Album "Romain Didier Concert 2007"
Tu n'as jamais aimé l'école,
L'odeur du cuir, les heures de colle,
Les résumés d'histoire de France.
T'étais un vieil enfant trop sage
Qui f'sait semblant de faire son age
Parmi les loups sans élégance.
T'avais dans la tête une fleur
Dont les pétales te faisaient peur ;
C'est pas facile de vivre avec.
Allez savoir à quoi ça tient
De naître noir, ou blond, ou brun,
Ou d'être gay.
T'as passé ta petite enfance,
Avant l'age des préférences,
Entre marelle et jeu de bille.
T'as eu des amours enfantines,
T'as même fait docteur en médecine
Pour voir sous les jupes de filles.
Tu dessinais des mannequins
Sur des feuilles de papier dessin :
Des seins de femmes, des hanches de mec.
Tu passais les fringues de ta mère,
Et ses pinceaux sur tes paupières ;
Tu divaguais.
Puis t'as connu, avec les hommes,
La chair et les pépins de pommes,
Le réconfort de l'âme frère.
T'as connu le regard hostile
Des bien-pensant, des imbéciles,
Et le mépris majoritaire.
Le jour où ton père l'a su
Le ciel lui est tombé dessus :
C'était 20 ans d'foutu, ou presque.
Entre la tendresse de ta mère
Et les silences de ton père,
Tu naviguais.
Et puis, un jour, on d'vient adulte,
On entend même plus les insultes ;
On a plus trop de temps à perdre.
Alors tout ceux qui prive de ciel
L'amour au masculin pluriel,
On a pas l'choix : on les emmerde.
Depuis tu cueille les fleurs du mâle,
Heureux de vivre en diagonale
Comme un fou sur son jeu d'échec.
Allez savoir à quoi ça tient
De naître noir, ou blond, ou brun,
Ou d'être gay.
Depuis tu cueille les fleurs du mâle,
Heureux de vivre en diagonale
Comme un fou sur son jeu d'échec.
Allez savoir à quoi ça tient
De naître noir, ou blond, ou brun,
Ou d'être gay.
L'odeur du cuir, les heures de colle,
Les résumés d'histoire de France.
T'étais un vieil enfant trop sage
Qui f'sait semblant de faire son age
Parmi les loups sans élégance.
T'avais dans la tête une fleur
Dont les pétales te faisaient peur ;
C'est pas facile de vivre avec.
Allez savoir à quoi ça tient
De naître noir, ou blond, ou brun,
Ou d'être gay.
T'as passé ta petite enfance,
Avant l'age des préférences,
Entre marelle et jeu de bille.
T'as eu des amours enfantines,
T'as même fait docteur en médecine
Pour voir sous les jupes de filles.
Tu dessinais des mannequins
Sur des feuilles de papier dessin :
Des seins de femmes, des hanches de mec.
Tu passais les fringues de ta mère,
Et ses pinceaux sur tes paupières ;
Tu divaguais.
Puis t'as connu, avec les hommes,
La chair et les pépins de pommes,
Le réconfort de l'âme frère.
T'as connu le regard hostile
Des bien-pensant, des imbéciles,
Et le mépris majoritaire.
Le jour où ton père l'a su
Le ciel lui est tombé dessus :
C'était 20 ans d'foutu, ou presque.
Entre la tendresse de ta mère
Et les silences de ton père,
Tu naviguais.
Et puis, un jour, on d'vient adulte,
On entend même plus les insultes ;
On a plus trop de temps à perdre.
Alors tout ceux qui prive de ciel
L'amour au masculin pluriel,
On a pas l'choix : on les emmerde.
Depuis tu cueille les fleurs du mâle,
Heureux de vivre en diagonale
Comme un fou sur son jeu d'échec.
Allez savoir à quoi ça tient
De naître noir, ou blond, ou brun,
Ou d'être gay.
Depuis tu cueille les fleurs du mâle,
Heureux de vivre en diagonale
Comme un fou sur son jeu d'échec.
Allez savoir à quoi ça tient
De naître noir, ou blond, ou brun,
Ou d'être gay.
inviata da JJ - 25/10/2018 - 16:21
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