Elle a fait le tour du monde sur son vélo,
Elle s’en est allée de Bolo en Bolo.
Sur son chemin les prolos
Se groupaient dans des Bolos,
Paysans et métallos,
S’était beau... (lo)
Au début pas de Bolo,
C’était pas très rigolo,
Pour l’argent le populo,
Polluait la terre et l’eau,
Il se tuait au boulot,
Pour de pauvres bibelots. (Mais...)
Pour accueillir la cycliste,
Mille Bolos sur la piste,
Se levèrent à l’improviste
Des ruines capitalistes,
Pour inviter la touriste
Utopiste...
Le capitalisme s’en va à vau-l’eau.
C’est ce que prêchait la fille sur son vélo.
Pour être enfin écolos,
Groupez-vous dans des Bolos,
Ce s'ra toujours moins ballot
Qu’vos boulots !
Les gens suivant son avis,
Reprenaient sans préavis,
Le contrôle de leurs vies,
Autogéraient leurs envies,
Par eux-mêmes enfin servis
Leurs vrais désirs assouvis.
La fille contait ses voyages
Dans un tout nouveau langage.
C’était la langue rebelle
D’avant la tour de Babel,
Poésie universelle,
La plus belle !
Elle a traversé les mers à pédalo,
Elle a rencontré baleines et cachalots.
C’était pas qu’une écolo,
Elle apportait sa philo,
L’autogestion sur les flots
Au mat’lots.
Les gens se nommaient Ibus,
Ils se groupaient en tribus,
Selon leurs affinités,
En totale liberté,
Créant la fraternité
Au sein des communautés.
Tous les jours sur le réseau,
Ils s’échangeaient des « hellos »
Mais comme ils vivaient plein’ment
Les rencontres évidemment,
Avaient un attrait plus grand
Qu’les écrans.
Heureux qui comme la fille sur son vélo,
A pu visiter sur terre mille Bolos,
A fait un si beau voyage
A vu mille paysages,
Est rentrée chez el’ très sage
Au village.
Quand Elle revint au pays
Où l’attendaient ses amis,
Un Bolo s’était levé
Pour fêter son arrivée,
Elle y fut félicitée
Et Elle put tout raconter !
Vous trouverez la morale
De cette histoire peu banale :
En nous gît la solution
Pour faire la révolution
Dans notre imagination,
Nos actions !
Elle s’en est allée de Bolo en Bolo.
Sur son chemin les prolos
Se groupaient dans des Bolos,
Paysans et métallos,
S’était beau... (lo)
Au début pas de Bolo,
C’était pas très rigolo,
Pour l’argent le populo,
Polluait la terre et l’eau,
Il se tuait au boulot,
Pour de pauvres bibelots. (Mais...)
Pour accueillir la cycliste,
Mille Bolos sur la piste,
Se levèrent à l’improviste
Des ruines capitalistes,
Pour inviter la touriste
Utopiste...
Le capitalisme s’en va à vau-l’eau.
C’est ce que prêchait la fille sur son vélo.
Pour être enfin écolos,
Groupez-vous dans des Bolos,
Ce s'ra toujours moins ballot
Qu’vos boulots !
Les gens suivant son avis,
Reprenaient sans préavis,
Le contrôle de leurs vies,
Autogéraient leurs envies,
Par eux-mêmes enfin servis
Leurs vrais désirs assouvis.
La fille contait ses voyages
Dans un tout nouveau langage.
C’était la langue rebelle
D’avant la tour de Babel,
Poésie universelle,
La plus belle !
Elle a traversé les mers à pédalo,
Elle a rencontré baleines et cachalots.
C’était pas qu’une écolo,
Elle apportait sa philo,
L’autogestion sur les flots
Au mat’lots.
Les gens se nommaient Ibus,
Ils se groupaient en tribus,
Selon leurs affinités,
En totale liberté,
Créant la fraternité
Au sein des communautés.
Tous les jours sur le réseau,
Ils s’échangeaient des « hellos »
Mais comme ils vivaient plein’ment
Les rencontres évidemment,
Avaient un attrait plus grand
Qu’les écrans.
Heureux qui comme la fille sur son vélo,
A pu visiter sur terre mille Bolos,
A fait un si beau voyage
A vu mille paysages,
Est rentrée chez el’ très sage
Au village.
Quand Elle revint au pays
Où l’attendaient ses amis,
Un Bolo s’était levé
Pour fêter son arrivée,
Elle y fut félicitée
Et Elle put tout raconter !
Vous trouverez la morale
De cette histoire peu banale :
En nous gît la solution
Pour faire la révolution
Dans notre imagination,
Nos actions !
inviata da adriana - 5/7/2018 - 09:18
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Album: d'Esprit68 (2008-2010)
"Cette chanson à la gloire du génial Bolo’Bolo débute un peu comme l’horrible Allez viens boire un pt’it coup à la maison (à la place du bruit de bouteille débouchée, on a d'ailleurs le bruit de la sonnette de vélo !), mais après ça ressemble plutôt à Ouvrez la cage aux oiseaux de Pierre Perret, dans une version qui serait chanté par Boby Lapointe ! Bref c’est une petite chanson rigolote et délirante… Récemment, j’ai eu une illumination. Si c’est un type qui chante il doit dire « Elle a fait le tour du monde sur son vélo », ou encore « C’est ce que prêchait la fille sur son vélo » c'est-à-dire qu’il doit laisser entendre que le touriste utopiste est une femme. Et c’est l’inverse si c’est une fille qui chante... Pour le clip, je verrais bien une animation, peut-être avec des collages dans un théâtre de marionnettes, avec le type ou la fille qui pédale et la terre ou du moins les paysages et les nuages qui tournent autour de lui/elle avec des bolos qui poussent de tous les côtés, et des baleines qui sortent des eaux pour tenir des AG… "