Language   

Management del dolore post-operatorio: Signor Poliziotto

GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCG
Language: Italian


List of versions


Related Songs

Graine d'ananar
(Léo Ferré)
Multiculti Supermarket
(Management del Dolore Post-operatorio)


(2012)
Management del dolore post-operatorio

Album: Auff!!


MANAGEMENT-DEL-DOLORE-POST-OPERATORIO


Parte tutto da un aneddoto su Leo Ferré. Fu fermato al confine, fra Francia e Italia, epoca di brigate rosse. E mentre i poliziotti rovistavano nella macchina e non trovavano nulla disse: “Con!” che significa coglione “le bombe non sono dove le cerchi, stanno qua, nella testa!”.

La canzone fondamentalmente sviluppa un’idea che è quella che non basta aspettare che il sogno venga da te. Lo devi cercare, devi lavorare, devi proprio spaccarti il culo per qualsiasi cosa, qualsiasi idea. Per avere ragione ti devi fare un culo… una sofferenza immane, soprattutto per chi non è aiutato da nessuno, anche a livello di appoggio psicologico. Mi piace l’idea che i nostri genitori non c’abbiano appoggiato fino adesso. Non dobbiamo ringraziare nessuno. Abbiamo lavorato di più quando andava male, come i matti, perché la cosa ci piaceva tanto. Mi fa pensare che fa bene che le cose vadano male, un po’ ogni tanto, forse perché ti si indurisce lo stomaco. A me lo stomaco fa male spesso, però poi quanto più non riesco a scrivere più scrivo, e mi dispiace dirlo, perché vorrei che non fosse così. Però, magari, proprio quando sto male esce una frase perfetta tra un milione di altre che son da buttare.
Luca Romagnoli su DLSO
Sai per sognare, amore
Non basta soltanto dormire
Devi averne un tremendo bisogno
Perché il bisogno è il padre di ogni sogno
Morirai di fame
Morirai di sete
Cercando di non cadere nella loro rete
La strada è stretta
La strada è angusta
Se ridono di te sei sulla strada giusta

E ti rincorreranno
Ti guarderanno in faccia e poi rideranno
E quando potranno inventare
Una nuova legge per fermarti
Lo faranno

Signor poliziotto
Mi dispiace rovinarle la festa
Le bombe non ce l'ho nella valigia
Ce l'ho nella testa
Signor poliziotto
Mi dispiace rovinarle la festa
Le bombe non ce l'ho nella valigia
Ce l'ho nella testa

Fermati, fermati
Ti hanno circondato
Ecco, lo sapevo ti hanno circondato
Guardami negli occhi
E cerca di non piangere
No, non serve
Non piangere
Per la pena che ti fanno
Questi pessimi esempi di normalità
Di normosità

Sai per sognare, amore
Non basta soltanto dormire
Te la devi sudare
Te la devi guadagnare
Non è mica facile

Perché ti rincorreranno
Ti guarderanno in faccia e poi rideranno
E quando potranno inventare
Una nuova legge per fermarti
Lo faranno

Signor poliziotto
Mi dispiace rovinarle la festa
Le bombe non ce l'ho nella valigia
Ce l'ho nella testa
Signor poliziotto
Mi dispiace rovinarle la festa
Le bombe non ce l'ho nella valigia
Ce l'ho nella testa

2018/11/19 - 22:04



Language: French

Version française – MONSIEUR LE POLICIER – Marco Valdo M.I. – 2018
Chanson italienne – Signor Poliziotto – Management del dolore post-operatorio – 2012
controle police


Tout part d’une anecdote sur Léo Ferré. Il fut arrêté à la frontière, entre la France et l’Italie, à l’époque des Brigades Rouges. Et pendant que les policiers fouillaient dans la voiture et ne trouvaient rien, il dit : « Cons ! », « Les bombes ne sont pas où vous les cherchez, elles sont là, dans la tête ! ».

La chanson fondamentalement développe l’idée qu’il ne suffit pas d’attendre que le rêve vienne à toi. Il faut le chercher, travailler, vraiment te casser le cul pour n’importe quoi, n’importe quelle idée. Pour avoir raison, il faut se démener… c’est une souffrance immense, surtout pour celui qui n’est aidé par personne, même au niveau psychologique. L’idée que nos parents n’ont pas dû nous soutenir jusqu’ici. Nous ne devons remercier personne. Nous avons travaillé davantage lorsque ça allait mal, comme des fous, parce que la chose nous plaisait tant. Ça me fait penser que c’est bien que les choses aillent mal, un peu de temps en temps, peut-être parce que ça durcit l’estomac. Mon estomac me fait mal souvent, cependant ensuite d’autant plus je n’arrive pas à écrire, d’autant plus j’écris, et ça m’ennuie de le dire, parce que je voudrais que ce ne soit pas ainsi. Cependant, c’est peut-être précisément lorsque je suis mal que sort une phrase parfaite parmi un million d’autres qui sont à jeter.

Luca Romagnoli sur DLSO
MONSIEUR LE POLICIER

Pour rêver, amour,
Il ne suffit pas de dormir.
On doit en avoir un terrible besoin,
Car le besoin est le père de chaque rêve.
Mourir de faim,
Mourir de soif,
En cherchant à ne pas tomber dans leurs rets,
La route est étroite,
La route est angoissante,
On rit de nous, mais on est sur le bon chemin.

Et ils nous poursuivent ;
Ils nous regardent en face et puis, ils rient
Et quand ils peuvent inventer
Une nouvelle loi pour nous arrêter,
Ils le font.

Monsieur le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
Monsieur le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.

Halte, halte !
On est cernés.
Voilà, je le savais, on est encerclés.
Regardons-les dans les yeux
Et cherchons à ne pas pleurer.
Non, pas esclaves,
Il ne faut pas pleurer
Pour la peine qu’ils nous font,
Ce sont de très mauvais exemples de normalité,
De normosité.

Pour rêver, amour,
Il ne suffit pas de dormir ;
Il faut en baver,
Il faut gagner.
Ce n’est pas du tout facile,

Car ils nous poursuivent ;
Ils nous regardent en face et puis, ils rient
Et quand ils peuvent inventer
Une nouvelle loi pour nous arrêter,
Ils le font.

Monsieur le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
Monsieur le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2018/11/20 - 19:39




Main Page

Please report any error in lyrics or commentaries to antiwarsongs@gmail.com

Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.




hosted by inventati.org