore.
Ciononostante, Chessman firmò una confessione, che poi ritrattò affermando che gli era stata estorta con la violenza dalla polizia. Quando due giornalisti investigativi cominciarono ad occuparsi del caso, scoprirono una foto di Chessman poco dopo l’arresto, palesemente tumefatto. Chessman fu incriminato con diciassette capi d’accusa che andavano dalla rapina al sequestro di persona.
In base alla “Legge Lindbergh” votata in California nel 1933 dopo il rapimento e l’uccisione del piccolo Charles Lindbergh jr. (il figlio del celebre aviatore che aveva per primo trasvolato l’oceano), la pena per il rapimento con lesioni personali poteva essere sia l’ergastolo senza possibilità di grazia o la morte. La giuria non richiese le attenuanti, quindi Chessman fu condannato alla camera a gas.
Una volta nel braccio della morte del famigerato carcere di San Quintino, Caryl Chessman iniziò la sua lotta, scrivendo dalla cella 2455 quattro libri in propria difesa, che raggiunsero una popolarità immensa in tutto il mondo. Studiando tutte le possibilità giuridiche presentate dal suo caso, riuscì a far rimandare per dodici anni l’esecuzione (per otto volte) raccogliendo una documentazione capillare. Fu inutile: il 2 maggio 1960 il governatore Brown rigettò la nona richiesta di sospensione e Chessman fu gassato.
Nei dodici anni della sua prigionia a San Quintino ebbe luogo negli Stati Uniti il primo grande movimento di opinione contro la pena di morte. Da tutto il mondo si ebbero appelli per la revisione del processo Chessman: tra i firmatari, Eleanor Roosevelt, Pablo Casals, Aldous Huxley, Ray Bradbury, William Inge, Norman Mailer, Dwight McDonald, Christopher Isherwood e Robert Frost. Ironia della sorte, il governatore Edmund J. Brown, che respinse la domanda di sospensione affermando di “avere le mani legate”, era un riconosciuto oppositore alla pena di morte.