Langue   

Neony

Bardziej
Langue: polonais


Bardziej

Liste des versions


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[2019]
inedita

Parole e musica di Bardziej
che adesso sono diventati Bardziej Plus o più brevemente Bardziej pl, trasformandosi per l'occasione in quintetto:

Grzegorz Dąbrowski - voce, chitarra
Paweł Korkuś - voce, chitarra
plus:
Michał Jezierski - bass
Andrzej Leżoń - sassofono
Tobiasz Wawrzyniak - batteria


Il testo trascritto a orecchio da YT

Bardziej
Idę ulicą
Miasta jak mrowisko
Szczytem człowieka
Krawędzią tysiąclecia
Nowego, lepszego,
Oświeconego
Ciemnoty, koszmary
Zostały nad starym
Patrzę z wysokości
Ludzkich możliwości
Ogarniam całą Ziemię,
A nawet jeszcze więcej
W dole pod sobą
Mam głód i zabobon
Spoglądam na ludzi,
Coś dzwoni to budzik

Włączam telewizor,
Bo cóż mógłby włączyć
Człowiek
Obudzony w środku nocy
Głosem przetworzonym,
Cała w zimnym świetle
Osoba z ekranu
Mówi co na świecie
Władca absolutny
Lud głodem traktuje
Ktoś zginął za wiarę,
Ktoś w jej imię morduje
I jeszcze z frontu
Najnowsze doniesienia
Ta wojna potrwa długo,
Wciąż brak porozumienia

To nie światłość
To tylko neony
Oświecone
Zabobony
Ale dumny jestem
Ja człowiek współczesny
Że bałwan, przed którym klęczę
Jest taki nowoczesny

To nie światłość
To tylko neony
Oświecone
Zabobony
Ale dumny jestem
Ja człowiek współczesny
Że bałwan, przed którym klęczę
Jest taki nowoczesny

To nie światłość
To tylko neony
Oświecone
Zabobony
Ale dumny jestem
Ja człowiek współczesny
Że bałwan, przed którym klęczę
Jest taki nowoczesny

Ad libitum

envoyé par Krzysiek - 8/9/2019 - 20:56




Langue: italien

Traduzione italiana / Italian translation / Traduction italienne / Italiankielinen käännös: Krzysiek Wrona

https://neobrand.pl/wp-content/uploads...


Come vedi ho fatto una cosa "meticcia". Non è proprio la traduzione letterale, ma non è neanche una versione cantabile, con la ritmica giusta. Sono stato trascinato dalle rime fatte un po' a casaccio. M'è venuta così ;-)
È molto bella questa canzone. Forse ci si potrebbe fare una cosa un pochino più decente in italiano?
Grazie
I NEON

Passo per la via
Di una città formicaio
Che è colmo dell’uomo
L’orlo del millenio
Nuovo, migliore,
Illuminato
Ignoranza e orrori
Sono rimasti sul vecchio
Guardo dall’altezza
Di umana prontezza
Comprendo tutta Terra
E persino ancor altro
Laggiù sotto sotto
Ci sono fame e pregiudizio
Osservo la gente
Un suono, è sveglia

Accendo la tv
Perché cosa può accendere
Un uomo svegliato
Nel bel mezzo della notte
Con la voce trasformata
Tutto in luce fredda
Qualcuno dallo schermo
Dà notizie sul mondo
Un sovrano assoluto
Affama la nazione
Chi è morto per la fede
Chi ammazza nel suo nome
E ancora dal fronte
Gli ultimi resoCONTI
Questa guerra durerà
Mancano accordi

Non è la Luce
Sono solo i neon [1]
Illuminate
Superstizioni
Ma sono davvero fiero
Io, l’uomo odierno
Che l’idolo davanti a cui mi genufletto
È così moderno

Non è la Luce
Sono solo i neon
Illuminate
Superstizioni
Ma sono davvero fiero
Io, l’uomo odierno
Che l’idolo davanti a cui mi genufletto
È così moderno

Non è la Luce
Sono solo i neon
Illuminate
Superstizioni
Ma sono davvero fiero
Io, l’uomo odierno
Che l’idolo davanti a cui mi genufletto
È così moderno

Ad libitum
[1] o licenza poetica, ovvero "neoni" :-)

envoyé par Krzysiek - 9/9/2019 - 19:03




Langue: français

Version française - NÉOS NÉONS – Marco Valdo M.I. - 2019
d’après la version italienne de Krzysiek Wrona
d’une
Chanson polonaise – Neony – Bardziej – 2019 (Texte transcrit à l’oreille par Krzysiek Wrona)
Paroles et musique : Bardziej , qui est devenu Bardziej Plus ou, plus brièvement, Bardziej pl, devenant pour l’occasion un quintette :
Grzegorz Dąbrowski – voix, guitare
Paweł Korkuś – voix, guitare
plus:
Michał Jezierski - basse
Andrzej Leżoń - saxophone
Tobiasz Wawrzyniak - batterie


Dialogue maïeutique

NEONS

Comme je l’ai souvent souligné, Lucien l’âne mon ami, l’univers de la traduction est complexe et il n’y a pas une bonne manière de traduire ; le mieux, comme on le sait est de s’en tenir à une version et de laisser la porte ouverte à d’autres versions. C’est à cette circonstance que notre ami polonais a été confronté. Voici ce qu’il en dit :
« Comme vous pouvez le voir, j’ai fait un truc "métis". Ce n’est pas vraiment la traduction littérale, mais ce n’est même pas une version chantable, avec le bon rythme. J’ai été entraîné par les rimes faites un peu au hasard. C’est comme ça que ça m’est venu ;-)
Cette chanson est très belle. On pourrait peut-être faire quelque chose d’un peu plus décent en italien ? ».
Quant à moi, comme il est dit, j’ai repris la version italienne pour en faire une version française.

Soit, répond Lucien l’âne, mais si tu me disais de quoi elle cause cette chanson et si dans la foulée, tu m’expliquais cet étrange titre.

Je comptais bien faire tout ça, Lucien l’âne mon ami. D’abord, ce titre de Néos Néons est une sorte d’écho, de prolongement de la discussion sur le titre en polonais « Neony » où, semble-t-il, par licence poétique, le traducteur en italien aurait usé du mot « neon » et aussi, une sorte de condensé de la chanson elle-même, où les nouveaux néons viendraient éclairer la civilisation moderne. Cependant, je ne puis vraiment tenter une exégèse que de la version en langue française et dès lors, mon explication, ma perception de ce que dit la chanson et de ce que ça signifie est sujette à cette caution. Pour caractériser cette chanson, je dirais qu’il s’agit d’une sorte de chronique de notre temps, qui est celui des villes tentaculaires, de la télévision et des néons. Il est peuplé de foules qui se pressent à leurs activités multiples, multiformes et mystérieuses. On ne sait où vont tous ces gens. Et puis, pour le reste du monde, il y a la misère et la guerre, une guerre sans doute interminable. Une guerre dont le moteur est à deux temps : foi ancienne contre croyance à la Babel moderne et télévisuelle.

Oh, Marco Valdo M.I., on dirait une sorte de bulletin en provenance de La Guerre de Cent mille ans et ne te chagrine pas trop de ta glose, car ce que tu en dis me paraît fort intéressant. J’apprécie particulièrement cette confrontation de la foi – disons le mot, religieuse, des superstitions et de la croyance à la modernité, c’est-à-dire à tout le clinquant de cette civilisation post-industrielle qui a édifié son monde sur la croyance à sa propre transcendance. On nage dans l’absurdité, on dirait qu’Ubu s’est emparé du monde et on a l’impression qu’on ne peut que compter les coups ; on dirait qu’on vit avec en toile de fond un combat douteux de guignols incohérents. En somme, le monde a perdu la boussole ou selon Courteline et le fou de son commissaire, le monde « a une araignée dans le plafond, une punaise dans le bois de lit, et un rat dans la contrebasse. »

Ainsi, répond Marco Valdo M.I., la chose n’est pas nouvelle et citation pour citation, ceux-là qui prétendent mener le monde selon leur Livre, à tous ces vanteurs de médecine universelle à base de foi et de croyance, le genre humain tout entier demandera : « En somme, docteur, je meurs guéri. »

Pour ce que nous y pouvons, Marco Valdo M.I., tissons le linceul de ce vieux monde crédule, croyant, criminel et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
NÉOS NÉONS

Je longe la rue
D’une ville fourmillante,
Grouillant d’hommes
À l’orée de ce millénaire
Neuf, meilleur,
Qu’une lueur éclaire ;
L’ignorance et les horreurs
Sont restées dans l’autre.
Je regarde de la hauteur
De mon humaine grandeur,
La Terre entière
Et même au-delà, partout
En bas, là, dessus, dessous,
Il y a la faim et les préjugés.
Je regarde les gens
Et j’entends
Un bruit : je suis réveillé.

J’allume la télé,
Car que peut allumer
Un homme prudent et avisé
Au milieu de la nuit ?
Avec sa voix mécanisée,
Dans cette luminescence glacée,
L’écran qui luit
Donne des nouvelles du monde :
Un souverain absolu, immonde,
Affame une nation ;
Des hommes sont morts pour la foi ;
D’autres tuent en son nom
Et cette sainte guerre durera.
En provenance du front,
On entend les derniers rapports :
Il n’y a aucun accord.

Ce n’est pas la Lumière,
Ce sont les néos néons
Qui éclairent
Les superstitions.
Mais je suis fier et content,
Moi, l’homme du présent,
Que l’idole face à laquelle je me prosterne
Soit si magnifiquement moderne.

Ce n’est pas la Lumière,
Ce sont les néos néons
Qui éclairent
Les superstitions.
Mais je suis fier et content,
Moi, l’homme du présent
Que l’idole face à laquelle je me prosterne
Soit si magnifiquement moderne.

Ce n’est pas la Lumière,
Ce sont les néos néons
Qui éclairent
Les superstitions.
Mais je suis fier et content,
Moi, l’homme du présent
Que l’idole face à laquelle je me prosterne
Soit si magnifiquement moderne.

Ad libitum

envoyé par Marco Valdo M.I. - 11/9/2019 - 22:28


@ Krzysiek

La nuova versione l'ho messa, sostituendola alla precedente come puoi vedere e inserendo il tuo commento. Quanto alle migliorie, per ora mi sono limitato a correggere il tuo "ginofletto": in italiano si dice genufletto (verbo genuflettersi). Però in italiano è un verbo molto formale e latinoso, dal significato decisamente ecclesiastico (o sportivo). E' così anche la forma polacca? Altrimenti, forse meglio il comune "inginocchiarsi"...ma dimmi tu!

Riccardo Venturi - 10/9/2019 - 23:41


Avevo in alternativa:

Che sto’ in ginocchio davanti a un idolo
Che è così moderno

E "genuflettersi" voleva essere ironico visto il contesto di culto (vedi "Il giudice"),
ma forse infatti meglio cambiare solo il penultimo verso in:

Che l’idolo davanti a cui mi inginocchio ?

Krzysiek - 10/9/2019 - 23:53


Sembra un testo semplice ma invece "gioca" parecchio.
Parla della freddezza dello schermo e poi, in finale mette la parola "bałwan" che può significare sia il pupazzo di neve che, come in questo caso, un idolo nel senso biblico.

Krzysiek - 11/9/2019 - 00:00


No, faccio marcia indietro. Nel contesto che hai espresso per il testo, "genuflettersi" ci sta bene (PS: attenzione però: "sto" si scrive senza accento, nonostante oramai milioni di italiani scrivano "stò", "stà" e cose del genere. Ma è notorio che l'italiano è una lingua pressoché ignota, soprattutto agli italiani).

Riccardo Venturi - 11/9/2019 - 01:49


PS sui "neony" o "neoni" come nella tua licenza poetica :-). A Firenze e nel suo contado, la "n" finale scompare: "i' neo" (il neon), "i' camio" (il camion). Di conseguenza il plurale fa: "i nei" (che l'ha'hambiati téne tutti 'hue' nei...?) e "i hami" (oggi 'e 'un ci si moveva su' Viali 'hon tutti 'hue' hami...!). Quindi casomai, per la tua licenza voto per "i nei" ^^

Riccardo Venturi - 11/9/2019 - 02:07




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