Quaranta notti al gelo sotto un portico deserto
ho venduto orologi alle stelle
Ashiwa dea della notte vieni a coprirmi d'oro
ho braccialetti finti ed un anello per ogni mano
ma nessuna moglie.
La quarantunesima notte vennero a cercarmi
pestaron gli orologi come conchiglie
Ashiwa dea della notte fammi tornare a casa
avrò una valigia piena di dolci e di cravatte
e rivedrò il mio villaggio.
Così per divertirsi o forse perché risposi male
mi spaccarono la testa con un bastone
Ashiwa dea della notte lei venne a liberarmi
le mie tempie lei baciò ed io guarii
e loro no non la videro.
Quaranta notti al gelo sotto un portico deserto
ho venduto orologi alle stelle
Ashiwa dea della notte vieni a coprirmi d'oro
ho braccialetti finti ed un anello per ogni mano
ma nessuna moglie.
Non sono morto al freddo delle vostre città
ma su una grande pila d'ebano
e la mia gente ha cantato e ballato
per quaranta notti
ho venduto orologi alle stelle
Ashiwa dea della notte vieni a coprirmi d'oro
ho braccialetti finti ed un anello per ogni mano
ma nessuna moglie.
La quarantunesima notte vennero a cercarmi
pestaron gli orologi come conchiglie
Ashiwa dea della notte fammi tornare a casa
avrò una valigia piena di dolci e di cravatte
e rivedrò il mio villaggio.
Così per divertirsi o forse perché risposi male
mi spaccarono la testa con un bastone
Ashiwa dea della notte lei venne a liberarmi
le mie tempie lei baciò ed io guarii
e loro no non la videro.
Quaranta notti al gelo sotto un portico deserto
ho venduto orologi alle stelle
Ashiwa dea della notte vieni a coprirmi d'oro
ho braccialetti finti ed un anello per ogni mano
ma nessuna moglie.
Non sono morto al freddo delle vostre città
ma su una grande pila d'ebano
e la mia gente ha cantato e ballato
per quaranta notti
envoyé par Lorenzo Masetti - 19/5/2007 - 20:01
Langue: anglais
Versione inglese di matteo88
English version by matteo88
English version by matteo88
AHMED, THE PEDLAR
I spent forty cold nights under a desert arcade,
I sold watches to the stars.
Ashiwa, goddess of the night, come and cover me with gold
I’ve got false bracelets and a ring for every hand
But no wife.
The forty-first night they came and looked for me,
They trod on my watches as shells.
Ashiwa, goddess of the night, let me come back home
I’ll have a bag full of sweet things and ties
And I’ll see my village again.
Just to enjoy themselves or because I answered back,
They broke my head with a stick.
Ashiwa, goddess of the night, she came and freed me
She kissed my temples and I recovered
And no, they didn’t see her
I spent forty cold nights under a desert arcade
I sold watches to the stars
Ashiwa, goddess of the night, come and cover me with gold
I’ve got false bracelets and a ring for every hand
But no wife.
I didn’t die in the cold of your towns
But on a big ebony stack
And my people sang and danced
For forty nights
I spent forty cold nights under a desert arcade,
I sold watches to the stars.
Ashiwa, goddess of the night, come and cover me with gold
I’ve got false bracelets and a ring for every hand
But no wife.
The forty-first night they came and looked for me,
They trod on my watches as shells.
Ashiwa, goddess of the night, let me come back home
I’ll have a bag full of sweet things and ties
And I’ll see my village again.
Just to enjoy themselves or because I answered back,
They broke my head with a stick.
Ashiwa, goddess of the night, she came and freed me
She kissed my temples and I recovered
And no, they didn’t see her
I spent forty cold nights under a desert arcade
I sold watches to the stars
Ashiwa, goddess of the night, come and cover me with gold
I’ve got false bracelets and a ring for every hand
But no wife.
I didn’t die in the cold of your towns
But on a big ebony stack
And my people sang and danced
For forty nights
envoyé par matteo88 - 13/9/2007 - 12:01
Langue: français
Versione francese di Marco Valdo M.I.
Adaptation libre de la poésie homonyme de Stefanno Benni in « Ballate » ed. Feltrinelli
En septembre 1992, passant par le stand de Rinascita à la Fête de l'Unità de Reggio Emilia, il nous est arrivé d'entendre lue à haute voix cette poésie de Stefano Benni. En lisant la quatrième de couverture du livre, nous avons décidé de la mettre en musique; en est née cette chanson au son pour nous insolitement méditerranéen. Nous avons fait entendre ce morceau au poète en personne et nous avons reçu sa bénédiction. Encore merci Stefano.
Dans « Combat Folk » et « Riportando tutto a casa » la voix est celle d'Albertone Morselli, tandis que dans « Raccolti », c'est celle de Cisco.
Le « campionamento » musical est une danse traditionnelle kosovare « Vallenga Gjakova ».
(de « La grande famiglia »).
Adaptation libre de la poésie homonyme de Stefanno Benni in « Ballate » ed. Feltrinelli
En septembre 1992, passant par le stand de Rinascita à la Fête de l'Unità de Reggio Emilia, il nous est arrivé d'entendre lue à haute voix cette poésie de Stefano Benni. En lisant la quatrième de couverture du livre, nous avons décidé de la mettre en musique; en est née cette chanson au son pour nous insolitement méditerranéen. Nous avons fait entendre ce morceau au poète en personne et nous avons reçu sa bénédiction. Encore merci Stefano.
Dans « Combat Folk » et « Riportando tutto a casa » la voix est celle d'Albertone Morselli, tandis que dans « Raccolti », c'est celle de Cisco.
Le « campionamento » musical est une danse traditionnelle kosovare « Vallenga Gjakova ».
(de « La grande famiglia »).
AHMED L'AMBULANT
Au gel sous un portique désert, quarante nuits
J'ai vendu des montres aux étoiles
Viens me couvrir d'or, ô Ashiwa déesse de la nuit
J'ai des bracelets faux et un anneau à chaque main
Mais pas de femme.
La quarante et unième nuit ils sont venus me chercher
Ils ont piétiné mes montres comme des coquillages
Ramène-moi chez moi, ô Ashiwa déesse de la nuit
J'aurai une valise pleine de douceurs et de cravates
et je reverrai mon village.
Ainsi pour se divertir ou pour un mot de travers,
Ils m'éclateront la tête avec un bâton
Viens me libérer, ô Ashiwa déesse de la nuit
J'ai des bracelets faux et un anneau à chaque main
Mais pas de femme.
Au gel sous un portique désert, quarante nuits
J'ai vendu des montres aux étoiles
Viens me couvrir d'or, ô Ashiwa déesse de la nuit
J'ai des bracelets faux et un anneau à chaque main
Mais pas de femme.
Je ne suis pas mort dans votre ville
Je suis mort sur grand tas d'ébène
et les miens ont chanté et dansé
Pendant quarante nuits.
Au gel sous un portique désert, quarante nuits
J'ai vendu des montres aux étoiles
Viens me couvrir d'or, ô Ashiwa déesse de la nuit
J'ai des bracelets faux et un anneau à chaque main
Mais pas de femme.
La quarante et unième nuit ils sont venus me chercher
Ils ont piétiné mes montres comme des coquillages
Ramène-moi chez moi, ô Ashiwa déesse de la nuit
J'aurai une valise pleine de douceurs et de cravates
et je reverrai mon village.
Ainsi pour se divertir ou pour un mot de travers,
Ils m'éclateront la tête avec un bâton
Viens me libérer, ô Ashiwa déesse de la nuit
J'ai des bracelets faux et un anneau à chaque main
Mais pas de femme.
Au gel sous un portique désert, quarante nuits
J'ai vendu des montres aux étoiles
Viens me couvrir d'or, ô Ashiwa déesse de la nuit
J'ai des bracelets faux et un anneau à chaque main
Mais pas de femme.
Je ne suis pas mort dans votre ville
Je suis mort sur grand tas d'ébène
et les miens ont chanté et dansé
Pendant quarante nuits.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 17/6/2008 - 11:15
Langue: français
Version française – AHMED L’AMBULANT – Marco Valdo M.I. – 2019 (2008)
Chanson italienne – Ahmed l’ambulante – Modena City Ramblers – 1994
Adaptation libre de la poésie homonyme de Stefano Benni in « Ballate » ed. Feltrinelli – En septembre 1992, passant par le stand de Rinascita à la Fête de l’Unità de Reggio Emilia, il nous est arrivé d’entendre lue à haute voix cette poésie de Stefano Benni. En lisant la quatrième de couverture du livre, nous avons décidé de la mettre en musique; en est née cette chanson au son pour nous insolitement méditerranéen. Nous avons fait entendre ce morceau au poète en personne et nous avons reçu sa bénédiction. Encore merci Stefano.
(Extrait de « La grande famiglia »).
Chanson italienne – Ahmed l’ambulante – Modena City Ramblers – 1994
Adaptation libre de la poésie homonyme de Stefano Benni in « Ballate » ed. Feltrinelli – En septembre 1992, passant par le stand de Rinascita à la Fête de l’Unità de Reggio Emilia, il nous est arrivé d’entendre lue à haute voix cette poésie de Stefano Benni. En lisant la quatrième de couverture du livre, nous avons décidé de la mettre en musique; en est née cette chanson au son pour nous insolitement méditerranéen. Nous avons fait entendre ce morceau au poète en personne et nous avons reçu sa bénédiction. Encore merci Stefano.
(Extrait de « La grande famiglia »).
Dialogue Maïeutique
Il y a dix ans, Lucien l’âne, je faisais la version française de cette chanson italienne, écrite et interprétée quinze ans avant par les Modena City Ramblers. Elle raconte l’histoire d’un réfugié, d’un exilé, d’un Africain venu chercher de quoi vivre ici, dans sa liberté et sa dignité d’homme. De sordides imbéciles l’attendaient sur ce coin de terre. C’est l’histoire d’une horreur qui avait été écrite par un poète déjà près de vingt ans auparavant (Ballate – Stefano Benni – 1991) et cette horreur poursuivait toujours sa progression dans les rues et dans les têtes, comme un cancer sournois ; elle chassait l’humanité des consciences. Nous sommes onze ans plus tard encore au moment où je présente cette version française ponctuée et la situation en Italie a encore empiré – pour ne rien dire du reste du monde. Là-bas à présent, le ministre de l’Intérieur est le chef des bandes et il fait voter des lois qui autorisent les armes à feu et les assassinats domestiques. Certains parlent de recul de civilisation. Moi, je dis qu’un homme, une ville, un pays, un continent a la civilisation qu’il mérite.
J’ai entendu dire ça, dit Lucien l’âne. Cependant, il fut un temps où on pouvait espérer que les choses s’amélioreraient, que les humains parleraient aux humains. Apparemment, les temps ne sont pas encore venus. Alors, tissons plus obstinément encore le linceul de ce vieux monde raciste, nationaliste, fasciste, réactionnaire, xénophobe et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Il y a dix ans, Lucien l’âne, je faisais la version française de cette chanson italienne, écrite et interprétée quinze ans avant par les Modena City Ramblers. Elle raconte l’histoire d’un réfugié, d’un exilé, d’un Africain venu chercher de quoi vivre ici, dans sa liberté et sa dignité d’homme. De sordides imbéciles l’attendaient sur ce coin de terre. C’est l’histoire d’une horreur qui avait été écrite par un poète déjà près de vingt ans auparavant (Ballate – Stefano Benni – 1991) et cette horreur poursuivait toujours sa progression dans les rues et dans les têtes, comme un cancer sournois ; elle chassait l’humanité des consciences. Nous sommes onze ans plus tard encore au moment où je présente cette version française ponctuée et la situation en Italie a encore empiré – pour ne rien dire du reste du monde. Là-bas à présent, le ministre de l’Intérieur est le chef des bandes et il fait voter des lois qui autorisent les armes à feu et les assassinats domestiques. Certains parlent de recul de civilisation. Moi, je dis qu’un homme, une ville, un pays, un continent a la civilisation qu’il mérite.
J’ai entendu dire ça, dit Lucien l’âne. Cependant, il fut un temps où on pouvait espérer que les choses s’amélioreraient, que les humains parleraient aux humains. Apparemment, les temps ne sont pas encore venus. Alors, tissons plus obstinément encore le linceul de ce vieux monde raciste, nationaliste, fasciste, réactionnaire, xénophobe et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
AHMED L’AMBULANT
Au gel sous un portique désert, quarante nuits,
J’ai vendu des montres aux étoiles.
Viens me couvrir d’or, ô Ashiwa déesse de la nuit !
J’ai des bracelets faux et un anneau à chaque main,
Mais pas de femme.
La quarante et unième nuit, ils sont venus me chercher ;
Ils ont piétiné mes montres comme des coquillages.
Ramène-moi chez moi, ô Ashiwa déesse de la nuit !
J’aurai une valise pleine de douceurs et de cravates
Et je reverrai mon village.
Ainsi pour se divertir ou pour un mot de travers,
Ils m’éclateront la tête avec un bâton ;
Viens me libérer, ô Ashiwa déesse de la nuit !
J’ai des bracelets faux et un anneau à chaque main,
Mais pas de femme.
Au gel sous un portique désert, quarante nuits,
J’ai vendu des montres aux étoiles.
Viens me couvrir d’or, ô Ashiwa déesse de la nuit !
J’ai des bracelets faux et un anneau à chaque main,
Mais pas de femme.
Je ne suis pas mort dans votre ville ;
Je suis mort sur grand tas d’ébène
Et les miens ont chanté et dansé
Pendant quarante nuits.
Au gel sous un portique désert, quarante nuits,
J’ai vendu des montres aux étoiles.
Viens me couvrir d’or, ô Ashiwa déesse de la nuit !
J’ai des bracelets faux et un anneau à chaque main,
Mais pas de femme.
La quarante et unième nuit, ils sont venus me chercher ;
Ils ont piétiné mes montres comme des coquillages.
Ramène-moi chez moi, ô Ashiwa déesse de la nuit !
J’aurai une valise pleine de douceurs et de cravates
Et je reverrai mon village.
Ainsi pour se divertir ou pour un mot de travers,
Ils m’éclateront la tête avec un bâton ;
Viens me libérer, ô Ashiwa déesse de la nuit !
J’ai des bracelets faux et un anneau à chaque main,
Mais pas de femme.
Au gel sous un portique désert, quarante nuits,
J’ai vendu des montres aux étoiles.
Viens me couvrir d’or, ô Ashiwa déesse de la nuit !
J’ai des bracelets faux et un anneau à chaque main,
Mais pas de femme.
Je ne suis pas mort dans votre ville ;
Je suis mort sur grand tas d’ébène
Et les miens ont chanté et dansé
Pendant quarante nuits.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 5/2/2019 - 17:50
Langue: italien
AHMED L'AMBULANTE
Quaranta notti nel gelo
sotto un portico deserto
ho venduto orologi
alle stelle
Ashiwa, dea della notte
vieni a coprirmi d'oro
ho braccialetti finti
un anello per ogni mano
ma nessuna moglie
La quarantunesima notte
vennero a portarmi via
pestarono gli orologi
sotto i piedi come conchiglie
Ashiwa, dea della notte
vieni a portami a a casa
arriverò con la valigia piena
di dolci e cravatte
vedrò il mio villaggio.
Così, per divertirsi
o perché risposi male
mi ruppero la testa
con un bastone
Ashiwa dea della notte
venne a liberarmi
le tempie mi baciò
le ferite guarirono
loro non la videro.
Non sono morto in un sacco di tela
ma su una grande pila d'ebano
in mezzo alla foresta
e la mia gente ha cantato
per quaranta notti
Quaranta notti nel gelo
sotto un portico deserto
ho venduto orologi
alle stelle
Ashiwa, dea della notte
vieni a coprirmi d'oro
ho braccialetti finti
un anello per ogni mano
ma nessuna moglie
La quarantunesima notte
vennero a portarmi via
pestarono gli orologi
sotto i piedi come conchiglie
Ashiwa, dea della notte
vieni a portami a a casa
arriverò con la valigia piena
di dolci e cravatte
vedrò il mio villaggio.
Così, per divertirsi
o perché risposi male
mi ruppero la testa
con un bastone
Ashiwa dea della notte
venne a liberarmi
le tempie mi baciò
le ferite guarirono
loro non la videro.
Non sono morto in un sacco di tela
ma su una grande pila d'ebano
in mezzo alla foresta
e la mia gente ha cantato
per quaranta notti
Dal blog di Alessandro Robecchi
Ieri, il 25 aprile, gli italiani festeggiavano la loro liberazione. Bravi. Oggi, 26 aprile, 1.038 cittadini immigrati festeggiano la loro liberazione dai centri di identificazione ed espulsione, carceri italiane dov’erano trattenuti con l’accusa di essere clandestini. Bravi pure loro. Se tutto andrà come deve andare, resteranno clandestini qualche tempo, poi lentamente tenteranno la strada della regolamentazione, poi lavoreranno e vivranno qui, pagheranno i contributi e le tasse, solleveranno la famosa gobba dell’Inps e salveranno il culo a noi italiani dalla piaga dell’invecchiamento e dall’impossibilità di pagarci uno stato sociale. Caso davvero strambo in cui qualcuno che viene ad aiutarti, ad creare nuove imprese, ad aprire partite iva, a sollevare l’economia, viene incarcerato. Per fortuna di tutti, i disegni degli ottusi celti e del loro ministro degli interni sono fino ad ora naufragati, e nella luminosa giornata di oggi oltre mille vite attive si innestano nel tessuto del paese a fortificarlo, invadendolo e quindi vivificandolo con energie nuove. Se non saremo così scemi da costringere queste forze all’illegalità ne trarremo certamente molti benefici, qualcuno lo spieghi a Maroni, se necessario in lingua celtica. Del resto, stiamo parlando di gente che ha attraversato il deserto per venire qui, che ha fronteggiato i trafficanti di schiavi, che ha passato ore e giorni su camionette male in arnese nel deserto, che ha sopportato le torture della polizia libica, che ha pagato per sopravvivere, che ha attraversato il mare in condizioni spaventose. Insomma, per farla breve, di gente che è viva per miracolo e che quindi non si farà impressionare da uno di Varese, o da qualche tipino azzimato di Lecco. Dice il ministro degli interni che questi clandestini sono liberi per colpa del buonismo. Ma siccome questi uomini e donne fino ad oggi hanno incontrato solo cattivismo, e stronzismo e anche figliodiputtanismo, un po’ di buonismo gli farà bene. Bravi. Liberi tutti. Viva la libertà, viva il 26 aprile.
Ieri, il 25 aprile, gli italiani festeggiavano la loro liberazione. Bravi. Oggi, 26 aprile, 1.038 cittadini immigrati festeggiano la loro liberazione dai centri di identificazione ed espulsione, carceri italiane dov’erano trattenuti con l’accusa di essere clandestini. Bravi pure loro. Se tutto andrà come deve andare, resteranno clandestini qualche tempo, poi lentamente tenteranno la strada della regolamentazione, poi lavoreranno e vivranno qui, pagheranno i contributi e le tasse, solleveranno la famosa gobba dell’Inps e salveranno il culo a noi italiani dalla piaga dell’invecchiamento e dall’impossibilità di pagarci uno stato sociale. Caso davvero strambo in cui qualcuno che viene ad aiutarti, ad creare nuove imprese, ad aprire partite iva, a sollevare l’economia, viene incarcerato. Per fortuna di tutti, i disegni degli ottusi celti e del loro ministro degli interni sono fino ad ora naufragati, e nella luminosa giornata di oggi oltre mille vite attive si innestano nel tessuto del paese a fortificarlo, invadendolo e quindi vivificandolo con energie nuove. Se non saremo così scemi da costringere queste forze all’illegalità ne trarremo certamente molti benefici, qualcuno lo spieghi a Maroni, se necessario in lingua celtica. Del resto, stiamo parlando di gente che ha attraversato il deserto per venire qui, che ha fronteggiato i trafficanti di schiavi, che ha passato ore e giorni su camionette male in arnese nel deserto, che ha sopportato le torture della polizia libica, che ha pagato per sopravvivere, che ha attraversato il mare in condizioni spaventose. Insomma, per farla breve, di gente che è viva per miracolo e che quindi non si farà impressionare da uno di Varese, o da qualche tipino azzimato di Lecco. Dice il ministro degli interni che questi clandestini sono liberi per colpa del buonismo. Ma siccome questi uomini e donne fino ad oggi hanno incontrato solo cattivismo, e stronzismo e anche figliodiputtanismo, un po’ di buonismo gli farà bene. Bravi. Liberi tutti. Viva la libertà, viva il 26 aprile.
daniela -k.d.- - 28/4/2009 - 19:36
"Rosarno, immigrati schiavizzati" - Arrestati i caporali della rivolta
Premesso che non auguro la galera a nessuno, mi fa -come dire- piacere che finalmente si siano accorti delle condizioni disumane a cui dovevano sottostare i lavoratori stranieri a Rosarno e dintorni.
E pensare che bastava andare là, e guardarsi intorno. Troppa fatica?...
(kd)
Da Repubblica online
ROSARNO - Almeno trenta persone arrestate a Rosarno con l'accusa di aver fatto parte del racket dello sfruttamento e della riduzione in schiavitù degli immigrati nel settore agricolo. Nove persone sono finite in carcere, 21 ai domiciliari. L'operazione "Migrantes" anti-caporali nasce dalle indagini avviate nel gennaio scorso, dopo la rivolta degli extracomunitari 1 impiegati nella raccolta degli agrumi.
Dalle indagini emerge chiaramente che alla base di quella rivolta c'erano lo sfruttamento e le condizioni inique in cui gli immigrati erano costretti a lavorare: dalle 12 alle 14 ore al giorno per un compenso tra i 10 e i 25 euro (un euro a cassetta per la raccolta dei mandarini e 50 centesimi per le arance), con una cresta di 10 euro su ogni lavoratore per i caporali. E quegli immigrati che si fossero ribellati avrebbero rischiato di subire ritorsioni e minacce. La rivolta di Rosarno, quindi, è stata determinata dalla stanchezza e dallo sfruttamento. Due sentimenti esplosi quando due lavoratori extracomunitari sono stati feriti a colpi d'arma da fuoco per mano dei rosarnesi.
I trenta arrestati sono accusati di essere parte dell'organizzazione di sfruttamento. Tra loro ci sono sia italiani che extracomunitari: marocchini, tunisini, algerini e una donna bulgara che si spostavano tra villa Literno nel casertano, Cassibile, in provincia di Siracusa, e Palagonia, vicino a Catania, per reclutare lavoratori e condurli nei campi. Una sorta di rete clandestina di collocamento che imponeva le stesse condizioni in tutti i luoghi di lavoro. Chi non acconsentiva, non lavorava. Nel corso dell'operazione sono state sequestrate anche 20 aziende e 200 terreni, per un valore complessivo di circa dieci milioni di euro. Sono state poi scoperte anche numerose presunte truffe nei confronti degli enti previdenziali.
E se gli sfruttatori sono finiti in manette è stato anche grazie ai racconti degli immigrati stessi che nei centri d'accoglienza di Bari e Crotone, dove sono stati portati subito dopo gli scontri, hanno spiegato come erano andate le cose. A questi immigrati che hanno collaborato con la giustizia, il governo italiano ha promesso il permesso di soggiorno.
I fermi eseguiti a Rosarno contribuiscono a erodere la struttura della criminalità organizzata calabrese solo in piccola parte. Secondo le stime dell'Istituto Demoskopika, infatti, nell'ultimo decennio gli immigrati sbarcati sulle coste della piana di Gioia Tauro sono stati oltre 19mila. Questa manodopera a basso costo è stata regolarmente sfruttata dalla 'ndrangheta calabrese e ha prodotto un giro d'affari di circa 290 milioni di euro.
Non stupisce quindi che per Keita, bracciante africano arrivato a Roma dalla Calabria dopo gli scontri, quella degli arresti sia "una buona notizia". Keita è solo uno dei 50 uomini alloggiati in un centro sociale della capitale che sono riusciti a creare dal nulla l'Associazione dei lavoratori africani di Rosarno (Alar) per favorire "la crescita di una coscienza politica", dice. L'Alar organizza manifestazioni e proteste da febbraio. Megafono alla mano, i migranti dell'Associazione romana hanno chiesto un incontro con il prefetto di Roma, Giuseppe Pecoraro. Per il momento però l'unica cosa che l'Aral è riuscita a ottenere dal governo è il riconoscimento del titolo provvisorio per quegli 11 immigrati che erano stati feriti durante gli scontri di gennaio. "Ora chiediamo che anche tutti gli altri trovino la legalità. Dopo questa notizia di arresto gridiamo 'Mai più!'. Alar sarà la nostra sigla di lotta!", assicura Kader, un ivoriano ventinovenne tra i fondatori dell'Associazione.
Premesso che non auguro la galera a nessuno, mi fa -come dire- piacere che finalmente si siano accorti delle condizioni disumane a cui dovevano sottostare i lavoratori stranieri a Rosarno e dintorni.
E pensare che bastava andare là, e guardarsi intorno. Troppa fatica?...
(kd)
Da Repubblica online
ROSARNO - Almeno trenta persone arrestate a Rosarno con l'accusa di aver fatto parte del racket dello sfruttamento e della riduzione in schiavitù degli immigrati nel settore agricolo. Nove persone sono finite in carcere, 21 ai domiciliari. L'operazione "Migrantes" anti-caporali nasce dalle indagini avviate nel gennaio scorso, dopo la rivolta degli extracomunitari 1 impiegati nella raccolta degli agrumi.
Dalle indagini emerge chiaramente che alla base di quella rivolta c'erano lo sfruttamento e le condizioni inique in cui gli immigrati erano costretti a lavorare: dalle 12 alle 14 ore al giorno per un compenso tra i 10 e i 25 euro (un euro a cassetta per la raccolta dei mandarini e 50 centesimi per le arance), con una cresta di 10 euro su ogni lavoratore per i caporali. E quegli immigrati che si fossero ribellati avrebbero rischiato di subire ritorsioni e minacce. La rivolta di Rosarno, quindi, è stata determinata dalla stanchezza e dallo sfruttamento. Due sentimenti esplosi quando due lavoratori extracomunitari sono stati feriti a colpi d'arma da fuoco per mano dei rosarnesi.
I trenta arrestati sono accusati di essere parte dell'organizzazione di sfruttamento. Tra loro ci sono sia italiani che extracomunitari: marocchini, tunisini, algerini e una donna bulgara che si spostavano tra villa Literno nel casertano, Cassibile, in provincia di Siracusa, e Palagonia, vicino a Catania, per reclutare lavoratori e condurli nei campi. Una sorta di rete clandestina di collocamento che imponeva le stesse condizioni in tutti i luoghi di lavoro. Chi non acconsentiva, non lavorava. Nel corso dell'operazione sono state sequestrate anche 20 aziende e 200 terreni, per un valore complessivo di circa dieci milioni di euro. Sono state poi scoperte anche numerose presunte truffe nei confronti degli enti previdenziali.
E se gli sfruttatori sono finiti in manette è stato anche grazie ai racconti degli immigrati stessi che nei centri d'accoglienza di Bari e Crotone, dove sono stati portati subito dopo gli scontri, hanno spiegato come erano andate le cose. A questi immigrati che hanno collaborato con la giustizia, il governo italiano ha promesso il permesso di soggiorno.
I fermi eseguiti a Rosarno contribuiscono a erodere la struttura della criminalità organizzata calabrese solo in piccola parte. Secondo le stime dell'Istituto Demoskopika, infatti, nell'ultimo decennio gli immigrati sbarcati sulle coste della piana di Gioia Tauro sono stati oltre 19mila. Questa manodopera a basso costo è stata regolarmente sfruttata dalla 'ndrangheta calabrese e ha prodotto un giro d'affari di circa 290 milioni di euro.
Non stupisce quindi che per Keita, bracciante africano arrivato a Roma dalla Calabria dopo gli scontri, quella degli arresti sia "una buona notizia". Keita è solo uno dei 50 uomini alloggiati in un centro sociale della capitale che sono riusciti a creare dal nulla l'Associazione dei lavoratori africani di Rosarno (Alar) per favorire "la crescita di una coscienza politica", dice. L'Alar organizza manifestazioni e proteste da febbraio. Megafono alla mano, i migranti dell'Associazione romana hanno chiesto un incontro con il prefetto di Roma, Giuseppe Pecoraro. Per il momento però l'unica cosa che l'Aral è riuscita a ottenere dal governo è il riconoscimento del titolo provvisorio per quegli 11 immigrati che erano stati feriti durante gli scontri di gennaio. "Ora chiediamo che anche tutti gli altri trovino la legalità. Dopo questa notizia di arresto gridiamo 'Mai più!'. Alar sarà la nostra sigla di lotta!", assicura Kader, un ivoriano ventinovenne tra i fondatori dell'Associazione.
daniela -k.d.- - 26/4/2010 - 18:28
Caccia al nero di Marco Rovelli
tratto dal libro Servi
Antonella Bundu legge "Caccia al Nero" di Marco Rovelli
tratto dal libro Servi
Antonella Bundu legge "Caccia al Nero" di Marco Rovelli
daniela -k.d.- - 26/4/2010 - 19:08
×
poi in "Raccolti" (4'04")
esiste anche una versione inserita nel demotape "Combat Folk"
Il testo è un libero adattamento dalla poesia omonima di Stefano Benni da "Ballate" ed. Feltinelli.
In "Combat Folk" e "Riportando tutto a casa" la voce è di Albertone Morselli, mentre in "Raccolti" è di Cisco.
Il "campionamento" musicale è una danza tradizionale kossovara "Valle nga Gjakova" (Danza di Gjakova, in serbo Đakovica, città del Kosovo).
(da La Grande Famiglia)