Du Pays des hommes intègres ...
Du Pays des hommes intègres ...
Depuis quelques temps j'ai comme des flashs dans la tête
Insistant et pesant j'ai du mal à dormir
Je vois une foule fondre en larme et crier on est libre
Sur la place de la révolution à Ouaga
Vaste et immense du rond des points des cinéastes
Elle s'étend jusqu'à l'avenue Kwame Kuruma
Sur tous les murs de la ville écrit le Changement
Les radios et les médias annoncent le résultat
C'est le départ du président de façon immédiate
Dans la rue des gens dansent ont du mal à y croire
Le chapeau du chef flottait dans l'air il a changé de tête
Comme le disait les grands frères au pays
Vous imaginez tous les klaxons des taximans
Tous les étudiants enfermés pour avoir grevé
Tous les opprimés réunis dans la rue
Tous ensemble je vous vois dans mes rêves
Dans mes rêves...
ON SERA TOUS DEBOUT DEVANT
QUAND VIENDRA LE JOUR DU CHANGEMENT
PRENEZ VOS BALAIS EN MAIN LES CITOYENS
DU PAYS DES HOMMES INTEGRES
ON SERA TOUS DEBOUT DEVANT
QUAND VIENDRA LE JOUR DU CHANGEMENT
PRENEZ VOS BALAIS EN MAIN LES CITOYENS
DU PAYS DES HOMMES INTEGRES
Retour au pays des hommes d'intègres je me réveille
On m'appel me dit que j'ai ma cousine à l'hôpital
Je prends quelques CFA et fonce à YALGADO
C'est l'horreur qui m'attend sur le banc des urgences
Du bébé à la femme âgée à même le sol
Les gens meurent dans une indifférence générale
Je rentre et autour de moi je vois ces 4X4
Je vois tous ces nouveaux riches fiers et qui s'affichent
Sur la terrasse des cafés avec des prostitués
Pendant que les gamins d'à cotés sniff de la colle
S'improvisent comme gardien de Parking partent pas à l'école
Je Pense à l'enfant mendiant croisé à Koudougou
Je Pense à cette maman blessé sans le sous dehors
Je Pense à toute la jeunesse sacrifié du Faso
Je Pense à tous ceux qu'on exploite dans nos mines
Je Pense à tout ceux qu'on a condamné au silence
ON SERA TOUS DEBOUT DEVANT
QUAND VIENDRA LE JOUR DU CHANGEMENT
PRENEZ VOS BALAIS EN MAIN LES CITOYENS
DU PAYS DES HOMMES INTEGRES
ON SERA TOUS DEBOUT DEVANT
QUAND VIENDRA LE JOUR DU CHANGEMENT
PRENEZ VOS BALAIS EN MAIN LES CITOYENS
DU PAYS DES HOMMES INTEGRES
A chacun son balai citoyen burkinabè
Le compte à rebours est enclenché à déjà commencé
On est les seuls responsables de notre histoire
On sera les seuls responsables de notre cauchemar
J'ai ces cries en moi des griffes en porte voix mes mots
Malheur à ceux qui tente de bâillonner le peuple
Force et Honneur à tous les Humanist de l'heure
Une pensée pour tout ceux qui l'ont payé de leur sang
De Patrice LUMUMBA à Thomas SANKARA
De Norbert ZONGO à ces manifestants
Pour tous les compagnons de lutte pour la liberté
J'adresse ce message en invitant au changement
Chacun son balai citoyen burkinabè
Pour un mieux vivre ensemble au Burkina Faso
On est les seuls responsables de notre histoire
On sera les seuls responsables de notre cauchemar
Du Pays des hommes intègres ...
Depuis quelques temps j'ai comme des flashs dans la tête
Insistant et pesant j'ai du mal à dormir
Je vois une foule fondre en larme et crier on est libre
Sur la place de la révolution à Ouaga
Vaste et immense du rond des points des cinéastes
Elle s'étend jusqu'à l'avenue Kwame Kuruma
Sur tous les murs de la ville écrit le Changement
Les radios et les médias annoncent le résultat
C'est le départ du président de façon immédiate
Dans la rue des gens dansent ont du mal à y croire
Le chapeau du chef flottait dans l'air il a changé de tête
Comme le disait les grands frères au pays
Vous imaginez tous les klaxons des taximans
Tous les étudiants enfermés pour avoir grevé
Tous les opprimés réunis dans la rue
Tous ensemble je vous vois dans mes rêves
Dans mes rêves...
ON SERA TOUS DEBOUT DEVANT
QUAND VIENDRA LE JOUR DU CHANGEMENT
PRENEZ VOS BALAIS EN MAIN LES CITOYENS
DU PAYS DES HOMMES INTEGRES
ON SERA TOUS DEBOUT DEVANT
QUAND VIENDRA LE JOUR DU CHANGEMENT
PRENEZ VOS BALAIS EN MAIN LES CITOYENS
DU PAYS DES HOMMES INTEGRES
Retour au pays des hommes d'intègres je me réveille
On m'appel me dit que j'ai ma cousine à l'hôpital
Je prends quelques CFA et fonce à YALGADO
C'est l'horreur qui m'attend sur le banc des urgences
Du bébé à la femme âgée à même le sol
Les gens meurent dans une indifférence générale
Je rentre et autour de moi je vois ces 4X4
Je vois tous ces nouveaux riches fiers et qui s'affichent
Sur la terrasse des cafés avec des prostitués
Pendant que les gamins d'à cotés sniff de la colle
S'improvisent comme gardien de Parking partent pas à l'école
Je Pense à l'enfant mendiant croisé à Koudougou
Je Pense à cette maman blessé sans le sous dehors
Je Pense à toute la jeunesse sacrifié du Faso
Je Pense à tous ceux qu'on exploite dans nos mines
Je Pense à tout ceux qu'on a condamné au silence
ON SERA TOUS DEBOUT DEVANT
QUAND VIENDRA LE JOUR DU CHANGEMENT
PRENEZ VOS BALAIS EN MAIN LES CITOYENS
DU PAYS DES HOMMES INTEGRES
ON SERA TOUS DEBOUT DEVANT
QUAND VIENDRA LE JOUR DU CHANGEMENT
PRENEZ VOS BALAIS EN MAIN LES CITOYENS
DU PAYS DES HOMMES INTEGRES
A chacun son balai citoyen burkinabè
Le compte à rebours est enclenché à déjà commencé
On est les seuls responsables de notre histoire
On sera les seuls responsables de notre cauchemar
J'ai ces cries en moi des griffes en porte voix mes mots
Malheur à ceux qui tente de bâillonner le peuple
Force et Honneur à tous les Humanist de l'heure
Une pensée pour tout ceux qui l'ont payé de leur sang
De Patrice LUMUMBA à Thomas SANKARA
De Norbert ZONGO à ces manifestants
Pour tous les compagnons de lutte pour la liberté
J'adresse ce message en invitant au changement
Chacun son balai citoyen burkinabè
Pour un mieux vivre ensemble au Burkina Faso
On est les seuls responsables de notre histoire
On sera les seuls responsables de notre cauchemar
inviata da Dq82 - 1/5/2018 - 17:15
Mentre imperversa la minaccia jihadista nel Sahel, peggiorano le relazioni tra Parigi e alcune ex colonie. Espulso dal Burkina Faso l’ambasciatore Luc Hallade
PRESENZA FRANCESE NON SEMPRE GRADITA NELLE EX COLONIE
Gianni Sartori
Non sembrano dover migliorare, per lo meno non a breve, le relazioni tra Parigi e alcune sue ex colonie africane. Dopo il contenzioso con il Mali (inaspritosi con il golpe del 2020), ora prende quota anche quello con il Burkina Faso.
Negli ultimi giorni le “autorità di transizione” di Ouagadougou (insediate con il golpe della notte tra il 30 settembre e il 1 ottobre 2022) avevano già dichiarato come “non gradito” l’ambasciatore Luc Hallade. Un esplicito messaggio ufficiale in tal senso, proveniente dalla ministra degli Affari esteri Olivia Rouamba, era stato consegnato direttamente al Quai d’Orsay. Con la richiesta di poter “cambiare interlocutore”.
Stando a una ricostruzione di Le Monde, il contenzioso sarebbe nato (pretestuosamente?) per una lettera inviata da Hallade ai connazionali francesi residenti a Koudougou. Un messaggio con cui li sconsigliava dal rimanere in città e li invitava a “ricollocarsi nella capitale o a Bobo-Dioulasso”. In quanto Koudougou, terza città del Paese, sarebbe ormai “passata in zona rossa dopo il colpo di Stato del 30 settembre” e rimanervi “rappresenta un grave rischio”.
E puntualmente, il 3 gennaio, il portavoce del governo Jean-Emmanuel Ouedraogo ne ha annunciato l’espulsione.
Il “governo di transizione” (23 ministri, con tre militari a capo del ministero della difesa, dell’amministrazione territoriale e sicurezza, dell’ambiente; primo ministro l’avvocato Joachim Kyelem de Tembela, direttore del Centro di ricerche internazionali e strategiche) insediato dal capitano Ibrahim Traoré in teoria dovrebbe, entro il luglio 2024, ripristinare la Costituzione e indire nuove elezioni.
In precedenza, il 24 gennaio 2022, un altro golpe, opera del colonnello Paul-Henri Sandaogo Damiba, aveva estromesso il presidente Marc Khristian Kaboré regolarmente eletto.
Causa principale dei due colpi di stato quasi consecutivi, l’allargarsi delle insorgenze jihadiste soprattutto nel nord del paese. Si calcola che attualmente più del 40% del territorio rimanga fuori dal controllo statale.
Tra le aggressioni delle bande jihadiste più recenti (e sanguinose) quella del 26 settembre 2022 quando una quarantina di persone sono rimaste uccise nell’attacco a un convoglio di camion che trasportavano cibo e rifornimenti per le popolazioni del nord in difficoltà.
Da segnalare che - come era avvenuto per il Mali dove ormai si parla di “rottura diplomatica” - oltre che dalla Francia il Burkina Faso sembra prendere le distanze anche dalla Ecowas/Cedeao (Comunità Economica degli Stati dell’Africa Occidentale). Proprio nel delicato momento in cui attorno a questa si andava costituendo una nuova unità antiterrorismo (vedi la riunione del 19 dicembre in Guinea Bissau per la formazione di un esercito comune). In prosecuzione e sostituzione della operazione Barkhane (ormai definitivamentearchiviata) e per garantire reciproco supporto logistico e consulenza strategica nel contrasto all'insorgenza jihadista.
Pur criticando (ed escludendoli da qualche riunione iniziale) i governi attualmente al poter grazie al colpo di Stato (come appunto quelli del Burkina Faso e del Mali) la Cedeao ha comunque auspicato che possano partecipare alle fasi ulteriori degli accordi sulla sicurezza.
Preoccupata dal fatto che ormai gli attacchi jihadisti si estendono anche al di fuori del Sahel (come in Togo e e nel Benin).
Tornando alle deteriorate relazioni tra la Francia e il Mali, va ricordato come il ministro degli esteri maliano sia intervenuto pesantemente contro Parigi addirittura in sede onusiana.
Nel suo intervento del 18 ottobre 2022 al Consiglio di sicurezza, Abdoulaye Diop (oltre alle scontate critiche alla Minusma, la missione Onu in Mali) ha rilanciato le accuse (già formulate in agosto) di aver fornito “sostegno ai terroristi” (addirittura ?!?), di aver condotto operazioni “di aggressione e spionaggio” e “violato lo spazio aereo maliamo” (l’unica plausibile, direi).
Accuse prontamente rispedite al mittente come “infondate e menzognere” da parte dell’ambasciatore francese Nicolas de Rivière.
Gianni Sartori
PRESENZA FRANCESE NON SEMPRE GRADITA NELLE EX COLONIE
Gianni Sartori
Non sembrano dover migliorare, per lo meno non a breve, le relazioni tra Parigi e alcune sue ex colonie africane. Dopo il contenzioso con il Mali (inaspritosi con il golpe del 2020), ora prende quota anche quello con il Burkina Faso.
Negli ultimi giorni le “autorità di transizione” di Ouagadougou (insediate con il golpe della notte tra il 30 settembre e il 1 ottobre 2022) avevano già dichiarato come “non gradito” l’ambasciatore Luc Hallade. Un esplicito messaggio ufficiale in tal senso, proveniente dalla ministra degli Affari esteri Olivia Rouamba, era stato consegnato direttamente al Quai d’Orsay. Con la richiesta di poter “cambiare interlocutore”.
Stando a una ricostruzione di Le Monde, il contenzioso sarebbe nato (pretestuosamente?) per una lettera inviata da Hallade ai connazionali francesi residenti a Koudougou. Un messaggio con cui li sconsigliava dal rimanere in città e li invitava a “ricollocarsi nella capitale o a Bobo-Dioulasso”. In quanto Koudougou, terza città del Paese, sarebbe ormai “passata in zona rossa dopo il colpo di Stato del 30 settembre” e rimanervi “rappresenta un grave rischio”.
E puntualmente, il 3 gennaio, il portavoce del governo Jean-Emmanuel Ouedraogo ne ha annunciato l’espulsione.
Il “governo di transizione” (23 ministri, con tre militari a capo del ministero della difesa, dell’amministrazione territoriale e sicurezza, dell’ambiente; primo ministro l’avvocato Joachim Kyelem de Tembela, direttore del Centro di ricerche internazionali e strategiche) insediato dal capitano Ibrahim Traoré in teoria dovrebbe, entro il luglio 2024, ripristinare la Costituzione e indire nuove elezioni.
In precedenza, il 24 gennaio 2022, un altro golpe, opera del colonnello Paul-Henri Sandaogo Damiba, aveva estromesso il presidente Marc Khristian Kaboré regolarmente eletto.
Causa principale dei due colpi di stato quasi consecutivi, l’allargarsi delle insorgenze jihadiste soprattutto nel nord del paese. Si calcola che attualmente più del 40% del territorio rimanga fuori dal controllo statale.
Tra le aggressioni delle bande jihadiste più recenti (e sanguinose) quella del 26 settembre 2022 quando una quarantina di persone sono rimaste uccise nell’attacco a un convoglio di camion che trasportavano cibo e rifornimenti per le popolazioni del nord in difficoltà.
Da segnalare che - come era avvenuto per il Mali dove ormai si parla di “rottura diplomatica” - oltre che dalla Francia il Burkina Faso sembra prendere le distanze anche dalla Ecowas/Cedeao (Comunità Economica degli Stati dell’Africa Occidentale). Proprio nel delicato momento in cui attorno a questa si andava costituendo una nuova unità antiterrorismo (vedi la riunione del 19 dicembre in Guinea Bissau per la formazione di un esercito comune). In prosecuzione e sostituzione della operazione Barkhane (ormai definitivamentearchiviata) e per garantire reciproco supporto logistico e consulenza strategica nel contrasto all'insorgenza jihadista.
Pur criticando (ed escludendoli da qualche riunione iniziale) i governi attualmente al poter grazie al colpo di Stato (come appunto quelli del Burkina Faso e del Mali) la Cedeao ha comunque auspicato che possano partecipare alle fasi ulteriori degli accordi sulla sicurezza.
Preoccupata dal fatto che ormai gli attacchi jihadisti si estendono anche al di fuori del Sahel (come in Togo e e nel Benin).
Tornando alle deteriorate relazioni tra la Francia e il Mali, va ricordato come il ministro degli esteri maliano sia intervenuto pesantemente contro Parigi addirittura in sede onusiana.
Nel suo intervento del 18 ottobre 2022 al Consiglio di sicurezza, Abdoulaye Diop (oltre alle scontate critiche alla Minusma, la missione Onu in Mali) ha rilanciato le accuse (già formulate in agosto) di aver fornito “sostegno ai terroristi” (addirittura ?!?), di aver condotto operazioni “di aggressione e spionaggio” e “violato lo spazio aereo maliamo” (l’unica plausibile, direi).
Accuse prontamente rispedite al mittente come “infondate e menzognere” da parte dell’ambasciatore francese Nicolas de Rivière.
Gianni Sartori
Gianni Sartori - 3/1/2023 - 12:30
BURKINA FASO SEMPRE SOTTO PRESSIONE
Gianni Sartori
Ovviamente non è una novità. Dal 2015 più di 10mila persone sono state uccise in Burkina Faso mentre gli sfollati superano i due milioni.
Tuttavia sembra proprio che il 2023 si vada caratterizzando, fin dai primi giorni di gennaio, per una recrudescenza degli attacchi jihadisti nel nord del Paese. Attacchi che la presenza francese finora non ha saputo (o voluto?) contrastare adeguatamente.
Il 4 febbraio le vittime accertate di un attacco erano state diciotto. Andavano ad allungare la lista (una cinquantina in totale, uccise sia in combattimento, sia dopo essere state sequestrate) di una settimana particolarmente sanguinaria.
Il 20 febbraio, calcolando anche quelli uccisi nei due giorni precedenti, erano oltre settanta i soldati burkinabé uccisi non lontano dalla frontiera con il Mali.
Senza dimenticare che l’8 febbraio (mentre quindici persone venivano uccise nei pressi di Kaya in un altro attacco) anche due esponenti di Medici senza frontiere (un autista e un addetto alla logistica) erano stati assassinati sulla strada tra Dédougou e Tougan.
La situazione risultava tanto grave da indurre le autorità a imporre il copri-fuoco (dalle ore 22 alle ore 5 del mattino) dal 3 al 31 marzo sia nel Nord che in altre due province esposte alle operazioni jihadiste: Koulpelogo, nella regione del Centro-Est (alle frontiere di Ghana e Togo) e Bam, nella regione del Centro-Nord.
In questo arco di tempo viene severamente vietata la “circolazione dei veicoli a quattro e due ruote, dei tricicli e delle biciclette”. Quanto alla popolazione è invitata a “al rispetto di questa decisione e a restarsene a casa propria nelle ore e date indicate”.
In altre due province entrava in vigore un copri-fuoco più breve, dal 5 al 20 marzo. Veniva inoltre prolungato di tre mesi il copri-fuoco nelle regioni dell’Est (da mezzanotte alle 4 del mattino) decretato ancora nel 2019.
Nel frattempo le già deteriorate relazioni con Parigi subivano un ulteriore peggioramento. Il discorso di Macron del 27 febbraio non veniva apprezzato dal capitano Ibrahim Traoré che con una nota esprimeva un chiaro dissenso rispetto alla “nuova strategia africana” della Francia. Preludio ad una ulteriore, se non definitiva, rottura tra l’Esagono e la sua ex colonia.
Migliaia di persone erano scese in piazza nella capitale Ouagadogu protestando contro l’imperialismo francese e a sostegno del governo di transizione guidato da Traoré (alcuni anche inalberando bandiere russe). Chiedendo la rapida partenza delle forze speciali francesi ancora presenti nel paese (la task force dell’operazione Saber, ufficialmente conclusa in febbraio).
Il clima incandescente non impediva il 25 febbraio l’apertura a Ouagadougou del 28° Festival panafricano del cinema e della televisione(Fespaco, biennale) con ben 170 opere in concorso. Con una certa dose di ottimismo (e nonostante i due recenti colpi di Stato, rispettivamente nel gennaio e nel settembre 2022) il tema scelto quest’anno era quella della “PACE”. Tra i Paesi partecipanti, oltre naturalmente al Burkina Faso, Camerun e Tunisia con due film ciascuno. Presenti anche Nigeria, Mozambico, Angola, Kenya, Senegal, Egitto, Algeria, Maurizio, Marocco e anche Repubblica Dominicana.
Alcuni film sono stati presentati in altre località (Kaya, Dédougou…) dove vivono molti sfollati dalle zone sotto il tiro jihadista per dar loro la possibilità di partecipare.
Gianni Sartori
Gianni Sartori
Ovviamente non è una novità. Dal 2015 più di 10mila persone sono state uccise in Burkina Faso mentre gli sfollati superano i due milioni.
Tuttavia sembra proprio che il 2023 si vada caratterizzando, fin dai primi giorni di gennaio, per una recrudescenza degli attacchi jihadisti nel nord del Paese. Attacchi che la presenza francese finora non ha saputo (o voluto?) contrastare adeguatamente.
Il 4 febbraio le vittime accertate di un attacco erano state diciotto. Andavano ad allungare la lista (una cinquantina in totale, uccise sia in combattimento, sia dopo essere state sequestrate) di una settimana particolarmente sanguinaria.
Il 20 febbraio, calcolando anche quelli uccisi nei due giorni precedenti, erano oltre settanta i soldati burkinabé uccisi non lontano dalla frontiera con il Mali.
Senza dimenticare che l’8 febbraio (mentre quindici persone venivano uccise nei pressi di Kaya in un altro attacco) anche due esponenti di Medici senza frontiere (un autista e un addetto alla logistica) erano stati assassinati sulla strada tra Dédougou e Tougan.
La situazione risultava tanto grave da indurre le autorità a imporre il copri-fuoco (dalle ore 22 alle ore 5 del mattino) dal 3 al 31 marzo sia nel Nord che in altre due province esposte alle operazioni jihadiste: Koulpelogo, nella regione del Centro-Est (alle frontiere di Ghana e Togo) e Bam, nella regione del Centro-Nord.
In questo arco di tempo viene severamente vietata la “circolazione dei veicoli a quattro e due ruote, dei tricicli e delle biciclette”. Quanto alla popolazione è invitata a “al rispetto di questa decisione e a restarsene a casa propria nelle ore e date indicate”.
In altre due province entrava in vigore un copri-fuoco più breve, dal 5 al 20 marzo. Veniva inoltre prolungato di tre mesi il copri-fuoco nelle regioni dell’Est (da mezzanotte alle 4 del mattino) decretato ancora nel 2019.
Nel frattempo le già deteriorate relazioni con Parigi subivano un ulteriore peggioramento. Il discorso di Macron del 27 febbraio non veniva apprezzato dal capitano Ibrahim Traoré che con una nota esprimeva un chiaro dissenso rispetto alla “nuova strategia africana” della Francia. Preludio ad una ulteriore, se non definitiva, rottura tra l’Esagono e la sua ex colonia.
Migliaia di persone erano scese in piazza nella capitale Ouagadogu protestando contro l’imperialismo francese e a sostegno del governo di transizione guidato da Traoré (alcuni anche inalberando bandiere russe). Chiedendo la rapida partenza delle forze speciali francesi ancora presenti nel paese (la task force dell’operazione Saber, ufficialmente conclusa in febbraio).
Il clima incandescente non impediva il 25 febbraio l’apertura a Ouagadougou del 28° Festival panafricano del cinema e della televisione(Fespaco, biennale) con ben 170 opere in concorso. Con una certa dose di ottimismo (e nonostante i due recenti colpi di Stato, rispettivamente nel gennaio e nel settembre 2022) il tema scelto quest’anno era quella della “PACE”. Tra i Paesi partecipanti, oltre naturalmente al Burkina Faso, Camerun e Tunisia con due film ciascuno. Presenti anche Nigeria, Mozambico, Angola, Kenya, Senegal, Egitto, Algeria, Maurizio, Marocco e anche Repubblica Dominicana.
Alcuni film sono stati presentati in altre località (Kaya, Dédougou…) dove vivono molti sfollati dalle zone sotto il tiro jihadista per dar loro la possibilità di partecipare.
Gianni Sartori
Gianni Sartori - 7/3/2023 - 21:22
×
Suite aux récents évènements qui ont eu lieu au Burkina-Faso, Humanist produit le titre Pays des hommes intègres (définition littérale de Burkina-Faso) en collaboration avec dj Weed. Il rend par la même occasion hommage au courage des hommes et femmes tombés pour la patrie le 30 et 31 octobre 2014 au Burkina Faso.
La canzone è stata scritta omaggio ai martiri del Burkina Faso, Thomas Sankara in primis, ma anche a Norbert Zongo, giornalista burkinabè che aveva indagato sulla morte di Sankara e che per questo fu fatto fuori, in occasione delle proteste che hanno portato alle dimissioni di Blaise Compaoré, a capo del Burkina Faso dal 15 ottobre 1987 quando divenne presidente del Burkina Faso in seguito ad un colpo di stato durante il quale lui stesso assassinò Sankara.