Usted,
compañero,
es de los de siempre.
De los que nunca
se rajaron,
¡carajo!
De los que nunca
incrustaron su cobardía
en las carnes del pueblo.
De los que se aguantaron
contra palo y cárcel,
exilio y sombra.
Usted,
compañero,
es de los de siempre.
Y yo lo quiero mucho,
por su actitud honrada,
milenaria,
por su resistencia
de mole sensitiva,
por su fe,
más grande
y más heroica,
que los gólgotas
juntos
de todas las religiones.
Pero, ¿sabe?
Los siglos
venideros
se pararán de puntillas
sobre los hombros
del planeta,
para intentar
tocar
su dignidad,
que arderá
de coraje,
todavía.
Usted,
compañero,
que no traicionó
a su clase,
ni con torturas,
ni con cárceles,
ni con puercos billetes,
usted,
astro de ternura,
tendrá edad de orgullo,
para las multitudes
delirantes
que saldrán
del fondo de la historia
a glorificarlo,
a usted,
al humano y modesto,
al sencillo proletario,
al de los de siempre,
al inquebrantable
acero del pueblo.
compañero,
es de los de siempre.
De los que nunca
se rajaron,
¡carajo!
De los que nunca
incrustaron su cobardía
en las carnes del pueblo.
De los que se aguantaron
contra palo y cárcel,
exilio y sombra.
Usted,
compañero,
es de los de siempre.
Y yo lo quiero mucho,
por su actitud honrada,
milenaria,
por su resistencia
de mole sensitiva,
por su fe,
más grande
y más heroica,
que los gólgotas
juntos
de todas las religiones.
Pero, ¿sabe?
Los siglos
venideros
se pararán de puntillas
sobre los hombros
del planeta,
para intentar
tocar
su dignidad,
que arderá
de coraje,
todavía.
Usted,
compañero,
que no traicionó
a su clase,
ni con torturas,
ni con cárceles,
ni con puercos billetes,
usted,
astro de ternura,
tendrá edad de orgullo,
para las multitudes
delirantes
que saldrán
del fondo de la historia
a glorificarlo,
a usted,
al humano y modesto,
al sencillo proletario,
al de los de siempre,
al inquebrantable
acero del pueblo.
Contributed by Bernart Bartleby - 2019/5/16 - 22:26
Language: French
LES ÉTERNELS
Vous,
camarade,
vous êtes au nombre des éternels.
Au nombre de ceux
qui jamais
ne se dégonflèrent,
putain !
Qui jamais
n'incrustèrent leur lâcheté
dans la chair du peuple.
Qui surent résister
au bâton et à la prison,
à l'exil et à l'ombre.
Vous,
camarade,
vous êtes au nombre des éternels.
Et moi, je vous aime beaucoup,
pour votre attitude honorable,
millénaire,
pour votre résistance
de masse sensitive,
pour votre foi,
plus grande
et plus héroïque
que les golgothas
réunis
de toutes les religions.
Mais vous savez ?
Les siècles
à venir,
juchés sur les épaules
de la planète,
se mettront sur la pointe des pieds
pour tenter
de toucher
votre dignité,
qui brûlera
de rage,
encore.
Vous,
camarade,
qui n'avez pas trahi
votre classe,
pas même sous la torture,
pas même dans les prisons,
encore moins en échange de foutus billets,
vous,
astre de tendresse,
vous atteindrez l'âge de l'orgueil,
pour les multitudes
délirantes
qui sortiront
du fond de l'histoire
pour glorifier
à travers vous
l'être humain, le modeste,
le prolétaire le plus simple,
celui qui est au nombre des éternels
forgés dans l'acier invincible du peuple.
Vous,
camarade,
vous êtes au nombre des éternels.
Au nombre de ceux
qui jamais
ne se dégonflèrent,
putain !
Qui jamais
n'incrustèrent leur lâcheté
dans la chair du peuple.
Qui surent résister
au bâton et à la prison,
à l'exil et à l'ombre.
Vous,
camarade,
vous êtes au nombre des éternels.
Et moi, je vous aime beaucoup,
pour votre attitude honorable,
millénaire,
pour votre résistance
de masse sensitive,
pour votre foi,
plus grande
et plus héroïque
que les golgothas
réunis
de toutes les religions.
Mais vous savez ?
Les siècles
à venir,
juchés sur les épaules
de la planète,
se mettront sur la pointe des pieds
pour tenter
de toucher
votre dignité,
qui brûlera
de rage,
encore.
Vous,
camarade,
qui n'avez pas trahi
votre classe,
pas même sous la torture,
pas même dans les prisons,
encore moins en échange de foutus billets,
vous,
astre de tendresse,
vous atteindrez l'âge de l'orgueil,
pour les multitudes
délirantes
qui sortiront
du fond de l'histoire
pour glorifier
à travers vous
l'être humain, le modeste,
le prolétaire le plus simple,
celui qui est au nombre des éternels
forgés dans l'acier invincible du peuple.
Contributed by B.B. - 2019/5/20 - 19:41
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Nell'antologia "Vámonos patria a caminar, yo te acompaño" pubblicata nel 1965
Musica di Adrián Goizueta, compositore argentino-costaricense, nel suo album del 1983 intitolato "Eugenia: para que no caiga la esperanza" (dove la canzone ha il titolo "A usted compañero")