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Oh! Bravo

Annie Cordy
Langue: français


Annie Cordy

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La Rafle du Vel d'Hiv, une chanson inédite émouvante de Gilbert Bécaud interprétée par Annie Cordy qui commémore la rafle du Vélodrome d'Hiver (16 juillet 1942) qui a été est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale, essentiellement de Juifs étrangers ou apatrides réfugiés en France. En France, le régime de Vichy mobilise la police française pour participer à l'opération : à Paris, 7 000 policiers et gendarmes raflent les Juifs. Moins de cent personnes, dont aucun enfant, ont survécu à la déportation. Quand on lit la haine qui infeste Internet et qui émane de gens qui réfutent la véracité de la Shoah, on espère que cette chanson leur fasse l'effet d'un coup de pied au cul de leurs pensées rétrogrades et moyenâgeuses. Annie Cordy nous prouve là qu'elle est l'une des plus grandes interprètes de la chanson française.

Canzone inedita di gilbert Beacud, interpretata da Annie Cordy che ricorda la “rafle du Vélodrome d'Hiver”, più brevemente ‎conosciuta come “rafle du Vel' d'Hiv”, quando il 16 e 17 luglio del 1942 il regime di Vichy e la sua ‎polizia, dando corso all’ordine impartito dagli occupanti nazisti, attuarono a Parigi e nella sua ‎banlieu un gigantesco rastrellamento di ebrei francesi o rifugiatisi in Francia. ‎
Furono arrestati più di 13.000 di loro, fra di essi oltre 4.000 bambini.‎
Furono internati in campi provvisori, in parte a Drancy e in parte al Velodromo del 15° ‎arrondissement, per cinque giorni, senza cibo e quasi senz’acqua… Chi cercava di fuggire veniva ‎abbattuto sul posto… Molti prigionieri si suicidarono…‎
Poi furono deportati tutti nel campo di sterminio di Auschwitz…‎
Da lì, di oltre 13.000 che erano, non fece ritorno che una trentina di loro…‎
La guerre, un petit matin, on cogne à la vitre
Un cri "Debout la putain, fais ta valise et vite !"
Dehors l'aurore de juillet grouillait de flics
Mon Dieu, mon Dieu, ces Français plus pourris que les Fritz

Ils nous ont parqués au Vélodrome
Le soleil crachait sur Israël
Et, dans les gradins, nos étoiles jaunes
Qui faisaient honte au ciel

Du Vel d'Hiv jusqu'aux bus et des bus aux wagons,
Des wagons jusqu'aux camps : Terminus

Et pourtant, moi, la mort, j'en suis revenue
Et comment on s'en sort ? Je ne sais pas, je ne sais plus
Mais je suis là, je suis là et bien là !

Ah bravo, bravo, j'existe, je persiste à exister
Je suis bonne, je m'abonne ce soir à l'éternité
Donnez-moi des tonnes de sourires d'enfants
Et des hommes taillés dans des volcans

Ah bravo, bravo, et pardon si parfois j'y pense encore
J'ai baisé ces fils de putes et je leur crache au mirador
Ce mâtin du diable, ce chien autrichien :
Je l'emmerde dans son enfer chrétien !

Ah bravo, bravo, je vous jure que je ne vous oublierai pas
De mon étoile jaune là-haut, je veillerai sur vous en bas
Pleurez pas, mes chéris, sur ma terre promise
J'aurai votre amour dans ma valise

Du Vel' d'Hiv' jusqu'aux bus, et des bus aux wagons,
Des wagons jusqu'aux camps : Terminus
J'ai fait partie des veinards, de ces sacrés veinards
Qui ont revu leur gare

Ah bravo, bravo, tu as beau me tatouer un numéro,
J'ai tiré le bon et crève !
C'est moi qui ai eu ta peau
Je survis aux fanfares, à Lili Marlène
Je suis grasse, j'ai cent ans et je m'aime !

envoyé par Dq82 - 30/3/2018 - 15:01




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