Au pays d’Aragon,
Il y avait une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille.
Au pays de Castille,
Il y avait un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron.
Moi j’aime mieux les glaces au chocolat,
Poil au bras !
Mais chez mon pâtissier, il n’y en a plus
C’est vendu !
C’est pourquoi je n’en ai pas pris,
Tant pis pour lui !
Et j’ai mangé pour tout dessert
Du camembert.
Le camembert, c’est bon quand c’est bien fait.
Vive l’amour !
À ce propos, revenons à nos moutons !
Vendre des glaces, c’est un très bon métier,
Poil aux pieds !
C’est beaucoup mieux que marchand de mouron,
Patapon !
Marchand de mouron, c’est pas marrant !
J’ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux,
Mais les oiseaux
N’en achetaient pas, ils préféraient le crottin de mouton.
À ce propos, revenons à nos agneaux !
Au pays d’Aragon,
Il y avait une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille.
Au pays de Castille,
Il y avait un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron.
Mais la Castille, ça n’est pas l’Aragon !
Ah mais non !
Et l’Aragon, ça n’est pas la Castille !
Et la fille
S’est passée de glaces au citron
Avec vanille
Et le garçon n’a rien vendu,
Tout a fondu.
Dans un commerce, c’est moche quand le fond
Fond !
Poil aux pieds !
À propos de pieds, chantons jusqu’à demain :
Au pays d’Aragon,
Il y avait une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille.
Au pays de Castille
Il y avait un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron.
Il y avait une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille.
Au pays de Castille,
Il y avait un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron.
Moi j’aime mieux les glaces au chocolat,
Poil au bras !
Mais chez mon pâtissier, il n’y en a plus
C’est vendu !
C’est pourquoi je n’en ai pas pris,
Tant pis pour lui !
Et j’ai mangé pour tout dessert
Du camembert.
Le camembert, c’est bon quand c’est bien fait.
Vive l’amour !
À ce propos, revenons à nos moutons !
Vendre des glaces, c’est un très bon métier,
Poil aux pieds !
C’est beaucoup mieux que marchand de mouron,
Patapon !
Marchand de mouron, c’est pas marrant !
J’ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux,
Mais les oiseaux
N’en achetaient pas, ils préféraient le crottin de mouton.
À ce propos, revenons à nos agneaux !
Au pays d’Aragon,
Il y avait une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille.
Au pays de Castille,
Il y avait un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron.
Mais la Castille, ça n’est pas l’Aragon !
Ah mais non !
Et l’Aragon, ça n’est pas la Castille !
Et la fille
S’est passée de glaces au citron
Avec vanille
Et le garçon n’a rien vendu,
Tout a fondu.
Dans un commerce, c’est moche quand le fond
Fond !
Poil aux pieds !
À propos de pieds, chantons jusqu’à demain :
Au pays d’Aragon,
Il y avait une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille.
Au pays de Castille
Il y avait un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 9/10/2017 - 20:35
Cette chanson va rester sans traduction, malheureusement; j'ai essayé, ma c'est simplement impossible. Je pense que personne n'arrivera jamais à "traduire" une chanson de Boby Lapointe en n'importe quelle langue; l'auteur y mêle calembour, sous-entendu, double sens, toute sorte de jeu de mots. Truffaut l'avait engagé pour chanter Avanie et Framboise dans son film Tirez sur le pianiste; bon, le producteur n'accepta ce projet qu'à la condition que la chanson soit sous-titrée:
Si vous arrivez à comprendre tout ce qu'il chante, vous n'êtes pas francophones. Vous êtes l'Académie de la langue Française, ou vous êtes Antibaise. E si vous êtes l'Académie de la langue Française (ou Antibaise), alors essayez avec ça:
Salut et merci à Marco Valdo et Lucien Lâne, un peu de "lapointerie" fait toujours du bien. Sacré piscénois!
Si vous arrivez à comprendre tout ce qu'il chante, vous n'êtes pas francophones. Vous êtes l'Académie de la langue Française, ou vous êtes Antibaise. E si vous êtes l'Académie de la langue Française (ou Antibaise), alors essayez avec ça:
Salut et merci à Marco Valdo et Lucien Lâne, un peu de "lapointerie" fait toujours du bien. Sacré piscénois!
L'Anonyme Toscan du 21ème Siècle - 11/10/2017 - 00:23
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Chanson française – Aragon et Castille – Boby Lapointe – 1954
Depuis quelques jours, Lucien l’âne mon ami, tu auras sans doute remarqué comme bien des gens que l’Espagne s’est elle-même mise à l’avant-plan de l’actualité. En vérité, elle a frappé de stupeur l’Europe entière et peut-être même qu’elle a enclenché un processus dont elle ne mesure pas les conséquences. En se drapant dans la bannière nationaliste, elle s’est engluée dans un déshonneur aux relents franquistes, qui se répandent partout à travers le monde. On les sent jusqu’ici et c’est assez nauséeux. On ne sait qui en répandra le plus du roi ou du Rajoy.
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, comme cette Espagne-là est détestable et comme on comprend ceux qui veulent s’en débarrasser. En somme, comme on comprend les Catalans, les Aragons, les Basques, les Andalous, les Asturiens, les Galiciens, les Valenciens…
À ce propos, Lucien l’âne mon ami, le centre névralgique de cette Espagne-là, si peu recommandable et qui fait honte à l’Europe, est principalement et historiquement la Castille. Pour illustrer cette situation, je me suis souvenu d’une chanson, une jolie et amusante chanson de Boby Lapointe, originaire de Pézenas en Occitanie, si proche du pays catalan. Une chanson, qui comme bien des autres, peut – et ici, doit – se lire au second degré :
« Mais la Castille, ça n’est pas l’Aragon !
Ah mais non !
Et l’Aragon, ça n’est pas la Castille !
Et la fille
S’est passée de glaces au citron
Avec vanille
Et le garçon n’a rien vendu,
Tout a fondu.
Dans un commerce, c’est moche quand le fond
Fond ! »
Eh bien, Marco Valdo M.I. mon ami, je pense que c’est ce qui pourrait arriver de mieux. Que le fond fonde, en quelque sorte ; que le fond dictatorial espagnol aux arrières goûts coloniaux, ce fond fonde et que la glace en fondant mette fin à l’ère glaciaire qui teint ce pays depuis si longtemps.
Tu as raison, Lucien l’âne mon ami. À propos de colonisation espagnole, il ne faudrait pas oublier que les premières colonies des Castillans, autrement dit des rois d’Espagne, ce furent les Andalous, les Galiciens, les Basques, les Catalans… bien avant le Sahara et les Amériques.
Justement, dit Lucien l’âne, il est grand temps que ce fond fonde, que la décolonisation advienne – si possible pacifiquement, car une décolonisation par la force, ça fait du dégât et nous tout ce qu’on peut y faire, c’est de poursuivre notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde dictatorial, autoritaire, colonial et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane