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Reiter wieder an der schwarzen Mauer

Franz-Josef Degenhardt
Language: German


Franz-Josef Degenhardt

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[1987]
Nell'album "Da müssen wir durch"
Testo trovato su LyricWiki
Una canzone interpretata anche da Hannes Wader

Da müssen wir durch
Reiter wieder an der schwarzen Mauer
Vor der Kokerei im Pfefferminz
Diesmal sind es sieben junge Mädchen
Auf Patrouillenritt zum Märchenprinz
Hören sie im Bauch schon die Trompeten?
Eine, die sich in die Bügel stellt
Helle Rufe. Und dann stürmt das Fähnlein
Galoppierend in das Roggenfeld
Schüsse fallen nicht. Es wehen Tücher
Überm gelben Roggen. An Schacht Zwei
In der stillgelegten Zeche
Traben sieben junge Mädchen rasch vorbei

Dreizehn waren sie und war'n Ulanen
An der schwarzen Mauer, Halt davor
Und dann schmetterte eine Trompete
Zur Attacke auf das Zechentor
Und dahinter standen hundert Kumpel
Ohne Waffen, ihre Frauen mit
Sangen lauter, um sich Mut zu machen
Wie das Fähnlein in den Roggen ritt
Säbelblitzen überm gelben Roggen
Doch Ulanen schlagen erstmal flach
Später fielen erst die scharfen Schüsse
Und zwei Kumpel waren tot danach

Ich sah dann auch an der schwarzen Mauer
Die drei Reiter, einer noch ein Kind
Einarmig der erste, und dem letzten
Flatterte der Kopfverband im Wind
Nein, man hörte kein Trompetenschmettern
Beim Galopp hinein ins Roggenfeld
Zwei Granaten feuerte der Panzer
Gut getarnt ans Zechentor gestellt
Erdfontänen überm gelben Roggen
Und der gräßlich helle Pferdeschrei
Einer galoppierte aber weiter
Ohne Kopf und kam noch bis Schacht Zwei

Nein, das Vergangene ist nicht tot -
Es ist nicht einmal vergangen
Reiter wieder an der schwarzen Mauer
Vor der Kokerei im Pfefferminz
Diesmal sind es sieben junge Mädchen
Auf Patrouillenritt zum Märchenprinz

Contributed by Bernart Bartleby - 2019/3/23 - 22:26



Language: French

Traduzione francese (della versione di Hannes Wader) da Lyricstranslate
DES CAVALIERS APPROCHENT À NOUVEAU DU MUR NOIR

Des cavaliers approchent à nouveau du mur noir
Des cavaliers approchent à nouveau du mur noir
devant les fours à coke, dans la menthe poivrée.
Cette fois ce sont sept jeunes filles
qui patrouillent à la recherche du prince charmant.
Sentez-vous les trompettes vibrer dans votre ventre ?
L'une d'elle se lève sur ses étriers et lance un appel clair.
Puis la troupe débouche au galop dans le champ de seigle.
Pas un coup de feu. Des foulards s'agitent
au-dessus des épis verts. Devant le puits numéro deux,
le long de la mine désaffectée, sept jeunes filles ont filé comme le vent.

Ils étaient treize, et c'étaient des uhlans.
A l'arrêt devant le mur noir.
Puis une trompette a retentit
à l'attaque de l'entrée de la mine.
Et derrière elle se tenaient cent gars
désarmés, avec leurs femmes ;
Ils chantaient fort, pour se donner du courage.
Alors que la troupe avançait dans le champ de seigle
les sabres ont lancé des éclairs sur les épis jaunes,
mais les uhlans n'ont frappé que du plat de leur lame.
Ce n'est que plus tard que sont partis les coups de feu.
Quand tout fut terminé, deux des gars étaient morts.

Mais j'ai aussi vu près du mur noir
les trois cavaliers. L'un n'était encore qu'un enfant.
Le premier n'avait plus qu'un bras, et les bandages
sur la tête du dernier flottaient au vent.
Non, aucun son de trompette n'accompagnait
leur galop dans le champ de seigle.
Le char a tiré deux obus,
bien camouflé près de l'entrée de la mine.
Geysers de terre sur les épis jaunes,
et le cri affreusement distinct d'un cheval.
L'un d'eux a pourtant galopé plus loin,
la tête arrachée, il a quand même atteint le puits numéro deux.
Non, le passé n'est pas mort. Il n'a jamais disparu une seconde. (*)

Des cavaliers approchent à nouveau du mur noir
devant les fours à coke, dans la menthe poivrée.
Cette fois ce sont sept jeunes filles
qui patrouillent à la recherche du prince charmant.
(*) "Nein das Vergangene ist nicht tot - es ist nicht einmal vergangen."
Je ne sais pas pourquoi cette phrase a disparu des paroles, mais dans la plupart des versions elle y est.

Contributed by B.B. - 2019/3/23 - 22:45




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